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le 24/03/2010 à 22:56
Le système Mac OS X fête ses 9 ans
Le site TUAW.com (The Unofficial Apple Weblog) rappelle qu'aujourd'hui marque le neuvième anniversaire du système d'exploitation Mac OS X. En effet, c'est le 24 mars 2001 que Mac OS 10.0 (également connu sous le nom de Cheetah) vit le jour.

Le 13 septembre 2000 Apple lança une première bêta publique baptisée Kodiak commercialisée avec un t-shirt pour 29,95 dollars. Pour la première fois, les utilisateurs virent la toute nouvelle interface graphique du système baptisée Aqua et qui dessinera par la suite l'ergonomie des moutures suivantes. Quelque six mois seulement après la sortie de Cheetah, Apple publia Mac OS 10.1 (Puma). Les versions 10.2 (Jaguar) et 10.3 (Panther) furent respectivement publiées en août 2002 et octobre 2003.

Mac OS X 10. 4 (Tiger) marque un changement majeur puisque ce dernier fonctionne à la fois sur les architectures PowerPC mais également Intel. C'est à partir de Snow Leopard (10.6), publié en août dernier, que la firme de Cupertino décida d'abandonner la compatibilité avec les machines PowerPC. A l'heure où nous écrivons ces lignes, les paris restent ouverts sur le nom de félin que recevra le prochain Mac OS 10.7.
Crédits : deadgod.netDécidément, les histoires relatives aux violations de brevets logiciels n'en finissent plus. Aujourd'hui c'est Apple qui a annoncé avoir déposé une plainte à l'encontre du fabricant taïwanais HTC pour violation de technologies protégées par des droits de propriété intellectuelle. La firme de Cupertino explique que ces droits ont été déposés via une vingtaine de brevets pour la technologie embarquée au sein de l'interface utilisateur de l'iPhone.

Les actions judiciaires ont été entreprises auprès de la Commission Internationale du Commerce (ITC) et les plaintes furent déposées auprès de la cour fédérale de l'état du Delaware. « Nous pouvons observer les concurrents voler nos inventions protégées et ne rien faire ou au contraire décider de faire quelque chose  », déclare Steve Jobs lui-même dans un communiqué officiel avant d'ajouter : « Nous avons décidé d'entreprendre des actions. Si nous estimons qu'il est sain d'avoir de la compétition, les concurrents devraient créer leur propre technologie et non pas voler la nôtre  ».

Aucune information n'a été mentionnée concernant la nature des brevets en question. Par le passé, lors d'une conférence téléphonique, Tim Cook, le COO d'Apple, s'était particulièrement insurgé contre les constructeurs qui entendent copier l'interface de l'iPhone et déclarait vouloir « faire respecter ses droits liés à la propriété intellectuelle ». Apple avait ainsi déposé 360 pages de brevet décrivant plusieurs manipulations gestuelles sur une interface multipoint (zoomer, faire défiler). Rappelons que HTC a fabriqué divers appareils tournant sous Android et notamment le Nexus One, c'est-à-dire le premier Google Phone commercialisé directement auprès du grand public par le géant de la recherche.Exemple de croquis pour un brevet déposé par Apple
Apple, qu'on savait relativement prude, virerait-elle au puritanisme pur et dur ? Plusieurs milliers d'applications à caractère sexy ou à connotation sexuelle auraient été supprimées de son kiosque de téléchargement d'applications, l'App Store, en fin de semaine dernière. Ce coup de balai qui ne va pas sans susciter une certaine perplexité du côté des développeurs, dans la mesure où les règles d'admission d'un logiciel sont déjà très strictes et conduisent au rejet systématique de tout contenu à caractère pornographique.

Parmi les applications rejetées, on trouve divers services fournissant un accès direct à des images de jeunes filles peu vêtues, mais sans jamais atteindre la nudité intégrale. Dans le lot, on trouve également divers jeux ou utilitaires, tels que Wobble iBoobs, une application qui permet à l'utilisateur de placer des cibles roses semblables à celles que l'on utilise pour masquer certaines parties intimes. Rien de bien malséant à première vue ?

« L'App Store évolue et de ce fait, nous révisons constamment nos lignes de conduite. Votre application, Wobble iBoobs, contenait des éléments qui avaient initialement jugés propres à la distribution. Quoi qu'il en soit, nous avons reçu plusieurs plaintes émanant de nos clients relatives à ce type de contenu, et avons changé nos lignes de conduite en conséquence », explique Apple dans un courrier adressé au développeur de cette application. A gauche, Wobble iBoobs, supprimé de l'App Store. A droite, Playboy iPhone, toujours en ligne

Sans qu'on sache si toutes ont été motivées par des utilisateurs mécontents, ces suppressions auraient été menées à large échelle : selon le site AppShopper.com, plus de cinq mille auraient effacées de l'App Store ces derniers jours. Apple semble dans le même temps avoir durci ses règles de publication. La présence de photographies de femmes ou d'hommes en maillot de bain, de silhouettes aux positions suggestives et de façon générale tout élément à connotation sexuelle pourrait maintenant valoir un refus d'admission sur l'App Store.

Certains suggèrent que ce durcissement pourrait être justifié par l'arrivée prochaine de l'iPad, la tablette tactile d'Apple, que le fabricant ambitionne de placer auprès d'écoles ou d'entreprises. En attendant, les développeurs s'interrogent et font remarquer que certains logiciels pourtant suggestifs ont toujours droit de cité chez Apple, à l'image de l'application Playboy pour iPhone.
L'équipe chargée du développement des produits Google à destination des utilisateurs Mac annonce Google Email Uploader for Mac. Cet utilitaire permet de scanner votre machine à la recherche des archives locales configurées sur les logiciels Apple Mail, Eudora ou Thunderbird. Une fois ces archives trouvées, les messages peuvent être mis en ligne directement sur le compte Google Apps de son choix.

Migrer ses données vers Internet, voilà qui pourrait en rebuter plus d'un. Pour cette raison l'utilisateur est en mesure de choisir les emails de son choix au sein d'une archive donnée. Dans le cas d'un compte IMAP il est ainsi possible de sélectionner un ou plusieurs dossiers et donc de garder en local les courriers les plus sensibles.

Google Email Uploader for Mac est open source et disponible gratuitement. Notons en revanche que l'utilitaire n'est disponible qu'en anglais. Par ailleurs, pour l'instant, les emails ne peuvent être mis en ligne que sur un compte Google Apps (et non pas sur un compte Gmail ou Googlemail classique. Rappelons qu'en avril 2008, Google avait levé le voile sur la version Windows de ce client disponible ici.
Steve Jobs lui-même s'en dit surpris. A moins de 48 heures de l'événement presse lors duquel Apple devrait présenter sa « dernière création », la société vient de publier son bilan financier pour le premier trimestre de son exercice 2010, clos le 26 décembre dernier. A cette occasion, Apple signe un nouveau plus haut historique, avec un chiffre d'affaires qui s'établit à 15,68 milliards de dollars, en hausse de 32% sur un an, et un bénéfice net de 3,38 milliards de dollars sur le trimestre, soit 3,67 dollars par action.

Sur la période, Apple indique avoir vendu 3,36 millions d'ordinateurs Mac (+33% sur un an), 8,7 millions d'iPhone (+100%) et 21 millions d'iPod (-8%), des chiffres qu'il convient toutefois de relativiser dans la mesure où la firme emploie désormais de nouvelles normes comptables pour ajuster les ventes d'iPhone et d'Apple TV.

« Si vous rapportez à l'année notre chiffre d'affaires trimestriel, il est surprenant de voir qu'Apple est maintenant une société qui fait plus de 50 milliards de dollars », commente Steve Jobs dans un communiqué. Peter Oppenheimer, directeur financier, lui emboîte le pas en précisant qu'Apple a fait rentrer 5,8 milliards de dollars de cash dans ses caisses sur la période et disposerait maintenant d'un trésor de guerre d'environ 39,8 milliards. La société table désormais, pour le deuxième trimestre de son exercice fiscal 2010, sur un chiffre d'affaires compris entre 11 et 11,4 milliards de dollars, associé à un bénéfice par action de l'ordre de 2,06 à 2,18 dollars.

Interrogés, lors de la présentation des résultats, au sujet des nouveautés qui seront annoncées le 27 au soir (heure française), les représentants d'Apple ont gardé le silence, se contentant d'indiquer qu'ils étaient ravis du « produit majeur » qui sera présenté.
Non content de publier une nouvelle version de l'outil Boot Camp visant à assurer la prise en charge officielle de Windows 7, Apple a mis en ligne mercredi un ensemble de mises à jour de sécurité destinés aux deux dernières versions de son système d'exploitation Mac OS X, Leopard (10.5.8) et Snow Leopard (10.6.2).

On pourra télécharger ces dernières directement depuis son Mac, via l'option mise à jour du Finder, ou les récupérer manuellement depuis le site d'Apple (Leopard, Snow Leopard).

Différents composants du système sont concernés, parmi lesquels CoreAudio, CUPS, le lecteur Flash, OpenSSL ou, du côté de l'image, ImageIO et Image RAW. La liste des failles détectées et corrigées (en anglais) est à consulter via le bulletin de sécurité publié par Apple.
L'approche de la supposée tablette tactile d'Apple a donné des ailes au titre APPL à Wall Street. Mardi soir, à la clôture, l'action Apple s'affichait à 215,04 dollars, après avoir atteint dans la journée son record historique à 215,19 dollars. Sur la journée, le titre s'est apprécié de 4,42%. Cette envolée fait suite à l'envoi, lundi, d'une invitation à la presse donnant rendez-vous le 27 janvier prochain pour la présentation de la « dernière création » d'Apple.

Pour l'instant, aucune information tangible n'a filtré sur la nature des annonces qui seront formulées à cette occasion, mais beaucoup attendent la confirmation du lancement prochain d'une tablette tactile, déjà surnommée iTablet ou iSlate. D'après différentes rumeurs, relayées notamment par le Wall Street Journal, cette tablette serait dotée de fonctionnalités multimédia avancées. Elle offrirait un écran d'environ dix pouces, et pourrait donner lieu à la mise en place de nouvelles offres commerciales, proches sur le principe de ce qu'Apple fait déjà avec l'iPhone et l'iPod.

On évoque notamment l'arrivée des livres électroniques sur le kiosque de téléchargement iTunes. Face à l'offre actuelle en la matière, incarnée notamment par Amazon et son Kindle, le système d'Apple autoriserait l'intégration de fonctionnalités sociales ou multimédias au sein des ouvrages, ce qui pourrait constituer l'un des facteurs différenciant le modèle iTunes de l'offre actuelle en matière d'ebooks, incarnée notamment par Amazon et son Kindle. D'après le WSJ, la maison d'édition Harper Collins (groupe News Corp.) serait déjà en discussions avancées avec Apple sur le sujet. Capture Yahoo Finance
Après des mois de spéculations diverses au sujet de l'arrivée d'une éventuelle tablette tactile chez Apple, la firme vient de confirmer qu'elle tiendrait un événement presse le 27 janvier prochain au Yerba Buena Center for the Arts Theater de San Francisco, à 10 heures du matin (19 heures en France). « Venez voir notre dernière création », indique le carton d'invitation coloré envoyé aux représentants de la presse.

Volontairement sibylline, la tournure employée par Apple ne permet guère pour l'instant de deviner la nature des annonces qui seront formulées, mais tous pensent bien sûr à la désormais fameuse « iSlate », un ordinateur tactile au format tablette qui pourrait, selon les rumeurs, adopter une taille de 10 ou 11 pouces et se voir dotée d'un système d'exploitation dérivé de celui qui équipe aujourd'hui l'iPhone et l'iPod Touch.

D'aucuns estiment toutefois que la firme dirigée par Steve Jobs pourrait profiter de cet événement pour annoncer la quatrième génération de terminaux iPhone, en forme de réponse à l'engouement médiatique suscité par le Nexus One lancé début janvier par Google. Du neuf serait également à attendre du côté des ordinateurs Mac. On évoque notamment le passage des MacBook Pro aux derniers processeurs Core i5 d'Intel, mais aussi l'hypothèse d'un nouvel iMac à écran tactile, suggérée notamment par le quotidien chinois Commercial Times.

En admettant qu'Apple confirme le 27 janvier le lancement d'une tablette tactile haut de gamme, vraisemblablement positionnée aux alentours des mille dollars, il faudra voir si la société saura réitérer sur ce nouveau segment de marché encore peu balisé le succès connu avec l'iPod, puis l'iPhone. Réponse mercredi prochain.
Psystar ne s'est toujours pas résigné. Non content d'avoir lancé un appel au don, l'assembleur d'ordinateurs sous Mac OS X, condamné pour violation du droit d'auteur depuis tout juste un mois, vient effectivement de faire appel auprès de la plus haute cour d'appel des États-Unis.

Le cloneur avait écopé le 17 décembre 2009 d'une injonction permanente lui interdisant de vendre ou de distribuer le système d'exploitation d'Apple, de contourner ses mesures de protection ou d'inciter à le faire. Bien qu'il ne soit pas directement concerné, la société avait profité de cette injonction pour faire bonne figure en suspendant la vente de son outil Rebel EFI, qui permet notamment d'installer Mac OS X sur l'ordinateur de son choix.

La société américaine a demandé à ce que l'affaire soit cette fois entendue par trois juges de la cour d'appel, pour une procédure qui devrait durer plusieurs mois…
Psystar fait bonne figure dans l'affaire qui l'oppose encore à Apple. Si la firme de Cupertino a bien obtenu une injonction permanente à l'encontre du cloneur de Mac, celle-ci ne concernait pas le logiciel Rebel EFI, autorisant l'installation de Mac OS X sur un PC, dont la commercialisation a pourtant été elle aussi stoppée. Psystar a récemment expliqué sur son site internet qu'il avait « volontairement suspendu » la vente de son outil car il estimait plus « prudent » d'attendre que la justice californienne se soit prononcée sur sa légalité.

Le cloneur ne renonce pas pour autant aux revenus en promettant une licence de Rebel EFI à ceux qui leur achèteront un t-shirt ou leur feront une donation d'au moins 20 dollars, « une fois que la cour aura pris une décision en leur faveur », sans autre garantie.

Psystar espère d'autant plus pouvoir continuer la vente de Rebel EFI qu'il a prévu de commercialiser « dans les prochains jours » des ordinateurs, cette fois dépourvus de Mac OS X mais pleinement compatibles avec ce dernier. Apple n'aura cette fois rien à reprocher à Psystar, mais il appartiendra à l'acheteur d'installer le système d'exploitation de son choix… à ses risques et périls.
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