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Fin mai, Google a lancé un nouveau service pour épauler Google Maps et Google Earth : Google Street View. Le service en question permettait et permet toujours de naviguer dans des rues comme si vous y étiez. Présenté sous la forme d'une petite fenêtre, Google Street View, offre ainsi possibilité de visionner, dans les moindres détails, certaines rues (américaines seulement pour l'instant).

Mais ce soucis du détail semble aujourd'hui poser quelques problèmes à Google. De nombreux utilisateurs et associations soucieuses du respect de la vie privée n'ont pas trop apprécié certaines photos offertes par Google Street View, notamment celles dans lesquelles on peut reconnaître / identifier certaines personnes.

Pour régler ce problème, Google a fait savoir que dès aujourd'hui n'importe quel utilisateur pouvait signaler la présence d'un visage reconnaissable et/ou d'une plaque d'immatriculation afin que les photos contenant ces éléments soient purement et simplement effacées du service.
Le site d'emploi Monster.com aurait attendu cinq jours avant de signaler à ses utilisateurs l'existence d'une faille de sécurité à l'origine d'un vol massif de données confidentielles, a indiqué un dirigeant de la société jeudi à Reuters. Monster aurait eu vent du forfait le 17 août 2007 par le biais du spécialiste de la sécurité Symantec, ce dernier ayant rendu publique l'affaire le 21. L'attaque aurait été lancée depuis des serveurs hébergés en Ukraine complétés d'un réseau de PC zombies. 1,3 million d'utilisateurs du portail (sur un total de 73 millions), dont moins de 5.000 hors des Etats-Unis, seraient concernés.

Interrogé par Reuters, Patrick Manzo, VP en charge de la prévention des fraudes chez Monster, a confirmé que des noms, identifiants, adresses électroniques et postales ont été subtilisés, mais pas de numéros de comptes bancaires, contrairement à ce que Symantec a laissé entendre. Les utilisateurs de Monster sont invités à la prudence. Certains d'entre eux auraient déjà reçu des messages électroniques frauduleux contenant des liens vers des sites miroirs reprenant la charte graphique de Monster ou d'autres sociétés pour mieux les escroquer.

Cette affaire tombe au plus mauvais moment pour le spécialiste américain du recrutement en ligne. Fin juillet, à la suite de la présentation de résultats financiers médiocres, Monster a annoncé la suppression de 800 postes, soit 15% de ses effectifs, dans le but de réduire ses coûts et de rester compétitif sur un marché où les réseaux sociaux montent en puissance.
Microsoft vient de lancer la version bêta d'une nouvelle interface destinée à son moteur de recherche, Live Search, reposant sur la technologie Silverlight, présentée par Microsoft comme une alternative supérieure au Flash d'Adobe. Baptisée Tafiti, cette interface propose, au sein d'une même page, l'ensemble des outils de recherche de Live Search (Web, images, actualités, flux RSS, livres), avec une série d'outils permettant de sauvergarder ses résultats de recherche ou de les partager avec d'autres utilisateurs. Un mode supplémentaire permet de visualiser les réponses à sa requête sous forme d'un "arbre" animé.

Silverlight, lancé en avril dernier sous la forme d'une version bêta, se présente comme un plug-in de moins de 2 Mo, aujourd'hui réservé à Windows XP ou Vista. Il permet la lecture de contenus multimédias et d'applications Internet enrichies (RIA, pour Rich Internet Applications) : kiosques numériques, jeux, diaporamas photo, gadgets, animations, etc.

La page principale de Tafiti fonctionne comme un moteur de recherche traditionnel : un champ recherche, une zone réservée à l'affichage des résultats. Tirant également parti des technologies AJAX, Tafiti permet de naviguer entre les différentes séries de résultats sans qu'il soit nécessaire au navigateur de recharger l'ensemble de la page. Sur le côté droit de la page, des cases permettent d'accueillir un résultat que l'on souhaiterait sauvegarder, via un simple glisser déposer. A gauche, les différentes requêtes s'empilent avec un effet de relief, de façon à ce que l'on conserve un historique.

Sous les différentes requêtes, on trouve les volets qui composent le moteur Live Search. Au clic, les différentes icones se déplacent et la page de résultats se voit remplacée par une nouvelle page correspondant à la section choisie. L'onglet Actualités prend par exemple l'apparence d'une page de journal traditionnel. L'option "Tree View" permet quant à elle d'afficher les résultats sous forme d'un arbre de recherche qui tourne sur lui-même de façon à montrer ses différents côtés. Au survol, chaque élément de l'arbre affiche quelques détails sur la page cible.

L'idée directrice de Tafiti semble être de permettre à l'utilisateur de manipuler ses résultats de recherche comme il le ferait de livres sur les étagères d'une bibliothèque, dont il compulserait à loisir le catalogue sur fiches à trous, tout en échangeant avec d'autres visiteurs. Tafiti ne deviendra sans doute pas l'interface par défaut de Live Search, mais elle permet à Microsoft de montrer les possibilités de Silverlight tout en expérimentant de nouvelles pistes pour son moteur de recherche.
Le groupe média Playboy Enterprises, Inc. veut séduire les étudiants avec son tout nouveau réseau social gratuit : Playboy U. Il ne s'agit pas de former une communauté de "chauds lapins", mais de proposer une alternative à Facebook dont la cible n'est plus exclusivement étudiante. "Conseiller social pour campus", Playboy U se présente comme un site "réservé aux étudiants, nus exclus". Par ailleurs, plutôt que d'utiliser une solution maison, Playboy a opté pour l'outil de création personnalisée de sites communautaires développé par Ning, jeune pousse californienne co-fondée par Marc Andreessen, un des pères de Netscape.

Au menu de Playboy U : les traditionnels profils, le partage de photos, vidéos, la création de blogs, forums, clubs privés/publics et, prochainement, la Playboy Radio. A l'heure où les réseaux sociaux à succès font face aux problématiques liées à la confidentialité et à la protection des données, Playboy estime limiter les risques en réservant l'usage de sa plate-forme aux étudiants ("college students" dont le campus dispose d'un site web en .edu). Par ailleurs, Playboy affirme que les données utilisateurs collectées et gérées depuis les Etats Unis "ne seront jamais vendues à des tierces parties", mais précise : "dans certains cas, nous partagerons l'information que nous collectons (y compris les données personnelles ou démographiques anonymes) avec des partenaires pour promouvoir et administrer des concours et autres évènements sur Playboy U".

Avec ce service, Playboy ne devrait pas bouleverser le marché du réseau social, marché dominé par les jeunes pousses étatsuniennes MySpace et Facebook. En revanche, l'éditeur du célèbre magazine pour hommes peut rajeunir sa clientèle avec un produit d'appel tout juste affriolant.
Alors qu'Orange, Neuf Cegetel et Free rivalisent d'annonces relatives au téléchargement de musique, la filiale française de Telecom Italia prend les autres rebours en misant sur la téléphonie. Alice annonce en effet cette semaine l'extension de son offre de voix sur IP (VoIP) à 60 destinations à l'international. "Le service de téléphonie de l'offre triple play Alice Box est aujourd'hui le plus complet et le moins cher du marché français des opérateurs de téléphonie sur ADSL", affirme le fournisseur d'accès dans un communiqué.

De 32, le nombre de pays accessibles de façon illimitée dans le cadre de l'offre triple play d'Alice passe donc à 60. L'opérateur revendique douze destinations exclusives : l'Indonésie, le Venezuela, la Roumanie, le Pérou, Panama, la Colombie, la Bulgarie, l'Alaska, Hawaï, la Malaisie, Puerto Rico, et Brunei. Alice, comme les autres FAI français, sont encore loin de pouvoir prétendre à l'exhaustivité. Néanmoins, l'exotisme de certaines destinations pourra sans doute convaincre certains consommateurs possédant de la famille à l'autre bout du monde de s'abonner.
Free a annoncé aujourd'hui par voie de presse l'intégration du service de musique gratuite Deezer (ex BlogMusik) sur son portail. Deezer qui est une solution légale d'écoute de musique en ligne, qui a récemment signé un accord avec le Sacem. Les abonnés à Free peuvent donc à présent accéder au service directement depuis le site Free.fr.

Le communiqué annonce que le service gratuit permet d'écouter gratuitement, instantanément et de façon illimitée toutes les musiques et ce, sans aucun téléchargement. Un service de stockage de playlists est également proposé.

Ce nouveau service est proposé gratuitement à tous les Freenautes connectés en Haut Débit (anciens et nouveaux abonnés). En cas de résiliation, le service ainsi que les playlists restent accessibles à l'utilisateur. A noter que les internautes qui ne sont pas abonnés à Free peuvent aussi profiter des mêmes prestations depuis Deezer.com, rien de transcendant donc.
L'heure est à la normalisation pour la musique en ligne. Deux jours après le lancement de Neuf Music, une offre de téléchargements illimités s'appuyant sur le catalogue Universal, c'est au tour de BlogMusik.net de légaliser son service de radio à la demande.

Officiellement fermé depuis février dernier à la suite d'une action judiciaire de la Sacem, le site désormais renommé Deezer.com, annonce avoir négocié un accord avec les sociétés de droits d'auteurs."Dans un contexte où la plupart des internautes consomment de la musique de manière gratuite mais illégale et contre laquelle les professionnels et artistes mènent légitimement un combat sans fin, Deezer.com annonce la révolution tant attendue. Grâce aux accords négociés avec la SACEM, Deezer.com devient aujourd'hui l'unique acteur à proposer une solution gratuite pour les internautes tout en rémunérant les acteurs de la création musicale (artistes, auteurs, compositeurs, maisons de disques,…) via les revenus publicitaires générés." expliquent Daniel Marhely et Jonathan Benassaya, créateurs de ce service, lancé en juin 2006 et déjà disponible en 16 langues.

Discret sur son audience, Deezer semble en tout cas avoir été assimilé à une véritable radio en ligne, un média qui reverse traditionnellement environ 5% de son chiffre d'affaires aux organismes comme la Sacem. Reste à savoir si un accord similaire pourra être trouvé avec RadioblogClub, autre plate-forme de radio à la demande, officiellement fermée au printemps mais qui continue encore ses activités à la manière des premières radios libres au début des années 80.
le 23/08/2007 à 14:27
Questions d'entretien d'embauche
Nous avions déjà signalé une liste de questions par w3answers pour se préparer aux interrogations techniques lors d'un entretien pour un emploi.

En voici deux nouvelles listes, pour s'assurer que vous connaissez bien tout. Les réponses ne sont pas fournies, alors vous aurez à travailler dessus avant d'y aller.

- PART-II - PHP interview questions
- PART-I - PHP interview questions
A l'annonce du rachat de YouTube par Google pour 1,65 milliard de dollars, d'aucuns se demandaient quelle mouche avait pu piquer le numéro un des moteurs de recherche : investir tant d'argent dans un gouffre à bande passante qui ne génère que des revenus minimes - 15 millions de dollars en 2006 ? Après avoir mûrement réfléchi sa stratégie, et amorcé quelques tests sur sa plateforme Google Video, la firme de Mountain View entreprend aujourd'hui de vraiment rentabiliser son investissement avec l'introduction des premières publicités sur YouTube. YouTube a choisi d'incruster les publicités à ses vidéos, dans la mesure où les séquences de réclame qui précèdent le contenu proprement dit sont assez mal perçues par l'internaute.

Placées sur des vidéos populaires, dont la teneur est en adéquation avec le message ou le produit que l'annonceur souhaite promouvoir, ces publicités se présentent comme un bandeau transparent situé sur la partie inférieure de la vidéo, signalant à l'internaute la présence d'une réclame. Celui-ci peut alors choisir de cliquer sur le bandeau pour ouvrir la publicité : celle-ci s'affiche alors comme une seconde vidéo, la première s'interrompant le temps nécessaire à sa lecture. Si l'internaute ne désire pas regarder la publicité, le bandeau disparait au bout d'une dizaine de secondes.

Le système se révèlera-t-il efficace ? Autrement dit, les internautes cliqueront-ils sur le bandeau ? D'après les premiers retours, émis par Google comme par les premiers annonceurs, le taux de clic serait élevé, mais ces bons résultats pourraient n'être que le reflet de la curiosité des visiteurs. D'autre part, cette technique offrirait une flexibilité supplémentaire aux annonceurs, qui ne seraient par exemple pas obligés de se limiter à des séquences de dix ou quinze secondes. Bandes annonces, clips, ou véritables films publicitaires peuvent ainsi être utilisés. Google et YouTube offriront en outre la possibilité de cibler les publicités en fonction de l'origine de l'internaute ou de l'heure de la journée.

Warner Music, 20th Century Fox ou New Line Cinema (Time Warner) seraient au nombre des premiers annonceurs à se lancer en vidéo sur YouTube. On parle d'un coût de l'ordre de 20 dollars pour 1000 affichages, que l'utilisateur clique sur le bandeau ou non. Google affirme qu'une partie de cette somme sera reversée à l'auteur de la vidéo utilisée comme support, mais ne donne aucun détail sur les modalités de la répartition. D'après le cabinet d'analyse eMarketer, le marché de la publicité vidéo devrait représenter 4,3 milliards de dollars en 2011, contre 775 millions de dollars en 2007.
Conformément aux fuites parues dans le Wall Street Journal de mardi, les sociétés RealNetworks et MTV networks (groupe viacom) ont annoncé un accord stratégique dans la musique en ligne.

Concrètement, le kiosque MTV Urge, lancé en partenariat avec Microsoft l'année dernière, passe à la trappe au profit du seul Rhapsody, kiosque de téléchargement de Real Networks également basé sur les technologies Windows Media… de Microsoft.

En échange, MTV devient actionnaire de "Rhapsody America", une nouvelle société qui sera dirigée par Michael Bloom, ancien patron de URGE, et qui aura pour principal objectif le développement de ce kiosque de téléchargement sur un marché américain dominé par le iTunes Music Store d'Apple mais comptant de nombreux concurrents comme Napster ou encore le Zune Market Place de Microsoft.

Pour se différencier, MTV et Real annoncent également un partenariat commercial avec le puissant opérateur cellulaire Verizon Wireless, filiale des groupes Verizon et Vodafone, qui proposera une version allégée de Rhapsody sur son portail internet mobile.

Inventeur du streaming audio sur internet il y a déjà près de dix ans, RealNetworks apparaît ainsi comme le grand gagnant de cet accord. Les marchés financiers ont d'ailleurs plébiscité le titre qui gagnait plus de +7,69% en clôture cette nuit sur le Nasdaq.
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