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Apple annonce qu'une nouvelle mise à jour de sécurité est disponible depuis le 18 novembre corrige plusieurs vulnérabilités pour Safari 5.0.3 sur Mac ou sous un environnement Windows. De même, la version 4.1.3 du navigateur est également prise en compte pour Mac OS X v10.4.11, connu sous le nom de Tiger.Selon la firme, 23 bugs pourraient être exploités par du « drive-by », une méthode destinée à faire exécuter un programme par l'utilisateur s'il se connecte sur un site avec du contenu malveillant. Apple avance alors le risque que certains esprits peu scrupuleux cherchent à traquer les habitudes des internautes...

Un tiers des bugs rapportés ont été trouvés par des développeurs de Google, un seul par l'équipe de recherche en sécurité de Microsoft. Enfin, une autre est à mettre au crédit d'un spécialiste appartenant à l'équipe du navigateur Opera.

Les utilisateurs de Mac OS X sont prévenus de ce patch de manière automatique. Les internautes sous Windows utilisant Safari sont, eux, alertés grâce à l'outil de mise à jour.
Dévoilée au mois de mars par le PDG d'Apple Steve Jobs, la régie publicitaire iAd a été précisément pensée pour les annonceurs souhaitant déployer leurs campagnes promotionnelles sur iPhone et iPod Touch. En promettant une expérience riche et peu intrusive pour le mobinaute, Apple déploie, une fois de plus, une stratégie spécifique. Ainsi l'annonceur reçoit 60% des revenus générés par sa campagne.

Apple souhaite étendre davantage sa régie en s'ouvrant au Vieux Continent. Plus précisément, les annonceurs français et britanniques pourront profiter de la plateforme dès le mois de décembre, et donc juste à temps pour les fêtes de fin d'année. Par la suite, la firme de Cupertino s'invitera en Allemagne au mois de janvier. Plusieurs sociétés se sont déjà montrées intéressées à savoir L'Oréal, Renault, Louis Vuitton, Nespresso, Perrier, Unilever, Citi, Evian, LG Display, AB InBev, Turkish Airlines et Absolute Radio.

« En seulement quatre mois, nous avons doublé le nombre d'annonceurs sur notre réseau et des milliers de développeurs bénéficient désormais d'une nouvelle source de revenus », explique Apple dans un communiqué en précisant que selon les prédictions du cabinet IDC, iAd devrait représenter 21% du display mobile aux Etats-Unis.

Rappelons tout de même que la régie d'Apple ne fait pas l'unanimité. En effet, avant de mettre à disposition un kit de développement, la firme de Steve Jobs avait entrepris de créer elle-même les publicités des annonceurs, une pratique qui ne rassurait pas Lars Bastholm, directeur artistique d'Ogilvy. Si aujourd'hui Apple met à disposition des outils de développement afin de tirer au mieux parti des performances de ses appareils, Apple aurait toujours un control « exagéré", selon la PDG de Yahoo! Carol Bartz. Les développeurs devraient en effet suivre des règles très strictes.
le 11/11/2010 à 00:00
Apple publie Mac OS X 10.6.5
Attendue depuis quelque temps déjà, la mise à jour 10.6.5 de Mac OS X vient d'être mise en ligne par Apple. Cette version mise à jour de Snow Leopard apporte des corrections de bugs mais aussi une amélioration de la stabilité et de la compatibilité du système. On retrouve également des correctifs de sécurité. Disponible au téléchargement via le module "Mise à jour de logiciels" de Mac OS X, cette mouture de Mac OS X apporte notamment les changements suivants selon Apple :

- améliore la fiabilité avec les serveurs Exchange de Microsoft
- améliore les performances lors de certaines opérations de traitement d'image avec iPhoto et Aperture
- corrige la stabilité et améliore les performances des applications graphiques et des jeux
- revient sur un problème de délai entre les tâches d'impression
- corrige un problème avec certaines imprimantes HP connectées à une borne d'accès AirPort Extreme
- corrige un problème lorsque des contacts du carnet d'adresses sont glissés vers iCal
- corrige un problème empêchant le masquage automatique du Dock lorsqu'on fait glisser un élément de la pile
- corrige un problème d'affichage dans le dictionnaire des informations provenant de Wikipedia
- améliore les performances de MainStage sur certains Mac
- corrige les problèmes d'espacement des polices OpenType
- améliore la fiabilité de certains écrans braille Bluetooth
- corrige un problème de VoiceOver se produisant avec certains sites web sous Safari 5

Le téléchargement de cette mise à jour (un peu plus de 600 Mo tout de même pour la version proposée par l'outil mise à jour) peut également s'opérer depuis le site d'Apple en suivant ce lien.
Une nouvelle rumeur vient d'être évoquée par le quotidien économique Les Echos. Apple chercherait à passer outre les opérateurs de téléphonie mobile en proposant une carte SIM scellée dans le mobile. La firme serait même déjà en collaboration avec la société française Gemalto pour mettre au point une telle puce.Le journal affirme qu'Apple a convoqué à son siège de Cupertino « la majorité des grands opérateurs télécoms, parmi lesquels SFR, Orange ». D'autres géants auraient aussi été convoqués comme AT&T, Verizon, Deutsche Telekom, Vodafone ou encore Telefonica.

Dès lors, certaines hypothèses peuvent être avancées. Notamment la possibilité de voir la marque à la pomme devenir un MVNO ou opérateur mobile virtuel. Il utiliserait donc les canaux appartenant aux opérateurs traditionnels mais pourrait proposer ses propres offres. Apple s'occuperait également du portage des numéros, la carte SIM deviendrait unique et universelle…

En France, si aucune législation n'interdit ce type d'initiative, une réponse est à attendre de la part des opérateurs. Ces derniers ont encore le choix d'accepter ou de refuser en bloc la proposition, qui reste, rappelons-le une rumeur. Pour autant, Orange s'est déjà exprimé sur le sujet. Un responsable de l'opérateur explique : « Nous considérons que le succès de l'iPhone est dû pour une large part au modèle de subventionnement par les opérateurs, ce que même Apple reconnaît ».

La position des opérateurs devrait donc être cruciale pour la viabilité de ce projet. En cas de refus massif, Apple risque de lancer une guerre frontale. A moins qu'un opérateur ne décide d'ouvrir une brèche en vendant de manière exclusive les futures versions de l'iPhone.
Le mercredi 20 octobre, en dévoilant ses nouveaux MacBook Air, iLife'11 et la prochaine version de Mac OS X, le PDG d'Apple Steve Jobs a également annoncé l'arrivée du Mac App Store. Calqué sur l'idée de l'iPhone App Store, ce nouveau logiciel permettra d'effectuer des recherches et des achats au sein d'une base d'applications spécialement conçues pour Mac OS X et pré-approuvées par Apple.

Mais au fait, qu'en pensent véritablement les développeurs ? Restent-ils méfiants ou trépignent-il d'impatience pour ce nouveau canal de distribution ? Clubic s'est arrêté sur le sujet en contactant différents éditeurs.App Store, une recette maitriséePlus de 7 milliards de téléchargements, tel est le dernier chiffre communiqué par Apple sur l'activité de l'App Store pour les terminaux basés sur iOS. Neuf mois après sa sortie, Apple annonçait avoir enregistré 1 milliard de téléchargements et comptabilisait 35 000 applications. Le second milliard fut atteint cinq mois plus tard avec une base étoffée à 85 000 titres. Dès janvier 2010, quatre mois plus tard, Apple passa la barre des trois milliards de téléchargements. Au mois de juin le répertoire contenait 225 000 applications. « Il n'y a nulle part ailleurs où on peut en trouver autant », déclarait Steve Jobs. Avec son Mac App Store, Apple tentera donc de reproduire l'énorme succès de la logithèque mobile en empochant au passage 30% sur chacune des ventes effectuées.

Si Apple met en avant les applications payantes beaucoup d'entre elles restent gratuites ou disponibles pour quelques centimes. Plusieurs éditeurs n'hésitent pas en effet à brader leurs prix de vente face à une concurrence agressive, sans doute parce que le marché du logiciel mobile reste relativement jeune. En revanche il en va autrement des applications classiques et déjà certains s'interrogent sur les effets secondaires de ce lancement. Dans la mesure où les éditeurs risquent de s'arracher les places au sein du Mac App Store, ne seront-ils pas tentés, pour ne pas dire contraints, de revoir leur marge économique à la baisse ? Est-ce là simplement la dure loi du marché ou un véritable effet pervers qu'Apple tente de recréer ?Mac App Store, certains l'adorent déjà"Quelque part nous aimons leur dictature"- Binarynights - Interrogé par nos soins Binarynights, éditeur du logiciel FTP Forklift et de l'utilitaire de captures d'écran Dikk, déclare : « nous pensons que c'est les deux, la loi du marché d'aujourd'hui et l'effet "pervers" créé par Apple  ». Et d'ajouter : « Apple a clairement prouvé qu'ils avaient une meilleure solution et quelque part nous aimons leur "dictature"  », en soulignant qu'il s'agit d'un modèle économique très intelligent. Au regard du succès de la boutique dédié à iOS, l'éditeur s'avoue « extrêmement intéressé » par le Mac App Store et n'hésite d'ailleurs pas à prendre les paris sur son futur succès. En rappelant qu'il ne s'agira pas du seul canal de distribution pour déployer ses logiciels Binarynights déclare : « nous sommes quasiment sûrs que l'AppStore deviendra la plateforme de distribution dominante pour les Macs ».

L'on pourrait alors se demander si les éditeurs souhaitant vivre de leurs logiciels pourront réellement choisir de ne pas être présents au sein de ce prochain répertoire d'applications. Finalement ne serait-il pas pénalisant de résister à la tentation ? Pour Rich Siegel, PDG de Bare Bones Software (BBEdit, TextWrangler, Yojimbo), qui perçoit également en cet App Store une énorme opportunité, le problème ne se pose pas. « Ceux qui prennent connaissance de nos produits au travers de l'App Store sont les bienvenus et permettent d'étoffer notre audience », explique-t-il, « surtout si ces derniers n'auraient pas pu nous découvrir au travers d'autres plateformes de téléchargement ».

De son côté l'équipe de MacPaw (CleanMyMac) s'avoue très surprise de n'avoir reçu aucune information lors du sommet WWDC réservé aux développeurs mais s'annonce également très intéressée par cette initiative. Oleksandr Kosovan, reponsable du développement au sein de la société affirme : « mais c'est un produit Apple, donc quoiqu'il arrive, ca sera populaire ». Outre une visibilité accrue des applications, Apple mettra également à disposition plusieurs outils facilitant la mise en ligne.« Les petits développeurs n'auront pas besoin de s'occuper des systèmes de gestion de licences et de téléchargement, Apple s'occupera de tout ». Il ajoute cependant : « Mais pour les sociétés établies, c'est un véritable cauchemar ».Mac App Store, d'autres hésitent encoreMalgré l'engouement de certains, tous n'ont pas l'intention de se jeter corps et âmes dans ce nouveau modèle économique. C'est ainsi que Cabel Maxfield Sasser, co-fondateur de la firme Panic (Transmit, Coda, CandyBar…) ne s'est pas avancé sur le sujet : « nous ne souhaitons pas émettre de jugement dès maintenant, il est encore un peu trop tôt mais nous gardons un oeil ouvert là-dessus. ». Pour sa part, Mike Merrill, directeur de la société, déclare n'avoir aucun avis sur la question.

L'idée d'un centre de téléchargement unique n'est d'ailleurs pas nouvelle. Quelques sociétés ont déjà tenté l'expérience comme MacUpdate ou Bodega. Cette dernière estime aussi qu'il est encore trop tôt pour affirmer clairement les restrictions associées au Mac App Store. « Cependant (...) nous pensons qu'il s'agit d'une bonne chose pour la distribution électronique de logiciels », même si, de toute évidence, Apple risque de leur faire de l'ombre.Mac App Store, un prix à payer Reste que certaines restrictions sont bel et bien réelles, ne serait-ce que le prix de 99 dollars assurant ses droits d'entrée au sein du Mac App Store. Lors de sa présentation Steve Jobs expliquait qu'au travers de ce dernier, l'utilisateur pouvait recevoir d'une traite l'ensemble des mises à jour pour les logiciels installés. En ce sens, le processus est similaire à celui des applications sur iOS. Les éditeurs souhaitant y trouver place devront cependant revoir l'architecture de leurs applications afin de générer un flux de mise à jour pour Apple. « Effectivement on dirait bien que c'est le cas », explique Mike Wray, président de Mariner Software (MacJournal, StoryMill, Mariner Writer...), « il semblerait que les développeurs aient besoin de créer deux versions de leurs logiciels, une pour le Mac App Store et une autre pour les autres distributeurs ». Ces propos sont d'ailleurs confirmés par M.Siegel de Bare Bones Software qui précise qu'aucun de ces changements n'affectera les consommateurs, lesquels recevront toujours leurs mises à jour en temps et en heure. Il précise : « Pour nous ce n'est vraiment pas grand chose de faire une version séparée »."Nous sommes intéressés mais cela nous coûtera cher"- MacPaw - Cependant, pour certains les contraintes sont bien plus lourdes qu'il n'y paraît. « Nous devrons nous débarrasser de tous ce que nous avons créé », explique M. Kosovan de MacPaw, « nous avons énormément investi dans notre infrastructure et nos services intranet, lesquels n'auront plus aucune utilité avec l'App Store ». M. Kosovan fait également mention d'autres problèmes et explique qu'Apple n'accepte pas les versions d'évaluation, ni les mises à jour payantes. Aussi les éditeurs ne disposeront pas d'outils d'analyse extérieurs pour évaluer leurs ventes sur une période donnée afin de calculer leur chiffre d'affaires moyen. Et d'ajouter : « Apple se trouvera au milieu des développeurs et des consommateurs, nous ne saurons même pas qui sont nos clients ! Comment sommes-nous censés apporter un support de qualité ? ». La société soulève d'autres questions et notamment en ce qui concerne les coûts de développement : « que faire si nous passons une année à développer une bonne application pourtant rejetée par Apple ». Enfin quid des mises à jour critiques lorsque l'on sait que le processus peut prendre plusieurs semaines sur l'iPhone App Store ?

Côté technique la publication au sein du Mac App Store requiert également d'autres modifications qui risquent de compliquer davantage la tâche pour le développeur. « Nous devrons ôter notre système licence et notre code Sparkle (NDRL : pour la simplification des mises à jour classiques) avant de soumettre nos logiciels à Apple », déclare M.Wray de Marinner Software, en référence aux conditions d'utilisation mises en place par Apple (paragraphes 2.19 et 2.21). Par ailleurs, à l'instar de l'iPhone App Store, la firme de Cupertino a également émis certaines conditions et conserve le droit de refuser une application si celle-ci entre potentiellement en concurrence avec l'une des leurs (paragraphe 6.2). Notons enfin que la société place son veto sur toutes les applications qui ont pour objectif de modifier l'interface utilisateur de son système d'exploitation (paragraphe 6.5), typiquement Candybar de Panic.

Disponible fin janvier, le Mac App Store changera-t-il l'écosystème autour de Mac OS X ? Quoiqu'il en soit certains le considèrent déjà une véritable poule aux oeufs d'or et y perçoivent de nouvelles opportunités. Cependant au travers des différents témoignages il semblerait que les choses ne soient pas aussi simples qu'il y paraît et, malgré les promesses de Steve Jobs, de nombreuses contraintes pointent le bout de leur nez. Finalement, Apple devrait une nouvelle fois être le grand gagnant de cette histoire et s'apprête à répliquer le succès de l'App Store en courtisant de nouveaux développeurs. Et comme l'expliquait Bill Gates lui-même dans un entretien recueilli par BusinessWeek en novembre 1984 : « la prochaine génération des logiciels intéressants sera sur le Macintosh, pas sur le PC d'IBM ».
Depuis la lettre ouverte de Steve Jobs et le durcissement (puis le relâchement) des conditions d'utilisation du SDK d'iOS, on ne peut pas dire que les relations entre Adobe et Apple aient été au beau fixe. La conférence Adobe MAX 2010 est l'occasion rêvée de prendre la température. Même si la pression est retombée depuis le déblocage du SDK, il faut bien admettre que la tension est toujours de mise. Le keynote de Kevin Lynch, CTO d'Adobe, était à ce titre des plus révélateurs : ce dernier a réussi à effectuer une longue démonstration d'un magazine électronique sur iPad, presque sans en prononcer le nom ! Même topo lors d'un débriefing, où les contorsions étaient de mise pour avouer du bout des lèvres que l'iPad était à l'origine de l'engouement actuel pour les tablettes.

La polémique autour de l'absence de Flash par défaut sur les nouveaux MacBook Air a également été évoquée, cette fois ci par la voix même du CEO Shantanu Narayen, qui ne voit pas cette décision comme un réel problème : "la majorité de nos clients Mac vont de toute façon chercher la dernière version du lecteur Flash sur notre site web. Cette décision n'a donc aucun impact pour nous".

Si la tension reste palpable, on notera tout de même une nouvelle plus positive : depuis le revirement d'Apple au sujet de son SDK, Adobe s'est engagé à reprendre de manière active le développement, gelé depuis avril, de son Packager permettant de convertir une application Air en application "native" pour iOS. Nous avons ainsi pu avoir la confirmation que le composant bénéficierait du même cycle de développement que Adobe AIR, même si l'éditeur se montre évidemment plus prudent sur la compatibilité de toutes les API AIR avec cette solution de secours. En outre, comme nous l'avons vu précédemment, la suite de publication Digital Publisher Suite cible aussi bien l'iPad que les plateformes compatibles Adobe AIR. Un début de détente ?
Apple a demandé et obtenu aux Etats-Unis le dépôt du slogan utilisé depuis janvier 2009 pour promouvoir son kiosque de téléchargement d'applications mobiles, « There's an app for that » (Il y a une application pour ça). Formulée le 4 décembre 2009, la demande a été approuvée par le bureau américain des brevets (USPTO) le 9 octobre dernier.

Déposée pour les catégories Publicité, Services de détail ou Informatique et logiciels, cette nouvelle marque déposée recouvre, selon les documents émis par l'USPTO, « les services de détail proposant des logiciels fournis par Internet ou par d'autres réseaux informatiques et de communication électronique ».

Que signifie ce dépôt de marque ? Que les particuliers qui détournent le slogan d'Apple à des fins satiriques ou ironiques soient rassurés, ils pourront continuer à s'en donner à coeur joie sur Internet. En revanche, il n'en ira pas de même pour les entreprises : on pense à Verizon, par exemple, qui avait raillé le réseau de son concurrent AT&T (partenaire exclusif d'Apple autour de l'iPhone aux Etats-Unis) avec une publicité baptisée « There's a map for that » (ci-dessous). Sortie à l'été 2009, elle a vraisemblablement motivé cette demande de marque déposée.
En 2008, la société britannique Mirror Worlds, spécialisée dans la vente de miroirs par Internet, avait déposé une plainte devant la cour du Texas à l'encontre d'Apple. Au coeur de la discorde : les interfaces de Cover Flow - présentant les fichiers sous la forme de miniatures - et du système de sauvegarde Time Machine. Le plaignant estimait qu'Apple avait copié l'ergonomie en affichant un flux de documents de manière chronologique.

L'affaire a prit de l'ampleur lorsque le professeur David Gelernter expliquait que les brevets détenus par Mirror Worlds étaient basés sur ses travaux de recherche à l'université de Yale. Selon Apple Insider, dès 1999 ce dernier avait mis au point une méthode baptisée "Lifestreaming" permettant d'organiser les données. Lors d'un entretien recueilli par Big Think, il expliquait que les fonctionnalités du système Mac OS X spécifiées ci-dessus, y compris le moteur de recherche Spotlight, étaient largement inspirées de ses idées. Finalement la cour a donc tranché en faveur de Mirror Worlds.

Mais Apple doit également faire face à une nouvelle déposition de plainte émanant de la société privée Olympic Developments mettant cette fois en cause l'App Store et l'iTunes Store. D'ailleurs, le plaignant fait également mention de Microsoft, Amazon, la librairie américaine Barnes & Nobles, Nintendo, Sony et Valve. Parmi les produits accusés de violer les droits de propriété intellectuelle nous retrouvons donc Xbox Live MarketPlace, la boutique du Kindle, le Nook Store, le Wii Shop, le PlayStation Network Store et Steam. Plus précisément, les sociétés incriminées auraient violé les brevets 5,475,585 et 6,246,600 décrivant respectivement un système d'autorisation en temps réel du paiement d'un service ainsi qu'un dispositif permettant de contrôler à distance ses informations financières.
Il s'appelle Sharing Sound et il n'est connu que pour avoir attaqué, en mai dernier, plusieurs entreprises sur la violation d'un brevet lié à la distribution de musique en ligne : Apple, Microsoft, Napster, Rhapsody, Brilliant Digital Entertainment (Kazaa), Sony, Amazon, Netflix, Wal-Mart, Barnes & Noble et Gamestop. Le genre d'attaque médiatique, mais qui s'est réglé à l'amiable dans la plupart des cas...

Jusqu'à Apple, l'une des dernières entreprises à avoir mis fin à la dispute, selon le site Law360 (en anglais).

Rien n'a filtré des termes de l'accord - notamment des conditions financières - mais c'est terminé. Sharing Sound a probablement reçu de l'argent pour son brevet, portant sur « la distribution de biens musicaux par un site marchand sur Internet. » Ou, en d'autres mots, un système relativement général qu'il est bien difficile de ne pas violer lorsqu'on cherche à distribuer commercialement de la musique en ligne.

Les deux derniers cas qui restent non-réglés sont ceux de Rhapsody et Brilliant Digital Entertainment.
Au mois d'août nous apprenions que la Commission Européenne travaillait avec l'organisation américaine FTC afin de déterminer si les pratiques commerciales d'Apple étaient en violation des lois anti-trust. En effet, pendant quelques temps les droits d'entrée au sein de l'App Store étaient relativement stricts, Apple n'acceptant pas les applications entrant en concurrence directe avec les siennes. Par ailleurs, jusqu'à très récemment les développeurs se devaient d'utiliser les interfaces de programmation d'Apple, restreintes aux langages C, ObjectiveC, C++ et JavaScript. Une telle pratique fermait d'emblée la porte aux Flashers souhaitant utiliser les outils d'Adobe avant de re-compiler leurs applications.

Sur son site officiel, la Commission Européenne explique que les récents changements effectués par Apple sur les clauses d'utilisation du programme de développement d'applications pour iOS se sont avérés satisfaisants. L'enquête préliminaire n'a donc plus lieu d'être poursuivie. Pour rappel, la firme de Cupertino avait modifié les points 3.3.1, 3.3.2 et 3.3.9 autorisant les outils de développement tiers à condition que les applications soient compilées dans les langages autorisés. Désormais les éditeurs peuvent également insérer des outils permettant d'effectuer des statistiques par exemple pour les retourner aux régies publicitaires concurrentes à iAds ; la principale étant certainement AdMob de Google. Enfin Apple ne limite plus la garantie de ses iPhone à chaque pays. Cela signifie qu'un consommateur français pourra acheter le terminal en Espagne et, en cas de problème, le retourner dans un magasin en France.

Joaquin Almunia, vice-président de la commission chargée les pratiques concurrentielles, explique : "les réponses d'Apple à notre enquête préliminaire montrent que la Commission peut utiliser les règles de concurrence afin d'obtenir de rapides résultats sur le marché avec des avantages incontestables pour le consommateur, et ce, sans avoir à ouvrir une enquête formelle ".
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