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Mark Zuckerberg a été nommé "personnalité de l'année 2010" par le magazine Time. Pour "avoir connecté plus d'un demi milliard de personnes et tissé leurs relations, pour avoir créé une nouvelle manière d'échanger de l'information, et pour avoir changé la manière dont nous vivons tous nos vies," l'influent hebdomadaire américain a désigné le fondateur de Facebook.

Décrit par le directeur de la rédaction Richard Stengel comme un "chef d'État en t-shirt", puisque le réseau social représente près d'un dixième de la planète, il est à 26 ans le second plus jeune "homme de l'année", derrière l'aviateur américain Charles Lindbergh, qui avait 25 ans quand il a été nommé en 1927.Julian Assange plébiscité par les internautes

Les lecteurs du site Internet du magazine avaient pourtant plébiscité Julian Assange. Le fondateur présumé du controversé WikiLeaks a récolté 382 020 du total des 1,25 million de votes, loin devant les 148 383 votes du second, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Mark Zuckerberg n'est quant à lui qu'à la dixième place du classement des lecteurs.La sphère Internet à l'honneur

Qu'on croie ou non à la théorie du complot, à des pressions politiques ou à un choix légitime du Time, il est quoi qu'il en soit intéressant de noter que les personnalités de l'année sont toutes deux issues de la sphère Internet. Bien que leurs projets soient très différents, ils incarnent chacun à leur façon les nouveaux rapports qu'ont les internautes à l'information, tant en tant que consommateurs qu'en tant que contributeurs.
le 15/12/2010 à 00:00
Fork ou pas fork
Depuis quelques mois l'open source a été au devant de l'actualité avec de nombreux rebondissements, de séparations, rapprochements, etc...

Trois secteurs ont été plus impactés par rapport aux autres. Il s'agit des bases de données, de la bureautique et des environnements linux.

Le magazine Programmez de décembre 2010 (disponible en librairie), consacre un dossier « enquête » et surtout dresse une situation autour de ces projets par rapport aux forks. Le dossier parle des sujets suivants :
- MySQL menacé par MariaDB et SkySQL
- Les challenges de Mandriva
- LibreOffice veut-il la mort d'OpenOffice ?

Bien sur, l'AFUL (Association Francophone des Utilisateurs de logiciels libres) rentre plus en détails dans la définition du FORK vous permettant de mieux appréhender ce sujet.

- So;;qire ;qgqwine Programmez 136
Comme prévu, l'Arcep a donné des orientations au sujet du déploiement de la fibre optique en dehors des zones considérées comme très denses. Deux décisions ont été adoptées afin de développer le très haut débit. D'un côté, il s'agit d'encourager le co-investissement entre opérateurs. De l'autre, l'objectif est d'octroyer plus rapidement des aides destinées au déploiement.La semaine dernière, l'Arcep avait salué l'accord de co-investissement sur la fibre entre Bouygues et SFR. Il s'agissait alors de « zones très denses » ou ensembles regroupant 146 communes ou communautés urbaines autour des grandes agglomérations françaises. Le régulateur expliquait alors vouloir également définir les règles pour le déploiement en dehors de ces zones très denses.

Dans un =26&cHash=32e1413d12]communiqué l'Arcep explique que : « L'Autorité poursuit activement ses travaux afin de préciser dans les meilleurs délais certaines modalités détaillées de mise en oeuvre des décisions précitées, en particulier les modalités de co-investissement ».

Outre le précédent Bouygues-SFR, cette mesure vise à réduire le poids de l'investissement financier supporté par les opérateurs mais nécessaire au déploiement de la fibre. Ainsi, le président de l'Arcep, Jean-Ludovic Silicani a estimé ce coût à 24 milliards d'euros. La charge pourrait être ainsi répartie sur une base de 50/50 entre privés et l'Etat.

La seconde mesure du régulateur des Télécoms vise à fixer les conditions d'éligibilité au Fonds d'aménagement numérique du territoire (Fant). Par ce biais, les opérateurs vont pouvoir bénéficier d'aides « pour la réalisation d'infrastructures et de réseaux permettant d'offrir du très haut débit ». L'architecture du déploiement se met en place...
le 15/12/2010 à 00:00
Yahoo supprimera bien 600 emplois
La rumeur circulait depuis quelques temps déjà et la société Yahoo! vient de confirmer de nouveaux licenciements juste avant les fêtes de fin d'année. Cette fois ce sont les équipes dédiées au développement des produits sous la direction de Blake Irving qui sont touchées par cette nouvelle vague.

« Les changements d'aujourd'hui font partie d'une stratégie globale pour assurer une meilleure croissance des revenus », explique un porte-parole de la firme de Sunnyvale. Au total, près de 600 employés sont donc amenés à quitter l'entreprise soit environ 4% de la masse salariale. En début de mois un responsable du service Yahoo! Groups expliquait que 22% de ses effectifs étaient amenés à partir.

Certains estiment qu'il s'agit-là d'un ultimatum implicitement lancé à la PDG du groupe par le conseil de direction. Si elle souhaite conserver sa place, Carol Bartz devra transformer ces départs en véritables profits pour la société au cours des douze prochains mois. Rappelons qu'en décembre 2008, le portail avait également procédé à une réduction de 10% de ses effectifs.
Dans l'optique de renforcer le contrôle des vidéos qu'il diffuse, Youtube encourage désormais ses utilisateurs à signaler les contenus faisant la "promotion du terrorisme" en rajoutant une nouvelle option a sa fonction de signalement de vidéos offensantes.

Critiqué depuis longtemps par les législateurs pour son refus fréquent de supprimer des contenus jugés injurieux par certains pays, Youtube fait une nouvelle fois le choix de laisser les utilisateurs décider du caractère offensant ou non des vidéos, et se réserve le droit de les supprimer en cas de signalement massif. Une démarche réalisée au nom de la liberté d'expression.

La question des vidéos prônant le terrorisme sur Youtube fait particulièrement débat depuis quelques semaines : en novembre, le site avait été contraint de supprimer de ses serveurs les vidéos mettant en scène l'imam Anwar al-Awlaki, dont les sermons, en anglais, appellent au djihâd. Des centaines de vidéos ont été supprimées, mais certaines seraient néanmoins toujours disponibles sur le service, dissimulées sous de faux noms et appellations.

Cette nouvelle fonction d'alerte devrait donc permettre à Youtube de conserver ses principes en y voyant plus clair dans le flux continuel de vidéos qu'il accueille : 35 heures de contenu sont uploadées chaque minute sur le site, une performance qui rend difficile, voire même impossible, un contrôle automatique de chaque fichier.
La firme McDonalds vient d'avertir qu'elle avait perdu certaines données personnelles comme des adresses e-mail ou des dates de naissances de clients américains qui s'étaient inscrits volontairement sur des sites du groupe. Des hackers se seraient introduits dans les bases de données de la firme.Par contre, McDonalds informe que des données comme le numéro de sécurité sociale, véritable pass aux Etats-Unis, n'avaient pas été dérobées. Les numéros de cartes de crédit ou « toute information sensible » auraient également été saufs.

Concrètement, la faille proviendrait d'un contractant de McDonalds, Arc Worldwide, qui n'aurait pas suffisamment protégé les données des clients. Un porte-parole du groupe a signalé qu'une « enquête était actuellement menée. Arc et McDonalds coopèrent activement avec les autorités concernées ».

Chacun tente donc de comprendre comment les hackers ont réussi à accéder aux données et à passer outre les sécurités mises en place par le groupe. McDonalds n'a pas non plus indiqué quelles personnes sont concernées par la perte d'informations.
Sur Internet, l'une des grandes tendances de cette année reste incontestablement la géo-localisation. La prise en charge des interfaces de programmation du W3C par les navigateurs a permis de populariser cette technologie. Par ailleurs, le marché croissant du smartphone associé à celui de la puce GPS a donné naissance à de nouveaux types d'applications dont Foursquare reste incontestablement l'un des pionniers.

Principalement utilisé à partir d'un smartphone, l'application Foursquare dresse une liste des lieux publics aux alentours et, grâce à une série de partenariats avec certains commerçants, permet au mobinaute qui accepte de partager sa position géographique, de bénéficier de certaines offres promotionnelles.

Lors du salon LeWeb'10 qui s'est tenu à Paris la semaine dernière nous avons rencontré Dennis Crowley, PDG de la start-up new-yorkaise qui revient sur ce nouveau marché.De combien d'utilisateurs disposez-vous ?Dennis Crowley : Je n'ai pas de chiffres pour l'Europe. Nous venons de dépasser les 5 millions de membres dans le monde. Environ 40% de ces derniers sont en dehors des Etats-Unis. Nous venons tout juste d'embaucher quelqu'un qui sera justement chargé d'analyser ces chiffres que nous partagerons prochainement.Foursquare n'est pas un service très développé en France. Selon vous quels sont les défis spécifiques pour déployer Foursquare en Europe ?D.C : Je pense qu'il s'agit principalement d'un problème de localisation. Notre service est en anglais et nos partenariats sont à New York ou aux Etats-Unis. Nous faisons des efforts pour développer ces derniers mais pour une petite société il n'est pas facile d'avoir une présence internationale avec trente ou quarante salariés. Ceci dit nous y travaillons.Facebook a récemment annoncé Facebook Places puis Facebook Deals. Est-ce une menace selon vous ?D.C : Facebook est très bon pour connecter les gens sur Internet. Cependant ce que nous tentons de faire est complètement différent. Nous développons des produits permettant de connecter les gens dans la vraie vie. Même si nous avons des "check-ins" et des "deals" la finalité du produit et la manière dont il est utilisé est différente. Donc nous ne sommes pas très inquiets à ce sujet, nous avons une feuille de route solide et des partenaires fantastiques.Avant que Facebook n'annonce Places, la société vous a-t-elle approchée ?D.C : Nous en sommes à un stade où nous discutons avec plusieurs sociétés pour d'éventuels partenariats. Mais je ne peux pas vous en dire plus.Avez-vous songé à d'autres fonctionnalités qui viendraient compléter votre service de géo-loalisation ? Je pense à Facebook ou Yelp qui proposent des atouts autres que le partage de la position géographique.D.C : Oui nous allons dévoiler beaucoup d'autres fonctionnalités mais il y a une différence entre apporter d'autres fonctions et changer la véritable nature du produit. La mission principale de Foursquare est d'aider les gens à naviguer le monde déconnecté. Cela inclut notamment la suggestion de certains itinéraires ou encore des astuces sur des lieux susceptibles de plaire à l'utilisateur.

L'une des raisons pour laquelle Foursquare fonctionne bien c'est justement parce que ces fonctionnalités ont été développées dès le début. Parfois certains services rajoutent d'autres couches au-dessus du coeur du produit mais souvent l'intégration n'est pas très bien réussie. Je vois cela tous les jours au sein des grandes sociétés.

Certaines entreprises sont très performantes pour faire une chose et soudain elles se mettent à faire trois nouvelles choses et ces dernières ne sont pas populaires.Lors du sommet ad:tech vous avez parlé du futur de Foursquare avec des recommandations de lieux publics ou un partage simplifié de sa position géographique. Ces nouveautés sont-elles en développement ?D.C : Nous avons plusieurs choses. Il y a probablement trois ou quatre produits qui sont actuellement en développement. Nous espérons en déployer la majorité au début de l'année prochaine et voir ce que ca donne.Vous avez récemment levé entre 20 et 30 millions de dollars. Qu'allez-vous faire de cet argent ?D.C : Nous allons investir dans des locaux pour accueillir les développeurs, embaucher de nouvelles personnes, couvrir les frais de voyage. Vous savez cela coûte beaucoup d'argent d'avoir une société. Cet argent devrait couvrir nos besoins jusqu'à la fin de l'année prochaine.Après une acquisition en 2005, Google a fermé Dodgeball, votre première start-up, en janvier 2009 . Si la société vous approchait aujourd'hui comment réagiriez-vous ?D.C : Mon rôle est de trouver ce qu'il y a de mieux pour Foursquare et pour assurer le développement des produits que nous souhaitons voir. Nous avons parlé à plusieurs personnes sur le sujet et j'ai cette expérience du passé. Il y a des jours où cela fait sens et d'autres jours où ce n'est pas le cas. On ne peut pas prédire ce que nous réserve l'avenir.

Je n'ai pas de parti pris sur la question, je veux juste m'assurer que nous irons de l'avant et que les choses seront développées. Et si cela implique que nous signons avec une grosse société alors pourquoi pas. Si au contraire cela signifie qu'il nous faut rester indépendants pour les cinq prochaines années alors c'est ce que nous ferons.Il y a eu Dodgeball puis Foursquare, pourquoi êtes-vous autant attiré par la téléphonie mobile ?D.C : Je ne me vois pas comme étant particulièrement focalisé sur le mobile mais plutôt sur le développement d'un produit que mes amis et moi pouvons utiliser lorsque nous ne sommes pas à la maison. Je n'aime pas développer des logiciels pour rester devant mon ordinateur. Je veux des produits qui rapprochent les gens et les encouragent à communiquer dans le monde réel. Et le mobile est la meilleure façon de réaliser cela. Si tout le monde utilisait une Nintendo DS alors nous aurions fait cela sur la console. Il se trouve que le téléphone portable est l'objet que les gens sont les plus susceptibles d'avoir sur eux.Je vous remercie
L'ancien employé de Google Paul Buchneit ne parierait pas sur l'avenir de Chrome OS. Peu médiatisé, il fut cependant chargé du développement du service Gmail. Il fut également à l'origine du modèle Google Adsense et du slogan de la société « Don't be Evil ». En 2007, il lança sa propre startup baptisée FriendFeed, laquelle fut rachetée par Facebook en 2009.

"Prédiction : Chrome OS sera tué l'année prochaine (ou combiné avec Android)", tel sont les mots que cet ingénieur a publié il y a quelques heures sur l'un de ses profils. Face aux réactions des internautes, il ajoute : "Chrome OS ne fait rien de mieux que ce qu'Android pourrait accomplir (avec quelques modifications pour que ce dernier prenne en charge les écrans non tactiles) ».

Il faut dire que la stratégie suivie par Google n'est pas très claire. Officieusement Chrome OS serait réservé aux netbooks et Android aux tablettes, cependant les fabricants ne seraient pas du même avis et jonglent avec ces deux systèmes. Certains, comme le français Archos et l'américain Motorola ont dévoilé leurs tablettes sous Android. D'autres, tels que Toshiba et Acer, ont modifié ce même système pour le déployer sur un netbook.
Le site AT Internet a dévoilé hier son baromètre des moteurs de recherche du mois de novembre dernier, par l'intermédiaire d'un graphique qui ne laisse aucun doute quant à la suprématie de Google, non seulement en France mais également en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne. Si les parts de visites Web du moteur de la firme de Moutain View accusent une infime baisse dans l'hexagone, sa cote ne cesse globalement de monter.

France, les parts de Google chutent de 0,2% par rapport à octobre 2010, passant de 91,6 à 91,4%. Un "score" qui laisse la concurrence loin, très loin, puisqu'en seconde position arrive Bing avec 2,7% de part de marché, puis Yahoo avec 1,7%. En Allemagne et en Grande-Bretagne, Google culmine respectivement à 92,2 et 90,5%. Le pourcentage le plus élevé revient à l'Espagne où les parts de visites de Google atteignent 93,1%.

La domination du géant américain a de quoi laisser songeur, mais elle ne fait clairement pas rêver la concurrence qui, rappelons-le, a récemment déposé plainte auprès de la Commission européenne, motivant cette dernière à ouvrir une enquête à l'encontre de Google pour "abus de position dominante". Cette dernière permettra probablement de savoir si la puissance de Google est due uniquement à sa grande efficacité, ou a des pratiques moins reluisantes… En attendant, il semble bien difficile de le faire chuter de son piédestal.
La commission mixte paritaire, chargée lundi d'harmoniser les vues de l'Assemblée nationale et du Sénat autour du budget 2011 de l'Etat, a entériné le principe d'une taxe de 1% portant sur les investissements publicitaires en ligne. Issue de la mission Zelnik, cette proposition défendue par le rapporteur de la commission des Finances du Sénat, Philippe Marini (UMP), vise à compenser la domiciliation fiscale à l'étranger de certaines sociétés spécialisées dans la publicité en ligne, en taxant à la source les sommes qui leur sont confiées.

Parfois surnommée "taxe Google", elle devrait selon son instigateur permettre de faire rentrer de 10 à 20 millions d'euros dans les caisses de l'Etat français. La mesure doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain. Lundi, une soixantaine d'entrepreneurs du Net signaient dans les colonnes du quotidien La Tribune un appel dénonçant les effets pervers de cette mesure, dont ils estiment qu'elle entraînera une perte de compétitivité des acteurs français du Web et une incitation à la délocalisation.

« Nous deviendrions le seul pays au monde à envisager de telles taxations et la compétitivité française, ces taxes ne pouvant s'appliquer qu'aux seuls acteurs établis sur notre territoire, s'en trouverait à terme fortement menacée », faisaient valoir courant novembre les professionnels français de la publicité en ligne.

Désormais validé par la CMP, le budget 2011 fera l'objet d'un nouveau vote solennel devant les deux chambres qui composent le Parlement mercredi, avant d'être définitivement adopté. Lundi, cette commission composée de sept sénateurs et de sept députés s'est également prononcée en faveur de l'arrêt total de la publicité sur le réseau France Télévisions au 1er janvier 2016.
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