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L'ancien employé de Google Paul Buchneit ne parierait pas sur l'avenir de Chrome OS. Peu médiatisé, il fut cependant chargé du développement du service Gmail. Il fut également à l'origine du modèle Google Adsense et du slogan de la société « Don't be Evil ». En 2007, il lança sa propre startup baptisée FriendFeed, laquelle fut rachetée par Facebook en 2009.

"Prédiction : Chrome OS sera tué l'année prochaine (ou combiné avec Android)", tel sont les mots que cet ingénieur a publié il y a quelques heures sur l'un de ses profils. Face aux réactions des internautes, il ajoute : "Chrome OS ne fait rien de mieux que ce qu'Android pourrait accomplir (avec quelques modifications pour que ce dernier prenne en charge les écrans non tactiles) ».

Il faut dire que la stratégie suivie par Google n'est pas très claire. Officieusement Chrome OS serait réservé aux netbooks et Android aux tablettes, cependant les fabricants ne seraient pas du même avis et jonglent avec ces deux systèmes. Certains, comme le français Archos et l'américain Motorola ont dévoilé leurs tablettes sous Android. D'autres, tels que Toshiba et Acer, ont modifié ce même système pour le déployer sur un netbook.
Sur Internet, l'une des grandes tendances de cette année reste incontestablement la géo-localisation. La prise en charge des interfaces de programmation du W3C par les navigateurs a permis de populariser cette technologie. Par ailleurs, le marché croissant du smartphone associé à celui de la puce GPS a donné naissance à de nouveaux types d'applications dont Foursquare reste incontestablement l'un des pionniers.

Principalement utilisé à partir d'un smartphone, l'application Foursquare dresse une liste des lieux publics aux alentours et, grâce à une série de partenariats avec certains commerçants, permet au mobinaute qui accepte de partager sa position géographique, de bénéficier de certaines offres promotionnelles.

Lors du salon LeWeb'10 qui s'est tenu à Paris la semaine dernière nous avons rencontré Dennis Crowley, PDG de la start-up new-yorkaise qui revient sur ce nouveau marché.De combien d'utilisateurs disposez-vous ?Dennis Crowley : Je n'ai pas de chiffres pour l'Europe. Nous venons de dépasser les 5 millions de membres dans le monde. Environ 40% de ces derniers sont en dehors des Etats-Unis. Nous venons tout juste d'embaucher quelqu'un qui sera justement chargé d'analyser ces chiffres que nous partagerons prochainement.Foursquare n'est pas un service très développé en France. Selon vous quels sont les défis spécifiques pour déployer Foursquare en Europe ?D.C : Je pense qu'il s'agit principalement d'un problème de localisation. Notre service est en anglais et nos partenariats sont à New York ou aux Etats-Unis. Nous faisons des efforts pour développer ces derniers mais pour une petite société il n'est pas facile d'avoir une présence internationale avec trente ou quarante salariés. Ceci dit nous y travaillons.Facebook a récemment annoncé Facebook Places puis Facebook Deals. Est-ce une menace selon vous ?D.C : Facebook est très bon pour connecter les gens sur Internet. Cependant ce que nous tentons de faire est complètement différent. Nous développons des produits permettant de connecter les gens dans la vraie vie. Même si nous avons des "check-ins" et des "deals" la finalité du produit et la manière dont il est utilisé est différente. Donc nous ne sommes pas très inquiets à ce sujet, nous avons une feuille de route solide et des partenaires fantastiques.Avant que Facebook n'annonce Places, la société vous a-t-elle approchée ?D.C : Nous en sommes à un stade où nous discutons avec plusieurs sociétés pour d'éventuels partenariats. Mais je ne peux pas vous en dire plus.Avez-vous songé à d'autres fonctionnalités qui viendraient compléter votre service de géo-loalisation ? Je pense à Facebook ou Yelp qui proposent des atouts autres que le partage de la position géographique.D.C : Oui nous allons dévoiler beaucoup d'autres fonctionnalités mais il y a une différence entre apporter d'autres fonctions et changer la véritable nature du produit. La mission principale de Foursquare est d'aider les gens à naviguer le monde déconnecté. Cela inclut notamment la suggestion de certains itinéraires ou encore des astuces sur des lieux susceptibles de plaire à l'utilisateur.

L'une des raisons pour laquelle Foursquare fonctionne bien c'est justement parce que ces fonctionnalités ont été développées dès le début. Parfois certains services rajoutent d'autres couches au-dessus du coeur du produit mais souvent l'intégration n'est pas très bien réussie. Je vois cela tous les jours au sein des grandes sociétés.

Certaines entreprises sont très performantes pour faire une chose et soudain elles se mettent à faire trois nouvelles choses et ces dernières ne sont pas populaires.Lors du sommet ad:tech vous avez parlé du futur de Foursquare avec des recommandations de lieux publics ou un partage simplifié de sa position géographique. Ces nouveautés sont-elles en développement ?D.C : Nous avons plusieurs choses. Il y a probablement trois ou quatre produits qui sont actuellement en développement. Nous espérons en déployer la majorité au début de l'année prochaine et voir ce que ca donne.Vous avez récemment levé entre 20 et 30 millions de dollars. Qu'allez-vous faire de cet argent ?D.C : Nous allons investir dans des locaux pour accueillir les développeurs, embaucher de nouvelles personnes, couvrir les frais de voyage. Vous savez cela coûte beaucoup d'argent d'avoir une société. Cet argent devrait couvrir nos besoins jusqu'à la fin de l'année prochaine.Après une acquisition en 2005, Google a fermé Dodgeball, votre première start-up, en janvier 2009 . Si la société vous approchait aujourd'hui comment réagiriez-vous ?D.C : Mon rôle est de trouver ce qu'il y a de mieux pour Foursquare et pour assurer le développement des produits que nous souhaitons voir. Nous avons parlé à plusieurs personnes sur le sujet et j'ai cette expérience du passé. Il y a des jours où cela fait sens et d'autres jours où ce n'est pas le cas. On ne peut pas prédire ce que nous réserve l'avenir.

Je n'ai pas de parti pris sur la question, je veux juste m'assurer que nous irons de l'avant et que les choses seront développées. Et si cela implique que nous signons avec une grosse société alors pourquoi pas. Si au contraire cela signifie qu'il nous faut rester indépendants pour les cinq prochaines années alors c'est ce que nous ferons.Il y a eu Dodgeball puis Foursquare, pourquoi êtes-vous autant attiré par la téléphonie mobile ?D.C : Je ne me vois pas comme étant particulièrement focalisé sur le mobile mais plutôt sur le développement d'un produit que mes amis et moi pouvons utiliser lorsque nous ne sommes pas à la maison. Je n'aime pas développer des logiciels pour rester devant mon ordinateur. Je veux des produits qui rapprochent les gens et les encouragent à communiquer dans le monde réel. Et le mobile est la meilleure façon de réaliser cela. Si tout le monde utilisait une Nintendo DS alors nous aurions fait cela sur la console. Il se trouve que le téléphone portable est l'objet que les gens sont les plus susceptibles d'avoir sur eux.Je vous remercie
Après avoir pris la décision d'augmenter la TVA sur les services Internet mais aussi sur la publicité en ligne, la majorité souhaite marquer une pause. Selon Nicolas Sarkozy, certains biens numériques seront exemptés de la TVA à taux plein pour passer à 5,5 %. Les disques, la vidéo et les services en ligne tout comme les livres numériques devraient être touchés par la mesure.Le chef de l'Etat a adressé une lettre à Jacques Toubon afin de dresser une liste de biens et services qui seront exemptés de TVA à taux plein (19,6 %). En effet, le droit communautaire permet de telles exceptions pour certaines catégories bien délimitées. Nicolas Sarkozy s'appuie donc sur le droit européen mais le critique également lorsqu'il évoque les besoins de « trouver les voies et moyens d'une modernisation de notre fiscalité culturelle » afin d'éviter une « distorsion de concurrence ».

C'est donc au nom d'une certaine exception culturelle à la française que certains biens comme les livres électroniques ou la musique pourraient bientôt bénéficier de « largesses » fiscales. Jacques Toubon, présent lors des travaux de la commission Zelnik, de l'Hadopi reprend donc du service. Cet « ambassadeur itinérant » devra recueillir les propositions de la Commission européenne et des 27 Etats-membres de l'Union européenne.

La lettre de mission, publiée sur le site de l'Elysée apporte quelques précisions sur la mission de Jacques Toubon, ex-ministre de la Culture. Si ces exceptions sont prises en compte, les livres numériques et autres biens de ce type devraient rejoindre des services comme les journaux et périodiques ou encore la télévision, déjà exemptés de TVA à taux plein.
Oracle retourne en justice. Un porte-parole de l'éditeur vient d'annoncer qu'il comptait demander 211,6 millions de dollars supplémentaires à SAP suite à l'affaire Tomorrownow.

On pensait le procès définitivement fini, largement en faveur d'Oracle, qui a déjà récupéré 1,3 milliards de dollars auprès de l'éditeur allemand. Mais Oracle estime que ce dernier lui doit encore une compensation pour les clients perdus en 2005 et 2006.

Sans revenir sur toutes l'histoire, rappelons que SAP a été convaincu de vol de données et d'accès frauduleux aux serveurs d'Oracle, pour le téléchargement de dossiers réservés aux clients de l'éditeur californien. C'est une filiale de SAP, Tomorrownow, qui a accédé entre 2005 et 2007 aux serveurs d'Oracle.

Oracle a obtenu le mois dernier des dommages et intérêts record, à hauteur de 1,3 milliard de dollars. Mais l'éditeur estime que SAP lui doit encore des dédommagements pour les clients que Tomorrownow lui a fait perdre entre 2005 et 2006.

« Nous ne pensons pas qu'Oracle soit légitime pour demander une quelconque compensation en plus de celle prononcée par le jugement final, » a immédiatement réagi un porte-parole de SAP, interrogé par le Wall Street Journal.
le 13/12/2010 à 00:00
11 éditeurs en lignes
Lorsque vous développez des pages internets, il peut être utile de continuer votre projet directement à travers le web.

Il existe de nombreux éditeurs, qui proposent à travers votre navigateur, l'édition de vos fichiers pour vous permettre de continuer votre développement.

Le site « smashing apps » présente 11 éditeurs libres qui sont :
- Kodingen
- PHPanywhere
- CodeRun Online IDE
- Codeita
- Drawter
- ecoder
- ShiftEdit
- jsFiddle
- ideone
- Amy Editor
- jsdo.it

Certains sont plus adaptés pour un langage comme PHP, Javascript, HTML et même pour le débogage.

- 11 Robust Web Based Editors To Code Directly From Your Browser
C'est une petite musique qui commence à revenir presque comme un mème de Noel. Celui de l'impact de la loi Hadopi. La haute autorité doit bientôt rendre un bilan chiffré de son activité. Un moyen de s'interroger sur les effets de la loi, la Carte Musique, mais surtout sur les prochaines décisions concernant le marché du divertissement numérique.Concernant la loi Hadopi, difficile pour l'instant de tirer un premier bilan. En attendant une note officielle, l'UFC-Que Choisir a tenté de dresser quelques premières observations. Dans un rapport publié sur PcInpact, l'organisation explique: « Evaluer l'effet de la loi Hadopi à partir de l'évolution des téléchargements observés (appelés piratage) n'est méthodologiquement pas recevable. En effet, non seulement il est impossible de connaître ce qu'ils représentent vraiment, mais aussi, le cas échéant, une baisse des téléchargements visibles ne signifie pas la fin de ce type de comportements. Elle pourrait simplement traduire une migration des consommateurs vers des solutions plus discrètes ».

Concrètement, il est encore difficile de séparer l'évolution des ventes sur les plateformes légales de la lutte contre le téléchargement illégal. D'un côté, l'offre est certes plus vaste mais de l'autre, une part du téléchargement reste invisible pour l'Hadopi (newsgroups, téléchargement direct, streaming…)

Concernant la carte Musique, l'inconnue est encore plus manifeste. Selon certaines informations, le nombre de cartes Musique vendues dépasserait seulement les 22 000 cartes. Pourtant, l'Elysée expliquait qu'une semaine après son lancement 10 000 auraient été vendues. Après six semaines, le stock de cartes serait encore bien rempli…

Contactés sur le sujet, la plupart des participants ont refusé poliment de répondre à nos questions sur le nombre de cartes vendues. Seule précision, l'un des opérateurs précise qu'une réunion sur le sujet a été organisée voilà peu avec le ministère de la Culture…

Enfin, signe que les discussions se poursuivent au sujet du développement de l'offre légale. La commission dirigée par Emmanuel Hoog mène des pourparlers entre ayants droit et plateformes musicales. Parmi les 13 engagements dégagés, il aurait été demandé aux producteurs de modifier certaines de leurs pratiques. Ils devraient arrêter les minimums garantis ou « avances sur contrats ». Ce type de clause s'applique lorsqu'un producteur reçoit des royalties sur les exemplaires vendus. Il arrive qu'il perçoive également une avance sur ces royalties.

Ces discussions ne sont pas terminées puisque le ministère de la Culture doit inviter les parties concernées afin de signer le texte proposé par la commission Hoog. Le bilan attendra…
Le collectif Signal Spam, sous le boisseau de la Cnil, vient de se renforcer. Désormais, les membres de l'Association française des Fournisseurs d'accès à Internet (AFA) vont renforcer les troupes de la lutte contre le spam. Plus précisément, les plateformes seront mises en commun afin de limiter l'impact et la propagation des pourriels.Dans un communiqué (.pdf), l'AFA donne les raisons de la signature d'une convention-cadre avec Signal Spam afin de « permettre à ceux de ses membres qui n'ont pas encore signé de convention analogue de renforcer leur action contre le spam. Cette convention-cadre va donner aux opérateurs la possibilité de renforcer leurs outils pour lutter contre le spam ».

Avec ce recrutement, Signal Spam agrège des géants du Web. Bouygues Telecom, DartyBox mais aussi Google France ou encore Orange, SFR et Numericable entrent dans la coopération. Ces membres pourront donc accéder aux données de Signal Spam et affiner la protection des utilisateurs de services de messagerie. Chacun pourra, après un accord individuel avec Signal Spam, bénéficier d'informations utiles signalées par les utilisateurs de messagerie électronique.

Si les moyens sont mutualisés, on peut encore se demander pourquoi les éditeurs de navigateurs ou de client mail ne vont pas plus loin. Un simple bouton, sous forme de plugin pourrait être généralisé. Une solution qui avait été évoquée par Signal Spam lors de sa dernière conférence de presse. En septembre dernier, Signal-Spam annonçait avoir réalisé des retouches sur un plugin disponible pour Outlook 2003, 2007 et Thunderbird versions 2 et 3.
le 13/12/2010 à 00:00
Twitter fait aussi son Zeitgeist
A l'image de Google et de sa revue des recherches les plus « tendances » de l'année, le service de micro-blogging Twitter a fait son classement. Un site dédié consacre non seulement les personnes connues mais aussi les actualités les plus suivies ou encore les sujets technologiques les plus abordés.Si en matière de People c'est Justin Bieber qui trône loin devant Julian Assange (4ème de la rubrique), les tendances globales suivent plutôt l'actualité de cette année. Parmi les 25 milliards de messages envoyés avec seulement 140 caractères, le sujet le plus récurrent fut donc la marée noire dans le golfe du Mexique suivie de près par la Coupe du Monde de football puis le film Inception. Enfin suivent les sujets évoquant le tremblement de terre en Haïti et la Vuvuzela. L'iPad d'Apple arrive en 6ème position, talonné par… Google Android.

Sur les sujets technologiques, Twitter a également réalisé un classement des sujets les plus tweetés. L'iPad arrive donc en tête devant l'Android de Google et Apple iOS. L'iPhone se positionne en quatrième position confirmant ainsi la suprématie de la firme à la pomme dans les discussions sur Twitter.

Le classement ne s'arrête pas là puisqu'en 5ème position on retrouve le jeu Call of Duty Black Ops suivi par « New Twitter », HTC, RockMelt, MacBook Air et Google Instant. Par contre aucun classement ne figure sur les tweets sponsorisés ou « Promoted Tweets », censés faire venir des revenus publicitaires dans les poches du petit oiseau.
L'allemand Xing a annoncé le 9 décembre dernier l'acquisition prochaine de son compatriote Amiando, spécialisé dans la gestion d'évènements en ligne. La transaction, qui sera effective au 1er janvier prochain, porte sur un montant initial de 5,1 millions d'euros, auxquels pourront s'ajouter jusqu'à 5,25 millions supplémentaires d'ici 2013, en fonction de la réalisation de certains objectifs.

Amiando, décliné en français, propose notamment aux organisateurs d'évènements de gérer leur billetterie de façon centralisée, quelles qu'en soient les modalités d'accès. Très populaire dans le milieu des nouvelles technologies, le service d'Amiando a par exemple été utilisé pour la conférence LeWeb qui se tenait à Paris les 8 et 9 décembre dernier. Proposé en mode Saas (software as a service), il permet de gérer l'inscription, l'émission d'un billet et la facturation.

Dans un communiqué (anglais), Xing indique que l'acquisition d'Amiando lui permettra de couvrir l'intégralité de la chaîne de valeur de la gestion d'évènements en ligne. Basé à Munic, Amiando emploie aujourd'hui quelque 35 salariés.
Il faudra attendre le début de l'année prochaine avant de voir l'Icann prendre une décision sur les noms de domaines terminant par le triple X. L'organisme gestionnaire des extensions a reporté sa décision au sujet du .xxx pour les sites à contenu pornographique. Le branle-bas de combat continue.Après avoir rejeté l'idée plusieurs fois, en juin dernier, l'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers) avait donné son accord afin de permettre l'utilisation de noms de domaine en .xxx. Du coup, la plupart des responsables de l'industrie pornographique s'étaient réjouis de l'annonce. Les rumeurs évoquaient même une mise en ligne de ces domaines pour la fin de l'année.

Pourtant, la décision finale vient d'être reportée à février 2011. Il faut croire que certains membres gouvernementaux présents au comité consultatif de l'Icann ont encore critiqué cette ouverture. The Register explique alors qu'une réunion entre l'autorité et ces représentants est programmée pour février prochain…

Les partisans du triple X estiment que ces extensions peuvent contribuer à un meilleur contrôle parental. D'un autre côté, certains craignent que les tarifs pratiqués soient exorbitants. Pour sa part, ICM Registry estime que le « juste prix » pour l'achat de ces suffixes doit se situer aux alentours de 60 dollars l'adresse.
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