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L'App Store et ses milliers de développeurs concevant autant d'applications sont indéniablement un des ingrédients du succès de l'iPhone. Apple se félicite d'ailleurs de l'attrait que présente l'iPhone pour les développeurs, pour l'aisance du développement d'une part, et pour les conditions jugées attractives de partage des revenus d'autre part. Mais après avoir refusé de nombreuses applications sans réelle justification, la firme de Cupertino pourrait bien se mettre quelques développeurs de plus à dos, en imposant de nouvelles conditions à ces derniers.

Apple s'octroie effectivement 30% des revenus issus de la vente d'une application au titre des services rendus et reverse le reste au développeur. Il se pourrait en revanche que dans le cadre du remboursement d'une application, celui-ci soit entièrement à la charge du développeur, y compris les 30% qu'Apple a encaissé une bonne fois pour toute. Les nouvelles conditions imposeraient en effet la possibilité pour les clients de se faire rembourser une application dans les 3 mois suivant son achat, d'après le site internet Kotaku.

Chez Google, l'offre satisfait ou remboursé n'a cours sur l'Android Market que pendant 24 heures. Les développeurs iPhone mécontents quant à eux n'ont d'autre choix que de ne pas accepter les nouveaux termes du contrat, mais ils ne pourront dès lors plus publier d'applications.
En Chine, un groupe de hackers a réussi craqué le système de sécurité des cartes prépayée iTunes et ils sont désormais capables de générer de nouvelles clés d'authentification pouvant être utilisées sur n'importe quel compte utilisateur. Vendues 2,60 dollars au lieu de 200 dollars, ces clés d'activation sont distribuées sur l'un des principaux sites aux enchères local Taobao.

Concrètement, aucune carte n'est délivrée mais lorsque l'internaute procède au paiement, le vendeur envoie directement le code en question via la plateforme de messagerie instantanée du site, lequel peut ensuite être activé sur le logiciel iTunes .

Le phénomène a pris tellement d'ampleur en Chine que certains cyber-marchands se laissent tenter par ce nouveau marché parallèle. Dans un entretien recueilli par Outdustry, un weblog dédié au marché de la musique, le PDG de Taobao avoue clairement qu'il paie les hackers pour ce service. Il y a six mois, lorsque le filon fut découvert, le code d'une carte prépayée iTunes à 200 dollars était commercialisé à 47 dollars, aujourd'hui il est vendu pour à peine 3 dollars "mais nous continuons à faire de l'argent car il y a de plus en plus de clients. Ces hackers sont localisés en Chine", explique le gérant de Taobao, "mais je ne sais pas s'ils sont actifs sur Ebay. La plupart de nos clients utilise l'iTunes Store pour la musique".

Reste à savoir la manière dont Apple s'y prendra pour corriger le tir et surtout le manque à gagner pour la firme de Cupertino qui semble avoir procédé à une maintenance de la section Cartes prépayées sur l'iTunes Store.
Une réelle menace pour l'App Store d'Apple ? Les développeurs de l'application Cydia, qui permet de télécharger et d'installer des applications non officielles sur un iPhone ou un iPod Touch que l'on aura déverrouillé - ou jailbreaké - envisagent selon le Wall Street Journal d'ouvrir leur propre kiosque de téléchargement de logiciels... payants !

Comme sur l'App Store, on pourrait donc parcourir un catalogue, sélectionner puis payer pour les logiciels de son choix. On imagine que le processus de validation des applications sera beaucoup plus souple que chez Apple, le fabricant se réservant la possibilité d'interdire les logiciels offensant la morale, ou dupliquant certaines des fonctionnalités qu'il a lui-même développé pour son système d'exploitation.

Modifications profondes de l'interface, clients SSH et VPN, logiciels de navigation GPS ou applications permettant d'utiliser son iPhone comme modem pourraient donc voir le jour via ce Cydia Store, dont le modèle commercial serait identique à celui de l'App Store : 70% du prix de vente du logiciel iraient au développeur, les 30% restants allant aux administrateurs de la plateforme. Seul prérequis : disposer d'un iPhone ou d'un iPod Touch jailbreaké.

L'initiative risque de ne pas être du goût d'Apple. Bien que la firme n'ait jamais cherché à poursuivre les développeurs qui cassent les protections de son système d'exploitation mobile, elle a récemment rappelé qu'elle considérait que les opérations de jailbreak violaient sa propriété intellectuelle, et pourrait donc envisager de prendre des mesures à l'encontre de Cydia, dont les ventes viendraient parasiter celles de l'App Store.
La vie de fils de l'un des hommes les plus riches du monde n'a rien d'une sinécure... demandez aux enfants Gates ! Dans une interview accordée au magazine Vogue, Melinda Gates a en effet récemment expliqué qu'iPod et iPhone figuraient au rang des objets proscrits au sein du foyer. N'y aurait-il point de salut en dehors des baladeurs Zune et des téléphones Windows Mobile pour la progéniture Gates ?

"Il n'y a que très peu de choses qui sont bannies dans notre foyer", explique Melinda Gates, "mais iPod et iPhone sont deux choses que nous ne donnerons pas à nos enfants". Difficile, effectivement, lorsqu'on porte le nom du cofondateur de Microsoft, d'aller parader à l'école avec des gadgets siglés Apple. "Ca ne me déplairait pas d'avoir cet iPhone", avoue-t-elle pourtant s'être déjà dit en voyant le téléphone de certaines de ses amies.
le 02/03/2009 à 23:47
Apple met à jour le service MobileMe
Souvenez-vous, le 9 juin dernier, lorsque Phil Schiller, vice-président du département marketing d'Apple, annonça la suite en ligne MobileMe comme remplaçant à .Mac et intégrant une suite d'outils sur Internet (mail, contacts, calendrier, idisk, galeries photos...). Si la présentation fut plutôt convaincante, le déploiement du service se révéla très chaotique et plusieurs des fonctionnalités annoncées furent longtemps restées absentes, au point qu'Apple fut accusé de publicité mensongère. En effet, les utilisateurs obligèrent la firme de Cupertino à retirer le mot Push pour la publication des modifications effectuées depuis l'ordinateur qui se synchronisèrent, au mieux, toutes les 15 minutes via l'utilitaire iSync.

Récemment Apple a annoncé une mise à jour de son service web avec la possibilité de partager de larges fichiers localisés dans l'iDisk, l'espace de stockage virtuel proposé par Apple. Notons par ailleurs, une optimisation de la synchronisation du carnet d'adresses et du calendrier sur Mac et PC. En effet, les changements effectués sur l'ordinateur sont maintenant directement envoyés sur les serveurs d'Apple pour être ensuite réfléchis sur l'ensemble des appareils connectés (Mac, PC, iPhone). Sur Mac, pour profiter de cette nouveauté, il faudra mettre son système à jour en 10.5.6 et posséder la version 1.3 du panneau de configuration MobileMe sous Windows.

Du côté de l'iPhone, Apple a optimisé les notifications de nouveaux messages ainsi que la synchronisation du calendrier et des contacts. Apple précise que ces améliorations sont disponibles uniquement à partir du firmware 2.2. Enfin, la firme a aussi revu les performances des outils en ligne et annonce un meilleur temps de chargement du calendrier ou des requêtes au sein du carnet d'adresses.

L'annonce officielle de la mise à jour est disponible ici en français (et détaillée en anglais).
Après avoir publié la mise à jour 10.5.6 au mois de décembre, hier Apple a distribué aux développeurs une version de Mac OS X 10.5.7, un fichier qui pèserait, à l'état actuel, 440 Mo.

Outre la correction d'une soixantaine de bugs, Apple aurait concentré ses efforts sur la synchronisation de plusieurs applications phares embarquées avec le système d'exploitation telles que Mail.app, le Carnet d'Adresses, le panneau de configuration et le service en ligne MobileMe. La firme annonce aussi avoir résolu un problème connu sous Safari qui n'acceptait pas certains cookies.

Notez que Mac OS X 10.5.7 devrait embarquer de nouveaux pilotes graphiques et que plusieurs services ont été mis à jour à savoir : Time machine, le service d'impression, le système de partage d'écran, la connectivité AirPort ou encore le calendrier iCal.
Avec l'abandon des verrous numériques (DRM) par Apple, le principal cheval de bataille de Jon Lech Johansen (DVD Jon) se remet tranquillement des ses émotions à l'écurie. L'homme qui a cassé plusieurs systèmes de protection, dont la protection FairPlay de l'iTunes Store, peut désormais se concentrer sur son application doubleTwist. La première Beta de la version 1.0 de ce gestionnaire multimédia est aujourd'hui publiquement disponible pour Mac.

Du chemin a été parcouru depuis les prémices de cette application au début de l'année dernière. Un simple glisser-déposer permet désormais de convertir à la volée (le cas échéant) puis de transférer toutes sortes de vidéos, de photos et de musiques sur différents périphériques comme des téléphones portables ou des baladeurs numériques. Le logiciel se contentait au départ de convertir les fichiers protégés achetés sur l'iTunes Store au format MP3, en vu d'un transfert sans contrainte sur le dispositif de son choix, une fonction qui aurait depuis été abandonnée, le lecteur n'étant pas capable de lire de fichiers protégés.Les fonctionnalités de partage, sur des services comme Facebook, Flickr ou YouTube, voire directement sur des serveurs propres au logiciel, sont en revanche plus que jamais intégrées. Sur Mac, le logiciel s'intègre de plus aux bibliothèques d'iTunes, d'iPhoto et d'Aperture.

Cette première Beta publique requiert un Mac Intel et Leopard. La version Windows est quant à elle attendue pour le mois prochain.
La version 4.0 du navigateur Safari développé par Apple est désormais disponible en bêta publique. Cette nouvelle mouture inaugure de nombreux changements tant sur l'ergonomie que sous le capot. Désormais, elle intègre le moteur Nitro permettant, selon l'éditeur, une exécution du code Javascript 4,2 fois plus rapide que son prédécesseur sous Safari 3.2.2. Toujours selon Apple, en comparaison avec ses principaux concurrents, le gain est 30 fois supérieur à Internet Explorer 7 et 3 fois plus par rapport à Mozilla Firefox. À noter aussi une meilleure gestion des standards web HTML et CSS 3 améliorant l'interactivité des nouvelles générations d'applications web. Pour ce qui est du test Acid 3, Safari 4.0 bêta obtient haut la main un 100 %, lorsque Mozilla Firefox 3.0.6 réalise un score honorable de 71 % !

Côté interface, on constate de prime abord sous Windows une métamorphose de son apparence. L'adoption des rendus des polices et de la barre de titre permet une intégration quasi parfaite sous XP dépourvu de thème alternatif et Vista. Le grand public retiendra surtout l'apparition de nouvelles fonctions ludiques sensées offrir un meilleur confort d'utilisation. Apple reprend avec brio le fameux « Cover Flow » présent sur iTunes, donnant la possibilité de naviguer de manière intuitive à travers l'historique et les signets. Ce système affiche un aperçu rapide des pages web dans leur intégralité, un simple clic autorisant l'ouverture du site. Tout comme pour Firefox, les sites les plus visités seront mémorisés. En passant en mode Top Sites, vous accèderez à vos pages web favorites présentées sur un mur virtuel.

De plus, on remarquera le déménagement des onglets vers l'extérieur, influence probable du navigateur Google Chrome. Bien qu'empruntée, l'idée est bonne, mais le rendu visuel n'est pas vraiment des plus agréable. Enfin, on retrouvera avec étonnement, une fonction similaire à la « barre géniale » sous Mozilla Firefox. Nommée Smart Address Field, elle affichera des suggestions d'adresses en fonction du classement des sites les plus visités, des marques pages et de votre historique.
Brièvement mentionné par Steve Jobs en juin dernier lors du sommet de la WWDC, Snow Leopard (Mac OS X 10.6), le prochain système d'exploitation d'Apple, est actuellement en cours de développement et testé par un groupe de développeurs privé.

Rappelons qu'avec Snow Leopard, Apple entend surtout revoir les fondations du système en optimisant ce dernier pour les processeurs multicoeurs avec, entre autres, une prise en charge plus poussée de la mémoire vive, une nouvelle plateforme multimédia baptisée Quicktime X et une compatibilité native avec Microsoft Exchange 2007.

Au début du mois, Apple a mis à disposition pour les développeurs la build 10a261 qui embarque une technologie de triangulation géographique, avec CoreLocation, ainsi que de nouvelles fonctionnalités pour le trackpad multipoint. Le magazine Worldofapple a publié une série de clichés du système. Globalement, l'interface utilisateur n'a pas été modifiée et l'on ne notera que quelques changements mineurs. Apple n'a pas encore embarqué la nouvelle plateforme multimédia en revanche, toutes les fonctionnalités de Quicktime sont activées par défaut, ce qui laisse penser que QuickTime Pro devrait s'effacer où subir quelques changements à la sortie de Quicktime X.Le panneau de contrôle de Mac OS X 10.6. Pour Snow Leopard, Apple a optimisé l'ensemble de ses applications.

Notez que pour la fonctionnalité Stacks, introduite dans Leopard, il sera possible de naviguer directement à l'intérieur d'un dossier en mode de vue Grille.

Retrouvez la galerie complète sur Worldofapple.com.
Même si l'opération a perdu de son intérêt depuis la mise en place de l'App Store, la question reste d'actualité pour beaucoup d'utilisateurs d'iPhone ou d'iPod Touch : est-il légal d'opérer le jailbreak de son appareil ? Pour mémoire, le jailbreak (ou "sortie de prison") consiste en une série de manipulations permettant de casser certaines des protections logicielles mises en place par Apple au sein de son environnement mobile, afin d'accéder aux fichiers du système d'exploitation, et d'y installer les applications de son choix, même si celles-ci n'ont pas été autorisées par le fabricant.

La question n'est pas nouvelle : elle se pose en réalité depuis la mi-2007, et l'apparition des premiers outils dédiés au jailbreak. Bien qu'Apple ait à plusieurs reprises entrepris de combler les failles exploitées par les auteurs des outils permettant le jailbreak, la firme n'avait jamais explicité publiquement sa position sur la question. C'est désormais chose faite, suite à une requête de l'Electronic Frontier Foundation, organisation dédiée à la défense des libertés individuelles sur Internet.

Dans le cadre du processus de révision de la loi DMCA (Digital Millennium Copyright Act), qui vise, aux Etats-Unis, à encadrer la propriété intellectuelle à l'heure des technologies de l'information, l'EFF a en effet demandé au bureau américain sur le copyright de reconnaitre une exception au droit d'auteur relative aux opérations de jailbreak, de façon à permettre aux utilisateurs d'iPhone de disposer d'applications non officielles.

Une démarche qui manifestement, n'a pas été du goût d'Apple. Jusqu'ici muette, la firme a finalement entrepris de s'exprimer sur le sujet : par le biais d'une longue communication (document PDF, 27 pages, en anglais), Apple explique de son point de vue, les outils autorisant le jailbreak sont parfaitement illégaux.

« Les techniques de jailbreak, largement généralisées, font appel à des modifications non autorisées du bootloader et de l'OS (…) ce qui conduit à une violation du copyright apposé sur ces programmes », indiquent les experts mandatés par Apple. Des outils comme Pwnage ou QuickPwn contiendraient donc des pans de code lui appartenant, et chaque installation de ces logiciels conduirait à une nouvelle infraction aux droits afférents.

"Il suffit de transposer les arguments d'Apple au monde de l'automobile pour reconnaitre leur absurdité", estime de son côté Fred von Lohmann, avocat pour l'EFF. "General Motors pourrait nous dire que, pour notre propre sécurité, toutes les opérations de service devraient être effectuées par un réparateur agréé GM, qui n'utiliserait que des pièces certifiées par GM". Apple affirme pour sa part que le jailbreak est susceptible de compromettre la sécurité et le bon fonctionnement d'un iPhone ou d'un iPod Touch.
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