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Le secteur de la télévision de rattrapage est en pleine ébullition outre atlantique. Alors que Hulu, la plate-forme vidéo de NBC, Disney et Fox réfléchit au payant, les rumeurs se multiplient concernant un projet similaire... signé Apple.

Le Wall Street Journal indique en effet que CBS et même Disney, pourtant actionnaire de Hulu, seraient sur le point de signer avec Apple, afin d'alimenter un futur service de vidéo à la demande intégré à iTunes.

A mi chemin entre Canal+ et Hulu, le service d'Apple permettrait un accès illimité à un large choix de séries télévisées moyennant un abonnement mensuel sur l'ensemble des terminaux d'Apple : Mac, iPod et autres iPhones.

Une rumeur qui pourrait également relancer les spéculations sur une véritable "Apple TV", hybridation entre l'actuel boîtier AppleTV (sans écran) et les derniers écrans Cinema Display (jusqu'à 30 pouces) commercialisés par la firme de Cupertino.
La cour fédérale de Californie du Nord a tranché en faveur d'Apple. Après avoir entendu les deux sociétés, le tribunal a donné raison à la firme de Cupertino, qui réclamait une injonction permanente à l'encontre de Psystar. La société a été reconnue coupable d'enfreindre le droit d'auteur et de violer le Digital Millenium Copyright Act (DMCA). Après avoir commercialisé 768 malheureux ordinateurs sous Mac OS X, elle a donc interdiction de vendre ou distribuer le système d'exploitation, de contourner ses mesures de protection ou d'inciter à le faire.

Le logiciel Rebel EFI, qui permet d'installer plusieurs systèmes d'exploitations sur l'ordinateur de son choix, y compris la version originale de Mac OS X, a toutefois été épargné par cette injonction permanente. Le tribunal n'a pu statuer à son sujet car Psystar n'a pas décrit précisément à quoi cet utilitaire sert. Il n'a donc pu déterminer s'il tombait sous la coupe de cette injonction, qui est limitée par la loi à un même type d'infraction.

L'injonction ne mentionne donc pas Rebel EFI, mais le juge a toutefois mis en garde Psystar qu'il le commercialiserait à ses "risques et périls". Le cas de l'utilitaire n'est donc vraisemblablement que partie remise…
La cour du district Est de l'état du Texas a condamné Apple à payer la somme de 21,7 millions de dollars. En effet, la firme de Steve Jobs a été accusée d'avoir violé un brevet initialement déposé par le fabricant de semi-conducteurs OPTi. Déposé en août 2000 et obtenu en juin 2002, le brevet en question décrit une technique permettant une meilleure cohérence de la mise en cache des données via des systèmes de distribution de mémoire partagée.

Cette affaire ne manquera pas d'alimenter les débats concernant la gestion des brevets aux Etats-Unis. En effet, la cour a conclu que la société n'avait pas enfreint de son plein gré ces droits protégés - Apple n'ayant pas eu connaissance du brevet en question. Ainsi la firme de Cupertino ne sera pas obligée de rembourser les frais des actions en justice entamées le 16 janvier 2007. Pour ce même brevet, OPTi a déjà obtenu 10 millions de dollars de la part de NVIDIA et a initié des procédures à l'encontre d'AMD.
Au mois d'août 2007, la société Axiotron s'est fait connaître en proposant un service permettant la transformation de son MacBook en Modbook, c'est-à-dire une tablette tactile tournant sous le système d'exploitation Mac OS X. Pour 699 dollars la firme retire ainsi le clavier et remplace l'écran par une dalle Wacom navigable à l'aide d'un stylet.

Les Modbook furent initialement promus sous le nom de TabletMac, un terme alors déposé par la société déclarant proposer "le seul et l'unique TabletMac". Le magazine MacRumors rapporte que les droits sur l'utilisation de ce mot ont été transférés à Apple dans le courant de l'année. Si cette annonce ne manquera pas de raviver les rumeurs spéculant sur la sortie prochaine d'une tablette multipoint estampillée Apple, l'on imagine également que les avocats d'Apple ont perçu des problèmes de confusion avec sa marque Mac.

Reste à savoir si le terme en question serait un jour utilisé par la firme de Cupertino...
Tradition américaine, le Black Friday qui marque le coup d'envoi de la période des achats de fin d'année par une journée de soldes, s'exporte depuis peu sur le Vieux continent à l'initiative d'Apple notamment, qui propose en ce dernier vendredi de novembre quelques réductions sur une période de 24 heures. Si outre Atlantique, cette journée est l'occasion de rabais pouvant atteindre, voire dépasser, 30% sur certains produits, les promotions mises en place en France sont nettement plus modestes.

L'ensemble de la gamme Mac, qu'il s'agisse des ordinateurs fixes ou des portables, bénéficie ainsi d'une ristourne de 91 euros. Les baladeurs iPod Nano voient leur prix baisser de 11 euros, contre 21 euros pour l'iPod Touch, Time Capsule ou l'Apple TV. Quelques accessoires et logiciels sont également concernés, avec des remises allant de 5 à 50 euros environ, en fonction du prix de départ du produit concerné. On pourra consulter la liste des réductions du jour via cette page. Si ces soldes d'un jour raviront ceux qui avaient justement prévu d'acheter un produit chez Apple, ils ne feront sans doute pas vibrer les dénicheurs de bonnes affaires.
Un peu plus tôt ce mois-ci, le juge William Alsup de la cour fédérale de Californie du Nord, avait tranché en faveur de la société Apple dans l'affaire opposant cette dernière à Psystar, un fabricant commercialisant librement ses machines avec le système d'exploitation Mac OS X. Psystar avait ainsi été jugé coupable d'avoir violé les droits exclusifs de la firme de Cupertino en manipulant le système d'exploitation Mac OS X et en y remplaçant les fichiers originaux par d'autres non autorisés.

Cependant Apple ne souhaite pas en rester là, et, afin d'éviter d'ultérieures procédures juridiques, demande désormais une injonction permanente. Apple souhaite également un remboursement des frais juridiques. La firme estime que les dommages causés par violation de Psystar s'élèvent entre 1500 et 300 000 dollars tandis que les entraves à la loi de protection des droits d'auteurs (DMCA) se placent dans une fourchette entre 449 0000 et 4 495 000 dollars.

Apple semble donc vouloir faire de cette affaire un cas exemplaire. Psystar aurait en effet inspiré plusieurs autres fabricants tels que RussianMac ou Quo Computer lequel annonçait au mois de juin l'ouverture d'une boutique au coeur de Los Angeles ; une stratégie visant précisément à compléter l'offre de Psystar sur Internet. Notons que la boutique en ligne de Psystar est toujours active.
Publier une application sur l'App Store, le kiosque de téléchargement dédié à l'iPhone et à l'iPod Touch, prend parfois des allures de parcours de combattant, la faute à une politique de validation que d'aucuns jugent trop stricte. Régulièrement attaquée sur le sujet, Apple a réagi cette semaine par la voix de Phil Schiller, son vice-président en charge du marketing. Dans un entretien accordé à BusinessWeek, celui-ci explique que le processus de validation n'est pas parfait, mais qu'il est indispensable.

Pour Phil Schiller, il en va de la responsabilité d'Apple. La firme doit veiller à ce que d'une part, les logiciels proposés au téléchargement, gratuit ou payant, fonctionnent parfaitement. De l'autre, elle doit s'assurer de la qualité des produits mis à disposition des utilisateurs. Une qualité fonctionnelle, bien sûr, mais aussi éthique, voire morale. « Nous avons reçu pour validation des applications qui volaient les données personnelles, qui servaient à permettre aux utilisateurs d'enfreindre la loi, ou qui contenaient des contenus non appropriés », explique Phil Schiller. Selon lui, 90% des refus seraient occasionnés par des applications ne fonctionnant pas parfaitement. Les développeurs seraient alors ravis qu'on leur signale les problèmes avant que les consommateurs aient eu l'occasion d'être déçu par le logiciel.

« Quel que soit votre détaillant préféré, il va de soi qu'il se soucie de la qualité des produits qu'il propose. Nous analysons les applications pour être sûr qu'elles fonctionnent conformément à ce à quoi s'attend le consommateur lorsqu'il les télécharge », ajoute Schiller. La sélection ne se fait toutefois pas sans ratés, ni sans recherches préalables. Une sur cent environ tomberait dans la « zone grise », celle où l'on ne sait pas bien s'il y a une infraction comme une violation de marque, un accès à des contenus illégaux ou autre.

La politique de validation, un mal nécessaire ? Peut-être. Il n'empêche que certains voient rouge. Vieille comme l'App Store, la polémique a enflé ces dernières semaines, après que Joe Hewitt, qui développait jusqu'ici l'application Facebook pour iPhone, eut décidé de déléguer ses travaux à d'autres. "Je suis très inquiet de voir qu'ils sont en train de créer un horrible précédent pour d'autres plateformes logicielles, et que bientôt des agents de contrôle viendront infester la vie de chaque développeur logiciel", a-t-il expliqué pour justifier sa décision.

Même son de cloche chez Rogue Amoeba, éditeur bien connu des utilisateurs Mac pour ses logiciels dédiés au son. Lui aussi a annoncé son intention d'abandonner le développement pour iPhone, suite aux mésaventures de sa dernière production, AirFoil, dont la dernière mise à jour a dû patienter trois mois avant d'apparaitre sur l'App Store. Motif du délai ? Une icône reprenant l'apparence d'un Mac apparaissant au sein de l'application. Apple a jugé que cette dernière enfreignait sa propriété intellectuelle, un point finalement inévitable puisqu'elle était appelée par l'iPhone depuis l'ordinateur auquel il était connecté. Suite à cet incidents, le visuel incriminé a été retiré et remplacé par une icône invitant à aller visiter le site de l'EFF (Electronic Frontier Foundation).

On imagine la virulence des réactions que susciterait un éditeur, Linux, Apple, Microsoft, s'il décidait qu'il n'était plus possible d'installer sur son ordinateur sans validation préalable. Avec 100.000 applications en base et deux milliards de téléchargements au compteur, Apple estime toutefois légitime le rôle de prescripteur qu'elle s'est donnée. Pour l'instant, les chiffres lui donnent raison.
"Fumer tue", c'est bien connu. Ce qu'on sait moins en revanche, c'est que "fumer annule"… la garantie de votre Mac. Plusieurs consommateurs américains ont récemment fait savoir qu'Apple avait refusé de prendre en charge les réparations d'ordinateurs qui étaient pourtant sous garantie. Certains d'entre eux avaient même souscrit une extension de garantie Apple Care.

La firme de Cupertino s'est contenté d'expliquer que ces ordinateurs étaient "contaminés" par de la fumée de cigarette et qu'ils ne pouvaient être réparés pour des "raisons sanitaires", à cause des "risques du tabagisme passif sur la santé" des techniciens.

Les clients ont alors argué que les termes du service Apple Care ne mentionnaient nulle part qu'un ordinateur utilisé dans un environnement fumeur annulait la garantie. Ce à quoi la firme de Cupertino a répondu que la nicotine était sur la liste des substances dangereuses de l'Occupational Safety and Health Administration (OSHA), et qu'elle ne pouvait donc demander l'intervention d'un technicien sur un ordinateur exposé à cette substance.

Après avoir récemment confié les diagnostics de bon nombre de ses produits à des ordinateurs, désormais seuls juges de leur prise en charge ou non, Apple restreint encore les conditions de garantie. Quand Apple interdira-t-il a ses clients d'exposer leurs produits au soleil ou à la pollution ? Sans surprise, la firme n'a pas souhaité communiquer sur cette affaire.
Lorsque'Apple distribua la mise à jour de Mac OS X Snow Leopard en version 10.6.2 auprès des développeurs, ces derniers observèrent un blocage des processeurs Intel Atom, principalement réservés aux netbooks.

Dans la mesure où les composants utilisés au sein des mini portables d'entrée de gamme sont relativement standards (Atom N270/N280 ou Z500 + chipset Intel 945GSE Express), cela a largement facilité le développement de pilotes et de patch permettant une installation facile du système d'exploitation d'Apple. Cependant, et l'on s'y attendait, en dépit des restrictions, qu'elles soient techniques ou voulues par Apple, la communauté Hackintosh vient d'annoncer la disponibilité d'un patch. Plus précisément, le hacker russe teateam explique sur son blog officiel avoir contourné le problème et l'utilisateur devra ainsi remplacer le kernel et effectuer plusieurs manipulations via quelques lignes de commande.

Ce n'est pas la première fois qu'Apple joue au chat et à la souris avec plusieurs communautés de développeurs. C'est ainsi que l'iPhone Dev Team contourne régulièrement les verrous empêchant le jailbreaking de l'iPhone. Rappelons également les travaux effectués par Palm pour assurer une compatibilité du smartphone Pre avec iTunes, malgré les restrictions mises en place à chaque nouvelle mise à jour du logiciel multimédia.
Le navigateur Internet Camino, ciblant les utilisateurs de Mac OS X, passe en version 2.0. Rappelons que Camino est développé par un groupe de volontaires de la fondation Mozilla. A la différence de Firefox, Camino vise une meilleure intégration au sein du système. Le logiciel est ainsi basé sur le kit de programmation Cocoa d'Apple et l'interface de programmation d'Aqua. Puisque Camino est entièrement natif, cela permet par exemple de communiquer avec les applications locales telles que le carnet d'adresses, le gestionnaire de mots de passe Keychain, ou le protocole Bonjour simplifiant la gestion du réseau. Bien entendu il reprend le moteur de rendu Gecko de Firefox en version 1.9.0.

Au sein de la version 2.0, il est désormais possible de réorganiser les onglets ouverts par glisser-déposer ou de visualiser l'ensemble de ces derniers grâce à la fonctionnalité Tab Overview. La navigation au clavier est complètement prise en charge, notamment pour la touche Tab. Outre une fonction de zoom pour l'ensemble des éléments d'une page web, l'internaute y observera l'intégration du système de notification Growl, par exemple à la fin d'un téléchargement. Le logiciel dispose également d'un dispositif permettant de filtrer l'affichage des animations Flash. Notons enfin que le navigateur utilise l'interface de programmation Google Safe Browsing afin de prévenir les utilisateurs contre les sites web potentiellement dangereux. Pour de plus amples informations rendez-vous ici.
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