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le 07/12/2010 à 00:00
Google Wave tourne l'Apache
En aout dernier, Google annonçait la mort du service Wave. « Nous n'avons pas eu autant d'utilisateurs que nous le souhaitions », voilà le motif invoqué pour signifier que la firme ne développera plus pour cette plateforme et utilisera ses technologies dans d'autres produits.Google Wave devait servir à faire le lien entre la boite e-mail et une messagerie instantanée tout en incluant la possibilité de partager des documents. Si à ses débuts, le service a suscité quelque curiosité, force est de constater que les utilisateurs ne sont pas venus en masse. Pourtant ce raté de Google vient de connaître une seconde vie grâce à l'Apache Software Foundation.

Le projet Wave in a Box avait été lancé par la firme en Open Source mais cette fois, le développement de l'application et des protocoles Wave Federation va pouvoir se poursuivre. Apache Wave devrait ainsi rapidement être développé sous la licence libre Apache.
Encore une fois, les révélations du site Wikileaks mettent le doigt sur des pratiques douteuses de certains Etats. A la lecture de nouveaux documents, on apprend que la Chine aurait utilisé ses accès au code source de Windows afin de développer des attaques qui utilisaient les faiblesses de l'OS.Un câble diplomatique datant de 29 juin 2009 explique que certaines firmes chinoises « en rapport proche avec la république populaire de Chine ont eu accès au code source de Windows grâce à un accord datant de 2003. Ce contrat devait, en principe, servir à améliorer la sécurité de l'OS ». Le CNITSEC, une organisation chinoise spécialisée dans la sécurité aurait ensuite « activement » travaillé avec des hackers afin de développer certains exploits.

Parmi ces hackers nationalistes, le nom de Lin Yong est évoqué. Bien connu, il aurait même monté une équipe afin de travailler sur ce projet…

De son côté, Microsoft rappelle au site The Register que le « programme de sécurité GSP (appelé Government Security Program) reste une initiative mondiale qui permet aux gouvernements d'accroître leur assurance dans les systèmes de sécurité en fournissant une partie du code source appartenant à Microsoft ». La firme précise que « l'accès à cet environnement est soumis à une authentification et est protégé par des mesures de sécurité ». A en croire Wikileaks, ces mesures auraient été visiblement outrepassées.
Google vient d'annoncer que le service de boite de réception prioritaire proposée dans Gmail depuis fin août allait être très prochainement optimisé, sur la base des retours effectués par ses utilisateurs.La Boite de réception prioritaire, ou Priority inbox, permet d'identifier les courriels importants et de les séparer des autres emails pour optimiser leur lisibilité. Le service se base sur plusieurs critères, notamment le degré de correspondance de l'utilisateur avec ses différents contacts, pour établir cette priorité. Il est également possible d'affiner manuellement la priorisation ou nom d'une correspondance : un point qui n'était pas pris en compte avec suffisamment de précision par Gmail selon certains utilisateurs. Mashable rapporte que Google a donc optimisé les capacités "d'apprentissage" de la fonction, pour que la messagerie réagisse plus rapidement et avec plus de précision aux ajustements effectués par son utilisateur.

Autre nouveauté, la possibilité de savoir pourquoi un courriel est jugé prioritaire par le service en survolant l'icône située au dessus du corps du texte. Une explication souvent bienvenue pour comprendre comment Priority inbox opère pour déterminer le degré d'importance d'un mail, et qui était auparavant inexistante.

La firme de Mountain View semble donc très motivée pour optimiser ce service qu'elle juge efficace, puisqu'elle explique que les utilisateurs de la Boite de réception prioritaire passeraient 15% de temps en moins à consulter leur messagerie, et 43% plus de temps à ne se focaliser que sur les courriels importants par rapport aux non-adeptes de la fonction.
Ces dernières 24 heures, le réseau Tumblr fut inaccessible pour l'ensemble de ses utilisateurs. Confuse, l'équipe explique via son blog officiel qu'une grappe de serveurs critiques n'a pas tenu le choc face à l'ensemble des internautes.

A mi-chemin entre le blog et le réseau communautaire, Tumblr recueillerait plus de 500 millions de pages vues chaque mois. 10,5 millions de blogs ont été créés soit plus de 1,7 milliard de billets. David Karp, fondateur et PDG de la startup, explique ainsi : « Honnêtement il fut bien plus difficile de faire face à notre croissance que nous le pensions », en ajoutant : "nous avons déjà presque quadruplé notre équipe d'ingénieurs ce mois-ci et continuons nos efforts pour nous parer contre d'autres erreurs comme celle d'aujourd'hui ». Ironiquement, l'équipe invite les internautes à consulter son flux Twitter lorsque son propre blog n'est plus accessible.

Parmi les aspects particulièrement populaires du réseau Tumblr notons la fonctionnalité "ReBlog" qui permet à l'utilisateur de republier le billet d'un autre blog tout en créditant automatiquement son auteur. Twitter, Yahoo! Meme ou encore Wordpress.com s'en sont d'ailleurs largement inspirés ces derniers temps. Le mois dernier, quelques utilisateurs de la communauté 4chan avaient d'ailleurs soulevé que plusieurs membres de Tumblr prenaient soin d'effacer les crédits et avaient menacé de mener une attaque de type DDoS contre le réseau. Rien n'indique cependant que la panne fut bien causée par un groupe de hackers.

Sans doute pour faire face à cette croissance fulgurante et pour palier à ces erreurs de connexion trop récurrentes, Tumblr a levé le mois dernier entre 25 et 30 millions de dollars auprès du cabinet d'investissement Sequoia Capital. La société envisage également de s'étendre à l'Hexagone et a notamment ouvert cet été en bêta une déclinaison française de son service.
Coup de génie commercial ou folie ? Toujours est-il que Groupon, un spécialiste de la distribution de coupons de réduction en ligne, aurait refusé l'offre de rachat émise par Google. Une offre de 5,3 milliards de dollars.

Selon le Chicago Breaking Business, qui a révélé l'affaire, Groupon aurait préféré rester indépendant. Cette attitude pourrait sembler arrogante à bien des égards, mais Groupon a quelques arguments. D'abord, son chiffre d'affaires annuel est estimé à 2 milliards de dollars par All Things Digital - le chiffre généralement admis étant 500 millions de dollars. Ensuite, il n'a fallu que sept mois à Groupon pour devenir rentable. Forbes estime même que c'est l'entreprise à la plus forte croissance dans l'histoire.

De quoi résister, même face à Google, qui se verrait pourtant bien accélérer avec Groupon son emprise sur le marché de la publicité localisée. D'autant que ce marché semble s'activer, avec l'investissement de 175 millions de dollars d'Amazon dans LivingSocial, un concurrent direct de Groupon. Ce dernier fait-il donc monter les enchères, ou souhaite-t-il réellement rester indépendant ? Dans ce dernier cas, les rumeurs prêtent à Groupon des envies d'entrée en Bourse...
Après sa fusion avec la plateforme de blogs Overblog puis l'intégration de la régie publicitaire eBuzzing, le groupe Wikio file la métaphore du média social en ouvrant une place de marché dédiée à la création de contenus, Wikio Experts. Le principe ? Recruter des "experts" en leur domaine, qui répondront à des appels d'offre portant sur la rédaction de textes sur un sujet donné, en échange d'une rémunération à base fixe, à laquelle s'ajoutera à terme une part de variable en cas de succès d'audience.

Financée par la publicité, et tout particulièrement par le lien sponsorisé, la plateforme doit permettre à Wikio de proposer à Google - et donc, à l'ensemble du Web - une réponse à toutes les questions qu'est susceptible de se poser l'internaute. Le groupe annonce une levée de fonds de 4 millions d'euros auprès de son actionnariat actuel, somme exclusivement dévolue à l'achat de « quelques centaines de milliers d'articles » qui viendront alimenter les différentes déclinaisons européennes de Wikio Experts.Demain, tous rédacteurs ?

Si les contributions spontanées sont les bienvenues, Wikio a d'ores et déjà dressé une liste de sujets proposée au travers de sa place de marché. Partagés entre une quinzaine de rubriques, ils visent à répondre à des problématiques bien concrètes. Celles que l'internaute peut rencontrer dans la vie tous les jours, mais aussi et surtout celles pour lesquelles aucune réponse pertinente n'est à l'heure actuelle proposée dans les premières pages de résultat de Google.

« Si vous vous intéressez aux dispositifs anti-aboiement pour chiens, vous allez essentiellement trouver des sites marchand sur Google, mais peu ou pas de contenus pertinents », prend comme exemple Frédéric Montagnon, cofondateur d'Overblog, pour illustrer la démarche. Au travers de Wikio Experts, on cherchera donc à recruter un internaute compétent sur le sujet, qui produira un contenu à même d'adresser la curiosité du quidam victime d'un animal de compagnie trop expressif. « On s'intéresse à la longue traîne », confirme Pierre Chappaz (Kelkoo, Wikio). Autrement dit, à tous les sujets entre lesquels il existe un rapport favorable entre intérêt des lecteurs et absence de contenus pertinents.

Et ces sujets, Wikio compte bien les identifier de façon précise : à l'aide d'outils publics tels que ceux que fournit Google (Trends), mais aussi à partir des technologies développées pour le moteur Wikio ou des statistiques remontant de la plateforme Overblog (11,4 millions de visiteurs uniques / mois en France selon Nielsen). « Aujourd'hui, nous surveillons 16 millions de mots clé », indique Frédéric Montagnon.Une écriture SEO compliant : optimisée pour Google

Le rédacteur d'un jour devra respecter un certain nombre de contraintes : titre imposé, répétition d'un certain nombre de mots clé associés à la thématique et longueur minimale ; l'idée étant ici d'obtenir un texte à même d'être référencé le plus efficacement par l'inévitable Google. Afin de garantir un certain niveau de qualité, Wikio teste ses rédacteurs sur un premier sujet libre, avant de leur donner le statut confirmé qui leur permettra de postuler à la rédaction rémunérée. Les articles resteront toutefois soumis à modération, notamment pour vérifier qu'il s'agit bien de contenus uniques.

Versées de façon automatique, via Paypal par exemple, les rémunérations s'échelonnent de 5 à 10 euros pour la plupart des articles. Pour certains, c'est un niveau de rétribution variable qui est proposé, avec par exemple 2,5 euros à la livraison, puis un maximum de 12,5 euros supplémentaires à venir au fil du temps, en fonction de l'audience générée et, bien sûr, des recettes publicitaires associées. Les participants seront réglés en droit d'auteur, comme le sont aujourd'hui les utilisateurs de la plateforme Overblog qui font appel à son programme de monétisation.Un Demand Media « à la française »

Cette idée d'une place de marché dédiée à la création de contenus éditoriaux n'est effectivement pas nouvelle. Le principal promoteur en est l'américain Demand Media (créé en 2006), dont la prochaine introduction en bourse pourrait porter la valorisation à une somme comprise entre 1,4 et 1,7 milliard de dollars selon certains analystes. Le modèle a depuis fait des émules, avec des initiatives telles que Associated Content (racheté par Yahoo en mai dernier pour 100 millions de dollars), Seed.com ou Suite101, qui s'est récemment lancé en France.

« Deux spécificités nous permettent de nous démarquer d'eux », commente Frédéric Montagnon. « La première, ce sont des technos très fortes que n'a pas Demand Media, au niveau de l'analyse sémantique par exemple. La seconde, c'est un parc de contributeurs extrêmement étendu. Nous avons par exemple 1,5 million de blogueurs sur Overblog, auxquels s'ajoutent 1,5 million de blogs indexés sur Wikio ». Ce riche panel produit déjà bien des contenus susceptibles d'être référencés et monétisés, qu'il suffirait de correctement agréger et mettre en forme.

Reste une question à même de faire frémir tout journaliste : peut-on vraiment acheter des contenus de qualité, à même de satisfaire la curiosité des internautes, à quelques euros la pièce, alors qu'existent déjà des millions de contenus encyclopédiques (Wikipedia) ou produits par des médias et supports spécialisés ? Difficile à croire à première vue, et l'on aura d'ailleurs vite fait de déceler des écrits un peu légers parmi les quelque 10 000 articles que propose déjà le site support, les-experts.com.Acheter le contenu au juste prix

Pour l'instant, aucun sujet n'est rémunéré plus de 15 euros, mais Wikio ambitionne à terme de fédérer de véritables experts - médecins, avocats, etc. - susceptibles de fournir des contenus à forte valeur ajoutée. « Un article comme "Comment renégocier son prêt immobilier" doit être écrit par quelqu'un qui connait le secteur, sinon ça n'est pas intéressant », explique Frédéric Montagnon. Et comme la thématique « prêt immobilier » est, sur la plateforme publicitaire de Google, associée à des mots clé particulièrement lucratifs, il devient envisageable d'acheter ce contenu quelques dizaines, voire centaines d'euros.

Derrière cette mécanique un brin complexe au premier abord réside une logique on ne peut plus simple : payer un article au juste prix, celui-ci n'étant pas déterminé par le postulant mais régi par les revenus potentiels. A partir du moment où la mécanique s'enclenche, il devient donc possible de payer plus cher un contenu prometteur. Ainsi, la qualité viendrait avec la rentabilité, quelques centaines de contributeurs suffisant alors à produire le haut du panier en matière d'articles à forte valeur ajoutée.

Reste à amorcer la pompe. Pour ce faire, Wikio vient de procéder à un nouvel investissement via ses actionnaires actuels - parmi lesquels les fondateurs, Lightspeed Ventures, Gemini ou TF1 - portant sur un montant de 4 millions d'euros. « Si la rentabilité du modèle est confirmée, nous lèverons à nouveau des fonds en 2011 pour assurer le développement européen », confie Pierre Chappaz. Montant avancé : entre 20 et 30 millions, histoire de vraiment « devenir le Demand Media européen ».

Pour l'instant, Wikio n'ambitionne toutefois pas de faire de son portail une marque, au sens média du terme. Plutôt que de développer des sites verticaux (spécialistes d'une thématique donnée), la base a donc vocation à rester horizontale et donc à embrasser le plus de sujets possibles. La dimension média n'est cependant pas laissée de côté. Au lieu d'être développée en propre, elle sera assumée par des partenaires, qui exploiteront les contenus Wikio sous leur propre marque. Le premier bénéficiaire en sera TF1, qui alimentera de textes made in Wikio des sites tels que Plurielles.fr (féminin) ou Excessif.com (actu ciné), puis rétrocédera une partie des recettes publicitaires ainsi générées. D'autres partenariats du même type sont d'ailleurs déjà en cours de négociation, histoire de « créer une nouvelle économie de fabrication du contenu » qui, si elle s'impose, ne sera pas sans conséquences sur les modèles actuellement en vigueur.
Suite à la communication massive de documents diplomatiques grâce au site Wikileaks, on découvre les avis des Etats-Unis ou encore de l'Espagne au sujet d'Hadopi. Jugée peu démocratique par certains, elle représente pour les ayants-droit un exemple à suivre…Ainsi, on apprend grâce à la lecture des câbles concernés et du Monde.fr que l'ambassade des Etats-Unis en France s'est intéressée de près aux débats suivant la loi Hadopi. L'Oncle Sam qualifie alors de « théâtre de l'absurde » les discussions entre députés sur le projet de loi. Un rendez-vous avec un conseiller juridique du ministre de la Culture leur aurait ensuite permis de comprendre la nature de la loi.

De leur côté, les ayants-droit américains (MPAA, RIAA), également en contact avec l'ambassade, considèrent la loi comme une « priorité très importante », un exemple à suivre…

L'ambassade des Etats-Unis à Madrid aurait même proposé aux espagnols de soumettre au vote un projet de loi similaire. Pourtant, fin 2009, les ministres espagnols de la Culture et de l'Industrie expliquent aux représentants ibériques qu'ils souhaitent mettre en place un système mais sous un « modèle espagnol » à savoir « plus démocratique ». Le choix du blocage des sites est alors mis en route. Une position jugée douce, loin des préconisations hadopiennes, ciblant directement l'utilisateur.

Enfin, Wikileaks nous apprend que la BSA (Business Software Alliance) souhaite faire abroger l'article 15 de la loi Création et Internet. Voté en 2006, ce texte oblige les éditeurs de logiciels de verrouillage à livrer leur code source. Les diplomates saluent donc la limitation de la portée de l'article depuis le vote de la loi Hadopi puisque le code source ne pourra être dévoilé que sur demande des autorités françaises, au cas par cas. Une manière de « laisser la mesure se languir » auraient indiqué l'ambassade…
En s'intéressant de près aux récentes activités de Twitter, certaines pistes peuvent être évoquées quant à l'avenir du site de micro-blogging. Jugé proche de l'environnement Twitter, le nom de domaine TwitterSearch.com pourrait être racheté prochainement.Twitter a donc tenté la manière forte pour s'emparer de ce nom de domaine. Le site a lancé une demande auprès de l'Icann afin pouvoir l'acquérir. La procédure dite de l'UDRP (Uniform Domain-Name Dispute Resolution Policy) permet à l'autorité de trancher en cas d'un éventuel enregistrement abusif d'un domaine afin d'éviter les situations de cybersquatting (utilisation trop proche d'un domaine reconnu).

L'Icann doit donc consulter le registrar et le propriétaire du domaine afin de connaître ses motivations. A l'heure actuelle, TwitterSearch n'est pas en service mais appartient à une personne depuis 2007, restée pour l'instant anonyme.

Toujours est-il que si l'oiseau gazouilleur n'arrive pas à montrer les dents, il pourrait opérer un rachat du nom de domaine afin d'éviter une éventuelle confusion dans l'esprit des internautes. Une nouvelle annonce à venir alors que récemment, le service de micro-blogging a lancé plusieurs informations concernant des développements futurs. Un service d'informations, un Analytics, un cadavre exquis…
Suite aux multiples critiques et pressions sur Wikileaks, les services informatiques clients du site suspendent un à un leurs contrats. Après Amazon, qui considérait que le portail d'informations de Julian Assange rompait ses conditions de service, Paypal invoque le même argument.Sur son blog officiel, le site Paypal explique : « Paypal vient de restreindre de manière permanente le compte utilisé par Wikileaks à cause d'une violation de notre politique d'utilisation, qui précise que les paiements ne peuvent pas être utilisés pour encourager, promouvoir, faciliter ou instruire les autres dans une activité illégale. Nous avons notifié cette décision au titulaire du compte ».

Après le service d'hébergement d'Amazon et EveryDNS.net, PayPal fait le dos rond. Concernant Amazon, le motif de rupture invoqué pour bouter Wikileaks hors du Cloud était une violation des termes du contrat. Par exemple, l'hébergeur explique qu'un client doit garantir qu'il détient bien la propriété du contenu qu'il publie et que cela ne cause aucun dommage à un personne ou administration…

Pour rappel, Joe Lieberman, sénateur indépendant américain a vivement critiqué la politique de Wikileaks. Il a même proposé des standards afin que les hébergeurs américains ne tombent pas dans la coopération avec de tels sites. Il a alors mis sur la table un projet de loi visant à créer un crime fédéral en cas de « publication d'informations concernant une source de l'Intelligence américaine ».

En France, c'est Eric Besson, le ministre de l'Economie numérique qui a demandé quels moyens il disposait afin d'empêcher l'hébergeur français OVH de collaborer avec Wikileaks. La société a décidé de saisir préventivement le juge des référés. En attendant, le site d'informations révèle les liens des 208 sites miroirs utilisés pour rediriger son contenu. Un moyen de mieux répartir la charge...
La mascotte de Firefox est-elle un renard de feu ou un panda roux ? Mozilla a récemment mis un terme à cet éternel débat en annonçant avoir adopté deux jeunes pandas roux, une espèce menacée. Les deux petites femelles sont nées le 14 juin 2010 au zoo de Knoxville, au Tennessee (USA).

Un site Internet créé pour l'occasion permettra d'en suivre les premiers pas pendant quelques mois. "Firefox Live" diffusera effectivement 24 heures sur 24 au travers de six caméras. La fondation donne rendez-vous aux internautes après chacun de leur repas, à 9 h, midi et 16 h heure locale (7 heures plus tard en France), périodes auxquelles ces pandas roux sont les plus actifs et les plus divertissants.

À l'heure du Web participatif, les internautes sont également mis à contribution pour leur trouver un nom. Une fiche décrivant leurs principaux traits de caractère peut d'ailleurs servir de source d'inspiration. On y apprend notamment que leur père s'appelle Chewbacca.

Mozilla y voit un moyen original de préserver la nature, en sensibilisant les internautes, tout comme elle préserve l'ouverture du Web. Toutes les informations concernant cette initiative sont accessibles depuis le site Firefox Live, sur lequel on devrait prochainement retrouver la diffusion en direct… en Flash !
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