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C'est dans la plus grande discrétion que Microsoft a diffusé auprès de ses testeurs la version préliminaire, et encore Beta donc, du Service Pack 1 de Windows Vista. Visiblement désireuse de travailler dorénavant dans le plus grand secret, l'équipe de développement de Windows semble de plus en plus s'orienter vers un mode de fonctionnement à la Apple. C'est donc un petit groupe de testeurs qui a reçu une toute première version du Service Pack 1 de Windows Vista. Plusieurs sites publient déjà quelques captures et la version distribuée aux testeurs semble différente d'un testeur à l'autre, mais ce dernier point est encore incertain.

Microsoft ne fait naturellement aucun commentaire sur cette nouvelle et ne donne aucune précision sur la date de disponibilité espérée de ce très attendu Service Pack 1 qu'il s'agisse d'une version finale ou d'une d'une version beta publique. Selon plusieurs sources, le Service Pack 1 de Windows Vista pourrait voir le jour au mois de novembre 2007, mais cette information a été rapidement mise en doute par d'autres rapports. Dans tout les cas, la bonne nouvelle est que le Service Pack 1 de Vista est bel et bien sur les rails, malgré le mutisme de Microsoft à ce sujet.

Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Microsoft aurait également diffusé la première version Beta du troisième Service Pack pour Windows XP. Celui-ci ferait quelques 350 Mo et contiendrait des correctifs pour près de 900 problèmes identifiés après l'arrivée du Service Pack 2 de Windows XP. Toutefois, il ne nous est pas possible de vérifier la véracité de cette information, les captures d'écran publiées ci-et-là étant douteuses.
le 07/08/2007 à 23:22
Safari Windows : peut mieux faire ?
Alors que le navigateur maison d'Apple, j'ai nommé Safari, est déjà loin de faire l'unanimité sur la plate-forme Mac OS X, la firme de Cupertino surprenait son monde en annonçant il y a quelques mois le portage sous Windows de Safari. Sortie dans la précipitation, la première version Beta de Safari 3.0 pour Windows s'est avéré être une calamité, le navigateur plantant à tour de bras, n'étant pas compatible avec les systèmes internationaux et n'affichant correctement que le site Apple.com. Depuis, Apple a bien évidemment tenté de corriger le tir mais on aurait tendance à dire que le mal est fait.

D'après les données communiquées par Net Applications, l'usage de Safari a atteint 4,56% sur le mois de juillet, soit une légère hausse par rapport au mois de juin (4,49%) mais une baisse par rapport au mois de mai où les parts de marché de Safari s'établissaient à 4,82%. Firefox et Opera souffrent également d'une légère baisse au mois de juillet alors que les parts de marché d'Internet Explorer sont reparties à la hausse avec 78,98% pour le mois de juillet.

La conclusion qui s'impose à la lecture de ces données, est donc évidente : l'arrivée d'une mouture Windows de Safari, bien qu'en version Beta, n'a pas du tout fait grimper la part de marché du navigateur de la firme à la pomme. La version finale de Safari 3 pour Windows est annoncée pour le mois d'octobre.
Huit nouveaux plaignants viennent de rejoindre la liste des mécontents poursuivant Google pour son service de vidéos en ligne, YouTube, qui enfreint toujours les lois en vigueur sur les droits d'auteur. Aux côtés de la maison de disques Bourne & Co, on retrouve la league de football anglaise mais aussi la National Music Publisher Assosition, l'association représentant les diverses maisons de disques américaines, ainsi que la league de football finlandaise et l'auteur Daniel Quinn.

Pour tous les plaignants, YouTube encourage les violations des droits d'auteur dans le simple but de générer du trafic sur les pages de son site. Devenu propriété de Google, YouTube a déjà indiqué qu'il se conformait systématiquement aux demandes de retrait formulés par les ayant droits des oeuvres protégés et qu'il était en conséquence protégé par les lois relatives aux services Internet. En mai, Viacom, propriétaire du réseau MTV, poursuivait déjà YouTube réclamant 1 milliard de dollar de dommages et intérêts ainsi que la suppression de centaines de milliers de vidéos.

D'ici au mois de septembre, Google devrait mettre en place un système de filtrage plus élaboré des vidéos soumises sur son service YouTube afin notamment de limiter la diffusion d'oeuvres protégées par des droits d'auteur. En attendant, le géant de la recherche n'a fait aucun commentaire sur l'arrivée de nouveaux plaignants dans l'affaire contre YouTube.
Après avoir fait fermer Yahoo Photo, Flickr aura-t-il la peau de Yahoo Video ? Annoncé en juin dernier par les équipes de Flickr de passage à Paris, la gestion de la vidéo fera prochainement son apparition sur la plate-forme communautaire, désormais propriété de Yahoo.

Longtemps officieuse, l'information a été officialisée par Mike Folgner, directeur général de Yahoo Vidéo qui n'a toutefois pas précisé quand cette fonctionnalité serait disponible ni si son lancement sonnerait le glas de Yahoo Video, un "Youtube like" lancé sans grande conviction par le groupe internet.

Malgré le rachat de Jumput, un service de montage en ligne, Yahoo Vidéo n'a en effet pas su séduire les internautes, qui continuent de privilégier des pionniers comme DailyMotion, encore indépendant, et bien sûr YouTube, racheté l'année dernière par Google.

Avec près de 25 millions d'utilisateurs, ayant déjà posté plus de 500 millions de clichés, Yahoo dispose en tout cas avec Flickr d'une véritable communauté qui pourrait sans doute permettre au groupe internet de se classer dans le top 3 des plates-formes Video 2.0, un segement toutefois également revendiqué par Microsoft avec Sandbox, AOL avec UnCut ou encore Sony avec EyeVio.
Le sulfureux chanteur britannique Elton John a récemment fait une déclaration explosive dans les colonnes d'un tabloïd anglais, le Sun. Selon Sir Elton John, rappelez-vous en effet que la pop star a été anoblie par sa majesté la Reine d'Angleterre, l'Internet empêche les gens de sortir de chez eux, il les empêche de se rencontrer et d'être créatif. Toujours d'après l'artiste, qui vient de fêter ses soixante ans, "nous parlons de choses qui changeront le monde et changeront la façon dont les gens écoutent de la musique, et ce n'est pas avec des gens qui bloggent sur l'Internet que cela va se produire".

Et d'enchaîner avec son souhait de voir l'Internet clos pendant cinq années pour voir comment la production musicale évolue, rien que cela ! Pourtant le même personnage, qui se félicite de n'avoir ni téléphone portable, ni iPod, utilise l'Internet pour vendre ou promouvoir sa musique puisqu'il a diffusé son dernier concert au Madison Square Garden de New York via le réseau des réseaux, alors que son catalogue de chansons est disponible exclusivement sur l'iTunes Music Store d'Apple. Qui plus est, la star dispose d'un site Internet officiel où l'on peut acheter des billets de concert, et le chanteur a autorisé la diffusion de ses mélodies sous forme de sonneries de téléphones portables. Voilà une position qui paraît bien singulière : d'un côté Elton John tire profit de l'Internet pour vendre et promouvoir ses musiques, d'un autre côté il le dénigre à tout va...
Le numéro deux du commerce en ligne, Amazon.com, a démarré sa carrière en 1995 comme libraire en ligne. Il s'est toutefois rapidement diversifié pour offrir des biens aussi variés que les logiciels, disques, vidéos, ou encore le matériel informatique. Amazon.com pourrait bientôt se lancer dans une nouvelle activité, puisque la société vient de lancer outre-atlantique son service AmazonFresh.

Il s'agit pour Amazon de proposer à l'achat des denrées périssables des oeufs, aux légumes en passant par le poisson, notamment. Pour l'instant en phase de test, le service AmazonFresh fonctionne uniquement sur invitation et n'est disponible qu'à Seattle dans le quartier de Mercer Island. Pour l'instant, la livraison de ses courses est gratuite à partir de 50 dollars d'achat, alors qu'il est possible de récupérer ses courses à un point de livraison. Amazon indique disposer de 12 camions de livraison, mais laisse planer le flou sur l'avenir du service. Sera-t'il généralisé, étendu, exporté à l'étranger ? Tout dépend pour l'instant de son succès (ou pas) outre-atlantique.
Tout comme les âmes de Dostoevsky sont admises au paradis parce qu'elle ne s'en pensaient pas dignes, les entrepreneurs qui réussissent ne peuvent pas croire que les autres startup rencontrent leurs problèmes, car ils comparent constamment les fêtes de lancement triomphantes et les histoires revues et corrigées des autres sociétés, pour les comparer avec leur propre lot quotidien.

Pour que vous sachiez que vous n'êtes pas seuls, voici une liste de 10 points qui sont frustrants au possible, mais n'indiquent pas que vous êtes dans le trouble pour autant.

C'est toujours rafraîchissant de lire Guy Kawasaki. Quel optimisme...

- On the Other Hand: The Flip Side of Entrepreneurship by Glenn Kelman
Yahoo! a publié cette semaine YSlow, un module firebug qui permet de mesurer les performances de 13 points d'une page Web.
Ces 13 points sont maintenant détaillés par la documentation Yahoo et Hasin Hayder.

- Thirteen Simple Rules for Speeding Up Your Web Site
- Performance tips for web applications
- High Performance Web Sites: Rough Cuts Version
- YSlow
Condamnée pour contrefaçon, la société Dailymotion fait appel du jugement du TGI de Paris dans l'affaire qui l'oppose à Nord-Ouest Production et au réalisateur Christian Carion. Bien que le jugement rendu le 13 juillet dernier ait "reconnu la qualité de prestataire technique" de la plate-forme française de partage de vidéos, "le TGI n'en a pas tiré les conséquences légales aux termes des textes applicables", estime Dailymotion dans un communiqué daté du 1er août 2007.

Selon le tribunal de grande instance, le site Internet aurait engagé "sa responsabilité civile" en fournissant à l'un de ses utilisateurs "les moyens de réaliser une contrefaçon", à savoir : la mise en ligne et la diffusion du film "Joyeux Noël", réalisé par Carion en 2005. En première instance, Dailymotion a été condamnée à verser 13.000 euros d'amende à la société Nord-Ouest Production, 10.000 euros à UGC Images, distributeur exclusif du film, et 1 euro symbolique à Carion. Enfin, faute de cesser la diffusion du film concerné, Dailymotion risque "une astreinte de 1.500 euros par infraction constatée".

Dailymotion, qui a récemment activé un système visant à empêcher la mise en ligne de vidéos protégées par le droit d'auteur, déclare n'avoir "d'autres choix que de recourir à la cour d'appel pour réaffirmer non seulement son parfait respect des dispositions qui lui sont applicables, mais encore de ses diligences toutes particulières pour que chacun puisse faire respecter ses droits".
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