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Propriétaire de YouTube depuis près d'un an, Google poursuit la réorganisation de son pôle vidéo. Après avoir repositionné son propre service Google vidéo en véritable moteur de recherche, le groupe a discrètement annoncé ce week-end la fin de son service permettant d'acheter ou de vendre des fichiers vidéos.

A son lancement, les analystes voyaient en lui une possible alternative à l'iTunes Music Store d'Apple, d'autant que n'importe quel internaute pouvait publier son propre fichier vidéo en choisissant le modèle économique (téléchargement, lecture, abonnement, achat ponctuel, etc…) et en définissant le prix souhaité.

Dans un courrier adressé à ses clients, Google précise que ce service fermera le 15 août et qu'en compensation, ils ne se verront offrir qu'un simple crédit de 5 dollars sur Google CheckOut. Une bien maigre contrepartie puisque les vidéos achetées sur le service ne seront plus lisibles après le 15 août, la faute au DRM. Les vidéos s'auto-détruiront dès mercredi, et certains utilisateurs ne manqueront pas de s'interroger sur le caractère de leur achat : les vidéos achetées n'étaient donc finalement que louées ?

A l'heure où Google lance ses services d'hébergement prémium pour Gmail et Picasa, cette fermeture est donc relativement surprenante à moins que le groupe n'ait décidé de lancer un nouveau magasin de vidéo mais sous la marque YouTube. La firme explique que le modèle du sponsoring par la publicité est à son sens plus vendeur que celui de la facturation direct des internautes.
Plébiscitées par les consommateurs - qui moyennant une trentaine d'euros accèdent ainsi à l'Internet haut débit, la téléphonie fixe et la télévision sur ADSL -, les offres dites "Triple play" viennent pourtant de faire l'objet d'un rapport sévère.

Emanant de la Commission des clauses abusives (CCA), un organisme gouvernemental lié au ministère de l'Economie et des Finances, ce rapport pointe la présence de 19 clauses abusives dans les contrats proposés par les fournisseurs d'accès à leurs clients. Certaines de ces clauses font ainsi écho à des questions d'actualité telle que l'obligation de résultats et non seulement de moyens qui a valu à Free une condamnation en juillet dernier.

Parmi les clauses épinglées, on retiendra celle qui permet au professionnel de s'exonérer de son obligation d'information et de conseil, l'absence de responsabilité en cas d'impossibilité d'accès du consommateur aux services quelle qu'en soit la cause, le droit de supprimer les courriers stockés ou les adresses secondaires du consommateur en cas d'absence d'utilisation du service de messagerie électronique pendant une durée déterminée, la communication « sauf avis contraire » de coordonnées personnelles, etc.

Ce portrait peu glorieux des conditions générales de vente des FAI est suivi d'autant de recommandations visant à éliminer la présence de clauses abusives. Ces recommandations seront-elles suivies d'effets, ou faudra-t-il attendre que les jurisprudences se multiplient pour que les FAI évoluent dans leur rapport à leurs clients ?
Les tests automatiques, vérifications, audits et analyses sont incontournables si vous recherchez des bogues et tentez de les éviter. Pour vous assurer que tout baigne dans l'huile, vous avez besoin de validateurs.

Smashing Magazine en dresse la liste, point par point.

1. Connait ton classement
2. Utilise la puissance des tests d'accessibilité
3. Suit ta progression en permanance
4. Assure-toi que ton site est prêt pour les moteurs
5. Détecte les points faibles et supprime les
6. Assure les meilleures performances
7. Assure la meilleure qualité de contenu
8. Surveille tes utilisateurs
9. Analyse ta population
10. Connaît toi toi-même

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le 11/08/2007 à 16:08
Architecture de YouTube
Note de l'auteur :

YouTube a connu une croissance fulgurante, jusqu'à 100 millions de vidéos vues par jour, avec seulement une poignée de responsables pour assurer le développement du site.
Comment ont-ils assuré la livraison des vidéos aux visiteurs ? et comment ont-ils évolué depuis leur acquisition par Google ?

Une revue détaillée de l'architecture de YouTube, avec ses essais, ses erreurs et ses réussites.

- YouTube Architecture
Il y a peu de temps nous évoquions la volonté de Microsoft de préciser quelque peu sa stratégie de services en ligne sous la marque Windows Live, le géant des logiciels ayant profité d'une conférence d'analyste pour détailler les différents niveaux de son infrastructure Windows Live. En préparation depuis plusieurs mois, le service de stockage en ligne de Microsoft commence à prendre tournure. Baptisé dans un premier temps Windows Live Folders, celui-ci s'appuie sur le composant "cloud storage" des serveurs Windows Live pour offrir aux utilisateurs un espace de stockage en ligne sur lequel ils peuvent envoyer des fichiers afin soit de les conserver, soit de les partager avec d'autres utilisateurs.

Alors que la première version Beta de Windows Live Folders a été particulièrement restreinte, seule une poignée d'internautes américains y ayant eu accès, Microsoft ouvre aujourd'hui l'accès à son service de manière plus large et propose une nouvelle version sous le nom de Windows Live SkyDrive. Oui Microsoft change une fois encore le nom d'un de ses services Windows Live ce qui ne profite clairement pas à la lisibilité de la stratégie mais c'est une autre histoire...

Rafraichi, le service SkyDrive se dote de nouvelles fonctions comme la prise en charge du glisser/déposer ou encore l'arrivée d'une nouvelle vue en miniatures. A noter que Windows Live SkyDrive fonctionne aussi bien avec Internet Explorer qu'avec Firefox. Dans sa version actuelle SkyDrive offre un espace de stockage gratuit de 500 Mo. Le service a été francisé par Microsoft, mais l'accès à celui-ci nécessite pour l'instant un compte Hotmail américain.
Partisan du "user generated content" sur Youtube ou Blogger, Google semble par contre nettement plus prudent pour Google News, son système d'agrégation de l'actualité créé au lendemain du 11 septembre 2001, pour faire suite à l'avalanche de dépêches que ne pouvait ni trouver ni indexer un moteur de recherche traditionnel.

Dans un billet publié mercredi sur le blog du service, Dan Meredith et Andy Golding, ingénieurs logiciels pour Google News, ont annoncé que le service serait désormais ouvert aux commentaires des internautes. Mais loin de reproduire les modèles de Digg ou de Wikio en France, Google News sera particulièrement sélectif puisqu'il ne publiera que les commentaires d'internautes en «rapport avec un sujet d'actualité» sans toutefois préciser si leur authentification serait réalisée par un humain ou des algorithmes logiciels.

"A long terme, tous les participants à un évènement pourront nous envoyer leurs commentaires et nous les diffuserons sous l'article relatif. Les commentaires seront publiés en entier, sans modification, mais seront clairement identifiés comme tels afin que les lecteurs fassent bien la part des choses entre une perspective individuelle et le rapport effectué par un journaliste" expliquent Dan Meredith et Andy Golding.

Disponible dans un premier temps aux Etats-Unis, cette nouvelle fonctionnalité devrait permettre d'augmenter l'attractivité de Google News grâce à cette multiplication des points de vue mais également, dans une perspective business, de créer des pages intermédiaires, pour y afficher des bannières publicitaires et enfin monétiser ce service. Reste à savoir si les médias français, très critiques à son lancement, accepteront cette nouvelle version de Google News, un service "toléré" par une majorité d'entre eux mais sans toutefois être en conformité avec les principes élémentaires du droit d'auteur français.
D'après un article publié par Le Nouvel Observateur, Free aurait décidé d'assigner France Télécom devant le Conseil de la Concurrence au sujet du déploiement des accès fibres optiques en France.

Free reproche à l'opérateur historique de freiner l'accès aux infrastructures du réseau afin de mettre sur pied son réseau fibré pour proposer aux particuliers des accès à Internet très haut débit. Il sera intéressant de voir quelle sera la réponse du Conseil de la Concurrence dans cette affaire qui pourrait avoir des répercussions importantes puisque plusieurs sources évoquent la possibilité d'imposer l'installation dans chaque immeuble de fibres optiques Free, France Télécom et Neuf.
La perspective d'un stockage illimité gratuit s'éloigne. Afin de faire face aux besoins des utilisateurs de sa messagerie électronique Gmail, plafonnés à 2,6 Go, ou de son service de partage de photos, Picasaweb, plafonnés à 1 Go, Google a décidé d'introduire un nouveau service de stockage premium offrant jusqu'à … 250 Go d'espace disque.

Loin d'être gratuit, ce nouveau service annoncé ce matin par Ryan Aquino, ingénieur chez Picasa sur le blog de Google, se compose pour le moment de quatre offres : 6 Go ($20.00 par an), 25 Go ($75.00 par an) , 100 Go ($250.00 par an) et enfin 250 Go ($500.00 par an), que les internautes devront acquiter via leur compte Google Checkout.

Mettant fin au rêve d'un hypothétique "Gdrive", un disque dur virtuel illimité et gratuit, ce service devrait néanmoins satisfaire les gros utilisateurs de Gmail, Picasaweb et prochainement Google Docs & Spreadsheets à moins que ces derniers ne se précipitent chez Yahoo, dont le compte Flickr pro propose justement un stockage illimité de photos pour environ 2 dollars par mois.
Depuis quelques jours, les médias s'agitent autour d'un tout nouveau service en ligne baptisé Spock. En développement depuis plusieurs mois, celui-ci vient d'être ouvert au public. Derrière ce nom, qui n'est pas sans rappeler une certaine série télévisée, se cache un moteur de recherche. Mais pas n'importe quel moteur de recherche puisque celui-ci agit comme une sorte de gigantesque carnet d'adresses en vous permettant de rechercher des personnes. Spock permet en effet à ses utilisateurs de créer une fiche individuelle contenant photos et informations, fiche qui sera ensuite accessible à tous.

Il vous est même possible d'importer vos contacts depuis les divers logiciels de messagerie (Hotmail, Outlook, Outlook Express, Gmail, etc) afin que le moteur de recherche parcourt ses bases pour trouver les fiches correspondant à vos contacts. Collaboratif, Spock permet d'ajouter pour chaque fiche des tags, des sites ou encore de voter pour ou contre un tag présent. Il est même possible d'ajouter des notes privées sur une fiche, notes que vous serez le seul à voir.

Au niveau des fonctions de recherche, le site permet de chercher un individu par son nom (exemple : Bill Gates), mais aussi par une série de mots clés (en l'occurence Microsoft founder). La fiche contient également un encart avec les proches de l'intéressé comme Steve Ballmer ou Paul Allen. A noter la présence sur la fiche, assez humoristique d'ailleurs, de Linus Torvalds, ici qualifié d'ennemi.

Véritable base de données recensant l'identité des personnes, Spock soulève naturellement bon nombre de questions. Le principal problème étant la capacité de tout un chacun d'agir sur la fiche d'une personne en manipulant certaines données publiques. Si ces changements doivent être confirmés (ou non) par les autres utilisateurs, ils ouvrent la porte à des actes de malveillances qui tombent sous le sens. Quel avenir pour Spock ? La question est posée... En attendant Spock semble victime de son succès l'accès au site étant particulièrement délicat.
Il n'y a pas que les graphiques ou les camemberts dans la vie : il y a de nombreuses méthodes de représentation des données de manières graphiques, adaptés à différentes situations : les cartes mentales (mind map), les cartes de chaleur, les arbres de relations, ou les diagrammes de connexions.

Smashing Magazine en a recensé une pleine page pour le plaisir des yeux et l'inspiration.

- Data Visualization : Modern Approaches
- Diagrams : Tools and Tutorials
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