News APPLE

Apple tente par tous les moyens de contrôler son image. Selon le Times, la firme à la Pomme aurait même été jusqu'à acheter le silence d'une jeune fille de 11 ans - et de son père - après l'explosion de son iPod.

"Il a d'abord fait des bruits bizarres avant d'exploser", a déclaré la fillette. Et Apple, soucieux d'éviter que cette affaire s'ébruite, aurait fait une proposition quelque peu étrange à ses parents. Selon cette même source, la société aurait proposé de rembourser intégralement le baladeur seulement après avoir signé un contrat qui comprenait une clause de confidentialité.

En d'autres termes, la famille ne pouvait être remboursée que si elle acceptait de garder le silence, menace de poursuites judiciaires à l'appui. Mais le père de la fillette a refusé de signer ce contrat. "Nous n'avons pas demandé de compensation financière, nous avons juste demandé à être remboursé", a-t-il ajouté. Ce n'est visiblement pas la première fois qu'Apple est confronté à ce problème, la société ayant noté ces dernières semaines une série d'iPod défectueux dont certains chauffaient trop et s'enflammaient.

Selon des représentants de la commission américaine de sécurité des produits pour le grand public, ceci serait du à un problème de surchauffe des batteries Lithium-Ion utilisées dans les iPod, comme ce fut déjà le cas il y a 3 ans, Dell et Apple ayant été contraint de rappeler plusieurs millions de batteries potentiellement dangereuses.
Aujourd'hui, le PDG de Google, Eric Schmidt, vient de démissionner du conseil d'administration d'Apple. En effet, suite à l'annonce du système d'exploitation Chrome OS, les deux sociétés ne serait plus complémentaires mais tendraient progressivement à se concurrencer. M. Schmidt est resté trois années au sein du conseil de la firme de Cupertino. Steve Jobs, le leader charismatique d'Apple, a ainsi déclaré dans un communiqué officiel : "alors que Google rentre de plus en plus au coeur du marché d'Apple avec Android et Chrome OS, l'efficacité d'Eric en tant que membre du conseil d'administration d'Apple s'en verra grandement diminuée dans la mesure où il devra s'abstenir de participer à un un nombre plus important de réunions pour d'éventuels problèmes de conflits d'intérêts".

Outre la récente annonce du système d'exploitation Chrome OS qui concurrencera Mac OS X, et de la plateforme Android qui empiète sur le marché de l'iPhone, les deux sociétés offrent également leurs propres logiciels compétitifs, du navigateur Internet au logiciel de photos en passant par une série de services web. Steve Jobs ajoute que le départ d'Eric Schmidt est le fruit d'une réflexion mutuelle. Au mois de mai, la Federal Trade Commission, une agence gouvernementale des Etats-Unis chargée de contrôler les pratiques commerciales anticoncurrentielles, avait d'ailleurs ouvert une enquête sur d'éventuelles infractions aux lois antitrust. Plus spécifiquement, les autorités s'interrogeaient sur une potentielle violation du Clayton Antitrust Act de 1914 qui interdit la présence d'une même personne au sein du conseil d'administration de deux sociétés rivales.Crédits : Silicon Alley Insider
S'il existe des rootkits s'attaquant à Unix, aucun n'avait encore écrit spécifiquement pour le système d'exploitation d'Apple, Mac OS X. C'est désormais chose faite, suite aux travaux de Dino Dai Zovi, qui a présenté le fruit de ses recherches jeudi à la Black Hat, événement qui rassemble chaque année à Las Vegas le gratin de la sécurité informatique et des hackers. Baptisé Machiavelli, il serait capable d'aller se nicher au coeur du système d'exploitation, constituant une fois dissimulée une porte dérobée permettant par exemple la prise de contrôle à distance d'une machine.

"Les techniques de rootkits affectant FreeBSD sont déjà bien documentées. Bon nombre d'entre elles sont directement applicables à Mac OS X dans la mesure où ce dernier partage une bonne partie de son code avec FreeBSD. Cependant, cette recherche se concentre sur des techniques qui usent et abusent des fonctionnalités de Mach au sein du noyau de mac OS X", commente Dino Dai Zovi en introduction du document qui présente ses recherches (PDF, anglais, 11 pages).

Il rappelle que le coeur de Mac OS X est en fait une combinaison du micro-noyau Mach auquel viennent se greffer des éléments issus de FreeBSD. Pour élaborer son rootkit, Dai Zovi s'est intéressé aux protocoles IPC (Interprocess Communication) et RPC (Remote Procedure Call), chargés notamment de gérer les communications entre les différents processus en cours d'exécution, et indique avoir découvert comment en détourner l'usage pour prendre le contrôle du système. Le chercheur explique enfin comment procéder pour détecter un rootkit qui se serait niché au niveau de Mach, et annonce qu'il fournira bientôt les proofs of concept qui permettront à ses confrères d'évaluer l'intérêt de sa technique et de prolonger ses travaux.

Fin de la période de grâce pour les utilisateurs de Mac ? Si les particuliers n'ont pour l'instant rien à craindre au niveau d'éventuels rootkits destinés à Mac OS, leur faisabilité technique vient d'être démontrée. Peut-être inspirera-t-elle des pirates ? Apple, prévenu avant la Black Hat, n'a pour l'instant pas réagi à ces informations.
Trimestre après trimestre, Apple enchaine les records et semble toujours en mesure de se jouer de l'actuelle crise économique. Pour le troisième trimestre de son exercice fiscal, la firme dirigée par Steve Jobs a en effet annoncé mardi soir avoir réalisé un bénéfice net de 1,23 milliard de dollars (1,35 dollar par action) en hausse de 14,6% sur un an, soit le meilleur résultat jamais enregistré par l'entreprise en dehors de la période des fêtes de fin d'année. Le chiffre d'affaires s'établit quant à lui à 8,33 milliards de dollars, en hausse de 11,7% sur un an.

Sans surprise, l'iPhone joue un rôle non négligeable dans ces résultats, puisque Apple affirme en avoir vendu 5,2 millions d'exemplaires sur la période, soit une progression de 626% sur un an. Un score essentiellement réalisé par l'iPhone 3G, aujourd'hui vendu dans quelque 80 pays, et que l'iPhone 3GS devrait permettre de perpétuer dans les trimestres à venir. Apple se félicite en effet d'avoir déjà du mal à honorer les demandes, alors que son dernier né n'est pour l'instant en vente que dans une vingtaine de pays.

En parallèle, la firme évoque une érosion de 7% des ventes de baladeurs iPod, qui représentent tout de même un volume de 10,2 millions de pièces sur le trimestre. L'iPod pâtirait-il de la concurrence que constitue l'iPhone ? « Nous nous attendons à ce que les lecteurs MP3 traditionnels déclinent au fil du temps, dans la mesure où l'iPod Touch et l'iPhone les cannibalisent », a convenu Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple, lors d'une conférence donnée aux investisseurs. La firme indique par ailleurs avoir vendu 2,6 millions d'ordinateurs Mac, une progression de 4% imputée aux récentes baisses de prix opérées.

Aucune ombre au tableau en revanche du côté des kiosques de téléchargement, iTunes pour la musique et App Store pour les applications mobiles, puisque le premier vient de passer la barre des 8 milliards de titres, contre 1,5 milliard de téléchargements pour le second. Avec 65.000 applications au catalogue, Oppenheimer estime que l'App Store dispose d'une longueur d'avance le mettant à l'abri des concurrents tels que Nokia, Microsoft ou RIM.

Un Apple Store en France confirmé pour 2009

Apple a par ailleurs confirmé mardi soir ses ambitions dans le commerce de détail direct, avec la mise en place de ses propres boutiques, les fameux "Apple Store". La firme a confirmé que six enseignes devraient voir le jour d'ici la fin de l'année, dont au moins une en France. On pense bien sûr à Paris, où deux magasins sont censés voir le jour : l'un prendrait place dans le Carrousel du Louvre, tandis que le second devrait voir le jour à quelques centaines de mètres de là, aux alentours de l'opéra Garnier.

Traditionnellement prudent en matière de prévisions, Apple a dit s'attendre pour le dernier trimestre de son exercice fiscal à un chiffre d'affaires compris entre 8,7 et 8,9 milliards de dollars, assorti d'un bénéfice par action compris entre 1,18 et 1,23 dollar.
Depuis quelques temps Apple travaille sur de nouvelles fonctionnalités pour Safari permettant aux développeurs web de manipuler des éléments en trois dimensions simplement à l'aide d'une feuille de style. Jusqu'à présent cette nouvelle option était limitée à l'iPhone OS puis à Safari 4 sur le système Mac OS 10.6 en cours d'évaluation. Dorénavant il est possible de tenter l'expérience sur Mac OS 10.5 via le navigateur WebKit.

L'équipe de Webkit a déjà travaillé sur la manipulation CSS en deux dimensions, laquelle fut implémentée dans la dernière version du moteur Gecko (1.9.1) au sein de Firefox 3.5. Par la suite, la manipulation 3D fut intégrée au système de l'iPhone en version 2.0. A l'aide de JavaScript et en exploitant l'accélération graphique des GPU, il est possible de déformer de pivoter ou encore de positionner un objet en 2D dans un espace en 3D. Cette technologie est en passe d'être standardisée par le consortium W3C.

Lors de la conférence Game Developer, qui s'est déroulée à San Francisco au mois de mars, la fondation Mozilla et le moteur de recherche Google ont annoncé qu'ils allaient rejoindre le groupe Khronos spécialisé dans l'accélération graphique. C'est ainsi qu'après avoir dévoilé les dernières spécificités d'Open GL 3.1, Khronos a annoncé un nouveau projet visant à dynamiser l'Internet au travers d'effets 3D. Les développeurs de Firefox et de Chrome travaillent conjointement sur une interface de programmation baptisée Accelerated 3D for Web faisant office de standard qui sera dévoilée au public l'année prochaine. Au mois d'avril Google a mis au point un plugin expérimental fonctionnant sous Windows, Mac et Linux baptisé O3D. De son côté la fondation Mozilla a présenté la bibliothèque Canvas 3D JS Libary (C3DL) plus proche des standards d'OpenGL.

Dorénavant il est possible de retrouver cette la manipulation CSS en 3D sur Mac OS 10.5 en utilisant une version pre-alpha de Webkit. L'équipe de WebKit est actuellement en train de travailler sur la compatibilité avec Windows et Linux. Le développeur Charles Ying a mis au point un diaporama d'images baptisé Snow Stacks exploitant cette technologie.
Apple a distribué une nouvelle build de test de la prochaine version de Mac OS X (10.6) baptisée Snow Leopard et dont la version finale devrait être disponible à partir du mois de septembre. Pour cette nouvelle mouture, Apple y a rajouté quelques éléments cosmétiques et continuer ses efforts sur les performances globales du système.

Parmi les quelques ajustements graphiques, notons un nouveau menu contextuel pour le Dock ainsi que de nouveaux contrôles pour modifier la taille des icônes au sein de l'explorateur de fichiers. La fonctionnalité Exposé, permettant de visualiser l'ensemble des fenêtres ouvertes, prend désormais en charge le multi-écran et chacun de ces derniers présente sous forme de miniatures les fenêtres ouvertes. Jusqu'à présent, les fenêtres étaient automatiquement rassemblées au sein de l'écran principal.

Les retours des testeurs de cette nouvelle build mettent en évidence de meilleures performances de Mac OS. Ce dernier serait plus réactif. Notons également un démarrage et un arrêt du système plus rapide. Aussi, la durée de vie d'un cycle de batterie aurait également été optimisée pour les ordinateurs portables. Enfin, le nouveau lecteur multimédia QuickTime X est passé en version 10.0.

Lors du sommet de la WWDC 2009 au mois de juin dernier, Phil Schiller, vice-président du département marketing chez Apple, annonçait que l'installation du système serait 45% plus rapide qu'avec Mac OS 10.5 tout en gagnant jusqu'à 6 Go d'espace disque. Pour Snow Leopard, l'équipe de Cupertino se concentre aussi sur le temps de chargement des programmes.
Une équipe de développeurs vient de dévoiler sur une nouvelle version de Firefox destinée aux anciennes versions du système d'exploitation d'Apple et notamment Mac OS 9. Baptisé Classilla, ce projet devrait permettre au navigateur de fonctionner avec un nouveau moteur de rendu optimisé et, à terme, pourrait également être compatible avec Mac OS 8.6 ; théoriquement jusqu'à 10.4 (Tiger).

Classilla se base sur le projet WaMCoM (Web And Mail Communicator), une version du navigateur Mozilla 1.3.1 conçue par Kai Engert pour les anciens Macintosh. A partir de la version 1.4 de Mozilla, le code embarqué était principalement optimisé pour fonctionner sous Mac OS X et présentait peu de compatibilité avec la bibliothèque CarbonLib utilisée au sein de Mac OS 9. Pour cette raison, il a été décidé que le code du moteur Gecko seraitdivisé en deux branches. Classilla se base donc sur la portion du code de Gecko fonctionnant sous Mac OS 9 et renommé Clecko par la suite.

Actuellement en développement, Classilla est disponible au téléchargement en bêta mais l'équipe précise tout de même : "Classilla ne remplace pas et n'a pas été conçu pour remplacer l'excellent iCab". Classilla se révelerait plus performant qu'Internet Explorer pour Mac et que Netscape avec une meilleure prise en charge du JavaScript mais "iCab reste toujours plus performant pour la prise en charge du CSS".

Notons que Classilla n'est pas officiellement supporté par la Fondation Mozilla. Les développeurs recherchent actuellement d'autres bénévoles afin d'assurer la continuité du projet. Pour de plus amples informations rendez-vous ici.
Une nouvelle étude vient de se pencher sur l'état du marché des ordinateurs, cette fois les chiffres nous proviennent des experts du cabinet Morgan Stanley. Aux Etats-Unis, les ventes de Mac auraient considérablement augmenté au mois de mai pour atteindre le niveau du mois d'octobre 2008, quelques temps avant que la crise n'affecte le marché de la société californienne.

Dans un rapport publié mercredi dernier et rapporté par le magazine Fortune, l'analyste Kathryn Huberty explique : "même avant la sortie des nouveaux MacBook Pro, Apple a commencé à afficher de meilleures performances que le marché global du PC avec une croissance des ventes de 25% au mois de mai (par rapport au mois précédent) alors que le marché n'était en hausse que d'1%".

Dévoilé le 8 juin dernier lors de la conférence de la WWDC, le nouveau MacBook Pro pourrait alors sécuriser ce nouvel élan jusqu'aux résultats trimestriels de septembre. Le cabinet a d'ailleurs révisé ses estimations de ventes pour le second trimestre de cette année de 2,4 millions de machines vendues à 2,5 millions. Cela représenterait une croissance de 12% par rapport au premier trimestre 2009. Les projections de ventes ont également été revues à la hausse pour l'année 2009 (de 10.2 à 11.7 millions de Mac vendus) et pour l'année 2010 (de 9,7 millions à 10,3 millions).
Comme d'autres avant lui, Owen Voohees s'est dit qu'il pourrait être intéressant de mettre au point et de commercialiser une application au travers du kiosque de téléchargement d'Apple dédié à l'iPhone et à l'iPod Touch. A la différence des autres développeurs qui participent à la constitution de ce catalogue de quelque cinquante mille logiciels, Owen Voohees n'a que onze ans. Et comme il n'est pas encore en mesure de s'offrir les services d'un graphiste, il a mis à contribution son petit frère, âgé de neuf printemps et déjà capable de se servir de Photoshop.

Très simple sur le plan technique, l'application s'appelle MathTime. Elle se présente comme un outil d'entrainement au calcul mental, qui propose à l'utilisateur de résoudre des opérations mathématiques basiques : addition, soustraction, multiplication et division. Vendue 0,79 euro (0,99 dollar aux Etats-Unis), MathTime a été téléchargée 141 fois le jour de sa sortie, en mai, et figure aujourd'hui au treizième rang des applications "éducation" payantes les plus téléchargées sur l'App Store.

"J'ai pensé que ca serait sympa. C'est vraiment cool de faire fonctionner quelque chose, de se faire un petit peu d'argent, de se lancer dans quelque chose comme ça et de le voir progresser", explique le garçon. S'il a développé seul son application, et donc appris les bases de la programmation via le SDK d'Apple, Owen a dû faire appel à son père pour créer un compte développeur sur l'App Store et... fournir un numéro de compte bancaire afin de toucher les fruits de son travail. Aujourd'hui, il assure lui-même la promo de son application via son site, et se prépare peut-être à une belle carrière dans l'industrie du logiciel. Enfin, comme disent parfois les mères : « Passe ton bac d'abord ! ».
Depuis plusieurs années, Apple lutte contre la fraude sur la plateforme commerciale de son logiciel iTunes. Le Washington Post rapporte que plusieurs utilisateurs auraient soudainement vu leur compte désactivé de manière permanente après avoir acheté une carte prépayée à moindre prix ou de manière illégale sur des sites Internet tiers comme eBay. A moins de sauvegarder la musique de sa bibliothèque, l'ensemble des fichiers sont perdus à la fermeture du compte.

Sur son site Internet, à l'achat d'une carte-cadeau, Apple précise que cette dernière : "ne peut donner lieu à un échange contre de l'argent liquide, un remboursement ou un autre produit, ni être utilisée pour acheter tout autre type de produit, des cadeaux mensuels iTunes ou des chèques cadeaux iTunes". Interrogé par la Washington Post, Jason Roth, porte-parole de la société pour le logiciel iTunes, explique qu'Apple continue ses efforts de lutte contre la fraude avec une politique de prévention pour les utilisateurs.

Cependant, la fraude sur iTunes ne se limite pas à la revente de cartes prépayées sur eBay. Ainsi au mois de mars dernier nous apprenions qu'un groupe de hackers chinois avait réussi à craquer le système de sécurité des bons d'achat d'Apple pour générer de nouvelles clés d'authentification pouvant être utilisées sur n'importe quel compte iTunes. C'est ainsi que ces codes sont commercialisés pour 2,60 dollars au lieu de 200 dollars sur les site e-commerce locaux comme Taobao. Pour combien de temps encore ?
LoadingChargement en cours