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Selon certaines informations, la masse de spams serait actuellement en baisse. La police de Moscou attribue cette diminution à la cavale d'Igor A. Gusev. Depuis un mois, cet homme de 31 ans est recherché activement pour son implication dans le site SpamIt.com, un portail visant à faire la promotion de pharmacies en ligne.Les services de police font donc le rapprochement entre les deux informations même si, selon le New York Times, Gusev a toujours nié toute implication. Le quotidien américain remarque que la police russe déroge à ses principes traditionnels. Il évoque même un certain laissez-faire passé des autorités moscovites.

Du coup, un léger doute plane sur les motivations réelles des autorités. Il faut dire qu'une délégation de la Silicon Valley menée par Arnold Schwarzenegger s'est rendue au début du mois d'octobre en Russie. Elle avait alors exprimé ses inquiétudes à ce sujet auprès du président russe Dmitri Medvedev.

Depuis cette visite, la vague aurait reflué. Reste à savoir s'il faut y voir un lien de causalité…
Aux Etats-Unis, la procédure de l'action collective permet à certaines personnes s'estimant lésées d'attaquer à plusieurs en justice une firme voire une institution publique. C'est ce que viennent de tenter plusieurs internautes contre Google.Une plainte (.pdf) a donc été déposée auprès du tribunal de San José sous le nom d'une internaute de San Francisco, Paloma Gaos. Son avocat avance les motifs de la plainte : « En raison de sa domination sur le marché de la recherche, Google, plus que toute autre société, représente une grande menace pour la confidentialité des citoyens ».

Concrètement, les internautes reprochent à la firme de communiquer des données confidentielles comme les résultats des recherches à des sociétés tierces. Ces demandes peuvent contenir des informations sur les préférences, les habitudes des internautes. Selon la plainte, elles seraient « fréquemment transmises à des cabinets de marketing, des courtiers en données, puis vendues et revendues à un nombre infinis de tiers ».

De son côté Google a assuré à l'AFP qu'il ne communiquait aucune donnée personnelle à des annonceurs tiers. De même, toute information permettant d'identifier un internaute serait effacée, les recherches seraient donc rendues totalement anonymes.
Voici sans doute l'annonce la plus controversée de ces derniers jours pour les adeptes de la distribution GNU/Linux Ubuntu. En effet, lors du sommet annuel Ubuntu Developer, le fondateur et ex-PDG Mark Shuttleworth a annoncé que la version 11.04, prévue pour le mois d'avril 2011, n'embarquera plus le gestionnaire de fenêtres GNOME Shell de l'environnement de bureau GNOME 3 et le remplacera par Unity

Jusqu'à présent, Ubuntu était livré en standard avec GNOME Shell et les utilisateurs lui préférant une autre ergonomie pouvaient ainsi choisir Kubuntu (KDE) ou Xubuntu (XFCE). Finalement il semblerait que Canonical fasse l'impasse sur le gestionnaire de GNOME 3 pour adopter Unity. Dévoilée au mois de mai dernier, Unity est une interface qui fit son apparition officielle sur Ubuntu Netbook Remix le 10 octobre dernier pour la sortie de Maverick Meerkat. Spécialement conçue pour les écrans tactiles, cette couche logicielle présente un lanceur d'applications latéral à la manière du dock de Mac OS X. L'éditeur explique que ce nouvel agencement permet d'optimiser l'affichage avec davantage de hauteur pour les plus petits écrans et notamment ceux des ordinateurs portables. Par ailleurs, la barre de lancement présente des icônes conçues pour les interfaces tactiles.

Cette décision pour l'avenir de la distribution risque de ne pas faire l'unanimité au sein de la communauté des utilisateurs même si Canonical continuera d'utiliser une base GNOME. Interrogé par le magazine Ars Technica, Mark Shuttleworth explique cependant qu'au cours des discussions avec l'équipe de GNOME, les deux parties ne semblaient pas avoir les mêmes objectifs. GNOME rejette par exemple l'idée d'avoir un menu global. Canonical a donc travaillé avec plusieurs graphistes afin de concevoir une ergonomie qui répondrait plus aux besoins de ses utilisateurs et particulièrement adaptée à l'ère du tactile.

Côté technique, Mark Shuttleworth explique vouloir tirer parti de l'environnement Zeitgeist. Ce dernier permet d'enregistrer chacune des actions d'un utilisateur lors de sa session, qu'il s'agisse des fichiers fréquemment utilisés, des sites Internet les plus visités ou de la fréquence de communication avec certains contacts. Zeitgeist est ensuite capable de proposer des menus contextuels personnalisés. Cette technologie devait être implementée au sein de GNOME 3 mais les développeurs en ont finalement décidé autrement. Mark Shuttleworth affirme aussi que plusieurs nouveautés de GNOME 3 ne se sont pas avérées satisfaisantes. Baptisé Mutter et basé sur les bibliothèques GTK+ et Clutter, le nouveau gestionnaire de fenêtres de GNOME 3 ne fait pas l'unanimité.et beaucoup lui préfèrent Compiz.

Reste qu'au sein d'Ubuntu Netbook Remix, l'interface Unity présente plusieurs lenteurs et n'intègre pas un explorateur de fichiers aussi puissant que celui de GNOME (Nautilus). L'équipe de Canonical dispose donc de six mois pour rectifier le tir. Le développement d'Ubuntu 11.04 (Natty Narwhal) devrait d'ailleurs se focaliser sur l'intégration de Unity.
Alors que Street View est encore une fois au coeur de la polémique après avoir admit que les voitures ont capturé d'autres données que celles concernant les réseaux WiFi entre autre, des "courriels entiers" - Eric Schmidt, le PDG de Google, tente à sa manière d'étouffer les craintes concernant l'aspect intrusif du service.

Sur le plateau de l'émission Parker Spitzer sur la chaîne CNN, le chef de file du géant du Web a expliqué que l'objectif de Street View n'était pas de s'introduire dans la vie privée des gens. "Ce n'est pas une situation de contrôle. Nous faisons très attention à ne pas disposer d'informations en temps réel sur l'endroit où se trouvent les gens" a-t-il commenté. Eric Schmidt a également expliqué sur le ton de la plaisanterie que, les voitures ne passant jamais deux fois au même endroit et le délai entre la prise de vue et la publication pouvant prendre du temps, les gens pouvaient « déménager » pendant cette période.

Pour lever toute ambigüité sur les propos d'Eric Schmidt, dont les récentes plaisanteries concernant le traitement fait par Google des informations personnelles des utilisateurs avaient de quoi laisser perplexe, un porte parole de la firme a ajouté : "Street View propose une image statique dans le temps, il ne propose aucune visualisation en temps réel et n'affiche aucune information sur la localisation des gens. Bien sûr, nous permettons également aux utilisateurs d'envoyer une requête pour retirer leur domicile de Street View".

Face à l'opposition de nombreux partisans de la protection de la vie privée, Google cherche donc activement à rassurer les foules. Reste que le service est toujours dans le collimateur de nombreux pays du globe et il y a fort à parier que les récents aveux du service concernant les données capturées fortuitement n'arrangeront rien…Mise à jour : The Register explique qu'Eric Schmidt s'est excusé de ses propos concerné la possibilité pour les gens de "déménager" s'ils ne voulaient pas voir leur maison dans Street View. "je me suis clairement mal exprimé. Si vous êtes inquiet au sujet de Street View et que vous voulez que votre maison soit retirée, s'il vous plait, contactez Google et nous la supprimerons" a-t-il indiqué.
Google continue ses efforts dans le domaine du web hyper-local et annonce l'introduction d'un nouveau format publicitaire à destination des petites entreprises. Jusqu'à présent, les commerçants avaient la possibilité de s'inscrire à Google Places afin de mentionner différentes informations (horaires d'ouverture, photos, vidéos) au sein des requêtes générées sur Google et Google Maps.

La firme de Mountain View introduit cette fois Google Boost permettant aux commerçants de faire connaître leurs promotions occasionnelles sous la forme de publicités. Afin de mieux intégrer cette annonce au sein des résultats de recherche, Google explique que les opinions des consommateurs pourront être présentées ainsi que les coordonnées du magasin ou du restaurant.

Le processus est similaire à Google AdWords et les artisans et commerçants définiront un budget mensuel ainsi que quelques mots-clés relatifs à leurs activités et susceptibles d'être tapés dans le moteur de recherche. Actuellement en bêta Google Boost est pour l'instant réservé aux Etats-Unis.
Depuis la lettre ouverte de Steve Jobs et le durcissement (puis le relâchement) des conditions d'utilisation du SDK d'iOS, on ne peut pas dire que les relations entre Adobe et Apple aient été au beau fixe. La conférence Adobe MAX 2010 est l'occasion rêvée de prendre la température. Même si la pression est retombée depuis le déblocage du SDK, il faut bien admettre que la tension est toujours de mise. Le keynote de Kevin Lynch, CTO d'Adobe, était à ce titre des plus révélateurs : ce dernier a réussi à effectuer une longue démonstration d'un magazine électronique sur iPad, presque sans en prononcer le nom ! Même topo lors d'un débriefing, où les contorsions étaient de mise pour avouer du bout des lèvres que l'iPad était à l'origine de l'engouement actuel pour les tablettes.

La polémique autour de l'absence de Flash par défaut sur les nouveaux MacBook Air a également été évoquée, cette fois ci par la voix même du CEO Shantanu Narayen, qui ne voit pas cette décision comme un réel problème : "la majorité de nos clients Mac vont de toute façon chercher la dernière version du lecteur Flash sur notre site web. Cette décision n'a donc aucun impact pour nous".

Si la tension reste palpable, on notera tout de même une nouvelle plus positive : depuis le revirement d'Apple au sujet de son SDK, Adobe s'est engagé à reprendre de manière active le développement, gelé depuis avril, de son Packager permettant de convertir une application Air en application "native" pour iOS. Nous avons ainsi pu avoir la confirmation que le composant bénéficierait du même cycle de développement que Adobe AIR, même si l'éditeur se montre évidemment plus prudent sur la compatibilité de toutes les API AIR avec cette solution de secours. En outre, comme nous l'avons vu précédemment, la suite de publication Digital Publisher Suite cible aussi bien l'iPad que les plateformes compatibles Adobe AIR. Un début de détente ?
Annoncé pour le premier trimestre de l'année 2011 aux Etats-Unis, le PlayBook de Research In Motion devrait ravir les déçus de l'iPad. Disposant d'un écran multipoint WSVGA de 7 pouces (1200 x 600), cette tablette est propulsée par un processeur multi-coeur cadencé à 1 GHz et couplé à 1 Go de mémoire vive. Côté logiciel, l'appareil accueille un nouveau système compatible avec les technologies du HTML5 ainsi que Flash 10.1, Adobe AIR, POSIX, OpenGL ainsi que Java.

La firme canadienne Research In Motion a annoncé la publication du kit de développement pour les applications Adobe AIR sur son système QNX. Flexible, cette plateforme est notamment embarquée au sein des satellites militaires ou des système GPS des soldats. Les constructeurs BMW, Audi, Land Rover, Porsche ou encore General Motors utilisent également cette technologie au sein de leurs dispositifs électroniques. Les développeurs seront en mesure de tirer parti de différentes interfaces de programmation et d'accéder aux deux caméras (frontale et dorsale), à l'accéléromètre ou à la puce GPS. Notons par ailleurs la lecture de vidéos en streaming en 1080p.

La publication de ce SDK coïncide avec l'annonce de l'environnement Adobe AIR en version 2.5 disponible ici. D'ailleurs RIM a également publié un émulateur du PlayBook pour Windows et Mac OS X qui nécessite l'installation de cette dernière mouture. Pour de plus amples informations, rendez-vous ici.
le 26/10/2010 à 12:40
Google : 6,4% du trafic Internet
Le cabinet d'analyse Arbor Networks vient de publier de nouvelles données à propos du trafic de Google. Depuis le mois de janvier, la société californienne aurait enregistré une forte activité. En se basant sur les statistiques enregistrées par plus de 110 fournisseurs d'accès à internet autour du monde, les experts estiment que Google compte aujourd'hui en moyenne pour 6,4% du trafic Internet mondial contre 5,7% au mois de janvier.

"Seul un opérateur de niveau 1 possède toujours plus de trafic que Google », explique ainsi Arbor Network en ajoutant que la croissance de Google est encore plus rapide que celle du web tout entier qui affiche une progression de 40 à 45% par an.

Plusieurs facteurs expliquent cette croissance. Outre la popularité du moteur de recherche, rappelons que YouTube accueille 24 heures de vidéo toutes les 60 secondes et que le système Android connait également une forte progression. Pour la firme de Mountain View tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes puisque face à cette montée, la société a présenté des résultats financiers en hausse de 23% par rapport à l'année dernière avec des revenus annuels s'élevant à 7,29 milliards de dollars.
Les modalités d'application de la « Carte Musique », un dispositif visant à développer l'appétit des internautes pour les offres de musique légale en ligne, viennent d'être précisées par le gouvernement au travers d'un décret publié au Journal Officiel du 26 octobre. Le lancement officiel est censé intervenir le 28 octobre prochain.

Issue de la mission Zelnik, mandatée par le ministère de la Culture pendant les débats relatifs à la loi Hadopi, celle qu'on appelait alors la « Carte Musique Jeune » permettra par exemple d'accéder à l'équivalent de 50 euros de musique en ligne (soit une cinquantaine de titres) pour un montant de 25 euros. La différence de prix, soit 25 euros, sera subventionnée par l'Etat et par les éditeurs de service, impliqués à hauteur de 20% du montant attribué, la contribution pouvant prendre la forme d'opérations de promotion de l'offre.

La Carte sera commercialisée directement par les éditeurs de services français ou européens qui désirent adhérer à la démarche. Elle sera réservée aux internautes français âgés de 12 à 25 ans, dans la limite d'une carte par personne et par an. Au niveau national, le décret précise que le dispositif est limité à un million de cartes attribué par an, chaque carte ouvrant droit à une subvention maximale de 25 euros.

« L'offre est composée d'oeuvres musicales émanant des catalogues de plus de cinq auteurs, artistes-interprètes ou leurs ayants droit, et de plus de trois producteurs de phonogrammes », précise le décret, qui insiste par ailleurs pour que les « oeuvres musicales d'expression française ou interprétées dans une langue régionale » profitent dans le cadre de la Carte d'un certain niveau de visibilité dès lors qu'on touche à la musique dite de variété.

L'offre devra par ailleurs recevoir un label attribué par l'Hadopi. Les caractéristiques de ce dernier n'ayant pas encore été déterminées, l'éditeur devra solliciter l'attribution de ce label et, en l'attendant, attester « sur l'honneur que l'intégralité de l'offre de musique présente sur son site internet est proposée avec l'autorisation des titulaires des droits ».

« Les éditeurs de services contribuent au financement de l'offre à hauteur de 20 % de son montant, le montant pouvant être atteint grâce aux contributions des ayants droit », précise-t-il encore. Toujours sur le plan financier, il est prévu qu'un même éditeur de service ne puisse recevoir plus de 5 millions d'euros de subvention, une mesure évidemment prise pour éviter qu'un seul acteur ne profite des bénéfices de l'opération. Le dispositif est pour l'instant programmé pour une durée de deux ans.
Quelques mois après les iAds d'Apple, Adobe propose à son tour sa vision de l'innovation dans le domaine de la publicité en ligne en annonçant deux nouveaux formats, développés en collaboration avec 6 des principales agences de publicité interactive aux Etats Unis. Particularité de ces formats : ils sont capables de s'exécuter sous Flash 10.1 sur les terminaux compatibles, mais également en HTML5 pour les appareils dépourvus de Flash.

Les deux formats sont conçus pour le plein écran et pour ne pas détourner l'utilisateur vers un navigateur externe, une démarche qui n'est évidemment pas sans rappeler celle des iAds. Le premier est un micro site qui se déploie à partir d'une bannière, sans quitter la page visitée. Le second format concerne la vidéo et permet de réutiliser des éléments vidéos conçus pour des publicités "traditionnelles" en version mobile, avec optimisation de la bande passante.
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