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Nouveau record historique pour l'action Apple, qui a atteint jeudi 292,76 dollars sur le Nasdaq. La société est ainsi devenue pendant un bref instant la deuxième capitalisation boursière mondiale avec une valorisation de 267,5 milliards de dollars, derrière le groupe pétrolier américain ExxonMobil (310 milliards). A la clôture, le titre Apple avait toutefois réintégré la troisième place avec un cours à 289,92 dollars, soit une valorisation de quelque 264 milliards de dollars.

Raison de cette brève envolée ? Le crédit semble en revenir au cabinet d'analyse Piper Jaffray, qui a relevé jeudi ses prévisions relatives aux ventes de l'iPad. Il estime en effet désormais qu'Apple pourrait vendre 21 millions d'exemplaires de sa tablette tactile en 2011 en dépit de la multiplication des offres concurrentes, alors qu'il tablait précédemment sur volume de 14,5 millions d'unités.

Apple, qui avait franchi un seuil hautement symbolique en mai dernier en dépassant pour la première fois Microsoft, bénéficie toujours d'un climat extrêmement favorable : tandis que le succès de ses produits grand public ne se dément pas, l'agence Bloomberg pronostique une hausse constante du cours sur les douze prochains mois. Selon le consensus exprimé par les analystes interrogés, le titre dépasserait à cette échéance le cap des 340 dollars. Apple dépasserait alors la valorisation actuelle d'Exxon.
La société Apple a déposé une plainte à l'encontre de Sanho Corporation pour violation de propriété intellectuelle. La firme en question développe des batteries externes sous le nom de HyperMac à destination des utilisateurs de Macbook, d'iPhone, d'iPod ou d'iPad. Apple estime que Sanho Corporation viole au total six brevets relatifs à la manière dont ces batteries sont couplées aux appareils, c'est-à-dire soit via la prise MagSafe soit sur le connecteur dock des appareils mobiles sous iOS.

Dans la plainte déposée auprès de la cour fédérale de Californie, le plaignant explique que Sanho Corporation achète en occasion des câbles originaux conçus par Apple puis les recycle et ce, afin de garantir un maximum de compatibilité pour ses accessoires. Les produits incriminés sont ceux des séries HyperMac Nano, HyperMac Micro et HyperMac Mini. Apple explique avoir averti le fabricant à trois reprises en avril, mai et juin derniers.

C'est en 2006 qu'Apple a introduit la technologie MagSafe en annonçant la transition de ses processeurs vers Intel lors du sommet Macworld. Le câble et le connecteur sont aimantés, une technique qui vise à éviter les accidents. Si une pression venait à être exercée sur le câble, l'ordinateur portable serait automatiquement débranché. Depuis Apple n'a jamais octroyé les droits de licence aux fabricants d'accessoires. Ces derniers peuvent cependant acheter des droits sur l'utilisation du connecteur dock des iPod, iPad, et iPhone mais selon Apple Sanho Corporation ne fait pas partie de ses clients.
le 21/09/2010 à 12:53
Apple comble une faille de sécurité
Apple a publié, via son système de mise à jour, un correctif afin de combler une faille de sécurité. Cette dernière a été repérée au sein du protocole AFP (Apple Filling protocol) permettant de partager des fichiers avec les autres utilisateurs sous Mac OS X. Ce patch concerne la version 10.6 de Mac OS X (standard et serveur), les versions antérieures n'étant pas affectées.

Apple précise qu'un hacker malintentionné connaissant le nom associé à un compte utilisateur pourrait accéder à des dossiers partagés sans pour autant connaitre le mot de passe. Retrouvez la publication officielle ici.
La firme Apple propose des mises à jour de sécurité pour deux de ses systèmes d'exploitation Leopard et Snow Leopard. Mac OS X 10.5 et Mac OS X 10.6 accueillent donc des patchs serveur et client.

A la loupe, les patchs de sécurité comblent treize failles sur Apple Type Services, CFNetwork, ClamAV, CoreGraphics, libsecurity, PHP, et Samba. Baptisées 2010-005, ces mises à jour sont alors recommandées par Apple.

Pour rappel, la semaine dernière, une nouvelle mise à jour graphique de Snow Leopard était proposée. Cette fois, la mise à jour peut également se faire via un module intégré ou directement depuis le site d'Apple.
Disponible depuis hier, la nouvelle mise à jour graphique de Snow Leopard risque de soulager bien des joueurs adepte d'Apple, en particulier ceux touchés par les problèmes rencontrés suite à une précédente mise à jour de l'OS proposée en juin dernier : on se rappelle que Valve avait fortement déconseillé aux adeptes de Steam jouant sur un Mac avec un chipset Nvidia d'installer la mise à jour 10.6.4 du système, au risque de voir les performances de certains jeux chuter.

Outre le logiciel photo Aperture 3 qui voit ses soucis de fermetures intempestives réglés, la mise à jour règle le même problème pour StarCraft II et se penche également sur « les problèmes de fréquence d'images dans les logiciels Portal et Team Fortress 2 ainsi que sur certains Macs » explique la mise à jour dont le détail est disponible ici.

Le fichier de 65 Mo est disponible sur le support d'Apple.
Apple lorgnerait-il du côté du paiement mobile ? Le New York Times rapporte que la firme de Cupertino vient d'embaucher Benjamin Vigier, un français spécialisé dans les technologies de paiements mobiles.

Ancien chef produit "porte-monnaie mobile" chez mFoundry, une plateforme de transactions bancaires, Benjamin Vigier a une expérience reconnue dans le milieu du paiement NFC (Near Field Communication, soit communication en champs proche). Il occupe désormais le poste de chef de produit en commerce mobile chez Apple, comme le laisse percevoir son profil LinkedIn.

Selon le New York Times, il ne s'agirait pas d'une embauche isolée : Apple aurait récemment « recruté des ingénieurs avec une expérience et des connaissances dans le domaine de la NFC et de technologies mobiles similaires.  »

Le paiement mobile pourrait donc bel et bien devenir une réalité prochaine sur les appareils griffés de la pomme : on se souvient également du brevet déposé par la marque en avril dernier, qui posait les bases d'un système de paiement mobile sur iPhone.
La firme semble apprendre lentement comment générer des ressources sur ses smartphones. Sa plateforme de publicité intégrée aux services mobiles lancée le 1er juillet et appelée iAd ne connaît pas encore de franc succès. Sur les 17 partenaires annoncés, seuls 2 ont une campagne de publicité effective.

Même si, pour l'instant, et ce n'est qu'un début seuls Nissan et Unilever ont lancé leur campagne via iAd, les autres clients d'Apple invoquent un retard du fait de la nouveauté des supports. De même, selon le Wall Street Journal, les équipes du marketing ne seraient pas habituées au contrôle strict exercé par Apple sur le contenu publicitaire.

Autre critique formulée par le site, les délais de réalisation seraient ainsi plus importants que pour des publicités classiques. L'écart serait de 10 semaines par rapport à une campagne traditionnelle. De même, Apple ne proposerait aucun kit de développement, ni guide d'usage montrant les possibilités et/ou limitations du HTML5. Un kit a été annoncé mais n'a pas encore été proposé.

Annoncée en avril dernier, la plateforme iAd se présente sous la forme de mini-sites interactifs spécialement conçus pour l'iPhone, c'est-à-dire avec une ergonomie proche de celle d'une application standard. Si ces débuts poussifs ne sont pas inquiétants, les critiques avaient déjà été soulignées par Lars Bastholm, directeur artistique d'Ogilvy du groupe WPP. Il estimait qu' : « en tant que directeur artistique je comprends tout à fait qu'ils aient créé un nouveau bébé et souhaitent le mener à terme de manière époustouflante. Cependant, je ne me sens pas totalement rassuré de laisser Apple s'occuper du côté créatif ».

Reste à connaître les revenus que seront générés par la plateforme iAd. Apple estimait début juin attendre 60 millions de dollars de la part des publicitaires. Une promesse qu'il faudra tenir.
Après la Federal Trade Commission (FTC), c'est au tour de la Commission européenne de s'intéresser au comportement présumé anti-compétitif d'Apple. Selon le New York Post, la Commission européenne travaille avec la FTC pour voir si les pratiques d'Apple pourrait le mener à une position de monopole.

Vu de l'extérieur, la Pomme semble en effet avoir une politique restrictive, notamment en matières d'applications sur son iTunes store. Plusieurs cas d'entreprises bannies ont été rapportés, car elles développaient des logiciels qui concurrençaient les propres fonctionnalités de la Pomme. L'affaire Flash et Adobe n'a pas non plus fait beaucoup de bien pour donner une image de neutralité de la part de la validation des applications iTunes.

Rappelons qu'officiellement, c'est parce qu'Apple interdit le portage automatique d'applications multiplateformes que le Flash n'est pas autorisé. Les développeurs ont l'obligation de se baser sur les APIs officielles d'Apple, et sur les langages C, Objective-C, C++ ou JavaScript. Mais voilà, il semblerait que ces règles soient beaucoup plus stricte quand le nom de l'entreprise qui a développé une application contient "adobe". Plusieurs cas ont été rapportés, d'entreprises qui auraient pu porter leurs applications sans connaître la censure de la Pomme, comme Titanium.

Autre règle qui pourrait être au coeur de l'enquête : le bannissement d'applications qui interprètent du code téléchargé, qui a surtout pour but de protéger l'intégration verticale à iTunes Store de l'application. Le développement d'un émulateur permettrait par exemple à n'importe qui de vendre directement ses jeux, ce qu'Apple ne veut surtout pas autoriser.

Pour sa défense, la Pomme clame que son seul intérêt réside dans la préservation de la qualité et de la simplicité pour les utilisateurs. Ce sera à la Commission et à la FTC de décider du bien-fondé de ces arguments, et de trancher pour savoir si cela constitue mise à mal de la compétition. La situation devrait être plus claire d'ici à six mois.
Quelles que soient les conséquences commerciales de son problème de réception, l'iPhone 4 aura participé à la réalisation, pour Apple, d'un trimestre qualifié de « phénoménal », sur lequel la firme aura enregistré un chiffre d'affaires global de 15,7 milliards de dollars, en progression de 88% sur un an. Cette performance s'assortit d'un bénéfice net de 3,25 milliards de dollars, soit 3,51 dollars par action alors que les analystes attendaient quelque 3,11 dollars.

Mac, iPhone, iPad... les indicateurs sont à la hausse pour les principaux produits avec 3,47 millions d'ordinateurs Mac vendus sur le trimestre, soit une progression de 33%, 8,4 millions d'iPhone (+ 61%) et 3,27 millions de tablettes iPad.

« Nous avons vécu un trimestre phénoménal qui a dépassé nos attentes sur tous les plans, y compris au niveau du lancement le plus réussi de l'histoire d'Apple avec l'iPhone 4 », se félicite Steve Jobs dans un communiqué. « L'iPad a fait un démarrage sensationnel, les gens achètent plus de Mac qu'ils ne l'ont jamais fait et nous avons encore quelques produits stupéfiants à venir d'ici la fin de l'année ».

Seule déception : les baladeurs. Apple indique en effet avoir vendu 9,41 millions d'iPod sur le trimestre, un chiffre en baisse de 8% sur un an. L'iPod devrait d'ailleurs selon toute logique faire partie des segments concernés par les nouveautés promises par Steve Jobs, puisque c'est traditionnellement à la rentrée de septembre que la firme renouvelle ses gammes.

Impossible enfin de ne pas toucher un mot, lors de la conférence donnée aux analystes financiers, du fameux Antennagate. La récente décision de donner ou rembourser un étui à chaque acheteur mécontent devrait selon la firme engendrer 175 millions de dollars de frais.

Pour le trimestre en cours, le quatrième de son exercice fiscal 2010, Apple dit maintenant tabler sur des revenus de l'ordre de 18 milliards de dollars, avec un bénéfice par action estimé à 3,44 dollars.
On ne pourra pas dire qu'à l'instar de Google, Apple n'est pas un tenant de l'open-source... Voire, car si la Pomme vient d'offrir au musée de l'histoire de l'informatique le code source de l'un de ses logiciels de création graphique phare, il s'agit en fait de MacPaint, qui date de... 1984.

Le code source de la bibliothèque graphique QuickDraw a été offert dans le même temps au musée, qui a distribué les deux via les réseaux. Ils sont disponibles au téléchargement ici, avec un historique un brin nostalgique du logiciel. MacPaint n'est pas pour autant à ranger sur le rayon des anecdotes de l'histoire informatique. C'est en effet selon le musée le premier logiciel à avoir intégré des palettes d'outils déplaçables, qui ont depuis essaimé dans des softwares aussi célèbres qu'Adobe Photoshop CS5 ou The Gimp.

MacPaint aurait donc sa place au musée, puisqu'il a contribué à la genèse des logiciels de graphisme modernes. L'outil de sélection au lasso, le pot de remplissage ou le crayon sont autant d'outils archi-connus qui n'auraient peut-être pas existé sans MacPaint. Le tout fonctionnait au sein d'une fenêtre fixe de 416 par 240 pixels, sur l'écran du Macintosh de 512 par 342 pixels.

Même les pointillés clignotants qui indiquent toujours le contour d'une sélection proviennent de ce logiciel, distribué avec le Macintosh de janvier 1984. Il permettait notamment de réaliser des copiers-collers d'une image ou d'une portion d'image pour la déplacer, par exemple, dans le traitement de texte MacWrite.

Autant de petites actions qu'on oublierait presque aujourd'hui tant elles sont entrées dans les usages, mais qui à l'époque étaient une révolution pour les utilisateurs d'outils de graphisme. Le tout tient dans 5 804 lignes de code en Pascal, pour la version 1.3 de MacPaint disponible. Selon Andy Hartzfeld, l'un des pionniers du Mac, 2 738 lignes d'assembleur venaient s'ajouter à ce code, pour une version compilée « de moins de 0,05 Mo. »
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