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Fans de Google Maps, vous pouvez désormais envoyer des cartes virtuelles à vous amis pour célébrer les fêtes de fin d'année. Le service de cartographie a mis en ligne une page nommée Happy Holidays from Google Maps, qui permet de personnaliser 10 modèles de cartes de voeux avec des motifs, des lieux Street View ou des cartographies originales.

Une initiative loin d'être révolutionnaire, mais qui s'accorde bien avec cette période de fête et qui peut s'avérer utile pour inviter des personnes à venir réveillonner, plan du quartier à l'appui.
Research In Motion souhaiterait booster les fonctionnalités de sa messagerie professionnelle en rachetant Gist.

Comment se démarquer de la concurrence sur le marché des smartphones et de l'email mobile ? Tout simplement en proposant de nouveaux outils à la fois communautaires et productifs. Tel semble être le crédo du fabricant canadien RIM. En effet, le magazine GigaOM rapporte que les utilisateurs du BlackBerry pourraient prochainement en savoir un peu plus sur leurs correspondants.

Plus précisément, la firme Gist s'apparente à Rapportive et crée des profils utilisateur à partir d'informations disponibles en public sur Internet. Lorsque le mobinaute reçoit un email il sera donc en mesure d'en savoir davantage sur ce contact avec par exemple des liens vers son site personnel, son profil Facebook ou ses comptes Twitter et LinkedIn.

Gist fut créé en 2008 par McCann, un ancien employé de Microsoft, et reçoit le support financier de Paul Allen, co-fondateur de la même multinationale de Redmond. Gist bénéficierait aujourd'hui d'une base de 100 millions de profiles communautaires et propose des extensions pour les navigateurs Firefox et Chrome. Une fois installé, un panneau latéral retourne les informations périphériques à un contact au sein de Gmail. Gist trouve également sa place au sein d'Outlook, Lotus, Google Apps Marketplace ou encore SalesForce.

Reste que certaines informations recueillies par Gist proviennent de Rapleaf, une société qui a récemment été pointée du doigt pour avoir vendu des données personnelles à des sociétés tierces. l'affaire pourrait donc être à double tranchant pour Research In Motion.
Lors des débats portant sur la loi Loppsi 2, l'article 4 a été adopté. Il porte sur le filtrage de sites en liste noire sur décision de la gendarmerie. Aucun juge n'intervient dans la décision pour des sites classés « à caractère pédophile » et répertoriés par les services de police.Coté politique, les débats semblaient réglés comme du papier à musique puisque seulement 27 députés étaient présents dans l'hémicycle mais la majorité a appuyé le texte. De son côté, le parti socialiste a d'ores et déjà annoncé une future saisine du Conseil constitutionnel.

Un site jugé pédo-pornographique peut donc être mis hors ligne sans aucune décision judiciaire. Laure de la Raudière, secrétaire nationale de l'UMP en charge du Numérique résume la situation : « Tout le monde, de droite comme de gauche, est d'accord sur l'objectif de lutte contre la diffusion d'images pédo-pornographiques sur Internet. Toutefois, cet article est inefficace parce que le filtrage des sites est inefficace ».

Si la décision est adoptée, des questions restent encore en suspens comme la marche à suivre en cas de faux-positifs. On se rappelle à titre d'exemple le cas de la page Wikipedia de l'album « Virgin Killers », censurée en Grande-Bretagne car la pochette de l'album représente une jeune fille nue...

Reste enfin à connaître la portée de ce filtrage et de la constitution d'une liste de sites « Blacklistés ». Le risque est de voir une extension de cette régulation pour d'autres sites comme Wikileaks. Présent à l'Assemblée, Lionel Tardy lance « Dès que l'hébergeur bloque le site, des dizaines de sites miroirs sont créés. C'est une course à l'échalote ».
Dans le domaine des réseaux communautaires, LinkedIn a su faire sa place en proposant un service spécifiquement focalisé sur les usages professionnels. Disposant d'une base de 85 millions de membres, le service enregistrerait aujourd'hui un nouvel inscrit chaque seconde.

Lors du salon LeWeb'10, qui s'est déroulé la semaine dernière, nous avons rencontré Kevin Eyres, directeur de LinkedIn Europe. Celui-ci revient sur les misions principales de la société et les défis de croissance liés au marché européen.De combien d'utilisateurs disposez-vous en Europe ?Kevin Eyres : Nous sommes tout juste sur le point d'annoncer 20 millions de membres en Europe. Sinon nous avons 85 millions d'utilisateurs à travers le monde. Notre croissance est de l'ordre d'un nouvel inscrit chaque secondeEt quand est-il de la France ?K.E : Il y a plus d'un million de membres en France. Nous aurons d'autres données à partager plus tard. Nous croissance est assez rapide dans l'Hexagone notamment au niveau des partenariats que nous développons, par exemple avec L'Oréal et les différents bureaux des ressources humaines. Il y a donc de bonnes opportunités pour se développer.De plus en plus de gens utilisent des réseaux tels que Facebook ou Twitter comme outils de travail ? Considérez-vous ces derniers en tant que concurrents ?K.E : Si l'on regarde le marché des services communautaires nous discernons trois catégories d'usage : le social, le domaine professionnel et la diffusion. Twitter répond vraiment à la question : "comment puis-je diffuser mon contenu ?" avec des relations asymétriques de Following/Follower. En fait il n'y a pas vraiment de relations. Chez Facebook, nous sommes vraiment dans le domaine du communautaire avec par exemple l'introduction récente de nouveaux outils de publication de photos et de vidéos. C'est véritablement réservé à des usages personnels.Pourtant comme beaucoup de gens je reçois des invitations à plusieurs événements professionnels sur Facebook ?K.E : Oui parce que certains ont tendance à confondre les usages. Nous percevons les choses en noir et blanc avec un peu de gris au milieu ou se mélangent les domaines personnels et professionnels. LinkedIn sert vraiment à gérer sa réputation, à s'assurer que c'est bien son identité sur Internet. Vous vous connecterez avec des gens différents qui ont des attitudes et des relations strictement professionnelles. Tout comme nous faisons la différence entre une fête et le milieu professionnel dans la vie réelle, le comportement des gens changent en fonction du contexte sur Internet.Ceci dit vous avez récemment dévoilé Signals, établi un partenariat avec Windows Live, introduit un bouton "Like" comme Facebook et vous me laissez intégrer mon flux Twitter. N'est-ce pas paradoxal ? Aussi, ces partenaires vous sont-ils indispensables à votre croissance ?K.E : Pour nous il s'agit de répondre à la problématique : "comment pouvons-nous aider les professionnels à travailler où qu'ils se trouvent ?". Par exemple LinkedIn est intégré au sein du logiciel Outlook qui possèdent 500 millions de professionnels. Il se trouve que les connecteurs sociaux sont identiques entre Outlook et Windows Live. Les deux logiciels partagent la même technologie. Mais le vrai objectif était l'intégration à Outlook et cela permet aux utilisateurs de bénéficier du réseau. Cela reflète bien notre mission principale à savoir "simplifier les connexions tout en restant productif". Il est important de pouvoir accéder au réseau professionnel sans pour autant devoir se rendre sur le site de LinkedIn.

Cela est également vrai pour plusieurs sites Internet tels que le New York Times. L'année dernière nous avons dévoilé notre Interface de programmation et cette année nous présentons les nouveautés ainsi que nos différents partenaires travaillant sur celle-ci. LinkedIn se doit d'être accessible où que vous soyez.Hormis Outlook, LinkedIn est également accessible sur Lotus. Y aurait-il d'autres logiciels susceptibles de vous intéresser, Skype par exemple ?K.E : Cela fait partie de notre stratégie à condition que cette intégration apporte une valeur réelle au logiciel. Par exemple nous ne trouverons pas notre place au sein d'un logiciel de partage de photos parce que nous n'estimons pas que cela optimise la productivité des professionnels.Vous avez récemment acheté mSpoke et ChoiceVendors. Avez-vous déjà intégré leurs technologies au sein de LinkedIn ou est-ce en développement ?K.E : C'est actuellement en cours de développement. Si nous regardons nos acquisitions il y a deux choses à observer : la technologie et le talent.Comment vos stratégies au sein de l'Europe diffèrent de celles outre-Atlantique ? Quels sont vos principaux défis ?K.E : D'une part ce sont les concurrents car ces derniers sont différents aux Etats-Unis mais surtout la traduction. Aussi si vous regardez nos partenaires sur notre site, ces derniers n'ont pas de présence véritable en Europe. Il y a par exemple une application Tripit très bien intégrée au site mais la société n'a pas beaucoup de poids ic, nous devons donc identifier un service similaire. Le défi principal est donc de pouvoir proposer un produit davantage localisé et nous investissons beaucoup à cet effet.

Vous mentionniez Signal et le bouton "partage" tout à l'heure. Cela fait également partie de nos défis et nous devons choisir les sites majeurs pertinents sur lesquels ce bouton trouvera sa place.

Il y a aussi des problèmes liés à la standardisation des données. Par exemple en Europe "MD" signifie Managing Director (NDRL : "directeur", terme britannique équivalent de CEO aux Etats-Unis ), alors qu'aux Etats-Unis, cela veut dire Medical Doctor (NDLR : médecin). Il nous faut donc analyser le contexte car bien que les termes soient tous les deux anglais ces derniers sont différents. Ici en Europe "vice-président" ne veut pas dire grand chose alors qu'aux Etats-Unis cela traduit une forte expérience. Donc il y a beaucoup de subtilités.

Ceci dit les gens se connectent de la même manière. Ils utilisent aussi un réseau pour rechercher des informations et résoudre des problèmes..Vous est-il possible de me donner un chiffre pour vos comptes premium ?K.E : Non je ne peux pas. Notre philosophie est de placer les besoins du consommateur au premier plan. Cela veut dire que nous développons des fonctionnalités et des produits et les déployons à tous nos membres comme les groupes, les pages ou les connexions avec les contacts du réseau. Nous faisons payer les relations avec des personnes qui ne sont pas dans votre réseau ni dans le réseau de vos contacts. Typiquement vous vous inscrirez si vous faites une prospection commerciale ou si vous souhaitez recruter quelqu'un.

Il s'agit aussi de protéger nos membres contre d'éventuelles attaques de spam massif.D'où proviennent vos revenus ?K.E : Nous avons les comptes premium, la publicité ainsi que des solutions de ressources humaines permettant aux sociétés de découvrir les personnes adaptées à leurs positions vacantes. En 2009, ces trois sources de revenus étaient toutes égales. Toutes enregistrent une forte croissance et notamment nos solutions de recrutement.Enfin selon vous où sera LinkedIn dans cinq ans ?K.E : En terme de fonctionnalités c'est un peu dur à répondre mais aujourd'hui il y a 500 millions de professionnels autour du monde et dans cinq ans une bonne partie d'entre eux seront sur Linkedin. Ils accéderont au réseau pour lire les actualités, collaborer avec leurs collègues tout en faisant leur travail.Je vous remercie.
Ebay vient d'annoncer le rachat d'un éditeur d'applications mobiles, Critical Path Software. Les deux entreprises se connaissent déjà bien, puisque c'est Critical Path qui a eu la charge de développer pendant plus de deux ans la version iPhone de l'application eBay.

C'est la seconde acquisition du mois pour eBay, qui s'est offert le 2 décembre dernier Milo, afin de développer son réseau physique aux Etats-Unis. Avec Critical Path, c'est donc sur le segment mobile qu'eBay se renforce. Selon le site de e-commerce, son application pour iPhone a été téléchargée 14 millions de fois, ce qui en fait un outil incontournable dans la stratégie du groupe.

EBay aurait réalisé 600 millions de dollars de ventes sur des appareils nomades en 2009. Un chiffre qu'il estime monter à 1,5 milliard de dollars pour 2010. Un besoin en solutions mobiles qui a donc poussé eBay à internaliser la création de ses applications. Les équipes de Critical Path seront intégrées au groupe, mais aucune autre condition de rachat n'a filtré, que ce soit sur la procédure ou sur le prix proposé.
C'était annoncé et couru d'avance, et bien c'est désormais validé et officiel : la TVA sur le Triple Play passera à 19,6 %. La mesure figurant dans le projet de Loi de Finances 2011 vient finalement d'être votée par le Parlement, après un passage en Commission Paritaire Mixte en début de semaine (NDLR : c'est une petite assemblée chargée de trouver des compromis quand il y a gros désaccord entre l'Assemblée Nationale et le Sénat, qui forment le Parlement).La taxation, qui était alors de 19,6 % sur la moitié de l'offre et 5,5 % sur l'autre moitié, va ainsi passer à 19,6 % sur l'ensemble du montant hors taxe. Sont visées toutes les offres qui englobent du contenu télé. En théorie, sur un montant TTC arrondi à 30 € par mois, un rapide calcul nous amène à déterminer la valeur hors taxe à 26,64 € (13,32 € HT par moitié).

Une fois le passage de la TVA à 19,6 %, le prix de l'abonnement devrait donc grimper à 31,86 € (un peu moins pour un abonnement à 29,90 €...), soit 1,86 € d'augmentation. Mais dans la pratique, les calculs risquent d'être un peu biaisés...Orange, le seul FAI à être déjà monté au créneaux, a annoncé une répercussion de TVA de 3 € maximum à compter du 1er février 2011. Son offre de base à 34,90 € passera par exemple à 37 €/mois. La pratique rejoint la théorie, puisque 19,6 % appliqués sur les 31 € HT d'abonnement font bien 37 €/mois. Chez SFR la communication avoue clairement que la hausse de TVA sera répercutée, en totalité ou en partie. Mais la décision n'a pas encore été arrêtée. Idem chez Free : tous les abonnements concernés (Triple Play avec télé) vont subir la répercussion de la hausse de TVA, mais on ne sait pas encore dans quelle mesure. Du côté de Numericable, on ne sait pas...

Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'avec les nouveaux forfaits gonflés qui accompagnent les nouvelles box, Neufbox Evolution à 34,90 €/mois et Freebox Revolution à 35,98 €/mois, la potentielle répercussion de TVA sera encore plus lourde.

Formulons maintenant cette petite question hypothétique. Avec le forfait Free à 35,98 €, une répercussion complète de l'augmentation de la TVA nous amènerait à 38,22 €/mois TTC : le FAI va-t-il proposer le prix psychologique de 39,99 €/mois ?
le 16/12/2010 à 00:00
Opera 11 disponible en version finale
Opera 11 est désormais disponible en version finale et en téléchargement sur Clubic pour Windows, Mac et Linux. Cette mise à jour majeure n'est pas avare en nouveautés. Elle inaugure tout d'abord la prise en charge tant attendue d'extensions développée en HTML, CSS et JavaScript. Tout comme ses concurrents Mozilla Firefox, Google Chrome et Safari, le navigateur norvégien dispose enfin d'une bibliothèque officielle et d'un véritable gestionnaire d'extensions intégré. Basées sur les spécifications du W3C, ces extensions pourront être rapidement portées vers, mais aussi importées depuis les navigateurs Google Chrome et Safari partageant la même technologie. Elles peuvent être rapidement installées, configurées, désinstallées sans nécessiter le redémarrage du navigateur, disposeront d'une interface graphique, tourneront en tâche de fond et pourront être désactivées en un clic lors de la consultation de sites sécurisés par une connexion HTTPS. Une nouveauté majeure donc, qui ouvre le navigateur à un public plus large et fera sûrement franchir le pas à ceux qui attendaient l'arrivée d'extensions pour adopter définitivement Opera comme navigateur par défaut.

Du côté de l'interface, l'équipe d'Opera Software innove encore avec l'arrivée d'une évolution dans la gestion des onglets. Il est désormais possible de superposer plusieurs onglets par simples glissés déposés. On pourra les séparer et rassembler en double cliquant dessus, mais aussi afficher des aperçus rapides de chaque onglet en survolant ce nouvel élément avec le curseur souris. L'objectif est bien sûr de faciliter nativement la gestion de nombreux onglets ouverts, mais aussi gagner de l'espace à l'écran, ce qui intéressera sûrement les possesseurs de « Netbooks ».

Pour le reste, le gestionnaire intégré de courriels profite au passage de quelques améliorations. Outre la correction traditionnelle de bogues du passé, le démarrage du client est plus rapide et les barres de défilement ont été remaniées. La gestion des filtres et les requêtes sauvegardées sont désormais réunies au sein d'une section nommée "Labels". Les champs de recherches ont été quant à eux simplifiés et permettront de créer une règle de tri à partir d'une simple requête. Enfin, on notera une prise en charge toujours plus poussée des standards du web, l'optimisation du moteur JavaScript ainsi que la mise en avant des fonctions Turbo et de raccourcis souris.
Toujours pas d'introduction en Bourse en vue pour Twitter, qui vient de lever 200 nouveaux millions de dollars, dans un tour de table mené par le fonds Kleiner Perkins Caufield & Byers, très connu dans la Silicon Valley.

Kleiner Perkins croit donc en Twitter, vue la taille de l'investissement. De 1 milliard de dollars il y a 15 mois, lors d'un précédent tour de table, Twitter est maintenant valorisé à 3,7 milliards de dollars. Un chiffre dont la pertinence est critiquée, vu que le service n'a toujours pas trouvé l'équilibre, mais la voix de Kleiner Perkins n'est pas négligeable. Rappelons que c'est l'un des fonds qui avaient parié sur Google, ou encore Amazon.

Et le pari de Kleiner Perkins repose sans doute sur cette monétisation possible. Hier, Twitter a fait un nouveau pas dans la construction d'un business model viable, en dévoilant un formulaire d'achat de publicité sur son service de micro-blogging. Ce n'est pour l'heure qu'un formulaire de contact, mais si la création de campagnes publicitaires, cela pourrait ressembler fortement à un AdWords. Et connaître le même succès ?

En tous cas, c'est ce qu'espère Twitter, qui repousse d'autant plus une éventuelle introduction en Bourse. Pour Dick Costolo, le nouveau PDG de Twitter, la nouvelle levée de fonds doit pousser le service « vers l'infini et l'au-delà. » Il n'est cependant pas exclu que cette ascension se solde par un rachat.
En situation difficile, AOL espère rendre son offre à destination des annonceurs plus alléchante. L'ex-champion du web américain a donc décidé d'investir en rachetant Pictela. C'est une plateforme marketing dédiée à la gestion de contenus riches (vidéos, sons, images, applications) dans les espaces publicitaires et sur les réseaux sociaux.

Pictela restera une entité autonome par rapport à AOL Advertising, la division publicité du groupe. La startup devra apporter son équipe et ses idées pour rendre plus flexibles les solutions d'AOL. Une situation apparemment urgente : AOL semble ne plus vouloir repartir à la hausse sur les résultats. C'est d'ailleurs l'unique acquisition réalisée par AOL Advertising depuis un an d'existence en tant qu'unité autonome.

Pictela et AOL continueront donc de travailler ensemble - ils étaient déjà partenaires commerciaux avant l'annonce de rachat - notamment à l'édification du Projet Devil, un nouveau format de publicités qui doit changer le web, selon AOL :
Voilà une annonce qui risque de faire parler d'elle ! Chez Facebook, on est parti du constat que des milliers d'images sont mis en ligne par les internautes tous les jours. On est également persuadé que c'est la fonction de tag qui donne son intérêt à cette mise en ligne massive de photographies personnelles, puisqu'elle permet de partager souvenirs et autres moments inoubliables.

Mais taguer les photos ça prend du temps, alors pourquoi ne pas le faire automatiquement ? Comme nous l'annonce Justin Mitchell sur le blog de Facebook, le site communautaire aura recours dès la semaine prochaine un outil de reconnaissance faciale. En quoi consiste-t-il exactement ? Lors de l'envoi sur les serveurs du site d'un groupe de photo, une fenêtre vous proposera de marquer les visages détectés (grâce à l'outil de détection de visage introduit l'été dernier). Si certains d'entre eux sont présents sur plusieurs photos, le marquage s'effectuera en masse sur toutes les photos dans lesquelles ces visages apparaissent. Fort d'une base de données qui se constituera ainsi, Facebook sera alors en mesure de vous proposer des choix pour marquer plus facilement les personnes présentes sur vos photos.

Une base de données qui a forcément de quoi inquiéter. Pour éviter toute attaque dont le sujet serait, au hasard, le respect de la vie privée, le site a prévu une option permettant de désactiver cette fonctionnalité sur votre compte. Ceci empêchant Facebook de procéder à la reconnaissance automatique de votre visage. La personne qui voudra marquer votre présence sur l'une de ses photos devra donc le faire manuellement, comme c'est le cas actuellement. Une question cruciale demeure toutefois : comment Facebook va-t-il s'en sortir avec les jumeaux ?
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