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Parmi les fichiers révélés par le site Wikileaks, certains concernent la polémique datant du début de l'année au sujet d'une intrusion informatique chinoise chez Google. Selon la diplomatie américaine, les autorités chinoises seraient bien à l'origine du piratage informatique de la firme.Petit rappel, le site Wikileaks a mis en ligne hier soir une partie des 251 287 « câbles » diplomatiques envoyés par les ambassades américaines au département d'État entre 1966 et février 2010. Dès lors, cinq journaux (New York Times, The Guardian, Der Spiegel, Le Monde et El Pais) ont dévoilé une partie de ces informations.

Sur « l'affaire Google » des comptes de messagerie électronique Gmail de certains dissidents chinois avaient été visités provoquant la colère de la firme et des autorités américaines. ces dernières invoquaient alors une censure du régime de Pékin.

En détail, l'ambassade des Etats-Unis à Pékin cite « une source chinoise ». Elle explique que la Chine aurait bien soutenu, commandité le piratage de Google. On apprend également à la lecture du New-York Times que l'Empire du Milieu organiserait régulièrement des intrusions dans les réseaux informatiques américains. Des accusations qui n'ont rien de nouveau…
Le ministre de la Culture souhaite revenir sur l'accord passé entre Google et Hachette Livre portant sur la numérisation de livres. Frédéric Mitterrand aurait donc rencontré les représentants de Google France afin de donner sa position sur ce contrat.Selon le JDD, Mitterrand a souhaité : « contribuer, en tant que ministre, à la création d'un accord-cadre respectant les droits de tous ». Il aurait ainsi envoyé une lettre à Eric Schmidt, le p-dg de Google. Petit rappel, le 17 novembre dernier, Google et Hachette Livre ont signé un accord qui vise à numériser des ouvrages épuisés.

Le ministre espère donc faire peser la position française dans la balance de la numérisation. Il précise : « Il ne s'agit pas de s'enfermer dans l'attitude d'Astérix le Gaulois! Je souhaite seulement que les méthodes parfois brutales du capitalisme soient modérées et adaptées au système économique et social français, différent du système américain ».

Du coup, Frédéric Mitterrand tient à rappeler que l'accord passé entre les deux géants n'est qu'un protocole. Un délai de 6 mois jusqu'à la signature d'un contrat ferme devrait donc permettre à la discussion de s'installer. Ou pas.
Lancée en octobre aux Etats-Unis, la plateforme de télévision connectée Google TV peine visiblement à trouver son public : un constat effectué par le site TechCrunch, après l'annonce de la part de Sony d'une baisse de prix conséquente de son lecteur de blu-ray intégrant la plateforme.

Google TV n'est disponible à ce jour qu'aux USA par le biais de deux produits, le Logitech Revue testé dans nos colonnes et le Sony NSZ-GT1, un boîtier TV intégrant un lecteur de Blu-ray. Ce dernier, commercialisé 399 dollars à son lancement en octobre, vient de voir son prix chuter de 25% pour passer à 299 dollars un mois après sa sortie : une baisse de prix qui sonne presque comme un aveu vis-à-vis du manque de succès rencontré par l'appareil, qui se retrouve ainsi au même tarif que le Revue. Aucun chiffre concernant les ventes n'a néanmoins filtré.

Il faut dire que Google TV essuie les plâtres de la télévision connectée depuis son lancement, en se retrouvant entre autre confronté à la frilosité des diffuseurs américains (NBC, CBS ou encore ABC) qui ont décidé d'interdire l'affichage de leurs flux sur les boîtiers dotés de Google TV. En France, la résistance s'organise également, avec la récente signature d'une charte par la totalité des chaînes de la TNT, visant à garantir l'intégrité des programmes diffusés et des services qui gravitent autour, qui ne pourront être remplacés par ceux d'une plateforme comme Google TV.

Reste aujourd'hui à savoir si la plateforme saura convaincre les consommateurs d'autres horizons : Google TV est, entre autre, attendue en Europe en 2011.
Cinq quotidiens nationaux (Les Echos, L'Equipe, Le Figaro, Libération, Le Parisien) et trois magazines (L'Express, Le Nouvel Observateur, Le Point) viennent de se regrouper. Ils appartiennent désormais au GIE E-Presse et viennent de passer un accord avec Orange en vue d'intégrer le moteur de recherche de l'opérateur sur leurs sites.Concrètement, ce groupement va mutualiser ses partenaires en matière d'intégration, d'hébergement et de systèmes de paiement. L'objectif est alors d'élaborer un « kiosque numérique » d'ici le début 2011. Un tel service, baptisé Read and Go, existe déjà chez l'opérateur historique.

Dans un communiqué, Orange explique que son moteur de recherche sera intégré aux sites des partenaires presse. Il sera chargé de « référencer l'ensemble des contenus des sites disponibles. Les sujets d'actualité se trouveront ainsi multi-référencés ». Enfin, un système de renvoi d'audience devrait aussi être mis en place depuis les portails Orange vers les sites membres du GIE.

Enfin la mesure vise également à contrer l'influence des « référenceurs » d'informations ou les portails d'actualité comme Google ou Yahoo…
L'ESA salue le décollage réussi de la fusée Ariane 5. Le satellite Hylas-1 a bien été placé sur son orbite de transfert par le lanceur qui a décollé du Port spatial de l'Europe en Guyane.Comme nous l'expliquions, Hylas-1 doit faire « la démonstration de technologies avancées dans le domaine du haut débit et offrira des services innovants à large bande avec une couverture européenne ». L'ESA a donc expliqué qu'elle comptait, au cours des 24 prochains mois, mener deux initiatives similaires en partenariat avec les opérateurs de satellites Inmarsat et Hispasat en vue de développer le haut débit.

Dans la foulée, l'Agence spatiale européenne a également annoncé a rappelé que les ministres chargés de l'espace des Etats membres de l'Europe souhaitaient rappeler l'importance des programmes Galileo et GMES (Surveillance mondiale pour l'environnement et la sécurité).

Pour rappel, le projet Galileo est une étape stratégique pour l'indépendance numérique de l'Europe puisqu'il vise à remplacer le GPS à l'intérieur du territoire communautaire. L'initiative demeure donc une des priorités de l'Europe dans le spatial.

Les ministres chargés des projets spatiaux ont aussi reconnu « la nécessité d'oeuvrer à la mise en place d'une capacité de surveillance de l'espace ». Pour cela, ils ont convenu qu'il était nécessaire de parler d'une seule voix.
Le Conseil de l'Europe regroupe 47 pays membres allant d'Etats européens mais aussi de l'ancien bloc de l'Est. De même, certains pays comme les Etats-Unis, le Japon ou le Mexique sont des membres observateurs. Son rôle est alors de « favoriser en Europe un espace démocratique et juridique commun, autour de la protection de l'individu ».Le Conseil vient de recommander à ses membres d'adopter des normes minimales de protection de la vie privée. Ce texte propose de réglementer les activités des internautes afin de mieux les protéger.

Autre point d'actualité, l'organisation souhaite « garantir une protection effective des droits lorsque d'énormes quantités de données sont issues de recherches sur internet, sur l'utilisation d'un téléphone portable ou sur les habitudes de consommation ». Le but de la manoeuvre est donc d'éviter que des profils d'internautes ne soient utilisés à leurs dépends en matière d'emploi ou de placement bancaire, par exemple.

Si ces incitations vont dans le sens d'une meilleure compréhension par les internautes, il faut tout de même noter que les observations du Conseil de l'Europe n'ont aucun pourvoir normatif ni contraignant. Chaque Etat peut donc considérer ces avancées comme de simples déclarations d'intention…
Un tribunal suédois, où étaient jugés en appel les éditeurs du site The Pirate Bay, vient de confirmer les peines de Peter Sunde, Fredrik Neij et Carl Lundström, selon le site TorrentFreak.

Le procès en première instance, en avril dernier, avait abouti à une condamnation à un an de prison ferme par personne, et au paiement solidaire de 3 millions d'euros de dommages et intérêts. Cette fois, les trois administrateurs de The Pirate Bay ont été condamnés à des peines de prison allant de 4 à 10 mois, mais les dommages et intérêts sont montés à 5 millions d'euros. Ils seront partagés de manière égale entre les trois condamnés.

La décision de la cour d'appel de Suède a été annoncée aujourd'hui. Elle a considéré que « The Pirate Bay a facilité le partage de fichiers illégal qui a conduit à la responsabilité criminelle de ceux qui administrent le service. Pour les trois défendeurs, la cour d'appel pense qu'il a été prouvé qu'ils participaient à ces activités de différentes manières et à différents degrés. »

Peter Sunde, Fredrik Neij et Carl Lundström n'ont pas épuisé toutes les voies de recours, et devraient poursuivre au moins jusqu'à la Cour Suprême, la plus haute juridiction suédoise. Peter Sunde, l'ancien porte-parole du site, a d'ores et déjà déclaré qu'il était prêt à aller jusque devant les juridictions européennes. Quant au quatrième condamné en première instance, Gottfrid Svartholm, il sera jugé en appel plus tard, son état de santé l'ayant empêché d'être présent au procès commun.
Le régulateur français des Télécoms vient de sommer l'opérateur Free d'arrêter d'exclure certains numéros fixes de son service de téléphonie dit illimitée. Pour rappel, certains appels sont facturés hors forfait comme certains numéros géographiques ( 01 à 05 ) et non géographiques commençant par 09.Dans un =26&cHash=b63e8a2e6d]communiqué, l'Arcep a donc rappelé que les opérateurs ne devaient pas exclure certains numéros de leur offres « illimitées ». Une pratique qu'avait reconnue Free sur 500 numéros correspondant à des services ou des interlocuteurs divers.

Du coup, l'Arcep a publié un document dans lequel figurent des numéros à tarification particulière. Free a jusqu'au 7 janvier 2011 pour rentrer dans le rang.
La SNCF a aujourd'hui annoncé à l'occasion d'un voyage inaugural le lancement imminent de "Box TGV", une nouvelle offre de service à bord. Déployé à partir du 1er décembre sur l'ensemble des 52 rames de la flotte TGV Est, ce service promet une offre multimédia mais aussi et surtout une connexion à Internet fiable à 320 km/h. Accédez à Internet à 320 km/h, mais pas seulement

À partir d'un portail "Box TGV" accessible depuis un ordinateur portable ou d'une déclinaison mobile, on accède à quelques services gratuits mais aussi et surtout à de multiples services payants.

À commencer par la connexion à Internet, qui est facturée 4,99 euros de l'heure ou 9,99 euros pour la durée totale du voyage.

L'"Happy Store" offre quant à lui une sélection de divertissements à destination des adultes et des enfants. On y retrouve notamment une sélection de 10 films à la demande, dont une moitié issue des sorties du mois, pour 4,99 euros chacun, et une autre moitié autour d'une thématique mensuelle, pour 3,99 euros. Des concerts de musique actuelle et classique facturés 4,99 euros sont également proposés.

La rubrique "Coach Express" compile une sélection de cours dans des domaines variés tels que l'informatique, la cuisine ou les langues, pour des tarifs s'échelonnant de 1,49 à 3,29 euros.

Des jeux, des coloriages, des dessins animés et des programmes éducatifs constituent par ailleurs trois "Kidbox" destinées à autant de tranches d'âges d'enfants : moins de 6 ans, de 6 à 9 ans et de 9 à 12 ans, à 5,49 euros l'unité.

Le "Kiosque" offre un accès gratuit à l'actualité par le biais des sites Internet Le Monde.fr, Le Post et L'équipe.fr, ou aux journaux de France 24 et de RFI. On y achète aussi le quotidien Le Monde pour 2 euros, et cinq documentaires thématiques pour 2,99 euros chacun.

L'"information SNCF en direct" présente enfin gratuitement et en temps réel l'avancée du trajet, la vitesse instantanée du train et l'heure d'arrivée tenant compte des retards éventuels, ainsi que des informations pratiques sur la gare d'arrivée. Un guide touristique est également proposé pour chacune des 47 villes desservies, pour 0,49 à 0,79 euros, tandis qu'une carte de localisation interactive "Travelmap" est proposée pour 1,49 euros.

Chacun de ces services est payable à l'acte ou par le biais d'un portefeuille virtuel, qu'on alimente au moyen d'une carte bleue ou d'une carte prépayée de 5 ou 10 euros, vendue en voiture bar et dans les magasins Relay de certaines gares du réseau TGV Est.Du CPL à 25 000 V ? Non, du satellite !

Sur le plan technique, chacune des 52 rames embarque une infrastructure spécifique d'une valeur de 350 000 euros. Celle-ci comporte naturellement une connexion à Internet et un réseau Wi-Fi, mais aussi des serveurs embarqués destinés à alléger les besoins en bande passante.

La connexion à Internet emprunte une liaison satellite offrant un débit descendant de 2 Mbps et montant de 512 Kbps. Les tunnels restent donc d'éternelles zones blanches, tout comme avec une liaison GSM, à moins que des câbles rayonnant n'aient été installés par les exploitants des tunnels. Une liaison GSM (3G) est d'ailleurs implémentée, mais elle n'est pas utilisée sur la ligne Est. Une liaison Wi-Fi prend enfin le relai en gare.

La desserte locale est quant à elle assurée par un réseau Wi-Fi, avec deux points d'accès par voiture.

La majorité des services proposés par le portail "Box TGV" sont donc stockés sur les serveurs embarqués, sur lesquels ils sont répliqués à intervalle plus ou moins régulier. L'actualité est par exemple mise à jour toutes les 15 minutes, tandis que les contenus plus lourds (toutes les vidéos) ne sont mis à jour qu'en dehors des trajets commerciaux. Les échanges restent ainsi au maximum en circuit fermé.

L'équipement est dimensionné pour supporter la charge de 20 % des voyageurs présents à bord, un scénario optimiste d'après les représentants de la SNCF. Vraisemblablement en raison du fort engouement des voyageurs de l'avant-première, le fonctionnement du service s'est révélé pour le moins erratique la majeure partie du temps. Il est donc malheureusement impossible de livrer un ressenti. Tout juste sait-on qu'un service gourmand comme YouTube n'est — pour l'heure — pas bloqué, et qu'aucun filtrage n'est exercé sur tel ou tel protocole. En théorie, il devrait donc être possible d'utiliser Deezer ou Spotify, de passer un appel en voix sur IP (VoIP), de télécharger en peer to peer ou encore de se connecter par VPN au réseau de son entreprise. En pratique, les 2 Mbps partagés sur toute la rame et les temps de réponses du satellite calmeront vraisemblablement les ardeurs des voyageurs trop gourmands.

"Box TGV" fera quoi qu'il en soit l'objet d'un premier bilan à l'automne 2011, avant d'être éventuellement étendu à d'autres lignes de TGV.
Après avoir signé un accord avec l'éditeur Hachette pour la numérisation de 40 000 à 50 000 ouvrages la semaine dernière, la plate-forme de vidéo en ligne YouTube annonce aujourd'hui trois nouveaux contrats, cette fois dans le domaine des oeuvres cinématographiques, télévisuelles et des arts visuels.

La SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques), la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimedia) et l'ADAGP (Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques) ont en effet accepté de se rapprocher de la filiale de Google. En bénéficiant de la popularité de YouTube, les artistes rattachés à ces cabinets de gestion de droits d'auteurs pourront être rémunérés lorsque leurs oeuvres seront diffusées sur le réseau.

Il semblerait donc que la technologie Content ID ait fait ses preuves auprès des professionnels. Pour rappel cette dernière permet d'identifier, et le cas échéant de filtrer, les contenus audio ou vidéo protégés par des droits d'auteurs. Dans un communiqué officiel, Pascal Rogard, directeur général de la SACD, qui regroupe près de 50 000 auteurs du cinéma, de l'audiovisuel et du spectacle vivant, déclare : "Dorénavant, les auteurs membres des sociétés d'auteurs françaises recevront une juste rémunération pour l'exploitation de leurs oeuvres sur YouTube. ».

A l'instar de son récent rapprochement avec la SACEM au mois de septembre, plutôt que de négocier avec les sociétés de production Google semble donc vouloir se rapprocher directement des cabinets qui gèrent les droits d'auteurs, un gage de confiance pour les artistes et ainsi que pour les distributeurs. Il faut dire que par le passé Google fut accusé plusieurs fois de violation de propriété intellectuelle. Outre les affaires liées au moteur d'actualités Google News ou à Google Books, YouTube fut notamment poursuivi en justice par Viacom (MTV Networks, Paramount Pictures, Comedy Central etc...) pour la diffusion d'extrait télévisés. En France, c'est l'INA (l'Institut National de l'Audiovisuel) qui avait déposé une plainte en remettant en cause le système de protection des contenus du site. Reste à savoir si ces nouveaux accords inciteront les groupes médiatiques à proposer leurs contenus sur YouTube.
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