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Dans une interview accordée au site Computerworld, Tom Rizzo, le directeur Online Services de Microsoft, revient sur la rivalité entre Microsoft et Google dans le monde de l'entreprise. Et pour lui, le constat est clair : Google est en situation d'échec dans l'entreprise.

Et le principal problème de Google serait la question de la confidentialité des informations. Avec une logique apparemment implacable : « Les gens comme Google, du moment qu'ils essaient de vous vendre des pubs, doivent scanner vos données et les conserver. Nous ne scannons pas vos données, nous ne les gardons pas. Si vous faites une comparaison, nous comprenons le business. »

Ainsi, pour Tom Rizzo - dont l'interview, selon Computerworld, a été relue avant publication, ce qui garantit l'autorisation de Microsoft a priori, « Google ne comprend pas les affaires commerciales. » Pour lui, en se spécialisant d'abord dans la délivrance de services aux consommateurs finaux, Google s'est habitué à une certaine flexibilité sur les données privées.

Il resterait donc une vingtaine d'années d'expérience à acquérir pour que Google acquiert les mêmes connaissances que Microsoft. Rappelant que selon Gartner, Google n'a que 1% du marché de l'email d'entreprise après quatre ans, Tom Rizzo n'hésite ainsi pas à conclure : « Google est en échec. Les résultats n'ont pas montré qu'ils réussissaient. Nous avons des clients qui sont partis chez Google, et qui sont finalement revenus chez Microsoft. »

Mais Google n'a probablement pas dit son dernier mot. Il avait d'ailleurs lui-même attaqué Microsoft sur sa nouvelle stratégie cloud récemment. Inatteignable, selon Mountain View, qui estimait alors que Microsoft était bien trop en retard pour espérer le rattraper.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a lancé le 26 novembre dernier un appel à candidatures en vue du lancement de services de vidéo à la demande sur la télévision numérique terrestre, via le réseau R3 (DVB-T). Le CSA précise que les opérateurs ont jusqu'au 14 février pour déposer leurs offres.

« Le Conseil déterminera le nombre de services retenus, au moment de la sélection, au vu des dossiers déposés, notamment en fonction de l'importance du débit nécessaire à chacun d'eux », précise-t-il.

D'autre part, le Conseil étudiera toutes les offres, qu'elles soient gratuites (à l'instar des services de télévision de rattrapage, comme Pluzz, MyTF1, Canal+ à la demande ou M6 Replay) ou payantes (Canalplay, TF1 Vision, M6 VOD, France TVOD ou encore l'iTunes Store d'Apple qui, outre de la musique, propose des séries télé et des films).

Les chaînes historiques privées (TF1, M6 et Canal+) profiteront-elles de l'occasion pour lancer un service commun de vidéo à la demande ? Elles avaient entamé des négociations en ce sens fin 2009 suite aux rumeurs annonçant l'arrivée de Hulu en France.

Aucune chaîne n'a pour l'instant communiqué sur d'éventuels projets liés à l'ouverture de cet appel d'offres.
La FCC (Federal commission communications) compte très prochainement organiser un vote afin de garantir le principe de la neutralité du réseau. Cette notion vise à éviter que les opérateurs puissent mettre en place des mesures de discrimination dans l'utilisation d'Internet.Le régulateur des Télécoms lance donc une conférence (14h30, heure de Washington) afin de donner ses grandes orientations en la matière. Un vote devrait suivre le 21 décembre prochain sur certaines mesures phares comme la non-discrimination sur la qualité du flux mais aussi sur la fourniture de services.

Autre point chaud, la FCC pourrait mettre en place des interdictions en matière d'interdiction de tout filtrage (contenus, sites, applications, terminaux…) des réseaux. Enfin, la commission pourrait vouloir lorgner du côté des éditeurs de plateformes mobiles. L'un des buts de la discussion est de lever certaines interdictions concernant des services de VoIP ou de vidéo…

La conférence promet donc de donner quelques éléments afin de comprendre la position de la FCC. Si elle est jugée trop contraignante, les opérateurs pourraient saisir la Justice où l'opposition politique républicaine, toujours plus favorable à une libre concurrence entre acteurs…
Initialement prévue pour cet été, la librairie numérique de Google baptisée Google Editions pourrait finalement être lancée aux USA d'ici à fin décembre. Une information dévoilée par le Wall Street Journal, qui rapporte des propos tenus par Scott Dougall, le directeur de la gestion des produits de la firme de Moutain View.

"En raison de la complexité de ce projet, nous ne voulions pas sortir quelque chose qui n'avait pas été approfondi" a expliqué ce dernier pour justifier le retard pris par ce nouveau service. Il faut dire que l'ambition dudit projet est conséquente, puisque Google compte bouleverser la tendance en proposant un service accessible depuis n'importe quel terminal connecté à Internet, en passant par Google ou d'autres vendeurs partenaires permettant de lier les e-book a achetés au compte Google de l'utilisateur. Ce dernier pourra ensuite accéder à ses livres électroniques depuis un navigateur Web sur un ordinateur, un téléphone ou une tablette : en ne se liant pas à un dispositif spécifique, Google Editions ouvre le champ de ses perspectives, ce qui peut s'avérer être un intéressant avantage.

Un modèle bien différent de celui proposé par la concurrence, comme Amazon et son Kindle, au fonctionnement propriétaire. Le site d'e-commerce de Jeff Bezos aurait, selon le WLS, la main sur 65% du marché actuel, et se placerait donc ainsi comme le principal concurrent de Google Editions.

Même si l'arrivée d'un nouveau service axé autour du livre numérique chez Google semble se préciser fortement, de nombreux mystères subsistent à l'heure actuelle concernant son fonctionnement, les partenariats effectués et son modèle économique. Selon l'association des libraires américains, plus de 200 libraires indépendants pourrait collaborer avec Google Editions à son lancement, mais rien n'est confirmé à l'heure actuelle. Les petits acteurs du marché semblent néanmoins enthousiastes vis-à-vis de l'arrivée de la plateforme : "Google va transformer chaque page Internet qui parle d'un livre en un endroit où vous pouvez acheter ce livre" commente ainsi un libraire indépendant de Naperville, dans l'Illinois.

Scott Dougall a également indiqué que le service devrait arriver à l'étranger durant "le premier trimestre de l'année prochaine", sans néanmoins préciser quels pays seraient concernés. A l'heure où un grand nombre de librairies en ligne sortent leurs propres liseuses numériques, Google pourrait bien, une fois encore, changer la donne dans un domaine où la concurrence est déjà rude.
L'ancien de The Pirate Bay a tenu un chat avec d'autres spécialistes du web autour d'un nouveau projet. Baptisé P2P DNS, il vise à passer outre les contrôles de ceux qui gèrent les noms de domaines de manière centralisée comme l'Icann. Une manière de redonner la clé du Net aux internautes ?Selon ses statuts, l'Icann est une organisation à but non-lucratif dont la mission est « d'allouer l'espace des adresses de protocole Internet (IP), d'attribuer les identificateurs de protocole et de gérer le système de nom de domaine ». Une organisation trop « centralisée » à en croire Peter Sunde et les tenants d'une nouvelle organisation du DNS.

Concrètement, le DNS (Domain Name System) est utilisé pour faire communiquer une adresse IP et un nom de domaine. La proposition soutenue par Peter Sunde vise à changer la donne en mettant en place un nouveau serveur DNS racine alternatif. Pour ce qui est de la sécurité, la transmission devrait nécessiter une signature. Enfin, ce système DNS distribué devrait avoir pour socle la technologie P2P…

Un site a été crée pour l'occasion afin de recueillir les idées de chacun et de provoquer la discussion. Il explique : « le fond du projet est que nous voulons voir un Internet non-censuré. Avoir un système centralisé qui contrôle le flux d'informations n'est pas acceptable ». Le projet P2P DNS propose donc une forme de décentralisation des réseaux. Ces propositions sont également visibles sur un chat IRC (#dns-p2p sur EfNet).
Le gouvernement chinois vient d'annoncer qu'il comptait inspecter les ordinateurs de ses administrations publiques. L'objectif de la mesure est de repérer ceux qui utilisent des logiciels sans aucune licence officielle. Cette action coup de poing est le point d'orgue d'une campagne « anti-piratage » menée depuis plusieurs années.L'opération devrait durer jusqu'en octobre 2011. Cette annonce coïncide avec l'action menée par le géant Microsoft contre 10 firmes chinoises accusées de vendre des ordinateurs contenants les logiciels non-officiels déjà pré-installés.

Il faut dire que Microsoft a toujours estimé que la Chine est un pays dans lequel ses logiciels pirates sont les plus répandus. « Il s'agit là d'un problème central pour l'industrie du logiciel qui doit être résolu » explique Yu Weidong, le responsable de la propriété intellectuelle chez Microsoft Chine. La Business Software Alliance, estime que 79 % des logiciels utilisés dans le pays n'ont aucune licence officielle…

Ce mouvement initié par l'administration générale chinoise peut donc être interprété comme une réponse à la victoire juridique de Microsoft devant une cour de Shanghai en avril dernier. Un assureur avait enfreint la propriété intellectuelle de Microsoft avec des copies illégales de ses logiciels. De même, au mois d'août 2009, quatre personnes du site Tomato Garden avaient été condamnées pour avoir distribué des versions contrefaites de Windows XP.

Par cet acte, le gouvernement chinois tient donc à rappeler qu'il lutte activement contre la contrefaçon et le piratage de logiciels. Pour preuve, l'Empire du Milieu rappelle qu'entre 2007 et 2009 pas moins de 119 millions de dollars ont été dépensés dans la lutte pour le respect du droit d'auteur.
Voilà un cadeau de Noël dont les employés de Yahoo! se seraient bien passés. En effet, selon plusieurs rapports, la firme de Sunnyvale s'apprêterait à effectuer une nouvelle vague de licenciements. Plus précisément, 10% de la masse salariale serait amenée à quitter l'entreprise. Selon le magazine AllThingsD, les annonces auraient lieu après Thanks Giving et avant Noël et plus précisément la semaine prochaine.

Sur les 6500 salariés américains, 650 départs devraient donc avoir lieu avant la fin de l'année. Ces mouvements devraient principalement toucher les équipes de produits sous la direction de Blake Irving. Un responsable de Yahoo! Groups rapporte notamment que ses effectifs ont été réduits de 22%. En décembre 2008, le portail avait également procédé à une réduction de 10% de ses effectifs. Reste à savoir si cela sera suffisant pour redresser la barre.

Parallèlement Google a récemment annoncé une augmentation du salaire de ses employés de 10% ainsi qu'une bonus de 1000 dollars.
En début de mois nous vous présentions RockMelt, un nouveau navigateur basé sur le projet open source Chromium et qui présentait la particularité d'être uniquement centré sur l'usage des réseaux communautaires. L'équipe de RockMelt a su faire parler d'elle au moins quelques heures en annonçant que son projet avait reçu le soutien financier de Marc Andreessen, le fondateur de Netscape.

Pourtant l'idée d'un navigateur entièrement basé sur les usages des réseaux sociaux n'est pas nouvelle et date de 2005 avec Flock. Initialement articulé autour du moteur de rendu Gecko de Mozilla, Flock se base désormais sur Chromium depuis le mois de juin et se dévoile aujourd'hui en version 3.5. Alors que Flock 3.0 utilisait Chromium 5, cette mise à jour affiche de meilleures performances en s'appuyant sur Chromium 7. Il s'agit d'ailleurs de la principale nouveauté.

A l'instar de RockMelt Flock présente une gestion des différents flux via un panneau latéral placé à droite. Notons cependant que plusieurs réseaux sont proposés. En plus des traditionnels Facebook et Twitter, nous retrouvons YouTube, Flickr et désormais LinkedIn. L'équipe souligne son expérience face à celle de RocketMelt et rappelle que son navigateur a été installé 9,5 millions de fois.

Téléchargez Flock 3.5
Après l'intégration de Facebook Connect dans la version finale de Skype 5.0, le réseau social et l'éditeur du logiciel de téléphonie par Internet seraient sur le point de prolonger un peu plus leur partenariat en intégrant un chat vidéo directement sur Facebook.

Des spéculations lancées ce week-end par Tal Ater, un développeur d'applications qui, en se penchant sur le code de Facebook, a découvert des lignes en rapport avec un chat vidéo et des allusions à Skype (Skype_ID, Skype_Token). Selon le développeur, le réseau social pourrait même être, à l'heure actuelle, en train de tester la fonctionnalité chez un petit nombre d'utilisateurs.

La rumeur concernant l'intégration d'un chat vidéo sur le site de Mark Zuckerberg ne date pas d'hier : le site Mashable rappelle que des morceaux de codes similaires avaient laissé penser à une intégration d'une telle fonction sur Facebook en mai 2009. A l'époque, le réseau social avait admis avoir "fait des essais de chat vidéo" mais "ne pas envisager de lancement après des utilisateurs". Depuis cette annonce, de l'eau a néanmoins coulé sous les ponts et Google Talk a fait son arrivée, offrant à Facebook un nouvel ennemi potentiel à abattre et un nouveau territoire à conquérir.

Le réseau social n'a, pour le moment, pas répondu à cette nouvelle rumeur.
Parmi les fichiers révélés par le site Wikileaks, certains concernent la polémique datant du début de l'année au sujet d'une intrusion informatique chinoise chez Google. Selon la diplomatie américaine, les autorités chinoises seraient bien à l'origine du piratage informatique de la firme.Petit rappel, le site Wikileaks a mis en ligne hier soir une partie des 251 287 « câbles » diplomatiques envoyés par les ambassades américaines au département d'État entre 1966 et février 2010. Dès lors, cinq journaux (New York Times, The Guardian, Der Spiegel, Le Monde et El Pais) ont dévoilé une partie de ces informations.

Sur « l'affaire Google » des comptes de messagerie électronique Gmail de certains dissidents chinois avaient été visités provoquant la colère de la firme et des autorités américaines. ces dernières invoquaient alors une censure du régime de Pékin.

En détail, l'ambassade des Etats-Unis à Pékin cite « une source chinoise ». Elle explique que la Chine aurait bien soutenu, commandité le piratage de Google. On apprend également à la lecture du New-York Times que l'Empire du Milieu organiserait régulièrement des intrusions dans les réseaux informatiques américains. Des accusations qui n'ont rien de nouveau…
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