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Suite aux pressions exercées par l'industrie cinématographique via la puissante MPAA, le site TorrentSpy qui avait déjà commencé à filtrer les fichiers BitTorrent qu'il proposait a décidé de prendre une décision radicale : fermer son accès aux résidents américains.

Selon les administrateurs de TorrentSpy, cette décision ne serait pas directement liée à l'affaire puisqu'ils évoquent : "un climat légal incertain qui règne aux Etats-Unis au sujet du respect des informations privées sur les utilisateurs et des tensions entre les Etats-Unis et l'Europe sur les lois liées au respect de ces mêmes informations sur Internet".

Rappelons qu'un juge avait réclamé à TorrentSpy d'enregistrer et de communiquer les fichiers d'activité et de connexion liés aux utilisateurs qui téléchargent des contenus illégaux. A l'époque, le service avait affirmé qu'il était dans l'incapacité technique de fournir de telles informations. Mais un juge avait répliqué en précisant que ces informations étaient bien présentes dans la mémoire RAM des machines de TorrentSpy, qu'ils avaient uniquement besoin de les enregistrer et de les fournir. Le service BitTorrent a alors cherché de l'aide du côté de la EFF (Electronic Frontier Foundation) et du Center for Democracy & Technology. Sans succès.

Toutefois, en fermant l'accès de ses serveurs aux utilisateurs américains, TorrentSpy se met à l'abri au sujet d'éventuelles nouvelles poursuites. Parallèlement a cela, le service pourrait faire appel. TorrentSpy a déjà fait savoir qu'il allait continuer de combattre la plainte de la MPAA qui réclame des comptes contraire au respect des données privées des utilisateurs. A l'heure actuelle, le site est toujours disponible pour les internautes qui se trouvent à l'extérieur des États-Unis.
le 27/08/2007 à 20:19
Internet rivalise avec la TV
Le temps passé sur Internet rivalise désormais avec celui passé à regarder la télévision, selon un sondage réalisé par IBM auprès de 2.400 foyers. Ainsi, 66% des personnes interrogées au printemps ont déclaré passer de 1 à 4 heures par jour à regarder la télévision, et 60% d'entre elles ont affirmé passer le même temps à naviguer sur Internet. Parmi "les gros consommateurs", 19% ont signalé passer 6 heures ou plus sur Internet au quotidien, 9% ont indiqué regarder la TV aussi longtemps.

Les sites de partage de vidéos comme YouTube, les réseaux sociaux tels que MySpace et Facebook éloignent un plus grand nombre d'internautes du téléviseur. Du Royaume-Uni à l'Australie, les consommateurs sont à la recherche de contenus filaires et mobiles « dignes de confiance », de reconnaissance et d'un esprit communautaire, note IBM. Selon le département 'études' du groupe informatique américain, les recettes publicitaires évolueront avec les habitudes des consommateurs.

"81% des personnes interrogées ont déclaré regarder ou vouloir regarder une vidéo depuis leur PC, cette proportion est de 42% pour une vidéo mobile", a précisé Bill Battino, responsable du secteur télécoms chez IBM Global Business Services. Considérant la montée en puissance des individus et des communautés (sur Internet), a-t-il ajouté "les acteurs du divertissement et des médias devront affûter leur stratégie publicitaire", marketing direct, avis de consommateurs, etc.

IBM Institute for Business Value a réalisé ce sondage en ligne d'avril à juin 2007. Aux Etats-Unis, 885 adultes ont répondu, 559 au Royaume Uni, 336 en Allemagne, 263 en Australie et 378 au Japon. Le sondage sera intégré au rapport "la fin de la publicité telle que nous la connaissons" (The end of advertising as we know it) mis en ligne à l'automne par Big Blue.
... et, indirectement, au fournisseur d'accès à Internet Free ? Deux jours après que Deezer, ex-Blogmusik.net, a annoncé la signature d'un accord avec la Sacem, visant à régulariser la situation de ce service gratuit d'écoute à la demande, la maison de disques Universal a fait savoir, par l'intermédiaire d'un communiqué transmis vendredi à l'AFP, qu'elle n'avait pas autorisé l'exploitation de son catalogue par Deezer et la qualifiait "d'illégale". Aujourd'hui, Deezer indique n'avoir signé avec aucune des quatre grandes majors du disque.

"Universal Music précise qu'aucun accord d'utilisation de son catalogue n'a été signé avec le site Deezer.com. En conséquence, le répertoire Universal Music présent sur le site est exploité de façon illégale", explique le groupe dans ce communiqué. En conséquence, celui-ci demande que les titres de son catalogue soient retirés du service, et se réserve la possibilité d'entreprendre "toutes les actions » qu'il jugera utiles « auprès de l'éditeur du site et des sociétés qui en font la promotion".

Ce dernier point est-il adressé à Free ? Quelques jours avant que Deezer signale à la presse la signature de son accord avec la Sacem, Neuf Cegetel et Universal - liés par leur appartenance au groupe Vivendi - annonçaient la mise en place d'un service de téléchargement légal, illimité et exclusif de musique issue du catalogue numérique de la maison de disques.

Contacté par Clubic.com, Deezer affirme pourtant que des négociations avaient été entamées avec le groupe Universal depuis le mois de mars, et que celles-ci approchaient de leur terme. On reconnait également, à demi-mots, que l'annonce du partenariat entre Deezer et Free pourrait bien avoir suscité le communiqué d'Universal. "Ce n'est pourtant qu'un simple partenariat", explique Deezer, avant de rappeler que l'accord Neuf Universal concerne un service de téléchargement alors que l'ex-Blogmusik joue le rôle d'une radio à la demande.

Un simple partenariat, effectivement, dans la mesure où Free se contente de mettre un lien direct vers Deezer sur sa page d'accueil. La prochaine version du service, prévue pour la fin du mois de septembre, pourrait cependant révéler de nouvelles fonctionnalités. Certaines d'entre elles seront peut-être réservées aux freenautes, de façon à valoriser cet accord.

Alors que différents sites et blogs n'ont pas manqué de faire remarquer qu'il était aisé de télécharger la musique diffusée en streaming sur Deezer, via une simple extension Firefox par exemple, l'ex-Blogmusik précise qu'une solution technique visant à empêcher ce détournement du service devrait être mise en place dans les heures qui viennent.
Accusé à plusieurs reprises, par ses concurrents, d'abus de position dominante sur le marché de l'accès à Internet haut débit via l'ADSL, France Télécom, qui gère le fournisseur d'accès Orange risque une amende pouvant atteindre le montant colossal de 60 millions d'euros. C'est en effet ce que révèle ce jour le quotidien économique Les Echos.

Dans cette affaire, l'opérateur pourrait utiliser pour la première fois une procédure de transaction avec le Conseil de la concurrence afin de régler le différend. L'ironie de l'histoire c'est que France Télécom s'était déjà entendu avec Liberty Surf (racheté successivement par Tiscali et Alice / Télécom Italia) afin qu'il retire sa plainte. Mais le Conseil de la Concurrence en avait décidé autrement en poursuivant la procédure et les investigations.

A l'époque des faits, France Télécom détenait, via sa marque Wanadoo (devenue Orange par la suite), plus de 90% du marché de l'accès à Internet haut débit via l'ADSL. Le fin mot de l'affaire et le montant exact que France Télécom pourrait avoir à régler sera visiblement connu au mois de septembre.
La recherche collective permettra-t-elle à Ask.com de s'imposer face à des concurrents prestigieux comme Google, Yahoo! ou Microsoft ? Présenté par Jim Lanzone, PDG de la firme, à l'occasion du salon Search Engine Strategy, ce concept de recherche collective vise à tirer parti des informations que sont susceptibles de faire remonter les cinquante millions d'utilisateurs mensuels du moteur de façon à améliorer la pertinence de ses algorithmes de recherche. Il rentre dans le cadre du projet Edison, défini par Ask comme la nouvelle version de son moteur, et pourrait voir le jour d'ici six à douze mois.

"Tel que nous voyons les choses, notre nouvel algorithme Edison fera d'Ask.com un moteur édité par cinquante millions de personnes", explique Lanzone, qui n'hésite pas à comparer le projet à la célèbre encyclopédie collaborative Wikipedia. Chaque utilisateur laisserait ainsi des « miettes de pain », utilisées par le moteur pour déterminer l'ordre des résultats qu'il retourne lors d'une requête.

Ask.com se doterait également d'une dimension sociale, les internautes ayant la possibilité de rejoindre des groupes de recherche, éventuellement capables de modifier les résultats du moteur en fonction de leurs centres d'intérêt. Ces groupes, construits en fonction d'affinités, permettraient également aux internautes de disposer de résultats personnalisés, où la thématique directrice du groupe serait mise en exergue.

Lanzone a par ailleurs indiqué que la firme avait entamé les négociations relatives à son prochain partenariat publicitaire, l'actuel contrat passé avec Google arrivant à son terme d'ici la fin de l'année, sans préciser quel serait la firme choisie.
La nouvelle version du service gratuit de messagerie électronique Yahoo Mail permettra aux utilisateurs de transmettre des messages textes courts (SMS) depuis le webmail vers les téléphones mobiles, a indiqué Yahoo dimanche.

Le lancement mondial de cette nouvelle version devrait se faire d'ici "six semaines". Dans un premier temps, la fonctionnalité 'SMS' sera limitée aux Etats-Unis, au Canada, à l'Inde et aux Philippines, mais devrait être élargie, par la suite, à d'autres pays. Les internautes connectés bas débit pourront toujours utiliser l'ancienne version de Yahoo Mail ('classic'). Quant aux utilisateurs de la nouvelle version, ils bénéficieront tous de performances supérieures (vitesse, recherche, 'glisser-déposer' des messages, possibilité d'engager une communication instantanée depuis Yahoo Mail avec un contact Yahoo Messenger ou Windows Live Messenger).

Yahoo doit rester compétitif face à ses rivaux Microsoft (Hotmail) et Google (Gmail), mais également face aux réseaux sociaux tels que MySpace et Facebook, qui éloignent certains utilisateurs des portails Internet. Pour ce faire, Yahoo veut faire de sa messagerie une "plate-forme sociale" combinant l'email, la messagerie instantanée (Yahoo Messenger et Windows Live Messenger), le SMS. D'ici la fin 2007, de nouvelles fonctionnalités communautaires devraient être intégrées. "Nous reposons sur le plus vaste réseau social 'dormant'", a indiqué à Reuters John Kremer, VP de Yahoo Mail. Lancé il y a 10 ans, Yahoo Mail est utilisé, à ce jour, par plus de 250 millions d'utilisateurs.
Le marché mondial du peer-to-peer et des services de partage de fichiers sur Internet représenterait un chiffre d'affaires de 28 milliards de dollars sur 5 ans pour les opérateurs et les FAI, d'après Insight Research. La société américaine d'études de marché note que les opérateurs mobiles et fixes sont plus nombreux à proposer des offres légales de téléchargement et de partage de fichiers à leurs clients en complément d'autres services IP.

"Le P2P et les services de partage de fichiers sont entrés dans les moeurs, nous ne sommes plus au temps des services pionniers fermés à la suite d'une action en justice (NDLR: la version initiale de Napster notamment). Des questions de propriété intellectuelle ont été résolues", observe Robert Rosenberg, président d'Insight Research, dans un communiqué daté du 22 août 2007. Il ajoute : "P2P et partage de fichiers ont été intégrés par les opérateurs, et les applications médias comme les sonneries, les jeux, la musique numérique et le partage de vidéos montent en puissance". Les partenariats engagés par YouTube, propriété de Google, avec d'importants acteurs des médias et du divertissement numérique, d'EMI Music à Apple, témoignent de cette évolution lucrative.
Les bonnes idées ne meurent jamais. Lancé à la fin des années 90, le concept du "bureau virtuel" avait intéressé de nombreuses jeunes pousses dont la plus célèbre, Desktop.com, n'avait toutefois pas vraiment survécu à l'éclatement de la bulle internet.

Mais cette idée, consistant à placer sur un serveur les principales applications et contenus d'un ordinateur commence néanmoins à renaitre parmi les jeunes pousses du web 2.0 avec les initiatives de Goowy, YouOS, EyeOS ou encore g.ho.st.

En France, ce segment du bureau virtuel est à l'étude pour Wixi.com, la nouvelle jeune pousse d'Arthur Madrid, mais également pour Jooce.com, dont le bureau virtuel, conçu entièrement en flash, vise spécifiquement les 500 millions d'internautes fréquentant les cybercafés et préférant stocker leurs fichiers sur un serveur.

Délaissant les applications bureautiques, Jooce mise essentiellement sur des applications grand public comme la messagerie instantanée, le courrier électronique et surtout le multimédia avec la possibilité de publier puis de lire des fichiers tels que des photos, des fichiers audios et mêmes des vidéos.

"Je ne pense pas qu'on puisse parler de Web OS car nous n'avons pas l'intention de développer un tableur ou un traitement de texte en ligne. Jooce est plutôt une plate-forme pour consommer et partager des médias" explique Bryce Corbett, Co-fondateur du service. Encore en version béta, Jooce devrait ainsi offrir un espace de stockage illimité pour les fichiers multimédia. «Les seules limites devraient venir de la bande passante» précise Bryce Corbett, qui entend assurer un service gratuit.

Complémentaire des pages de démarrage comme Netvibes ou des services bureautiques en ligne de type Google Docs, Jooce consacre en tout cas le concept du "Saas" (software as a service) même si d'autres sociétés, à commencer par Microsoft, continuent de lui opposer l'idée du Software + Service. Une piste également adoptée pas de grands noms du Web 2.0 comme Facebook, qui s'est récemment offert Parakey, afin justement de pouvoir offrir un accès "offline" à sa propre plate-forme de services.
La semaine dernière, les utilisateurs du logiciel de VoIP Skype ont été victime d'un véritable "blackout" qui a duré 2 jours. Selon les explications officielles fournies par Skype, ce problème était lié à une surcharge créée par le redémarrage de nombreuses machines suite à l'installation des derniers correctifs Microsoft. Le réseau Skype qui doit normalement être capable de se restaurer de façon autonome aurait déraillé et un bug dans l'algorithme de gestion des ressources réseau du logiciel aurait été mis en évidence causant un hors service de 48 heures pour de nombreux utilisateurs.

Aujourd'hui, pour se faire pardonner de ce problème, Skype fait un geste. Le service annonce avoir envoyé un email à ses clients disposant d'un compte Skype Pro, Skype Unlimited, SkypeIn ou Skype Voicemail afin de leur offrir une extension gratuite de 7 jours de ces services payants. A noter que les utilisateurs qui n'ont pas été victime du "crash" pourront également profiter de ce geste commercial.
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