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Entre Google et le gouvernement chinois, ça n'a jamais été le grand amour, en particulier en raison des censures effectuées par l'Etat sur les différents services du géant de Mountain View. Désireux de garder le contrôle d'Internet dans ses contrées, l'Etat chinois vient de lancer son propre service de cartographie qui n'est pas sans rappeler Google Earth et Maps.

Sobrement baptisé Map World, ce service, accessible exclusivement via un navigateur Web, permet de survoler le monde et de zoomer sur les zones du globe pour accéder à des cartes ou à des photos satellite. Le service est géré par le bureau d'Etat d'enquête et de cartographie et est donc géré par le gouvernement. "Cela a pris environ deux ans pour préparer ce service avec toutes les images par satellite prises entre 2006 et 2010" a déclaré jeudi dernier le directeur du département des bases de données du BEEC Jiang Jie au quotidien China Daily, preuve que la Chine développait ce projet dans le plus grand secret depuis un bon moment.

Si Map World peut être considéré comme un concurrent de Google Earth et Google Maps, ce n'est cependant pas vraiment le cas dans la mesure où le service de Google n'est officiellement pas présent en Chine : la firme n'a en effet jamais fait de demande de licence de cartographie Web, obligatoire dans le pays explique Reuters.

Reste que la version de Map World dévoilée aujourd'hui s'avère limitée : d'une part, l'infrastructure se base sur 80 machines virtuelles capables de traiter une dizaine de millions de requêtes par jour, un chiffre bien moindre comparé aux milliers de serveurs dont dispose Google, a commenté Jiang Jie. La cartographie du service ne s'effectue également pas en temps réel : "Notre service de cartographie devrait pouvoir mettre à jour les données géologiques environ 2 fois par an, alors que Google peut actualiser ses informations en l'espace de quelques minutes à l'aide de satellites" a ajouté l'expert.

Par ailleurs, Reuters rapporte que la cartographie des différentes parties du globe est inégale : si la Chine et sa Grande Muraille bénéficient d'une couverture détaillée, d'autres pays ne bénéficient pas d'un zoom étendu et débouchent même sur une page blanche quand on s'approche trop. C'est d'ailleurs le cas de la France. Des systèmes restrictifs ont également été mis en place pour éviter que des secrets d'Etat chinois ne soient révélés sur les cartes.

Sur fond de limites et de censure, Map World devrait néanmoins se développer puisqu'entre 70 et 80 entreprises ont d'ores et déjà effectué les démarches pour proposer des services supplémentaires, notamment de géolocalisation. De son côté, le gouvernement chinois travaille toujours sur un moteur de recherche destiné, à terme, à concurrencer Baidu et Google.
Les entrepreneurs du web social ont un nouveau fonds d'investissement pour les soutenir. Lancé par Kleiner Perkins Caufield & Byers, le sFund détient 250 millions de dollars pour investir des tickets et du conseil auprès d'une « nouvelle génération d'entrepreneurs pour atteindre la promesse du web social. »

L'annonce a été faite par John Doerr et Bing Gordon de KPCB au siège social de Facebook. Le lieu peut interpeller, mais c'est qu'ils ont pour partenaire Mark Zuckerberg, le PDG du réseau social, mais aussi Mark Pincus, de Zynga, et Jeff Bezos, d'Amazon. Ambiance jean et polo pour cette annonce, qui permet à KPCB de remettre un peu au goût du jour son image d'entrepreneur web.

« Nous sommes au début d'une nouvelle ère pour les innovateurs du web social qui réimaginent et réinventent un web fait de gens et de lieux, qui va au-delà du web des documents et des sites, » a déclaré Doerr dans un communiqué. « Il n'y a jamais eu d'instant plus propice à la création d'un nouveau fonds social. »

Si la taille du fonds et le modèle de suivi entrepreneurial semblent indiquer que sFund se dirige plutôt vers des entreprises en début de vie, rien n'a été annoncé sur la taille des tickets envisagés. sFund a toutefois déjà annoncé des prises de participation dans Cafébots, Flipboard, Jive et Lockerz.
Les ingénieurs du laboratoire Mozilla Labs présentent un nouveau concept baptisé Chromeless. Si certains pourraient y voir une petite pique contre le navigateur de Google, l'idée est plutôt de proposer une plateforme flexible pour un navigateur au-dessus de laquelle le développeur sera en mesure de créer sa propre interface utilisateur.

Jusqu'à présent pour écrire une variante du navigateur Firefox, il fallait développer à l'aide de XUL, basé sur le langage XML. A l'instar des nouvelles extensions proposées au sein de Jetpack, les ingénieurs tentent cette fois de simplifier le processus et annoncent : « nous souhaitons créer un kit de développement expérimental permettant aux développeurs de construire leur propre navigateur Internet en utilisant des technologies standards : HTML, CSS, JavaScript ».

Pour ce faire, les éléments de l'interface utilisateur apparaîtront sous la forme d'iFrames, une technique visant à insérer des composants extérieurs au sein d'une page web. Pour l'heure le kit de développement est en version pré-alpha, Par la suite, Mozilla se concentra davantage sur la sécurité des processus. A titre d'exemple, voici ci-dessous un navigateur personnalisé au sein duquel les onglets sont présentés sous la forme de vignettes.

L'on imagine que si ce projet aboutit, il pourrait s'avérer particulièrement populaire. Ainsi certains éditeurs de distributions GNU/Linux seront en mesure de mieux intégrer le navigateur au sein de leur système d'exploitation. L'on imagine également que les entreprises pourraient choisir d'apposer leur logo pour un usage au sein de l'entreprise.
Finalement si Adobe propose son lecteur Flash sur plus de 95% des ordinateurs à travers le monde, la société pourrait également être celle qui aidera les développeurs à migrer vers les technologies HTML5. En effet, sur l'un de ses blogs la firme annonce la disponibilité d'un widget spécialement dédié aux vidéos proposées au format HTML5 et placée entre deux balises .

« La prise en charge limitée de la balise a forcé les développeurs à rivaliser sur une solution fonctionnant sur l'ensemble des plateformes », est-il ainsi expliqué. En effet, à l'heure actuelle, les avis sont partagés entre l'usage des codecs H.264 et Theora. Pour sa part Google a proposé WebM, un conteneur rassemblant les codecs vidéo et audio VP8 et Vorbis.

Le widget d'Adobe est développé en HTML et s'appuie sur la bibliothèque jQueryUI. Il sera possible de personnaliser son apparence via une feuille de style. Ce dernier propose une solution hybride permettant de proposer une vidéo entre aux différents formats HTML5 et, si le navigateur utilisé n'est pas compatible, le clip au format Flash prendra la relève.

Le widget HTML5 Video Player est disponible au travers du catalogue de widget d'Adobe (Adobe Widget Browser) ou directement depuis Dreamweaver si vous possédez l'éditeur de sites Internet. Notez que pour créer votre widget il faudra posséder Adobe Air.
Face aux informations dévoilées en début de semaine par le Wall Street Journal indiquant qu'une dizaine d'applications Facebook étaient susceptibles de transférer des données privées sur ses membres à des sociétés tierces via les ID des utilisateurs, le réseau social a décidé de réagir : dans un billet publié hier sur le blog des développeurs, Facebook a annoncé son intention de crypter rapidement les fameuses ID pointées du doigt.

"Même si la presse qui a rapporté cette affaire a grandement exagéré les conséquences du partage des ID, nous prenons cette question au sérieux" explique Mike Vernal, l'un des développeurs de la plateforme. Ce dernier en profite pour rappeler le contexte technique de cette affaire controversée : "Lorsqu'un navigateur charge des images ou tout autre contenu sur une page Web, il lui arrive d'envoyer un entête http qui identifie l'URL de la page Web contenant la ressource. Dans le cas de Facebook où les applications exploitent des iframes, lorsqu'un utilisateur accepte l'application, l'URL de l'iframe peut contenir l'ID de l'utilisateur. Cette ID est incluse pour permettre à l'application de construire une expérience de jeu personnalisée."

Pour pallier le problème, Facebook cherche donc non pas à faire disparaître la présence d'un moyen d'identification de l'utilisateur nécessaire à l'expérience de jeu dans certains cas - mais à le crypter pour le rendre inexploitable par des tiers. Les développeurs ont d'ailleurs publié leurs suggestions sur le site, en toute transparence.

Prochainement, les ID seront chiffrées et seules les applications les utilisant pourront les déchiffrer au besoin, par l'intermédiaire d'une "clé secrète" propre à chaque application. "Cela permettra d'éviter la divulgation accidentelle de cette information par-têtes HTTP" assure Mike Vernal.

La solution devrait, à terme, être intégrée à toutes les applications utilisées sur Facebook, et éviter la fuite intempestive des ID utilisateurs. Le développeur conclut néanmoins son billet en indiquant que si le problème est en voie d'être réglé sur le réseau social, il persiste "à grande échelle" sur le Web.
Le quatrième trimestre fiscal d'Amazon ne sera pas si bon que ce qu'attendaient les analystes financiers. Alors que la moyenne recensée par Bloomberg était de 12,2 milliards de dollars de chiffre d'affaires et de 621,6 millions de bénéfice, Amazon a annoncé qu'il revoyait ses propres prévisions à la baisse.

Certes, les ventes devraient atteindre 12 à 13,3 milliards de dollars, mais la marge sera moins bonne, puisque le groupe prévoit seulement 360 à 560 millions de dollars de bénéfices.

Conséquence immédiate : Amazon est retombé à 159,59 dollars sur le marché allemand, alors qu'il pointait à 164,97 dollars hier soir sur le Nasdaq américain. Amazon explique ses mauvaises prévisions par des dépenses importantes en publicité pour le Kindle, et dans les investissements de production. Une perte qui se chiffre tout de même à 5,1%.
Deux mois après avoir corrigé 20 failles dans Shockwave Player, Adobe met à nouveau en garde les utilisateurs du programme : une nouvelle vulnérabilité, dévoilée hier, est en effet considérée comme critique par l'éditeur.

"Il existe une vulnérabilité critique dans la version 11.5.8.612 d'Adobe Shockwave, ainsi que dans les versions antérieures pour les systèmes d'exploitation Windows et Macintosh. Cette vulnérabilité peut provoquer un crash et potentiellement permettre à un attaquant de prendre le contrôle du système affecté" explique Adobe, qui ajoute ne pas être au courant d'attaques exploitant actuellement cette faille.

Cette vulnérabilité baptisée CVE-2010-3653 sera prochainement corrigée via un patch, mais l'éditeur n'a pas donné de date précise concernant sa sortie.
le 22/10/2010 à 12:21
Tuning MySQL : quelques éléments
Louis a publié sur le site AbriCoCotier.fr un petit retour d'expérience autour de l'erreur « 1040 – Too Many Connections ». Il nous montre quelques liens qui ont été utile pour lui pour résoudre ce problème. Du coup, il a résolu le problème en se penchant sur les parties Nginx et Apache. Par ailleurs, il explique l'intérêt de Memcache.

Bien sur, d'autres points au niveau du tunning existe, mais celui-ci est toujours intéressant de l'avoir à porter de mains.

- Tuning MySQL : quelques éléments
L'évènement du moment, c'est le « Forum PHP » organisé par l'AFUP (Association Française des Utilisateurs de PHP), le 9 et 10 novembre 2010.

L'association a rassemblée cette année un grand éventail d'orateurs nationaux et internationaux pour marquer les 15 ans de PHP et les 10 ans de l'association.

Tout d'abord : PHP au coeur du Web, avec les conférences comme :
- HTML 5, prêt à l'usage
- Introduction à Drupal
- Introduction au monde No-SQL
- Développer une application mobile avec Flex et PHP
- Le paradoxe des performances PHP
- Magento, un framework de E-Commerce
- Introduction à Zend Framework
- Introduction à Symfony
- Introduction à CakePHP

Mais aussi :
- "PHP, son écosystème : passé, présent et futur" : Rasmus Lerdof, créateur de PHP
- "PHP, chez Orange, les clefs de l’industrialisation" : Eric Rappé – Orange DSSI
- "Conférence sur le Zend Framework 2" : Mickael Perraud - Autoentrepreneur et Julien Pauli – AlterWay
- "Développer une application mobile avec Flex et PHP" : Michaël Chaize – Adobe
- "Etat de l'art de l'écosystème MySQL" : Michael "Monty" Widenius – Monty Program Ab et Kaj Arnö – SkySQL Ab
- "Le paradoxe des performances PHP" : Zeev Suraski -Zend Technologies

En plus, un communiqué a été publié et qui détaille tous les points ci-dessus.

- L AFUP fédère l'ensemble des communautés PHP et reçoit en exclusivité SkySQL Ab et Monty Program Ab
Face à la recrudescence du spam sur le réseau social, Facebook a décidé de réagir et de faire des exemples : le site aux 500 millions de membres a annoncé hier sur son blog avoir engagé des poursuites judiciaires à l'encontre de deux personnes et d'une entreprise soupçonnées de "tromper les utilisateurs de Facebook" et de leur envoyer du spam, à eux et à leurs amis, sous couvert d'un de formulaires proposant des offres en tous genres séduisantes, mais complètement imaginaires.

"Dans trois requêtes distinctes, nous affirmons que Steven Richter, Jason Swan et Max Bounty Inc. ont utilisé Facebook pour proposer des services alléchants mais inexistants. Selon nos plaintes, les accusés ont, entre autre, insisté sur le fait que pour être éligibles à ces fausses offres, les gens devaient spammer leurs amis ou s'inscrire à des services téléphoniques, ou fournir d'autres informations" explique Facebook. Des actions qui enfreignent de nombreuses lois américaines.

Ce n'est pas la première fois que Facebook poursuit des spammeurs : le réseau social a connu à ce titre deux précédents dont les jugements ont été particulièrement sévères : le premier concerne Sanford Wallace, surnommé "le roi du spam" après avoir affecté des millions de comptes par l'intermédiaire d'une attaque de type phishing. Ce spammeur récidiviste avait été condamné en octobre 2009 à verser pas moins de 711 millions de dollars au réseau social. Mais le record actuel revient à l'entreprise canadienne Atlantis Blue Capital, condamnée en 2008 à verser à Facebook 873 millions en dommages et intérêts après avoir massivement spammé les membres du site. Des jugements bien symboliques : "Nous sommes persuadés qu'un tel montant représente un puissant moyen de dissuasion pour ceux et celles qui cherchent à abuser de Facebook et de ses utilisateurs" avait à l'époque déclaré le réseau social.

Des certitudes mises à mal par l'explosion des attaques de spam et autres malwares se propageant sur le réseau, notamment via de faux groupes qui promettent des vidéos ou des photos alléchantes à condition de remplir des formulaires. Facebook invite ses membres à utiliser de vigilance et à signaler les groupes douteux et mensongers.
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