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Les députés ont adopté ce mercredi soir l'article 2 de la loi dite Loppsi 2, ou loi de programmation sur la sécurité intérieure. Ce texte vise à mettre en place un délit d'usurpation d'identité. Il suffit donc simplement que cette usurpation « porte atteinte à l'honneur ou à la considération » d'une personne pour pouvoir l'invoquer.Désormais, tout contrevenant convaincu d'usurpation est passible de 2 ans de prison et de 20 000 euros d'amende. Le texte met également en avant le phishing. Concrètement, les pratiques qui consistent à usurper l'identité de sites établis pour récolter des données confidentielles dans un but crapuleux (informations personnelles, identifiants de connexion…) sont condamnées.

D'autres articles doivent encore être débattus dans le cadre de la Loppsi 2. Notamment, le ministre Brice Hortefeux avait souhaité mettre en avant un possibilité de filtrage du Web pour des motifs pédo-pornographiques. Une mesure que certains parlementaires jugent dangereuse car possiblement sujette à des éventuelles dérives.
Dans le domaine des réseaux communautaires, LinkedIn a su faire sa place en proposant un service spécifiquement focalisé sur les usages professionnels. Disposant d'une base de 85 millions de membres, le service enregistrerait aujourd'hui un nouvel inscrit chaque seconde.

Lors du salon LeWeb'10, qui s'est déroulé la semaine dernière, nous avons rencontré Kevin Eyres, directeur de LinkedIn Europe. Celui-ci revient sur les misions principales de la société et les défis de croissance liés au marché européen.De combien d'utilisateurs disposez-vous en Europe ?Kevin Eyres : Nous sommes tout juste sur le point d'annoncer 20 millions de membres en Europe. Sinon nous avons 85 millions d'utilisateurs à travers le monde. Notre croissance est de l'ordre d'un nouvel inscrit chaque secondeEt quand est-il de la France ?K.E : Il y a plus d'un million de membres en France. Nous aurons d'autres données à partager plus tard. Nous croissance est assez rapide dans l'Hexagone notamment au niveau des partenariats que nous développons, par exemple avec L'Oréal et les différents bureaux des ressources humaines. Il y a donc de bonnes opportunités pour se développer.De plus en plus de gens utilisent des réseaux tels que Facebook ou Twitter comme outils de travail ? Considérez-vous ces derniers en tant que concurrents ?K.E : Si l'on regarde le marché des services communautaires nous discernons trois catégories d'usage : le social, le domaine professionnel et la diffusion. Twitter répond vraiment à la question : "comment puis-je diffuser mon contenu ?" avec des relations asymétriques de Following/Follower. En fait il n'y a pas vraiment de relations. Chez Facebook, nous sommes vraiment dans le domaine du communautaire avec par exemple l'introduction récente de nouveaux outils de publication de photos et de vidéos. C'est véritablement réservé à des usages personnels.Pourtant comme beaucoup de gens je reçois des invitations à plusieurs événements professionnels sur Facebook ?K.E : Oui parce que certains ont tendance à confondre les usages. Nous percevons les choses en noir et blanc avec un peu de gris au milieu ou se mélangent les domaines personnels et professionnels. LinkedIn sert vraiment à gérer sa réputation, à s'assurer que c'est bien son identité sur Internet. Vous vous connecterez avec des gens différents qui ont des attitudes et des relations strictement professionnelles. Tout comme nous faisons la différence entre une fête et le milieu professionnel dans la vie réelle, le comportement des gens changent en fonction du contexte sur Internet.Ceci dit vous avez récemment dévoilé Signals, établi un partenariat avec Windows Live, introduit un bouton "Like" comme Facebook et vous me laissez intégrer mon flux Twitter. N'est-ce pas paradoxal ? Aussi, ces partenaires vous sont-ils indispensables à votre croissance ?K.E : Pour nous il s'agit de répondre à la problématique : "comment pouvons-nous aider les professionnels à travailler où qu'ils se trouvent ?". Par exemple LinkedIn est intégré au sein du logiciel Outlook qui possèdent 500 millions de professionnels. Il se trouve que les connecteurs sociaux sont identiques entre Outlook et Windows Live. Les deux logiciels partagent la même technologie. Mais le vrai objectif était l'intégration à Outlook et cela permet aux utilisateurs de bénéficier du réseau. Cela reflète bien notre mission principale à savoir "simplifier les connexions tout en restant productif". Il est important de pouvoir accéder au réseau professionnel sans pour autant devoir se rendre sur le site de LinkedIn.

Cela est également vrai pour plusieurs sites Internet tels que le New York Times. L'année dernière nous avons dévoilé notre Interface de programmation et cette année nous présentons les nouveautés ainsi que nos différents partenaires travaillant sur celle-ci. LinkedIn se doit d'être accessible où que vous soyez.Hormis Outlook, LinkedIn est également accessible sur Lotus. Y aurait-il d'autres logiciels susceptibles de vous intéresser, Skype par exemple ?K.E : Cela fait partie de notre stratégie à condition que cette intégration apporte une valeur réelle au logiciel. Par exemple nous ne trouverons pas notre place au sein d'un logiciel de partage de photos parce que nous n'estimons pas que cela optimise la productivité des professionnels.Vous avez récemment acheté mSpoke et ChoiceVendors. Avez-vous déjà intégré leurs technologies au sein de LinkedIn ou est-ce en développement ?K.E : C'est actuellement en cours de développement. Si nous regardons nos acquisitions il y a deux choses à observer : la technologie et le talent.Comment vos stratégies au sein de l'Europe diffèrent de celles outre-Atlantique ? Quels sont vos principaux défis ?K.E : D'une part ce sont les concurrents car ces derniers sont différents aux Etats-Unis mais surtout la traduction. Aussi si vous regardez nos partenaires sur notre site, ces derniers n'ont pas de présence véritable en Europe. Il y a par exemple une application Tripit très bien intégrée au site mais la société n'a pas beaucoup de poids ic, nous devons donc identifier un service similaire. Le défi principal est donc de pouvoir proposer un produit davantage localisé et nous investissons beaucoup à cet effet.

Vous mentionniez Signal et le bouton "partage" tout à l'heure. Cela fait également partie de nos défis et nous devons choisir les sites majeurs pertinents sur lesquels ce bouton trouvera sa place.

Il y a aussi des problèmes liés à la standardisation des données. Par exemple en Europe "MD" signifie Managing Director (NDRL : "directeur", terme britannique équivalent de CEO aux Etats-Unis ), alors qu'aux Etats-Unis, cela veut dire Medical Doctor (NDLR : médecin). Il nous faut donc analyser le contexte car bien que les termes soient tous les deux anglais ces derniers sont différents. Ici en Europe "vice-président" ne veut pas dire grand chose alors qu'aux Etats-Unis cela traduit une forte expérience. Donc il y a beaucoup de subtilités.

Ceci dit les gens se connectent de la même manière. Ils utilisent aussi un réseau pour rechercher des informations et résoudre des problèmes..Vous est-il possible de me donner un chiffre pour vos comptes premium ?K.E : Non je ne peux pas. Notre philosophie est de placer les besoins du consommateur au premier plan. Cela veut dire que nous développons des fonctionnalités et des produits et les déployons à tous nos membres comme les groupes, les pages ou les connexions avec les contacts du réseau. Nous faisons payer les relations avec des personnes qui ne sont pas dans votre réseau ni dans le réseau de vos contacts. Typiquement vous vous inscrirez si vous faites une prospection commerciale ou si vous souhaitez recruter quelqu'un.

Il s'agit aussi de protéger nos membres contre d'éventuelles attaques de spam massif.D'où proviennent vos revenus ?K.E : Nous avons les comptes premium, la publicité ainsi que des solutions de ressources humaines permettant aux sociétés de découvrir les personnes adaptées à leurs positions vacantes. En 2009, ces trois sources de revenus étaient toutes égales. Toutes enregistrent une forte croissance et notamment nos solutions de recrutement.Enfin selon vous où sera LinkedIn dans cinq ans ?K.E : En terme de fonctionnalités c'est un peu dur à répondre mais aujourd'hui il y a 500 millions de professionnels autour du monde et dans cinq ans une bonne partie d'entre eux seront sur Linkedin. Ils accéderont au réseau pour lire les actualités, collaborer avec leurs collègues tout en faisant leur travail.Je vous remercie.
Ça ne vous aura pas échappé, Free a aujourd'hui annoncé la "Freebox Révolution", aussi appelée "Freebox v6". Plus encore que la "neufbox Evolution", le nouvel équipement de Free, constitué d'un nouveau "Freebox Server" et d'un nouveau "Freebox Player", met l'accent sur un positionnement haut de gamme, avec des fonctionnalités jusqu'à présent réservées à des dispositifs onéreux tels que le lecteur de Blu-ray Google TV de Sony.

Le "trublion de l'Internet" a pourtant choisi une approche similaire à celle de son concurrent. Plutôt que de vendre son équipement une bonne fois pour toute, le FAI a décidé d'augmenter le coût mensuel de l'abonnement. L'abonnement reste en fait à 29,99 euros/mois, auxquels s'ajoutent dorénavant 5,99 euros/mois d'"option de mise à disposition de la boucle locale dédiée", pour les abonnés en dégroupage total, vraisemblablement majoritaires.

En plus de ce coût supplémentaire de 71,88 euros/an, Free facture 119,90 euros "au titre des frais de migration engagés par Free". Ces frais sont dégressifs en fonction de l'ancienneté de l'abonnement, de 30 euros par an. Pour un Freenaute qui s'est abonné ou a remis à zéro son ancienneté (en déménageant, en migrant en dégroupage total et/ou sur un nouvel équipement) il y a moins d'un an, la "Freebox Révolution" coûte donc 191,78 euros sur un an, 263,66 euros sur deux ou encore 335,54 sur trois.Faut-il acheter la Freebox Révolution ?

L'abonné n'est toujours qu'emprunteur du matériel, dont Free reste le propriétaire. Il doit donc le rendre en cas de résiliation ou d'une (future) mise à niveau d'équipement. En cas "de non restitution ou de dégradation", il doit payer une indemnité forfaitaire, ce qu'on pourrait assimiler à un prix de rachat.

Le Freebox Server est ainsi facturé 200 euros, le Freebox Player 200 euros également, soit un coût total conséquent de 400 euros.

Le Freenaute peut donc préférer conserver son équipement actuel et acquérir pour un tarif équivalent un routeur Ethernet Gigabit et Wi-Fi N ainsi qu'un lecteur multimédia offrant les mêmes fonctions. Un dispositif Google TV pourrait par exemple faire l'affaire, si l'offre se développait en France.Combien coûte la "Freebox Révolution" ?

Free aurait-il pu commercialiser son équipement moins cher ?

Pour le savoir, nous avons calculé une approximation du coût de revient minimum du "Freebox Server" et du "Freebox Player". Les montants utilisés ici proviennent pour la plupart de "bills of materials" de dispositifs partageant certains composants présumés, et de sources chez les fabricants impliqués. Ils sont donc exprimés en dollars et ne valent que pour des achats en gros. Certains composants ne sont le cas échéant que des suppositions découlant des usages auxquels ces dispositifs se destinent (voir à titre indicatif un résumé des composants du Server et du Player).

Globalement, les composants cumulés des deux boîtiers représenteraient une facture au moins égale à 200 dollars. À cette somme s'ajoutent les coûts de production et les coûts de licences (en particulier autour du lecteur de Blu-ray du Player), sans oublier la redevance pour copie privée appliquée au disque dur. Enfin, il faudra prendre en compte les accessoires fournis : télécommande, manette de jeu et adaptateurs CPL, que Free référence dans sa brochure tarifaire aux prix respectifs de 20, 20 et 50 euros.

Il n'est par ailleurs pas impossible que la filiale d'Illiad ait passé sous silence certaines fonctionnalités, et donc les composants qui vont avec. Free pourrait tout particulièrement avoir intégré un module femtocell, destiné à augmenter à moindre frais la couverture de son futur réseau 3G.

Notons enfin que Free élabore lui-même ses équipements, contrairement à la plupart de ses concurrents, et qu'il doit aussi rentabiliser ses coûts de développement.

Mais ces tableaux se contentent de donner une idée du coût de revient. S'ils sont approximatifs, ils ont le mérite de mettre en exergue la stratégie du fournisseur d'accès. En fin de compte, Free ne dégage vraisemblablement qu'une marge négligeable sur la mise à disposition de son équipement haut de gamme. Avec la "Freebox Révolution", l'objectif du FAI aux 4,5 millions d'abonnés est double : attiser d'une part la convoitise pour recruter de nouveaux clients avec un équipement attractif, et augmenter d'autre part le revenu moyen par abonné (ARPU) en l'incitant à souscrire à de multiples services annexes, par l'intermédiaire d'une expérience utilisateur satisfaisante.N'hésitez pas également à consulter notre article complet sur le lancement de la Freebox V6 RévolutionMise à jour du 15/12/2010 à 16 h 30 :

De l'aveu même de Xavier Niel, la "Freebox Révolution" coûte "un peu plus de 300 euros". C'est ce qu'a affirmé le fondateur de Free dans un entretien accordé ce matin à la radio BFM, dans le cadre de l'émission Good Morning Business. "Au lancement la Freebox Révolution est un peu moins rentable que la version précédente," a précisé le dirigeant d'Iliad, avant d'ajouter : "Elle s'est lancée à un prix équivalent à la nouvelle, et puis avec le temps on fait des gains de production." La Freebox v5 coûte aujourd'hui 180 euros.Article initialement publié le 14/12/2010 à 18 h 28.
Il sera bientôt aussi simple d'acheter de l'espace publicitaire sur Twitter que sur Google AdWords. C'est en tous cas ce qu'a tenté de faire comprendre Twitter en dévoilant une nouvelle version de sa page web dédiée aux annonceurs. Dans le futur, un simple formulaire devrait permettre d'acheter un compte promotionnel, des messages mis en avant, ou une place dans les tendances.

Disponible sur la nouvelle page Start Advertising, le formulaire permet de prévoir des campagnes publicitaires immédiates ou programmées dans le futur. Cinq catégories de prix sont proposées, de 10 000 dollars à 100 000 dollars mensuels.

Pour l'heure, la page dédiée ne sert que de formulaire de contact. Dans le futur, elle devrait devenir une solution de souscription en self-service aux outils publicitaires de Twitter. Mais Twitter ne semble pas vouloir aller trop vite non plus, de peur peut-être de faire un faux pas qui donnerait raison à ceux qui craignent la montée du spam sur son service de micro-blogging.

Le nouveau site dédié aux entreprises ne serait ainsi qu'un premier pas, avec une volonté clairement didactique. On retrouve par exemple des catégories aussi étonnantes que « Qu'est-ce que Twitter ? », des « Pratiques d'Excellence », ou un glossaire... Preuve peut-être que tous les services publicité du monde ne sont peut-être pas au courant de la révolution Twitter ou de la façon de s'en servir. En attendant, pour Twitter, c'est un nouveau pas vers un modèle publicitaire qui se fait attendre.
le 15/12/2010 à 00:00
Fork ou pas fork
Depuis quelques mois l'open source a été au devant de l'actualité avec de nombreux rebondissements, de séparations, rapprochements, etc...

Trois secteurs ont été plus impactés par rapport aux autres. Il s'agit des bases de données, de la bureautique et des environnements linux.

Le magazine Programmez de décembre 2010 (disponible en librairie), consacre un dossier « enquête » et surtout dresse une situation autour de ces projets par rapport aux forks. Le dossier parle des sujets suivants :
- MySQL menacé par MariaDB et SkySQL
- Les challenges de Mandriva
- LibreOffice veut-il la mort d'OpenOffice ?

Bien sur, l'AFUL (Association Francophone des Utilisateurs de logiciels libres) rentre plus en détails dans la définition du FORK vous permettant de mieux appréhender ce sujet.

- So;;qire ;qgqwine Programmez 136
Il fallait suivre de près les débats à l'Assemblée nationale pour connaître l'issue du feuilleton portant sur la taxation de la publicité en ligne. Suite à de fortes critiques, le ministre du budget a expliqué lors des débats que la taxe serait reportée.Pour rappel, la taxe de 1 % sur l'achat de publicité en ligne également appelée taxe Marini ou taxe Google, vise les entreprises qui échappent à la fiscalité française. Les cas de Google, Apple, eBay et Amazon sont évoqués comme étant des exemples de firmes installés au Luxembourg ou en Irlande et qui profitent ainsi de la fiscalité avantageuse de ces Etats.

Lors d'une seconde réunion en commission mixte paritaire, François Baroin a déposé un amendement qui vise à : « l'application au 1er juillet de la taxe appelée Google afin de définir les modalités de l'instruction fiscale ». Conclusion, l'application de la taxe est reportée de six mois. Elle devrait donc entrer en application au 1er juillet 2011… Un délai supplémentaire que s'accorde le gouvernement afin de mieux consulter les professionnels du secteur. Quant au vote de l'amendement déposé par le ministre, il ne devrait être qu'une formalité.

L'impact de la mesure était pourtant estimé entre 10 et 20 millions d'euros annuels. Mais 67 chefs d'entreprises de la « Neteconomie » ont dénoncé la taxe. Ils considéraient qu'elle « fauchait les petits Français » au lieu « des géants américains ».Mise à jour: Cet amendement (n°13) proposé par François Baroin vient d'être adopté après vote. Le ministre souhaite d'ailleurs « faire évoluer les mentalités » sur le sujet.
Comme prévu, l'Arcep a donné des orientations au sujet du déploiement de la fibre optique en dehors des zones considérées comme très denses. Deux décisions ont été adoptées afin de développer le très haut débit. D'un côté, il s'agit d'encourager le co-investissement entre opérateurs. De l'autre, l'objectif est d'octroyer plus rapidement des aides destinées au déploiement.La semaine dernière, l'Arcep avait salué l'accord de co-investissement sur la fibre entre Bouygues et SFR. Il s'agissait alors de « zones très denses » ou ensembles regroupant 146 communes ou communautés urbaines autour des grandes agglomérations françaises. Le régulateur expliquait alors vouloir également définir les règles pour le déploiement en dehors de ces zones très denses.

Dans un =26&cHash=32e1413d12]communiqué l'Arcep explique que : « L'Autorité poursuit activement ses travaux afin de préciser dans les meilleurs délais certaines modalités détaillées de mise en oeuvre des décisions précitées, en particulier les modalités de co-investissement ».

Outre le précédent Bouygues-SFR, cette mesure vise à réduire le poids de l'investissement financier supporté par les opérateurs mais nécessaire au déploiement de la fibre. Ainsi, le président de l'Arcep, Jean-Ludovic Silicani a estimé ce coût à 24 milliards d'euros. La charge pourrait être ainsi répartie sur une base de 50/50 entre privés et l'Etat.

La seconde mesure du régulateur des Télécoms vise à fixer les conditions d'éligibilité au Fonds d'aménagement numérique du territoire (Fant). Par ce biais, les opérateurs vont pouvoir bénéficier d'aides « pour la réalisation d'infrastructures et de réseaux permettant d'offrir du très haut débit ». L'architecture du déploiement se met en place...
Mark Zuckerberg a été nommé "personnalité de l'année 2010" par le magazine Time. Pour "avoir connecté plus d'un demi milliard de personnes et tissé leurs relations, pour avoir créé une nouvelle manière d'échanger de l'information, et pour avoir changé la manière dont nous vivons tous nos vies," l'influent hebdomadaire américain a désigné le fondateur de Facebook.

Décrit par le directeur de la rédaction Richard Stengel comme un "chef d'État en t-shirt", puisque le réseau social représente près d'un dixième de la planète, il est à 26 ans le second plus jeune "homme de l'année", derrière l'aviateur américain Charles Lindbergh, qui avait 25 ans quand il a été nommé en 1927.Julian Assange plébiscité par les internautes

Les lecteurs du site Internet du magazine avaient pourtant plébiscité Julian Assange. Le fondateur présumé du controversé WikiLeaks a récolté 382 020 du total des 1,25 million de votes, loin devant les 148 383 votes du second, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Mark Zuckerberg n'est quant à lui qu'à la dixième place du classement des lecteurs.La sphère Internet à l'honneur

Qu'on croie ou non à la théorie du complot, à des pressions politiques ou à un choix légitime du Time, il est quoi qu'il en soit intéressant de noter que les personnalités de l'année sont toutes deux issues de la sphère Internet. Bien que leurs projets soient très différents, ils incarnent chacun à leur façon les nouveaux rapports qu'ont les internautes à l'information, tant en tant que consommateurs qu'en tant que contributeurs.
Myriad, un spécialiste des plateformes logicielles pour appareils nomades, vient de porter plainte contre Oracle devant une cour américaine. L'éditeur suisse reproche au Californien de lui facturer trop cher l'utilisation de Java dans ses solutions.Myriad attaque Oracle

Myriad est membre du Java Specification Participation Agreement et du Java Community Process, deux programmes mis sur pied par Sun Microsystems. Oracle n'a pas mis fin à ces programmes après avoir racheté Sun en début d'année. Pourtant, l'éditeur californien ne semble pas considérer qu'ils s'appliquent dans le cas de Myriad.

A l'origine, le JSPA et le JCP servaient à promouvoir l'utilisation des technologies Java par les développeurs tiers. Sun devait donc, selon les termes de l'accord JSPA, proposer aux membres du programme JCP ses technologies Java sans les faire payer ou à des prix très raisonnables. « En signant le JSPA, une entreprise rejoignait le JCP et partageait sa propriété intellectuelle avec les autres membres, et recevait des licences en retour, » explique la plainte de Myriad. « Ces licences étaient attribuées pour que tout le monde puisse développer de nouvelles spécifications en coopération avec les autres, et pour permettre le développement de logiciels conformes à ces spécifications. »

Une sorte d'accord donnant-donnant que ne respecterait pas Oracle, selon la plainte. L'éditeur aurait pratiqué des tarifs injustes, pas raisonnables, et discriminants. Myriad demande donc 120 millions de dollars, une somme qu'Oracle « a demandé à tort et reçu de Myriad et de ses clients. » Ces 120 millions de dollars doivent s'accompagner de dommages et intérêts, selon l'éditeur suisse.Oracle attaque Myriad

On se doute bien qu'Oracle ne compte pas se laisser faire. Là où l'éditeur fait fort, c'est qu'il a anticipé et déposé une plainte le même jour devant une cour de Californie. Ni Sun, ni Oracle « n'ont donné de façon inconditionnelle des droits sur leur propriété intellectuelle pour utiliser et implémenter la technologie Java sans restriction, » selon la plainte.

Pour Oracle, l'accord signé en 2002 entre Sun et Esmertec (l'ancien nom de Myriad) incluait le paiement de droits de propriété intellectuelle. D'autres contrats auraient été passés depuis, en 2003, 2006, et 2009, selon la plainte, qui estime qu'à aucun moment il n'a été question de politiques tarifaires particulièrement avantageuses.L'ombre de Google ?

Selon Oracle, il n'a jamais été question non plus d'implémentation librement réalisable des technologies Java. Cela invaliderait de fait les implémentations « indépendantes » faites par Myriad, qui, selon le Suisse, ne nécessitent pas le paiement de droits de propriété intellectuelle.

La plainte d'Oracle ajoute qu'en 2002, un accord appelé Master Support Agreement avait été signé entre Myriad et Sun. L'éditeur suisse avait ainsi accès à certains TCK de Java (Technology compatibility kit), mais aurait dû cesser de les utiliser dès le 29 juin dernier, l'accord n'ayant pas été reconduit. L'affaire est donc particulièrement complexe, et il reviendra à la justice de trancher.

Là où elle est intéressante, c'est qu'elle fait écho à une autre affaire. La dispute entre Oracle et Google autour de Dalvik, l'utilitaire de compatibilité des applications Java d'Android, n'est toujours pas close. D'autant que Scott Weingaertner, l'un des avocats de Myriad, représente également Google dans l'affaire qui l'oppose à Oracle...

Difficile de ne pas voir la connexion. Si Myriad obtenait gain de cause, Oracle pourrait être obligé de revoir à la baisse les droits qu'il demande sur Java. Ce qui ne mettrait certes pas fin au conflit entre Google et Oracle, mais pourrait avoir des répercussions.
Après les PC, les Mac et les smartphones Android, le service mSpot vient de dévoiler la version iPhone de son application. mSpot permet donc désormais de lire sur iPhone la musique stockée sur son espace de stockage en ligne.

En clair, il suffit de télécharger le client de bureau - et de s'inscrire gratuitement au passage - pour disposer d'un espace de 2 Go de données en ligne. Le client permet d'uploader sa musique, et de l'écouter ensuite en streaming sur n'importe quel appareil disposant de l'application.

La musique est donc partagée entre les différents ordinateurs et appareils mobiles de l'utilisateur, avec une bibliothèque qui reste synchronisée en permanence. L'intérêt est évident : mSpot permet de se créer un équivalent de Deezer qui reste privé et toujours à jour. La musique peut ensuite être lue en streaming, par le biais d'une connexion WiFi ou 3G. Les pistes peuvent également être mises en cache pour éviter les désagréments liés à la perte de réseau.

Seul point noir, l'espace de stockage relativement limité. Cela s'explique par le modèle freemium choisi par mSpot : si vous souhaitez obtenir plus d'espace, il faudra souscrire à une option à 3,99 dollars par mois, qui donne accès à 40 Go de disque.
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