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En s'intéressant de près aux récentes activités de Twitter, certaines pistes peuvent être évoquées quant à l'avenir du site de micro-blogging. Jugé proche de l'environnement Twitter, le nom de domaine TwitterSearch.com pourrait être racheté prochainement.Twitter a donc tenté la manière forte pour s'emparer de ce nom de domaine. Le site a lancé une demande auprès de l'Icann afin pouvoir l'acquérir. La procédure dite de l'UDRP (Uniform Domain-Name Dispute Resolution Policy) permet à l'autorité de trancher en cas d'un éventuel enregistrement abusif d'un domaine afin d'éviter les situations de cybersquatting (utilisation trop proche d'un domaine reconnu).

L'Icann doit donc consulter le registrar et le propriétaire du domaine afin de connaître ses motivations. A l'heure actuelle, TwitterSearch n'est pas en service mais appartient à une personne depuis 2007, restée pour l'instant anonyme.

Toujours est-il que si l'oiseau gazouilleur n'arrive pas à montrer les dents, il pourrait opérer un rachat du nom de domaine afin d'éviter une éventuelle confusion dans l'esprit des internautes. Une nouvelle annonce à venir alors que récemment, le service de micro-blogging a lancé plusieurs informations concernant des développements futurs. Un service d'informations, un Analytics, un cadavre exquis…
Après Place, Groups et prochainement Facebook Messages, le réseau social de Mark Zuckerberg a connu une nouvelle mutation le week-end dernier. Cette fois-ci, c'est le profil de l'utilisateur qui est directement concerné puisqu'une nouvelle version de ce dernier est accessible depuis ce week-end.

La nouvelle version du profil Facebook fait disparaître les onglets jusque-là présents en haut de la page, et fait passer les options de navigation sous la photo de profil, dans la colonne de gauche. Cette dernière a également été grandement épurée pour n'afficher que quelques fonctionnalités et les portraits d'amis, de façon aléatoire. Enfin, un petit résumé façon "curriculum vitae" fait son apparition sous le nom de l'utilisateur, en haut de page.

Un nouveau design qui, tout en allant à l'essentiel, renforce également l'aspect visuel du profil en mettant en avant les photos du membre et de ses amis. On note également que la colonne destinée à accueillir de la publicité s'est, au passage, considérablement élargie…

Ce nouveau modèle de profil ne sera pas imposé aux membres de Facebook avant un certain temps, mais il est d'ores et déjà possible d'y accéder en passant par la page consacrée à cette nouveauté. Attention, une fois la modification effectuée, impossible de revenir en arrière.
le 05/12/2010 à 00:00
HES2011
HES (Hackito Ergo Sum) annonce sa conférence HES2011 qui se déroulera du 7 au 9 avril 2011 à Paris.

L’événement rassemblera la scène émergente du hacking planétaire, soutenue par un comité de programme hors pair. 

Cette édition sera exceptionnelle car de nombreux acteurs mondiaux effectueront le déplacement.Un communiqué est disponible pour connaître toutes les informations.

- Hackito Ergo Sum annonce HES2011
Google a annoncé vendredi soir l'acquisition de son compatriote Widevine, spécialiste des solutions techniques de diffusion et de protection des contenus vidéo via Internet, que ce soit à destination des ordinateurs, des téléphones mobiles ou des appareils d'électronique grand public connectés au réseau.

Au coeur de l'offre Widevine, protégée par une soixantaine de brevets, on trouve une solution baptisée Multiplatform DRM, capable de gérer aussi bien l'identification des contenus (watermarking) que leur distribution sécurisée via chiffrement, sans oublier toutes les problématiques de type CAS (conditionnal access, soit la gestion des licences temporaires ou la prise en compte des accès conditionnés, par exemple, à la détention d'une carte à puce).

Fort de cette acquisition, Google deviendra rapidement un acteur incontournable sur le marché de la distribution des contenus vidéo dématérialisés : les solutions Widevine sont en effet employées par les plus grands noms du secteur : opérateurs (AT&T, Deutsche Telekom), acteurs de type over the top (Netflix, VOD BestBuy), fabricants de téléviseurs (Toshiba, LG, Samsung) ou diffuseurs traditionnels (NBC). Les solutions Widevine sont également compatibles PC, Mac, iPhone ou Android.

« Nous nous engageons à maintenir les accords déjà passés par Widevine et nous fournirons un support direct et de qualité à leurs clients actuels et futurs - et nous prévoyons de capitaliser sur la technologie de Widevine pour améliorer leurs produits et les nôtres », indique Mario Queiroz, vice président en charge de la gestion produit chez Google.

Récemment arrivé dans les salons américains par l'intermédiaire de sa Google TV, motorisée par Android, le numéro un mondial de la recherche en ligne ne disposait jusqu'ici d'aucune solution de bout en bout permettant d'assurer la distribution sécurisée de contenus vidéo, à l'exception des technologies déployées sur son portail vidéo phare, YouTube. La plus fameuse d'entre elles, ContentID, qui doit permettre de détecter de façon proactive les contenus protégés par le droit d'auteur mis en ligne par les internautes, ne permet pour l'instant pas à Google de se soustraire aux plaintes des ayant-droits.

Les actifs de Widevine devront donc permettre à Google de se rapprocher des éditeurs et producteurs de contenus, qu'il s'agisse des réseaux de télévision ou des studios, en leur assurant d'un côté une protection efficace du droit d'auteur via ses plateformes en ligne (un sujet sur lequel le moteur a cette semaine pris de nouveaux engagements) et, de l'autre, une proposition de valeur rassurante, susceptible de les amener à accepter autour de ses projets en matière de télévision connectée. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué.
Les changements successifs d'hébergeur de Wikileaks sont l'objet de toutes les attentions. Désormais en partie chez OVH pour Wikileaks.org et chez l'hébergeur suédois Bahnhof pour la partie « câbles » (cablegate.wikileaks.org, tous deux indisponibles), le site a beaucoup changé d'auberge.Petit rappel, afin de tenir la charge lors de la diffusion de centaines de documents confidentiels, Wikileaks s'était réfugié dans le Cloud d'Amazon. Pourtant, depuis le jeudi 2 décembre, Julian Assange explique sur Twitter en avoir été chassé. Depuis, la firme était restée discrète.

La réaction vient de parvenir via un communiqué d'Amazon. Elle explique qu'aucune pression du pouvoir politique américain ne la poussée à faire ce choix : « Il y a eu des notes montrant que des demandes du gouvernement nous ont demandé de ne pas collaborer avec Wikileaks plus longtemps. Tout cela est imprécis, inexact ». Amazon ajoute même : « Il y a également eu des articles expliquant que le site était tombé sous le coup d'attaques Ddos. Cela aussi est inexact ».

Autre mésaventure, EveryDNS, le prestataire qui fournissait le Domain name system (DNS) gratuitement a également rompu son contrat avec Wikileaks. Motif invoqué : la répétition d'attaques Ddos lui ferait courir des risques pour ses infrastructures. Du coup, plusieurs adresses IP circulent afin de retrouver trace du site. Il apparaît désormais, à l'adresse Wikileaks.ch et renvoie vers http://213.251.145.96/. Un domaine déposé par le Parti pirate suisse…

Concernant Amazon, le motif de rupture invoqué par Amazon pour bouter Wikileaks hors du Cloud est donc une violation des termes du contrat. Par exemple, l'hébergeur explique qu'un client doit garantir qu'il détient bien la propriété du contenu qu'il publie et que cela ne cause aucun dommage à un personne ou administration… Une position claire qui permet à Amazon de se retirer une belle épine du pied.

Pour cause, une partie du Congrès américain avait commencé à froncer les sourcils à propos du soutien de certains hébergeurs nationaux à des causes, comme Wikileaks, que certains jugent antipatriotiques. Joe Lieberman, sénateur indépendant après avoir quitté la cause des Démocrates a vivement critiqué la politique de Wikileaks. Il a alors évoqué publiquement les rapports entre Amazon et le site d'informations devant le Congrès US.

Allant plus loin, il a même proposé des standards afin que les hébergeurs américains ne tombent pas dans la coopération avec de tels sites. Il a alors mis sur la table un projet de loi visant à créer un crime fédéral en cas de « publication d'informations concernant une source de l'Intelligence américaine(traduire des services diplomatiques et de renseignement) »…
La FTC (Federal Trade Commission) joue le rôle d'un super-régulateur dans le secteur des échanges commerciaux et de la protection des consommateurs. Elle vient de donner sa position sur la publicité ciblée des internautes en appelant à la création d'un onglet dans les navigateurs afin de prévenir tout abus.A l'appui de son rapport baptisé « Protéger la vie privée du consommateur dans une période de changement rapide » (.pdf), la FTC estime que les pratiques de certains professionnels vont trop loin. Jon Leibowitz, son président pointe même certaines données comme étant hautement confidentielles dans le domaine des finances, de la santé, de l'enfance ou de la géolocalisation…

Concrètement, la Commission souhaite donc voir la création d'une fonction, sous la forme d'un onglet ou d'un simple bouton dans les navigateurs afin de rapporter tout abus. La FTC n'hésite pas à critiquer les méthodes des annonceurs et des plateformes en mettant en avant les « longues et incompréhensibles politiques de confidentialité que les consommateurs ne lisent pas ». Elle aimerait donc que la pratique dite de « l'opt-out » ou choix négatif par défaut d'une option, soit généralisée.

Même si le document rédigé par la Commission ne regroupe que des propositions non-obligatoires, cette position est, sans hésitation, un accroc à la manche des géants du Web et de la publicité…
Quatre changements devraient prochainement être mis en place afin de rendre plus difficile le téléchargement illégal en utilisant les services du célèbre moteur. « Dans les prochains mois » annonce Google, des mesures dans le domaine de la lutte contre le piratage, la régie Adsense ou les droits d'auteurs seront prises. Explications.Dans un communiqué attribué à Kent Walker, conseiller juridique de Google, la firme rappelle son rôle : « Nous avons constaté un nombre croissant de problèmes liés à des infractions aux droits d'auteurs. Nous répondons efficacement aux demandes de retrait de contenus frauduleux de nos services ».

C'est pourquoi en matière de droits d'auteurs, Google explique vouloir donner suite en 24 heures aux demandes de retrait de contenus pour cause de violation de ces droits. Des outils qui « amélioreront le processus de dépôt des requêtes » seront mis en place afin de simplifier les demandes de retrait des ayants-droit. Ces demandes de retrait seront même accessibles au grand public.

Autre mesure importante, Google compte « empêcher l'apparition de termes liés de près au piratage au sein de la saisie semi-automatique ». Bien que la firme se soit toujours réservé le droit de contrôler ce mode de saisie lors de certaines recherches (à caractère racistes, pornographiques), Google entend étendre le champ de ce contrôle. Pourtant, cette saisie semi-automatique représente les recherches les plus récurrentes des internautes utilisant le service. En principe donc...

Pour la publicité, Google explique également qu'il souhaite « perfectionner la régie anti-piratage d'Adsense. Nous avons toujours interdit l'accès à notre programme Adsense pour les pages web qui fournissent du contenu frauduleux. Nous travaillerons avec les ayants-droit afin d'identifier les contrevenants et, lorsque ce sera légitime, les exclure du programme AdSense ».

Enfin, le moteur de recherche compte mettre l'accent sur l'accès aux contenus légaux sur Internet. Google réfléchit donc « à des méthodes qui rendront ces contenus plus simples à indexer et à trouver ». On peut donc penser à une rénovation du Content ID sur YouTube. Une innovation qui aurait d'ailleurs pu être un argument de choix pour 3 ayants-droit français (SACD, SCAM, ADAGP) de choisir la plateforme vidéo pour diffuser prochainement plusieurs des œuvres qu'ils gèrent.
Un dollar symbolique : c'est la somme qu'a dû verser Google à Aaron et Christine Boring, un couple de Pittsburgh qui accusait depuis 2008 la firme de Moutain View de violation de propriété, intrusion, négligence et enrichissement sans cause.

Au coeur de l'affaire, Street View, et plus précisément l'une des voitures du service qui s'était aventurée dans le chemin privé menant à la maison des Boring pour en prendre des photos. La batterie d'accusations lancée par le couple a l'encontre de Google avait néanmoins été presque entièrement rejetée par le tribunal en février 2009, mais les plaignants sont revenus à la charge en appel en 2010 avec la seule accusation encore valable, celle de l'intrusion.

Deux ans et demi après le début de l'affaire, Google a finalement reconnu ses torts et un jugement par consentement mutuel a établi que la firme devait 1 dollar de dommages et intérêts au couple. D'aucuns diront « tout ça pour ça » mais les Boring semblent satisfait de l'issu de leur croisade contre le controversé Street View : "Google aurait pu se contenter de nous envoyer une lettre d'excuse dès le début, mais au lieu de ça, l'entreprise a essayé de prouver qu'elle avait le droit de pénétrer sur notre propriété" ont-ils déclaré à l'AFP. Chez Google, la satisfaction est également de mise, non seulement concernant l'issue du procès mais également la médiatisation discrète de l'affaire : Street View subit de nombreux mois des attaques concernant les données WiFi récoltées par ses voitures, et il est évident que les attaques des Boring auraient potentiellement pu être bien plus… ennuyeuses ! La maison des Boring telle qu'elle est visible dans Street View
Récemment revenu à la tête du ministère de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, Eric Besson a selon l'AFP demandé vendredi au Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies d'étudier la possibilité de mettre un terme à l'hébergement de certains pans du très controversé Wikileaks en France. Depuis qu'Amazon US l'a évincé de ses serveurs, le site mené par Julian Assange a en effet trouvé refuge en Suède, mais certaines des données qu'il contient sont hébergées dans l'Hexagone, par l'intermédiaire de la société OVH.

« La France ne peut héberger des sites internet qui violent ainsi le secret des relations diplomatiques et mettent en danger des personnes protégées par le secret diplomatique », aurait écrit Eric Besson dans une lettre adressée vendredi matin au CGIET.

« Je vous demande de bien vouloir m'indiquer dans les meilleurs délais possibles quelles actions peuvent êtres entreprises afin que ce site Internet ne soit plus hébergé en France, et que tous les opérateurs ayant participé à son hébergement puissent-être dans un premier temps sensibilisés aux conséquences de leurs actes, et dans un deuxième temps placés devant leurs responsabilités », aurait ajouté le ministre, dont les propos sont rapportés par l'AFP.

Outre Atlantique, Amazon a choisi de mettre un terme à l'hébergement de Wikileaks cette semaine. Niant toute pression politique, l'hébergeur a indiqué jeudi que Wikileaks s'était placé en dehors du cadre défini par ses conditions d'utilisation en profitant de ses infrastructures pour diffuser des contenus susceptibles de causer des dommages à des tiers ou ne lui appartenant pas.

OVH procédera-t-il, comme son concurrent américain, à l'éviction des données concernées ? Selon les termes de la loi française, un hébergeur n'est en théorie tenu de mettre en oeuvre « toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d'un service de communication au public en ligne » que sur requête ou référé émanant de l'autorité judiciaire (LCEN, article 6). L'hébergeur, interrogé par nos soins, a pour l'instant choisi de ne pas s'exprimer sur le sujet. Reste à voir quels moyens d'action le CGIET proposera à Eric Besson si OVH décide de lui tenir tête.Mise à jour, 15h28 : Octave Klaba, patron d'OVH, vient finalement de communiquer sur le sujet. Dans un courrier électronique, il rappelle que le site a été commandé par le biais de procédures automatisées qui font qu'il n'avait pas connaissance de sa présence avant que la presse n'en parle. « Juridiquement parlant Ovh n'est pas l'hébergeur de ce site. Ovh est, juste, le prestataire technique de la solution technique que le client a commandé », fait-il également remarquer.

« Compte tenu de dernières déclarations politiques, et de pressions qui commencent réellement à se sentir, même ici à Roubaix Valley, nous avons décidé de saisir le juge en référé afin qu'il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français. Ce n'est pas au monde politique ni à Ovh de demander ou de décider la fermeture ou pas d'un site mais à la justice. C'est comme ça que ça doit marcher dans un pays de droit », écrit-il encore. La décision du juge, attendue dans les heures ou les jours à venir, sera immédiatement suivie de faits.
"Chrome 8" a aujourd'hui été promu au rang de version stable, conformément au rythme d'une mise à jour majeure toutes les six semaines. Après avoir accueilli son propre plugin Flash, il intègre désormais un lecteur de PDF. Le navigateur Internet de Google s'émancipe ainsi encore un peu plus.

Si l'intégration de la plateforme propriétaire Flash fait appel au plugin d'Adobe, le lecteur de PDF, un format standardisé, repose quant à lui sur une implémentation maison. Celle-ci présente une interface des plus épurées, se cantonnant à une barre d'outil similaire à celle de Safari, permettant de zoomer et d'ajuster le zoom à la largeur ou à la hauteur de la page. L'ergonomie est ainsi unifiée, on utilise dorénavant le menu de Chrome pour enregistrer ou imprimer un fichier PDF.

Ce "Chrome PDF Viewer" est en outre isolé dans une sandbox (un bac à sable), comme le préfigurait la bêta, ce qui prémunit le reste du navigateur (et donc de l'ordinateur) d'un plantage ou d'une malveillance.

La dernière version stable de Chrome, numérotée 8.0.552.215, revendique par ailleurs quelques 800 correctifs et optimisations, dont une partie est détaillée sur son blog officiel. Mais aussi et surtout, elle prépare le terrain pour le futur kiosque de téléchargement "Chrome Web Store", qu'on attend d'ici la fin de l'année.

La mise à jour vers Chrome 8 s'effectuera automatiquement le cas échéant. Elle peut se déclencher manuellement depuis la fenêtre "À propose de Google Chrome" accessible du menu Outils.
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