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Une décision de justice vient finalement d'être rendue dans l'affaire qui oppose Apple à la société Psystar commercialisant librement ses machines avec le système d'exploitation Mac OS X.

Finalement, le juge William Alsup, de la cour fédérale de Californie du Nord, a tranché en faveur d'Apple. Psystar aurait en effet violé les droits exclusifs de la firme de Cupertino en manipulant le système d'exploitation Mac OS X et en y remplaçant les fichiers originaux par d'autres non autorisés. Parmi ces violations notons que Psystar a modifié le bootloader par Darwin Boot Loader (DUBL), ce qui permet de faire tourner le système sur des PC compatibles. Par ailleurs, Psystar aurait désactivé certains composants du kernel tout en y rajoutant des extensions.

Le juge précise : « il en résulte une variation non négligeable d'un travail protégé par des droits de propriété intellectuelle. D'ailleurs si le bootloader et les extensions de kernel rajoutés par Psystar venaient à être retirés, le système d'exploitation ne fonctionnerait pas sur les machines de Psystar ».

Reste à savoir si Psystar fera appel de cette décision. Pour l'heure il semblerait que la société continue de vendre ses machines, son site Internet étant toujours accessible. Retrouvez le compte rendu de justice dans son intégralité ici.
La semaine dernière nous apprenions que la société Psystar, commercialisant ses ordinateurs sous le système d'exploitation Mac OS X, avait été accusée d'avoir violé la licence APSL2 déposée par le développeur russe Netkas pour son outil Boot-132. Plus précisément Psystar aurait implémenté cette technologie au sein du logiciel Rebel EFI qui permet à l'utilisateur d'installer le système d'exploitation d'Apple sur un PC compatible. Netkas expliquait que selon les termes de la licence, la société aurait dû redistribuer le code source de Boot-132.

Face à ces accusations Psystar dément en bloc. Dans un entretien recueilli par le Miami New Times, le co-fondateur de la firme Rudy Kendall, déclare : "la première chose que vous devez faire c'est oublier tout ce que vous avez lu sur Internet concernant la manière dont cela fonctionne car tout cela est complètement faux". Il ajoute que lui et son frère Robert, également co-fondateur de Psystar ont vécu au sein d'une famille modeste n'ayant pas l'argent nécessaire pour acquérir les Mac de toute première génération. Ils auraient ainsi mis au point leur propre technologie permettant de faire fonctionner Mac OS X sur des ordinateurs moins chers. Qu'ils soient fondés ou non, ces propos ne manqueront pas d'attiser les frictions avec la communauté Hackintosh.

Reste à savoir si l'affaire en restera là ou si le développeur Netkas emploiera d'autres méthodes afin d'obliger Psystar à publier son code source.
Ron Johnson, le vice-président chargé des boutiques physiques d'Apple, et Pascal Cagni, le patron d'Apple Europe, ont inauguré ce matin le premier "Apple Store" français situé à Paris, au Carrousel du Louvre, à deux pas du musée éponyme et du jardin des Tuileries.

Il s'agit de la 277ème boutique ouverte par Apple. Pourquoi ne pas avoir ouvert plus tôt un magasin dans l'Hexagone alors qu'il en existe déjà plusieurs en Europe (Italie, Suisse, Allemagne) ? "Nous voulions attendre de trouver LE lieu idéal pour nous implanter", précise Ron Johnson. "Nous avons pris notre temps pour lancer le premier Apple Store en France mais nous allons désormais aller très vite", ajoute-t-il. En effet, après l'ouverture du premier Apple Store parisien ce samedi 7 novembre, la firme à la Pomme va en ouvrir un second à Montpellier (centre Odysseum) le 17 novembre, puis un troisième "avant l'été" à Paris (quartier Opera)."Nous avons ouvert beaucoup de boutiques mais peu sont situées dans un endroit aussi réputé, et avec une telle architecture. Le Louvre est un monument connu du monde entier", indique Ron Johnson. Situation géographique mise à part, le concept de l'Apple Store constitue un enjeu financier important pour Apple depuis l'ouverture de son premier magasin en 2001.

En 2008, les Apple Store ont généré un chiffre d'affaires de 6,6 milliards de dollars. "L'année dernière, et pour la première fois, plus d'un million de personnes ont acheté dans l'une de nos boutiques leur premier Mac", annonce Ron Johnson.
"Présentation des iPod et iPod Touch"

Ce magasin parisien est aussi grand que le premier Apple Store situé à Manhattan (New York City) dans le quartier de SoHo. Il compte 150 employés répartis sur deux étages. Tous les produits de la marque sont en libre accès, des iMac aux Macbook en passant par les iPhone, les iPod ou les souris Magic Mouse. "Ceux qui visitent nos Apple Store recherchent 3 choses : les produits, les gens et les programmes que nous offrons", ajoute-t-il.

D'où la présence d'un Genius Bar pour rechercher des conseils ou une assistance technique, d'un espace dédié à la vente d'iPhone (avec abonnement Orange, Bouygues ou SFR; renouvellement d'abonnement possible) et d'un espace "One to One" qui offre un service d'équipement personnalisé et de formation individuelle pour 100 euros par an. Des accessoires (housses pour iPhone ou Macbook) sont situés au premier étage, tout comme le Genius Bar.

8,5 millions de consommateurs ont pris une réservation l'année dernière pour consulter l'un des salariés d'Apple travaillant dans les "Genius Bar". "En plus d'aider les gens gratuitement, nous réparons les produits. L'année dernière, 60% des gens qui sont venus nous voir pour un problème sur un Mac l'ont résolu dans la journée grâce au Genius Bar", indique Ron Johnson. Comme il est d'usage dans tous les Apple Store, le WiFi restera gratuit dans le magasin parisien. En 2008, 170 millions d'individus ont visité l'un des Apple Store d'Apple.
Serait-ce l'approche du célèbre salon de la Macworld au mois de janvier qui ne cesse d'attiser les rumeurs autour de la société de Steve Jobs ? En effet, en plus d'une éventuelle tablette tactile, l'un des blogs du Wall Street Journal affirme qu'Apple serait en passe de proposer un nouveau service via son logiciel iTunes.

Plus précisément, certaines sources rapportent qu'Apple préparerait une offre aux alentours de 30 dollars par mois permettant à l'utilisateur d'accéder à du contenu télévisé directement depuis le logiciel multimédia. La stratégie ne serait pas de restreindre cette souscription à un produit particulier - tel que l'Apple TV - mais de le proposer au sein de l'iTunes Store qui compterait à ce jour 100 millions de clients. En France, Apple propose déjà d'acheter des épisodes de séries télévisées et, aux Etats-Unis, de louer ou d'acheter des films. Outre Atlantique, le service Hulu, détenu par NBC, la Fox et ABC, propose un portail de catch-up TV et tente de mettre au point une option payante.

Un tel service, s'il venait véritablement à être dévoilé, pourrait concurrencer les offres des câblo-opérateurs en proposant des émissions premium. L'on imagine par exemple que Disney, dont Steve jobs est le premier actionnaire privé, rejoindra d'emblée ce service. Interrogés à ce sujet par MediaMemo, les fournisseurs de contenus soulèvent immédiatement deux problèmes. D'une part, l'entrée d'Apple sur le marché risquerait fortement de créer plusieurs tensions avec les câblo-opérateurs locaux qui souhaitent proposer du contenu exclusif. D'autre part, ils s'interrogent sur le modèle de la souscription qui pourrait avoir un effet sur les revenus publicitaires.
Selon un billet publié sur le blog Stellarola, la prochaine mise à jour de Snow Leopard (Mac OS X 10.6.2), ne prendrait plus en charge les processeurs Intel Atom, principalement réservés aux netbooks.

Dans la mesure où les mini-portables d'entrée de gamme présentent plus ou moins des configurations matérielles standard (Atom N270/N280 ou Z500 + chipset Intel 945GSE Express), cela a permis à la communauté hackintosh de mettre au point des outils d'installation relativement standard et fonctionnant d'une machine à l'autre. Au milieu d'une saga juridique contre Psystar, Apple entend freiner davantage les copies illégales de son système d'exploitation. Cela signifie donc que la communauté hackintosh devra rester sur Mac OS X 10.6.1 jusqu'à la publication d'un correctif officieux.

A plusieurs reprises, Apple avait affiché sa position hostile face au marché du netbook. Tim Cook, directeur des opérations techniques, expliquait ainsi : "ces produits utilisent des composants bien moins puissants, une technologie logicielle qui n'est pas bonne avec un affichage contraignant. ". Cette initiative alimente davantage la rumeur d'une potentielle tablette basée sur un processeur ARM. Connue sous le nom d'iPad ou de Slate au sein de la blogosphere, celle-ci serait attendue pour le mois de janvier.
Selon l'AFP, le premier Apple Store français ouvrira finalement ses portes le 7 novembre prochain, dans la galerie commerciale du Carrousel du Louvre, qui accueille touristes et parisiens sept jours sur sept. L'enseigne Apple devrait occuper 700 mètres carrés, répartis sur deux niveaux, et entrainer la création de quelque 130 emplois. Le premier étage devrait abriter les principaux produits de la marque : Mac, iPhone, iPod, tandis que le second sera dévolu aux services.

Ce premier Apple Store français devrait être rapidement suivi par l'ouverture d'un deuxième magasin dans le sud de la France, à Montpellier. Un troisième serait également prévu pour début 2010 dans le quartier de l'Opéra Garnier, à Paris.

Au niveau international, l'Apple Store du Louvre sera la 277e enseigne ouverte par la marque. Le fabricant, qui a déjà ouvert des points de vente en Angleterre, en Allemagne ou en Suisse, comble ainsi son retard en France.

Tous similaires dans la forme, les Apple Store offrent de larges espaces de démonstration, avec des machines connectées à Internet en libre service. Elles sont généralement assorties d'une armée de vendeurs, jeunes et affables, chargés de faire valoir aux yeux des visiteurs les vertus des produits frappés d'une pomme.

Pour le lancement de ce premier flagship parisien, Apple n'aurait d'ailleurs rien laissé au hasard. De la même façon que le lancement de l'iPhone avait donné lieu à des files d'attente devant les rares boutiques achalandées, l'ouverture de l'Apple Store du Carrousel du Louvre devrait rassembler une foule d'amateurs désireux de compter parmi les premiers à entrer dans le magasin. D'après Yohann, l'un de nos lecteurs, Apple aurait prévu de s'associer avec le Starbuck's voisin pour distribuer aux plus matinaux des gobelets de café gratuits pendant qu'ils attendront de pouvoir entrer.

Vaisseaux emblématiques de la puissance commerciale d'Apple, les Apple Store sont également de très lucratives machines à cash. En 2008, le plus important d'entre eux, situé sur la 5th Avenue à New York, aurait ainsi contribué au chiffre d'affaires de la firme de Cupertino à hauteur de 440 millions de dollars. Façade d'un Apple Store à Santa Monica, CalifornieMise à jour, 15h30 : Apple confirme l'information. Le coup d'envoi sera donné bien le 7 novembre, à partir de 10 heures.
Il était censé devenir le système de fichiers par défaut de Leopard, et n'aura finalement fait qu'une timide apparition dans la version serveur de son successeur, Snow Leopard. Aujourd'hui, il semblerait bien qu'Apple ait finalement décidé de tirer une croix sur le système de fichiers ZFS (Z File System). Sur son site Mac OS Forge, le fabricant indique en effet que le projet ZFS a été abandonné.

Mis au point par Sun pour OpenSolaris et proposé sous licence open source CDDL (Common Development and Distribution License), le format ZFS présente différents intérêts, liés notamment à la sécurité, à l'intégrité des fichiers et la constitution de très grands espaces de stockage. En juin 2007, Sun avait annoncé, par la voix de Jonathan Schwartz, que ZFS remplacerait dès l'arrivée de Leopard le système HFS+ utilisé jusqu'ici par Apple.

Aujourd'hui, Apple semble avoir abandonné toute velléité d'implémenter ce format. Aucune raison n'est officiellement avancée mais, selon Jeff Bonwick, employé de Sun à l'origine de ZFS, cette désaffection pourrait avoir été provoquée par un différend lié aux licences appliquées au système ZFS. « Apple peut prendre le code ZFS sous licence CDDL et l'intégrer tel quel (comme ils l'ont fait avec DTrace), mais il se pourraient qu'ils aient souhaité que Sun leur accorde une "licence privée", et que les deux entités n'aient pas réussi à trouver un terrain d'entente », commente-t-il sur la liste de diffusion d'OpenSolaris.
La semaine dernière nous apprenions qu'Apple préparait une campagne publicitaire pour contrer la sortie de Windows 7. Philip W. Schiller, vice-président du département marketing chez Apple, avait ainsi déclaré qu'il s'agissait là d'"une excellente opportunité". Il rappellait également que la mise à jour depuis Windows XP vers Windows 7 serait laborieuse car elle nécessiterait de sauvegarder ses fichiers, formater son disque dur avant d'installer le système et ses programmes sans pour autant garantir une compatibilité de ces derniers. "Si vous devez faire tout cela, alors pourquoi ne pas simplement acheter un Mac ?", ajoutait-il.

La firme de Steve Jobs vient ainsi que publier trois nouveaux spots de la série Get A Mac. Le premier clip tourne en dérision l'assurance de Microsoft sur la qualité de son nouveau système d'exploitation ; un discours ressassé à chaque nouvelle version de Windows. Les deux spots suivants présentent des utilisateurs de Windows XP sur le point de mettre à jour leur système, non pas vers Windows 7 mais sur Mac OS X qui serait en pôle position de la satisfaction de la clientèle.

Cette nouvelle campagne ne manquera pas de continuer d'alimenter l'éternelle polémique entre les deux camps incarnés par les deux personnages emblématiques choisis par Apple.
Apple a obtenu jeudi du Bureau américain des brevets la validation d'un concept visant à mettre au point un système d'exploitation capable d'afficher des publicités à l'utilisateur. Dans l'énoncé des motifs, les signataires de cette demande, parmi lesquels un certain Steven Jobs, expliquent qu'un tel dispositif permettrait de proposer gratuitement ou à prix réduit des biens ou des services tels qu'un système d'exploitation.

« Entre autres informations, un système d'exploitation présente une ou plusieurs publicités à un utilisateur et désactive une ou plusieurs fonctions pendant que la publicité est présentée. A la fin de la publicité, le système réactive la ou les fonctions. La publicité peut être visuelle ou auditive », résume le motif de la demande, déposée en avril 2008. « La présentation de cette ou de ces publicités est envisagée dans le cadre d'une approche où l'utilisateur obtient un bien ou un service, tel qu'un système d'exploitation, gratuitement ou à un prix réduit ».

Sur le plan technique, le brevet envisage donc dans un premier temps la désactivation de certaines fonctionnalités, le lancement d'une publicité, puis la réactivation des services coupés. En admettant qu'Apple envisage sérieusement d'implémenter un tel dispositif au sein de ses produits, fixes ou mobiles puisque toutes les plateformes informatiques sont mentionnées, il reste à voir quelle forme prendrait cette publicité, et quelle en serait la contrepartie pour l'utilisateur final. On peut imaginer qu'un système d'exploitation soit offert puis financé par la publicité. A moins qu'Apple ne réfléchisse à des logiciels et services optionnels, qui seraient accessibles gratuitement pendant un laps de temps donné, en échange de quelques réclames.
Une fois de plus, l'heure est à la fête du côté de Cupertino où, en dépit d'un contexte économique morose, Apple vient d'annoncer un nouveau trimestre de croissance. Sur les trois mois clos au 26 septembre dernier, la société revendique en effet un chiffre d'affaires de 9,87 milliards de dollars, à comparer aux 7,9 milliards enregistrés un an plus tôt. Le bénéfice net s'établit quant à lui à 1,67 milliard, contre 1,14 milliard sur la même période en 2008, doublé d'une marge brute de 36,6%. Apple indique avoir réalisé 46% de ses ventes à l'international (hors États-Unis).

3 millions de Mac

Pour le quatrième trimestre de l'exercice fiscal d'Apple, qui signe le retour de Steve Jobs aux commandes, les Mac sont à la fête, avec 3,05 millions d'unités vendues sur le trimestre, soit une progression de 17% sur un an. Les portables dopent ce segment dont ils représentent 74%, avec des livraisons en hausse de 35% sur un an, alors que les ordinateurs de bureau connaissent une baisse de 16%. La demande a été particulièrement forte en Europe, a précisé Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple, notamment en Espagne ou en Italie, où les ventes ont progressé de plus de 40%.

Un phénomène qui s'expliquerait selon Apple par les facteurs suivants : la baisse de prix appliquée à la gamme MacBook Pro et l'arrivée de Snow Leopard, dont les ventes (version boite) ont été cinq fois supérieures à celles de Leopard en son temps sur les cinq premières semaines de commercialisation.

L'iPhone n'est pas en reste : 7,4 millions de pièces ont été vendues sur ces trois mois, un score en hausse de 7% sur un an, pour un total de 21 millions de terminaux sur l'ensemble de l'exercice. Seuls les iPod enregistrent un recul des ventes, de 8% sur un an, avec 10,2 millions de baladeurs écoulés sur le trimestre.

Un constat qui n'empêche pas Apple d'envisager sereinement la période des fêtes de fin d'année, traditionnellement l'une des plus lucratives qui soit. Pour ce qui sera son premier trimestre fiscal 2010, Apple envisage un chiffre d'affaires compris entre 11,3 et 11,6 milliards de dollars, avec un revenu par action de 1,70 à 1,78 dollar.

Des produits moins chers, ou plus pour le même prix ?

« Pour les nouveaux produits dont nous disposons déjà ou que nous allons annoncer, nous allons offrir encore plus de valeur au consommateur, avec des produits qui auront une marge brute inférieure à celle de leurs prédécesseurs », a prévenu Peter Oppenheimer lors d'une conférence téléphonique.

Une marge brute qui baisse peut s'expliquer par deux phénomènes : la hausse du prix d'achat des composants et matériaux, ou une augmentation de la proposition de valeur, sans corrélation directe avec le prix de vente final. Autrement dit, des machines mieux équipées pour le même prix, ou des ordinateurs moins chers à composition équivalente. De quoi alimenter les rumeurs qui annoncent la mise à jour imminente des configurations iMac et, pourquoi pas, Mac Mini ou MacBook Pro.
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