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Une nouvelle étude signée "Frost & Sullivan" affirme que les accès à internet très haut débit basés sur la fibre optique pourraient concerner 14 millions de foyers d'ici 2012 en Europe. L'année passée, plus de 2,5 millions de foyers européens ont déjà pu profiter de ces accès nouvelle génération. A l'heure actuelle, le déploiement des infrastructures et les phases de câblage se poursuivent et s'accélèrent.

La demande est de plus en plus forte et de nombreux FAI planchent sur cette technologie afin de délivrer de la télévision HD et d'assurer très rapidement des transferts de données volumineux.

De nombreux FAI européens ont annoncé leurs intentions d'investir dans la fibre dans les trois à cinq années à venir.
Dimanche dernier, les ingénieurs et développeurs de Mozilla ont confirmé un retard pour la sortie de la version beta de Firefox 3.0. Initialement attendue pour la fin du mois de juillet, la première version beta de Firefox 3.0 ne verra pas le jour avant la mi-septembre. En attendant, des alpha 7,8 et 9 pourraient bien voir le jour, alors que l'Alpha 6 a été publiée la semaine dernière.

Mozilla affirme que de nombreuses optimisations sont encore nécessaires afin de proposer un logiciel performant, à la hauteur des espérances des internautes du monde entier. Rappelons que Firefox 3.0 devrait proposer un nouveau système de gestion de l'historique et des favoris liée à une base de données SQLite. Un module antimalware, un système d'utilisation des Webservices hors ligne, l'intégration du moteur Gecko 1.9 et un gestionnaire de téléchargement amélioré sont aussi au programme de ce Firefox 3.0.

Pour le moment, on ignore si ce décalage aura des répercutions importantes sur la date de sortie de la version finale de Firefox 3.0. Jusqu'à présent, le logiciel finalisé était prévu pour la fin de l'année, mais il y a désormais de grande chance pour que Firefox 3.0 se fasse attendre jusqu'en 2008. A suivre...
Après plusieurs mois de développement, la version 0.9 du navigateur Web social, Flock, a enfin été publiée. Basé sur le moteur de Firefox, Flock 0.9 intègre de nouveaux programmes / services sociaux. Il est ainsi possible d'accéder directement aux services de partage de photo (FlickR et PhotoBucket) et vidéo (YouTube). On peut aussi citer la possibilité de bloguer directement à partir du navigateur via les services Blogger, TypePad, WordPress, LiveJournal, Blogsome ou Xanga. Via del.icio.us et Ma.gnolia, il est également possible d'accéder et de partager ses favoris internet à partir du logiciel.

Les photos / vidéos peuvent être accédées via la nouvelle Media MiniBar. L'ensemble de vos données / média / favoris sont aussi regroupés dans la nouvelle barre "My World". Le paramétrage des services / comptes passe aussi via une nouvelle barre censée simplifier et regrouper les choses. On parle aussi d'une meilleure sécurité, d'une fonction recherche avec suggestion et historique et d'un correcteur orthographique intégré.

Pour procéder au téléchargement de cette version (uniquement en anglais pour le moment), il suffit d'utiliser les liens ci-dessous. A noter que, si tout va bien, la version 1.0 du navigateur sera disponible cet automne.

- Télécharger Flock 0.9 pour Windows / Linux
- Télécharger Flock 0.9 pour Mac OS X
La Commission nationale informatique et libertés a présenté lundi dans ses locaux parisiens les grandes lignes de son rapport d'activité 2006 sur fond de crise. Alex Türk, président de l'autorité administrative indépendante, a alerté la presse et les pouvoirs publics.

Alors que le rôle de la CNIL a été renforcé par une loi de 2004 dont le premier décret vient d'être publié, alors que "la société de surveillance menace la protection des données et les libertés", la Commission créée par la loi informatique de 1978 n'est plus en mesure de mener à bien ses missions : informer, garantir le droit d'accès aux fichiers, recenser les fichiers, contrôler et règlementer.

La prise de conscience de l'importance du rôle de la CNIL et la coopération sont motifs à satisfaction. Cependant, la Commission semble ne plus être en mesure de faire face aux défis actuels et à venir : montée en puissance et convergence des technologies (video surveillance, biométrie, géolocalisation, couplage téléphonie/informatique), profusion des textes réglementaires, tensions entre Union européenne et Etats-Unis (l'accord conclu sur les données passagers est, selon les termes d'Alex Türk, "un échec cinglant pour l'Europe", affaire Swift...).

Le budget annuel de la CNIL, environ 10 millions d'euros imputés sur le budget de l'Etat français (plan de rattrapage "Raffarin" inclus), et son effectif d'une centaine de collaborateurs "restent insuffisants et fragiles" pour permettre à la Commission d'assurer le contrôle.

"Nous sommes totalement débordés par les demandes de droit d'accès indirect aux données collectées (police, banque, renseignements généraux...) Nous avions 1.600 cas à traiter l'an dernier, tous ne l'ont pas été. Nous sommes au même niveau en 2007, et ce dès le 1er juillet. Aujourd'hui, nous avons quelque 3.000 dossiers de retard, certains présentés dès 2003", a déclaré Alex Türk. Avant d'ajouter : "Notre organisation est la dernière d'Europe en terme de moyens et d'effectif. Si rien ne change, nous finirons par ne plus être en mesure de défendre le citoyen, le citoyen se retrouvera seul face au pouvoir. C'est un risque énorme quand on sait que l'informatique intéresse tous les domaines de la vie en société".

Pour permettre à la CNIL de se faire entendre en France, en Europe et, dans le cadre communautaire, face aux Etats-Unis, Alex Türk demande au gouvernement "le doublement des moyens de la CNIL sur 5 ans" et la "sanctuarisation" de son budget. Interrogé au printemps dernier par l'organisation, Nicolas Sarkozy s'était prononcé pour le renforcement des moyens de la CNIL par le biais d'un "budget autonome". Reste à savoir si M.Sarkozy, désormais Président de la République, répondra effectivement aux attentes de la Commission nationale informatique et libertés.
MySpace, FaceBook, Skyblog, Bebo, Friendster... les réseaux sociaux constitueraient-ils la manne 2.0 ? Capables de fédérer des centaines de millions d'internautes, ces services captent l'attention des grands du Web depuis l'acquisition remarquée de MySpace par le groupe News Corps, en juillet 2005, pour 580 millions de dollars. Deux ans plus tard, Google et Yahoo! se préparent à dynamiser un secteur déjà fort concurrentiel.

Google évoquait en fin de semaine dernière sur l'un de ses blogs un partenariat passé avec l'université Carnegie Mellon, visant à mettre au point un "réseau social unifié", pour l'instant connu sous le nom de Socialstream. La firme de Mountain View dispose pourtant déjà d'un réseau social, Orkut, mais celui-ci n'est performant que sur les marchés brésilien et indien. En outre, son interface ne respecte pas les conventions Google et la réputation du service est ternie par un certain nombre d'incidents passés relatifs à la sécurité des informations personnelles. Google préfère donc repartir sur de nouvelles bases, en capitalisant l'expérience Orkut tout en trouvant le moyen de se démarquer des MySpace, Facebook et consorts.

D'où le concept de "réseau social unifié" : un réseau conçu non pas comme une enceinte fermée mais comme une porte d'entrée vers le reste du Web, avec par exemple la possibilité de centraliser les accès aux multiples services utilisés par l'internaute. Autrement dit, lui permettre d'envoyer ses photos sur Flickr ou Picasa Web, alimenter son blog et charger des vidéos depuis un seul et même profil - la chose étant facilitée par interfaces de programmation (API) régulièrement proposées par ces différents services - mais également l'autoriser à consulter de la même manière les contenus des autres internautes. "Le but de Socialstream est de présenter les contenus de façon à ce qu'ils soient rattachés à la personne qui les a mises en ligne et non au service qui les diffuse", explique Google.

De son côté, Yahoo préparerait selon différentes sources la mise au point d'un réseau social, pour l'instant connu sous le nom de Mosh, alors que la rumeur prêtait jusqu'ici à Yahoo l'intention de se porter acquéreur du réseau Facebook. Mosh viendrait sans doute remplacer l'interface Yahoo 360 qui, en dépit de qualités certaines, n'a jamais su s'attirer les faveurs des internautes. Aucune information n'a encore filtré au sujet de la façon dont Yahoo compte se différencier de la concurrence, mais l'on peut d'ores et déjà tabler sur une très forte intégration de services emblématiques de la mouvance "Web 2.0" rachetés par Yahoo ces derniers mois tels que MyBlogLog, Flickr, Jumpcut, Del.icio.us...

MySpace, que Rupert Murdoch aurait été prêt à échanger contre 25% de Yahoo!, reste aujourd'hui le leader incontesté des réseaux sociaux avec plus de 107 millions de visiteurs par mois, loin devant Facebook (32 millions) ou Bebo (14 millions).
Google annonce aujourd'hui dans un communiqué l'acquisition prochaine de la société Postini pour un montant de 625 millions de dollars, payable en cash. Spécialisée dans les solutions de sécurité à destination des systèmes d'information et de messageries, Postini permettra à Google de renforcer la crédibilité de ses applications en ligne à destination des entreprises, réunies au sein de l'offre Google Apps. L'annonce de cette acquisition intervient une semaine après que Google a confirmé sa volonté d'acheter GrandCentral Communications, auteur d'une suite de communication téléphonique unifiée.

"Les grandes entreprises sont réticentes à l'idée d'aller vers des applications hébergées en raison de problèmes de sécurité et de conformité", explique Dave Girouard, en charge de la branche Entreprise de Google. "En associant les produits Postini à la technologie de Google, les employés bénéficieront des produits intuitifs dont ils besoin et la société obtiendra la sécurité et les garanties dont elle a besoin".

L'acquisition de Postini reste soumise au vote des actionnaires et ne devrait pas être finalisée avant le troisième trimestre 2007. Elle constitue la troisième transaction la plus importante réalisée par Google derrière les rachats de YouTube (1,65 milliard de dollars) et DoubleClick (3,1 milliards de dollars). Créée en 1999, Postini compterait aujourd'hui 35.000 clients professionnels pour dix millions d'utilisateurs à travers le monde.

L'expertise de Postini permettra-t-elle à Google de rassurer les nombreuses entreprises qui refusent de traiter leurs données sensibles au travers de services en ligne ? David Girouard affirme que Google Apps fédère mille nouveaux comptes chaque jour. Rappelons que le service, accessible gratuitement aux particuliers et proposé sous forme d'une version premium facturée 50 dollars par an aux entreprises, rassemble un traitement de texte, un tableur, une messagerie instantanée, un compte de messagerie paramétrable en fonction de son nom de domaine, ainsi qu'un outil de création de pages Web.
Dans un récent communiqué, Microsoft déclare ne pas être dans l'obligation de respecter la troisième mouture de la licence publique générale (GPLv3). Publiée par la Free Software Foundation (FSF), la "GNU General Public Licence" couvre la plupart des logiciels libres. Dévoilée le 29 juin 2007, la GPLv3 peut-elle compromettre les droits que Microsoft prétend faire valoir auprès des éditeurs de solutions Linux comme Novell (Suse), Xandros et Linspire ?

"Il y a eu des déclarations comme quoi la distribution de certificats pour des services de support Novell, dans le cadre de notre collaboration centrée sur l'interopérabilité, constitue une acceptation de la GPLv3. Nous ne croyons que de telles déclarations aient une base légale solide en matière de contrat ou de propriété intellectuelle », souligne le numéro un mondial du logiciel propriétaire. Avant d'ajouter : « En fait, nous ne croyons pas que Microsoft ait besoin d'une licence GPL pour encadrer les différents aspects de sa collaboration avec Novell, y compris la distribution de certificats de support, même si Novell choisit de distribuer du code sous GPLv3 dans le futur".
Fidèle à sa politique de services gratuits, Google a décidé de ne plus facturer certaines des fonctionnalités optionnelles et payantes de sa récente acquisition, Feedburner. Statistiques et adaptation du flux RSS à un nom de domaine seront donc désormais proposés gratuitement aux quelque 450.000 abonnés que compte le service à travers le monde.

Pour mémoire, Feedburner est un gestionnaire de flux RSS. Plutôt que de proposer à vos lecteurs le lien direct de votre flux RSS de votre gestionnaire de contenus ou de votre plateforme de blog, Feedburner vous fournit une URL alternative, sous la forme feedburner.com/nomdusite, grâce à laquelle vous pouvez savoir combien de personnes suivent vos publications. Cette adresse permanente permet également de ne pas perdre ses lecteurs lors d'une bascule vers une autre plateforme qui induirait un changement d'adresse du flux RSS.

Fréquemment utilisés dans la blogosphère, les services de base de Feedburner étaient gratuits, mais la start-up proposait également un certain nombre de fonctionnalités supplémentaires payantes, afin de financer ses activités et ses trente employés. Désormais adossée aux ressources du numéro un mondial de la recherche en ligne, Feedburner opte donc pour la gratuité totale, ce qui devrait sans doute participer à son succès. La monétisation pourrait quant à elle passer par l'insertion de liens publicitaires dans les flux RSS.
Coup dur pour le géant de la recherche sur Internet, Google, et son service de messagerie électronique Gmail. Celui-ci tombe en effet sous le coup d'une décision de justice qui pourrait à terme l'empêcher d'utiliser le nom Gmail en Allemagne. Opposé à Daniel Giersch, un allemand de 33 ans, Google se voit déposséder de la marque Gmail, la cour de justice d'Hanseatic ayant reconnue que celle-ci était bien la propriété du fondateur de G-Mail.de, un service similaire lancé dans le courant des années 2000 soit 4 ans avant le Gmail de Google. Le tribunal a dans la foulée retiré le droit d'appel de Google, l'affaire étant claire et nette selon lui.

Traînant depuis plus de trois années, l'affaire Gmail contre G-Mail n'est cependant pas finie. Daniel Giersch ne veut pas vendre sa marque alors que Google le poursuit en Espagne, au Portugal et même en Suisse, un pays où Google a été directement renvoyé dans ses foyers par la justice. Quant à Google, il indique que la marque Gmail n'est pas remise en question dans les diverses autres nationalités européennes comme la France. Rappelons toutefois qu'en Angleterre, le service Gmail est baptisé Googlemail.
Il existe 4 types de recouvrement d'un mot de passe pour une application Web :
1) la question secrète (attaquée par l'ingénierie sociale)
2) le renvoi du mot de passe (attention, le mot de passe est stocké sans protection!)
3) envoi d'un lien forçant le changement de mot de passe
4) envoi d'un lien avec un nouveau mot de passe

les deux dernières techniques sont vulnérables si les informations aléatoires du lien peuvent être devinées trop facilement. GnuCitizen vous embarque dans une attaque de ces pages.

- Attacking Password Recovery Facilities
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