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Un million de dollars, tel devrait être le prix des publicités monétisées au travers de la nouvelle régie publicitaire d'Apple, iAd, annoncée à la fin du mois de mars. Alors que le prix moyen des bannières sur mobile se situe entre 100 000 et 200 000 dollars, le Wall Street Journal rapporte qu'Apple pourrait même demander 10 millions de dollars pour les premiers annonceurs.

Les publicités se présenteront sous la forme de mini-sites interactifs spécialement conçus pour l'iPhone, c'est-à-dire avec une ergonomie proche de celle d'une application standard. D'ailleurs, les publicités seront soumises à approbation et durant les deux premiers mois les spots seront directement créés par Apple. Par la suite un kit de développement devrait être mis à disposition des annonceurs. Cette méthode n'est cependant pas pour plaire à tout le monde. En effet, le Wall Street Journal rapporte les propos de Lars Bastholm, directeur artistique d'Ogilvy du groupe WPP : "en tant que directeur artistique je comprends tout à fait qu'ils aient créé un nouveau bébé et souhaitent le mener à terme de manière époustouflante. Cependant, je ne me sens pas totalement rassuré de laisser Apple s'occuper du côté créatif".

De leurs côtés les développeurs d'applications pour iPhone, iPod et iPad recevront 60% des revenus générés tandis qu'Apple empochera les 40% restants. Selon plusieurs agences de publicité, Apple prévoit de facturer 1 centime à chaque impression et deux dollars lorsque le mobinaute clique sur l'encart publicitaire. Dans la mesure où Apple a vendu 85 millions d'iPhone et d'iPod Touch, cela explique donc le prix forfaitaire aux alentours du million de dollars. Notons qu'un ciblage pourra être effectué en fonction des applications téléchargées au sein de l'iTunes Store, qui devient alors un moyen de connaître les goûts de l'utilisateur.
Apple annonce avoir vendu 1 million d'iPad, à ce jour. La firme de Cupertino affirme qu'« Un million d'iPad en 28 jours : c'est plus de deux fois moins que les 74 jours qui avaient été nécessaires pour atteindre ce jalon avec l'iPhone. La demande ne cesse de dépasser l'offre et nous travaillons dur pour mettre ce produit magique entre les mains d'un nombre encore plus important de clients ». La phrase est de Steve Jobs et fait référence aux bons premiers résultats de vente.

Vendredi, Apple avait annoncé la mise en vente de la version 3G de l'iPad aux Etats-Unis. Déjà, certains observateurs dont le cabinet Piper Jaffray estimait que 300.000 tablettes avaient déjà été vendues. Cité par AppleInsider, ce chiffre rappelle étrangement celui du nombre d'iPad WiFi vendus le jour du lancement, le 3 avril. Au total, les analystes tablent sur environ cinq millions d'iPad vendus cette année.

Pour information, cette version 3G est dotée de la double connectivité Wi-Fi et 3G mais est vendue plus chère, à partir de 629 dollars et jusqu'à 829 dollars dans sa version 64 Go. Les analystes tablent donc sur de bonnes prévisions puisqu'ils estiment, malgré le prix, que l'iPad 3G se vendra aussi bien que le WiFi.

L'iPad 3G a connu un bon démarrage lors du premier week-end de sa commercialisation aux Etats-Unis. Les livraisons des précommandes ont débuté le vendredi 30 avril et selon le Wall Street Journal, il n'y aurait plus d'iPad 3G disponible dans les Apple Store de New York, Boston, Houston et San Francisco depuis dimanche. Le cabinet d'analyse se base sur les ruptures de stock en série dont sont victimes les boutiques américaines, il part donc sur une hypothèse optimiste.

Reste à savoir si les forfaits 3G proposés par les opérateurs sauront attirer un nouveau public. Même si les offres 3G devraient être attrayantes car ne proposant pas de forfait « voix », elles risquent de promettre, une fois encore, de l'illimité… limité.
Apple vient de procéder à l'acquisition de la start-up californienne Siri, qui édite un assistant personnel pour téléphone mobile fonctionnant sur le mode de la recherche vocale. Son produit est proposé sous la forme d'une application iPhone gratuite, uniquement disponible aux Etats-Unis pour l'instant.

Le « Siri Assistant » propose à l'utilisateur d'entrer, en les prononçant, ses requêtes au sein d'une interface unique. A partir de là, l'application exploite les éventuelles données de localisation disponible (GPS), puis passe par les interfaces de programmation de services partenaires (API) pour chercher l'information demandée.

« Trouve moi un restaurant pour deux dans le quartier », « quels films joue-t-on au cinéma ce soir », « quel est le meilleur chemin pour rejoindre le métro » : voilà le type de requête qu'est susceptible de traiter Siri qui, aux Etats-Unis, fonctionne en interaction avec des services comme Citysearch (guide des bonnes adresses) ou OpenTable (annuaire et réservation en ligne de restaurants).

Une fois sa requête interprétée, l'utilisateur accède au sein du logiciel à une proposition de réponse qui tient compte de l'heure où de sa position géographique, l'objectif étant pour Siri qu'il ne soit plus qu'à un clic de l'action qu'il désire accomplir.

Le montant de la transaction n'a pas été confirmé. Il porterait toutefois sur une somme comprise entre 100 et 200 millions de dollars, d'après certains analystes. En février dernier, Siri avait levé 24 millions de dollars pour financer son développement.

Assez proche de ce que propose déjà Google aux Etats-Unis - via, notamment, son application iPhone - le service Siri pourrait donc un jour être intégré à l'iPhone, au sein duquel il viendrait enrichir le module de contrôle vocal. Un bon moyen de court-circuiter les moteurs de recherche traditionnels, tout en générant de nouveaux revenus ? Siri, dont l'usage est gratuit, compte en effet se rémunérer par le biais d'une commission sur toutes les transactions payantes effectuées par son intermédiaire.
L'information, qui couvait depuis quelques semaines, a été confirmée mardi par Cupertino : Apple a bien procédé à l'acquisition de la firme Intrinsity. Basée à Austin (Texas), celle-ci est spécialisée dans la conception de processeurs ARM destinés à l'univers de la mobilité.

Deux ans après le rachat de son compatriote PA Semi, il s'agit donc de la seconde acquisition d'Apple dans le domaine des processeurs mobiles. Les raisons de cette nouvelle opération n'ont pas été commentées, mais il pourrait selon certains commentaires intervenir pour combler certaines déceptions liées à PA Semi, dont une partie des employés a rapidement quitté le navire afin d'aller créer une nouvelle société, Agnilux, récemment rachetée par Google.

En 2009, Intrinsity avait notamment collaboré avec Samsung à la mise au point de « Hummingbird », une variante cadencée à 1 GHz du coeur ARM Cortex A8, dont les caractéristiques ne sont pas sans rappeler celles du processeur Apple A4, qui équipe aujourd'hui l'iPad. Le montant de la transaction, qui s'élèverait aux environs de 121 millions de dollars, n'a pas été confirmé.
Pour le deuxième trimestre de son exercice fiscal 2010, clos au 27 mars dernier, Apple a annoncé mardi soir avoir réalisé un chiffre d'affaires de 13,50 milliards de dollars, assorti d'un bénéfice net de 3,07 milliards de dollars, ou 3,33 dollars par action diluée.

Un nouveau record pour la firme de Cupertino, qui dit n'avoir jamais enregistré de tels résultats en dehors du quatrième trimestre calendaire, traditionnellement porté par les fêtes de fin d'année. Un an plus tôt, Apple revendiquait un chiffre d'affaires de 9,08 milliards ainsi qu'un bénéfice net à 1,62 milliard de dollars.

Apple, dont 58% des ventes ont été réalisées à l'international, indique avoir écoulé sur la période 2,94 millions d'ordinateurs Mac (+33% sur un an), 8,75 millions de téléphones iPhone (+131%) ainsi que 10,89 millions de baladeurs iPod (-1%).

« Nous sommes ravis d'annoncer le meilleur trimestre, hors fêtes de fin d'année, jamais réalisé, avec des revenus en hausse de 49% et des profits qui progressent de 90% », s'est félicité Steve Jobs, patron d'Apple, dans un communiqué. « Nous avons lancé notre nouvelle et révolutionnaire iPad, que les utilisateurs adorent, et nous avons encore quelques produits extraordinaires dans les tuyaux pour cette année ».

Forte de ces résultats, la firme de Cupertino dit maintenant s'attendre à un chiffre d'affaires compris entre 13 et 13,04 milliards de dollars pour la période en cours, avec un bénéfice par action compris entre 2,28 et 2,39 dollars.
Apple se retrouve au centre d'une action collective aux Etats-Unis pour ses capteurs d'humidité. Selon les plaignants, Cupertino utiliserait des capteurs défectueux, pour refuser aux consommateurs l'exercice de la garantie en cas de panne d'iPod ou d'iPhone.

La poursuite a été adressée à la cour de Caroline du Nord, et précise qu'Apple refuse toute couverture lorsque les Liquid Contact Indicators (LCI - les fameux capteurs d'humidité) montrent que « de l'eau ou un liquide contenant de l'eau a pénétré dans l'appareil. » Or, selon l'une des plaignantes, Charlene Gallion de San Francisco, les LCI ne sont pas fiable. Elle se serait vue refuser deux fois la garantie pour deux iPhones défectueux, au motif que ces capteurs avaient tourné au rouge, sans qu'aucun des deux appareils n'ait été en contact avec de l'eau.

Cela pourrait ressembler à une banale affaire de conflit sur la garantie, mais les capteurs d'immersion du téléphone d'Apple sont régulièrement mis en cause par les consommateurs. Plusieurs clients d'Apple ont témoigné de leur expérience auprès de médias américains. Selon l'un d'eux, lorsqu'il a présenté son téléphone à un « génie d'Apple » (les techniciens SAV présents dans les Apple Store), ce dernier aurait immédiatement attribué la cause d'une panne aux capteurs d'immersion, devenus rouges alors que pour le client, « l'appareil n'avait été à aucun moment en contact avec de l'eau. » En août dernier, Apple avait même admis que l'interprétation de l'état d'un capteur LCI nécessitait des compétences, et que son personnel pouvait parfois être « non qualifié pour déterminer si une panne était due à un matériel défectueux ou à un abus du consommateur. »
Le site 9to5mac s'est penché sur le code source de l'OS 4.0, présenté lors de la dernière Keynote d'Apple, et y a trouvé bon nombre de références à des conférences vidéo cryptées, à des modérateurs et autres canaux de chat.

Si 9to5mac pense que les salles de discussion pourraient avoir un rapport direct avec le Game Center, la plateforme de jeux annoncée par Apple, d'autres indices, comme des sons similaires à ceux utilisés par le programme d'appel audio/vidéo iChat sur Mac, laissent présager qu'une application similaire pourrait être proposée sur l'OS 4.0.

Si ces découvertes n'apportent pour le moment rien d'officiel concernant une possible fonctionnalité de visioconférence dans ce nouvel OS, elles permettent tout de même d'imaginer l'apport d'une telle application sur les plateformes concernées. Une innovation qui, par ailleurs, demanderait la présence d'un capteur vidéo à l'avant de la machine pour prendre tout son sens…

Gageons que les spéculations en tout genre vont fuser d'ici cet été.
Publiée mardi soir, la version 9.1 du lecteur multimédia d'Apple inaugure la prise en charge de l'iPad, dont les premiers exemplaires seront livrés en fin de semaine sur le sol américain. Cette nouvelle mouture d'iTunes, accompagnée d'une mise à jour de Quicktime, offre également la possibilité de synchroniser au sein du logiciel des livres électroniques au format ePub, ainsi que la faculté de gérer plus finement les mix "Genius".

Disponible pour Windows et Mac OS X, iTunes 9.1 permet également de convertir en AAC à 128 Kbps des morceaux de musique initialement encodés à une qualité supérieure, de façon à réduire la place occupée par les fichiers numériques et faciliter leur transfert sur un appareil nomade. Initialement réservée aux possesseurs d'iPod Shuffle, cette option est désormais disponible pour tous.

Sans surprise, Apple a également profité de cette nouvelle version pour mettre des bâtons dans les roues des adeptes du "jailbreak", cette option qui permet d'ouvrir iPhone et iPod Touch à des applications tierces n'ayant pas été obtenues par le biais du kiosque de téléchargement officiel, l'App Store. Plusieurs utilisateurs concernés rapportent en effet ne plus être en mesure de synchroniser leur appareil avec iTunes.

Du côté de Quicktime 7.6.6, Apple annonce une amélioration générale de la fiabilité, notamment lorsque le logiciel est utilisé conjointement avec iMovie. Sous Windows, cette mise à jour résoudrait les problèmes de lecture des fichiers H.264 susceptibles sur les systèmes multi-coeurs.
Les mises à jour de Mac OS X commencent tout juste à se télécharger pour la version 10.6.3 du Léopard des neiges. Publiée par Apple cet après-midi, elle apporte surtout des correctifs au système d'exploitation.

Près de cinq mois après la version 10.6.2, et sept mois après la 10.6.1, cette nouvelle mise à jour majeure améliore la compatibilité et la fiabilité de QuickTime X, le lecteur multimédia d'Apple, résout un bug qui empêchait de copier des fichiers vers un serveur Windows, et permet de mieux gérer les périphériques connectés en USB.

Rien n'est dit dans le catalogue de modifications d'Apple, mais il se pourrait aussi que la nouvelle version du système d'exploitation intègre les pilotes pour les potentiels nouveaux MacBook Pro à base de processeurs Intel Core i5 et i7 (en remplacement des Core 2 Duo actuels).

La mise à jour à attendre désormais pourrait être celle d'iTunes 9.1, qui sera peut-être disponible dès ce week-end, avec le lancement de l'iPad le 3 avril. Le détail des nouveautés est disponible sur le site d'Apple.
Apple sur les traces de Google ? Selon le site Mediapost.com, la firme de Cupertino aurait l'intention de dévoiler le 7 avril prochain sa première plateforme publicitaire, qu'il était impossible de ne pas immédiatement surnommer « iAd ». Issue du rachat de la régie mobile Quattro Wireless, en janvier dernier, elle serait l'occasion pour Apple de faire ses premiers pas sur le terrain de la publicité mobile. Steve Jobs lui-même aurait qualifié l'offre de « révolutionnaire ».

Quelle pourra bien être la proposition de valeur d'Apple sur le terrain de la publicité mobile ? Dans un premier temps, difficile de ne pas penser à la monétisation des applications proposées par l'intermédiaire de son App Store en tirant parti, sans doute, des possibilités de géolocalisation induites par la présence d'un GPS dans l'iPhone.

« Si vous mettez au point une application comprenant des fonctionnalités basées sur la localisation de l'utilisateur, assurez vous que ces fonctionnalités fournissent une information bénéfique. Si votre application utilise en premier lieu ces informations pour permettre aux annonceurs mobiles de délivrer des publicités ciblées en fonction de la position de l'utilisateur, votre application vous sera retournée par l'équipe en charge de la validation App Store afin que vous la modifiiez », indique depuis février une notice publiée sur le site d'Apple, laissant ainsi penser que le fabricant pourrait bien, à l'avenir, se réserver cette possibilité.

De nombreuses applications de l'App Store sont aujourd'hui financées par le biais de publicités mobiles. Bien souvent, ces dernières sont fournies par la régie américaine AdMob, dont Google s'est porté acquéreur en décembre dernier pour un montant d'environ 750 millions de dollars. Avec iAd, Apple serait en mesure de proposer aux développeurs de logiciels mobiles une solution alternative s'intégrant au cycle de soumission d'une application sur l'App Store. Avant, peut-être, de proposer ses services aux éditeurs de sites Web mobiles ?
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