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Le financement de micro-projets est au coeur de l'activité d'Ulule.com. Avec huit collaborateurs, dont deux à la technique, ce site français doit concurrencer des sites comme Kickstarter, réputé pour avoir permis le financement de plusieurs projets hi-tech, dont Diaspora, le concurrent de Facebook décentralisé. Nous avons pu nous entretenir avec Alexandre Boucherot, co-fondateur de Fluctuat.net et d'Ulule.com.Alexandre Boucherot, bonjour. Comment vous démarquez-vous d'un site réputé comme Kickstarter ?

Notre service est effectivement inspiré de Kickstarter. Nous sommes assez proches dans l'esprit, mais nous nous en différencions par plusieurs points. D'abord, les outils proposés ne sont pas les mêmes. Nous avons un système de paiement, PayPal, qui nous permet de toucher 180 pays grâce aux version anglaise et française du site. Kickstarter, lui, est réservé aux ressortissants des Etats-Unis. L'autre différence, c'est que nous sommes beaucoup plus ouverts à tous types de projets, quand Kickstarter a un côté très hype, très mode.

Cela vient du fait que nous n'effectuons pas la sélection des projets sur les mêmes critères que Kickstarter. Nous souhaitons rendre service à beaucoup de porteurs de projets. Nous en sommes au début, donc il y a une quarantaine de projets en ligne actuellement.Quel est votre modèle économique ?

Le modèle freemium. Nous ne touchons pas de commission, mais nous préparons des services supplémentaires. Je ne peux pas vraiment entrer dans les détails pour l'instant, nous sommes assez avancés sur leur définition, mais cela implique aussi une base d'utilisateurs suffisante pour les lancer.

Pour l'instant, nous nous concentrons donc sur notre premier objectif de 50 000 membres, car nous savons qu'avant cette première étape le service ne saurait être rentable. Après, nous développerons d'autres types de collectes, sur lesquelles nous prendrons des commissions, et pour lesquelles nous offrirons des possibilités de mise en avant différente, etc. Pour l'heure, nous en sommes à 2 000 membres, depuis le lancement officiel en octobre. Ca avance très vite.C'est-à-dire que pour l'instant, vous avez surtout des projets de taille réduite ?

Oui, pour l'instant, la moyenne des projets est assez basse. Nous avons en tête des développements, avec un service plus ambitieux. Mais cela demande de la préparation, car nous voulons répondre à un besoin très clair : une solution flexible, qui fonctionne très en amont des projets.

Ulule s'adresse d'ores et déjà aux professionnels, aux particulers et aux associations. Mais nous sommes sur un mode de participation non dilutif, donc sans prise de participation. On nous pose souvent la question d'un modèle qui permettrait aux soutiens d'obtenir des parts d'un projet, en capital ou en royalties. Peut-être proposerons-nous ce type de services un jour, mais ça n'est pas notre priorité.

Nous voulons permettre à des porteurs de projets d'obtenir des soutiens, et de constituer une première communauté d'adhésion, en offrant aux donateurs une compensation, une sorte de bonus : pour telle somme versée dans un projet de création de CD, par exemple, un internaute pourra recevoir un CD. En investissant un peu plus il aura une édition spéciale, et en mettant beaucoup le groupe pourra venir faire un concert chez lui, etc. C'est un exemple, mais ce mode de fonctionnement, où les investisseurs ne partagent pas la recette comme avec un modèle financier, permet de créer un rapport d'exclusivité avec un projet.Vous êtes financés sur fonds propres depuis janvier dernier. Envisagez-vous des développements financiers, et d'activité, dans l'immédiat ?

En fait nous avons une autre activité, nous sommes consultants, ce qui nous permet d'autofinancer Ulule. Nous sommes en discussions pour notre premier levée de fonds, pour laquelle nous visons 500 000 euros au premier tour de table. Cela nous permettrait de voir venir sur l'année prochaine.

Pour l'instant, nous avons beaucoup de sollicitations, essentiellement des business angels et quelques fonds, mais puisque nous fonctionnons en auto-financement, nous pouvons prendre le temps de bien discuter et de réfléchir.

Pour nos perspectives de développement, nous restons sur notre modèle actuellement. Nous avons un site multilingue et utilisable de l'étranger - avec la moitié des projets en anglais, ce qui est bien quelques mois après le lancement - mais nous n'avons pas encore de positionnement directement international. Après, si quelqu'un veut lancer une application iPhone, il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas aussi financé par des Anglais ou des Canadiens. Notre démarche n'a de sens qu'à l'international.

Pour l'heure, nous concentrons nos efforts sur la France, mais nous réfléchissons vraiment à la façon de nous renforcer à l'étranger. Nous avons la plateforme, l'outil, et pour être plus pertinents, nous pensons aller vers l'Angleterre, puis le Brésil en 2011. A chaque fois, nous comptons apporter des moyens spécifiques pour pouvoir constituer le réseau sur place et bien accompagner les porteurs de projets.Merci beaucoup, Alexandre.
Un nouveau hack de Microsoft Kinect vient d'être publié et cette fois ce sont les cerveaux du MIT qui nous présentent les possibilités du dispositif de reconnaissance gestuelle de la Xbox. Plus précisément l'équipe du MIT Media Lab a couplé ce dernier au navigateur open source Chromium.

Baptisé DepthJS, ce projet vise à utiliser le language JavaScript pour communiquer avec Microsoft Kinect. Il devient alors possible de naviguer les onglets ouverts présentés sous la forme de vignettes en tendant sa main face à l'écran. Il suffira de fermer cette dernière pour choisir une page web. La sélection des liens comme l'historique de navigation sont également pris en charge. Un geste vers la gauche permettra de revenir à la page précédente et vers la droite pour afficher la suivante. Le défilement d'un texte s'effectue de haut en bas ou de bas en haut. Notons également la possibilité de zoomer sur une page en laissant la paume de sa main face à la caméra.

Le code source de DepthJS est disponible au téléchargement sur GitHub. Dans un message publié sur Twitter, Aaron Zinman, l'un des chercheurs travaillant sur le projet, laisse sous-entendre qu'à l'avenir ce dispositif sera disponible pour d'autres navigateurs.
Microsoft a annoncé cette semaine l'arrivée en France du Microsoft Partner Network (MPN), version revisitée du programme partenaires pensé pour assister et mettre en avant auprès des clients potentiels les entreprises qui développent des offres reposant sur les produits maison. Toujours centré sur des certifications (Silver et Gold), il permet de disposer d'un soutien technique et commercial ainsi que d'un accès à PinPoint, la nouvelle place de marché au travers de laquelle les adhérents MPN seront invités à présenter leur savoir-faire.

Renouvellements comme nouvelles adhésions se feront donc selon les règles de la nouvelle structure, qui passe de trois à deux niveaux de certification : le niveau silver, qui requiert la validation d'au moins deux compétences parmi les 29 recensées, et le gold, pour lequel quatre validations seront nécessaires. Parmi les autres prérequis : disposer de deux ou quatre salariés certifiés Microsoft Certified Professional, et pour le niveau gold, jusqu'à cinq références client par compétence incarnée.

En échange des efforts consentis pour ce processus de validation, Microsoft promet, outre un accès en avant première à ses technologies, un support en avant-vente, des ressources marketing et différents programmes de commission associées à la vente de ses propres solutions, ceux-ci privilégiant désormais le partenaire qui aura influencé la vente plutôt que le seul dernier maillon de la chaîne.

Pour Microsoft, le Microsoft Partner Network nouveau doit répondre à un double objectif : remodeler une offre qui selon plusieurs des partenaires concernés affichait des limites de plus en plus floues, mais aussi mieux mettre en avant les compétences touchant à des domaines stratégiques, au premier rang desquels le cloud computing, qui profite d'un programme dédié, « Cloud Accelerate ».
Après plusieurs rebondissements dans ce qui est considéré comme le procès de la décennie dans la Silicon Valley, SAP a finalement été condamné, hier soir, à payer 1,3 milliard de dollars à Oracle dans l'affaire TomorroNow, pour violation de propriété intellectuelle et vol.

« Nous sommes, évidemment, déçus par ce verdict et nous allons prendre en compte toutes les options à notre disposition, y compris les démarches d'après jugement comme l'appel si nécessaire, » a déclaré Bill Wohl, porte-parole de SAP. « Ce sera malheureusement une procédure prolongée, et nous continuons à espérer que le problème peut être réglé de façon appropriée, sans qu'il y ait besoin de plusieurs années supplémentaires de litige. »SAP condamné

De fait, si Oracle est désormais officiellement reconnu comme victime dans l'affaire - qui, pour rappel, consiste en l'accès illégal et le téléchargement de bases de données d'Oracle par TomorrowNow, une filiale de SAP - le verdict est particulièrement lourd. C'est même le plus important de toute l'histoire de la propriété intellectuelle, selon les données compilées par Bloomberg.

Pour le fixer, le tribunal a pris en compte à la fois les licences qu'aurait dû payer TomorrowNow pour obtenir légalement le logiciel d'Oracle, et le vol au détriment des clients de ce dernier. Selon Oracle, TomorrowNow aurait utilisé les données pour fournir une assistance technique aux clients de ses filiales, sans s'acquitter des droits de propriété intellectuelle afférents.

Le tribunal a également retenu l'argument d'Oracle, selon lequel SAP était au courant des agissements de sa filiale, même si depuis son rachat en 2005, TomorrowNow avait été considéré comme une entité autonome. Larry Ellison, le PDG d'Oracle, n'a cependant pas pu assouvir ses désirs de vengeance envers Leo Apotheker, devenu récemment PDG de HP. Mis un temps sur la sellette par son conseil d'administration, notamment quand Larry Ellison a affirmé avant le procès pouvoir prouver ses mauvais agissements, Leo Apotheker n'a finalement pas été inquiété. Les avocats d'Oracle ont préféré se concentrer sur SAP et ne pas publier une témoignage filmé de son ancien PDG.Où trouver les sous ?

Le revirement de l'attaque d'Oracle a eu pour bénéfice de ne pas faire passer l'affaire pour une simple guerre commerciale. En effet, Leo Apotheker est désormais à la tête de HP, un groupe directement concurrent d'Oracle sur le marché des serveurs. Pour Mylene Mangalindan, porte-parole de HP, Leo Apotheker avait un rôle très limité dans TomorrowNow lorsqu'il était à la tête de SAP, et les tentatives d'Oracle pour le mouiller tenaient du « harcèlement ».

Quant aux dommages et intérêts payables par SAP, ils représentent à peu près les prévisions de bénéfice net pour le quatrième trimestre. SAP avait prévu une provision pour risque de l'ordre de 160 millions de dollars pour le procès... Reste donc à trouver 1,14 milliard de dollars. Même en cas d'appel, il y a peu de chances que le montant à payer soit réduit significativement. La bourse a immédiatement réagi à l'annonce, puisque l'action SAP s'est réveillée avec une chute de 39 cents, soit 1,1%, à la bourse de Francfort.
Deux projets étaient au menu du vote des sénateurs cette semaine au sujet de la taxation de la publicité en ligne. Cette taxe Google est censée viser les entreprises qui échappent à la fiscalité française. Les cas de Google (basé en Irlande), Apple (Luxembourg), eBay et Amazon ont alors été clairement évoqués comme étant des exemples de firmes qui profitent de la fiscalité avantageuse de ces Etats. Elles échappent alors à l'impôt français.Parmi ces deux mesures l'une, portant sur tout annonceur professionnel a été adoptée par le Sénat. Elle vise à taxer à hauteur de 1% les dépenses qu'il effectue auprès d'un service de publicité en ligne.

Par contre, les sénateurs ont refusé le second point « phare » de la loi. L'amendement portant sur une taxe de 0,5% sur les échanges commerciaux BtoB ( transactions entre entreprises ) a été retiré. Aucune discussion n'a donc eu lieu... Pourtant, ce nouvel impôt devait représenter autour de 400 à 500 millions d'euros.

Toutefois, malgré ce pas en arrière des sénateurs, les professionnels du secteur restent critiques sur les mesures proposées. Dans un communiqué commun, des associations de professionnels du secteur (ACSEL, AFDEL, ASIC, Geste, IAB France, Renaissance Numérique, SRI mais aussi l'UDA) souhaitaient « éviter de créer un environnement hostile pour le développement de l'économie numérique ».
Après avoir critiqué sévèrement les hébergeurs et les registrars, certains spécialistes considèrent désormais que les FAI sont les acteurs clés en matière de contrôle et de diffusion des spams, ou pourriels en langue de Molière.A l'appui de cette thèse, un rapport de l'OCDE (.pdf) estime que les principaux vecteurs de la propagation de ces messages non-sollicités sont des serveurs « délaissés » par certains FAI. L'étude menée par la Delft University of Technology et la Michigan State University précise que 50 fournisseurs d'accès sont responsables de cette propagation.

A la loupe, 109 milliards de spams ont été analysés provenant de 170 millions d'adresses IP. La première conclusion est connue : l'OCDE estime que 80 à 90 % des pourriels proviennent de postes déjà infectés. Par contre, le rapport précise : « le réseau de quelques 50 FAI regroupe environ la moitié de toutes les machines infectées dans le monde ».

Le laxisme de certains fournisseurs permettrait donc au flux de spam de continuer à se propager. Parmi ces 50 mauvais élèves, 10 sont européens dont un français. L'étude ne nomme aucun FAI en particulier…

Reste à connaître quelle sera la position des fournisseurs face à cette critique face à un marché du spam qui reste une entreprise plutôt florissante. En 2008, une étude menée par l'université américaine de Berkeley précisait qu'un taux de réponse de seulement 0,000001% (1 pour 100 millions) était suffisant pour qu'un envoi de spam soit rentable.
le 24/11/2010 à 00:00
Les mots-clés les plus cher
Lors d'un référencement d'un projet web (réalisé par exemple en PHP) et plus particulièrement auprès du moteur de recherche Google, vous pouvez vous positionnez dans la zone commerciale « Google Adwords », moyennant paiement.

Le site « Le journal du net » a publié un dossier spécial pour connaître les mots les plus demandés et par conséquent les plus chers pour les sociétés désirant se positionner sur ces mots.

L'étude s'est portée sur différents domaines et thématiques :
- assurance
- mutuelle
- automobile
- banque
- fleurs
- création de site
- Crédit
- Marketing
- high tech
- hygiène-beauté
- logiciels
- mode
- liens sponsorisés
- cuisine restauration
- santé
- télécoms
- tourisme

Par ailleurs, vous aurez une idée précise de la fourchette de prix nécessaire pour être bien positionnée.

- Voici les mots-clés les plus chers de Google Adwords
Après avoir publié une seconde alpha jeudi dernier, l'équipe d'Opera Software présente la première bêta pour la version 11 de son navigateur. Au coeur de cette nouvelle mouture les développeurs se sont intéressés à la gestion des onglets. En effet, alors que depuis plusieurs années, les internautes sont désormais familiers avec la navigation par onglets, il n'est pas surprenant d'avoir parfois une dizaine ou une douzaine de pages ouvertes simultanément. A l'instar de ses concurrents, Opera propose donc de rénover cette fonctionnalité.

Opera 11 bêta 1 apporte en effet un peu de nouveauté en permettant à l'utilisateur de glisser-déposer un onglet sur un autre afin de créer une pile qui se rangera automatiquement à gauche. Une petite flèche permettra d'afficher ou de masquer le contenu de cette dernière. Cette approche diffère donc de celle de Chrome qui propose de réduire et d'épingler chaque onglet. De son côté avec Panorama Firefox propose de créer des groupes thématiques.

Rappelons qu'Opera 11 propose désormais la prise en charge des extensions développées en HTML, CSS et JavaScript. Outre une optimisation du moteur d'exécution JavaScript l'ergonomie du gestionnaire de courriers a été revu et la prise en charge des standards se voit un peu plus poussée.
L'équipe de Palm a présenté de nouveaux outils de programmation pour son système WebOS. Enyo est un framework de développement qui est amené à remplacer l'actuel Mojo. Jugé plus performant, il devrait satisfaire les développeurs web traditionnels.

Plus facile de prise en main que son prédécesseur, Enyo permettrait de créer des applications plus rapides à l'ouverture mais également optimisées pour différentes tailles d'écran. Notons également une meilleure prise en charge des standards du HTML5 ainsi que l'accélération matérielle.

Selon la définition de l'écran identifiée via JavaScript, certaines parties de l'application seront affichées ou masquées. Lors du Developer Day, qui s'est déroulé à New York ce weekend, l'équipe a ainsi montré que sur une définition plus grande telle que celle d'un navigateur classique, un gestionnaire de courriers électroniques pouvait par exemple présenter un volet de prévisualisation en plus de la liste des messages. Cette flexibilité devrait permettre de concocter des applications aussi bien pour smartphones que pour tablettes.

Depuis le début Palm tente d'attirer des développeurs web pour déployer davantage d'applications sur son système WebOS. Le framework MoJo devrait cependant être disponible pour quelques temps encore mais Palm estime déjà que les développeurs migreront sans difficulté vers Enyo.
Mais quelle est donc cette étrange matière gluante sur laquelle Stainboy doit enquêter ? A vous de le dire ! Tim Burton propose en effet depuis quelques jours aux internautes du monde entier de contribuer à la construction d'un roman sur un mode qui n'est pas sans rappeler le « cadavre exquis » cher aux surréalistes, par le biais du réseau social Twitter. Le réalisateur d'Ed Wood ou d'Edward aux mains d'argent chercherait-il des idées pour son prochain scénario ?

Le cadavre exquis est pour mémoire une technique de narration qui consiste à faire composer une phrase par différentes personnes, mot après mot, sans que les protagonistes n'aient connaissance de ce qui a été choisi avant ou après leur contribution. Chez Burton, la démarche n'est toutefois pas aussi aléatoire : souhaitant parvenir à la construction d'une histoire cohérente, il permet en effet aux internautes de prendre connaissance des contributions précédemment retenues, recensées sur la page du projet, lui-même hébergé par le festival du film de Toronto.

Les amateurs pourront y proposer leurs contributions, qui s'afficheront également sur la page Twitter associée à leur compte, histoire d'assurer la notoriété de l'entreprise. Chaque jour, une proposition est sélectionnée et ajoutée à la trame de l'histoire, qui se compose pour l'instant de onze phrases. Le dénouement ne devrait pas intervenir avant la fin de l'expérience, le 17 avril prochain. Parce qu'on aime notre prochain, on parie que les internautes s'arrangeront pour que Stainboy ait raison de la super gélatine. Reste à savoir de quelle façon cet ouvrage à mille mains sera exploité ?
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