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Si certains éditeurs, Apple en tête, ont tendance à opposer Flash et HTML5, Adobe semble avoir mis un point d'honneur à affirmer une position conciliante au sujet des deux technologies. Le mot d'ordre, martelé tout au long des deux keynotes du MAX 2010, parfois avec humour (une querelle entre deux muppets), est simple : Flash et HTML5 ne sont pas concurrents mais complémentaires et amenés à cohabiter en paix. Au delà d'un discours qui semble botter en touche, on trouve néanmoins la preuve d'un certain engagement à soutenir les standards du web, tout en défendant évidemment sa plateforme Flash, dans les quelques annonces d'Adobe lors de sa conférence.

C'est ainsi que Kevin Lynch, CTO d'Adobe, est revenu sur l'évolution d'Edge, un prototype d'application en cours de développement, permettant de réaliser des animations basées sur HTML5, CSS3 et le framework Javascript JQuery. Un engagement assez bienvenu dans la mesure où la principale carence de l'approche "standards du web" est actuellement l'absence d'outils permettant de faciliter le développement de sites attractifs. On a pu voir lors de nombreuses démonstrations technologiques qu'il est aujourd'hui possible de se passer de Flash pour réaliser des sites web visuellement attrayants, mais certainement pas avec la facilité offerte par les outils de développement disponibles pour Flash.

Déjà dévoilé à la conférence Google I/O, Edge propose une interface basée sur une timeline, dans la lignée de Flash, pour enrichir ses pages d'animations et de transitions. Pas de quoi s'affoler en revanche : l'application n'est encore qu'un projet loin d'être finalisé, qui vient néanmoins s'ajouter aux quelques efforts récemment consentis par Adobe, notamment les packs HTML5 pour Dreamweaver ou Illustrator, ou les contributions d'Adobe à Webkit en ce qui concerne la typographie.

La complémentarité semble donc être le mot d'ordre, et Kevin Lynch de rappeler les différences entre les deux technologies : "Flash offre des possibilités qui dépassent ce que l'on peut faire avec HTML5, je pense notamment à la 3D, qui ne peut être gérée avec HTML5 et CSS3. En outre, le lecteur Flash nous permet de pousser des innovations très rapidement sur un grand nombre de plateformes. 74% des utilisateurs de Flash sont déjà passés à la version 10.1, et nous devrions passer à 98% très bientôt".
Annoncé pour le premier trimestre de l'année 2011 aux Etats-Unis, le PlayBook de Research In Motion devrait ravir les déçus de l'iPad. Disposant d'un écran multipoint WSVGA de 7 pouces (1200 x 600), cette tablette est propulsée par un processeur multi-coeur cadencé à 1 GHz et couplé à 1 Go de mémoire vive. Côté logiciel, l'appareil accueille un nouveau système compatible avec les technologies du HTML5 ainsi que Flash 10.1, Adobe AIR, POSIX, OpenGL ainsi que Java.

La firme canadienne Research In Motion a annoncé la publication du kit de développement pour les applications Adobe AIR sur son système QNX. Flexible, cette plateforme est notamment embarquée au sein des satellites militaires ou des système GPS des soldats. Les constructeurs BMW, Audi, Land Rover, Porsche ou encore General Motors utilisent également cette technologie au sein de leurs dispositifs électroniques. Les développeurs seront en mesure de tirer parti de différentes interfaces de programmation et d'accéder aux deux caméras (frontale et dorsale), à l'accéléromètre ou à la puce GPS. Notons par ailleurs la lecture de vidéos en streaming en 1080p.

La publication de ce SDK coïncide avec l'annonce de l'environnement Adobe AIR en version 2.5 disponible ici. D'ailleurs RIM a également publié un émulateur du PlayBook pour Windows et Mac OS X qui nécessite l'installation de cette dernière mouture. Pour de plus amples informations, rendez-vous ici.
Quelques mois après les iAds d'Apple, Adobe propose à son tour sa vision de l'innovation dans le domaine de la publicité en ligne en annonçant deux nouveaux formats, développés en collaboration avec 6 des principales agences de publicité interactive aux Etats Unis. Particularité de ces formats : ils sont capables de s'exécuter sous Flash 10.1 sur les terminaux compatibles, mais également en HTML5 pour les appareils dépourvus de Flash.

Les deux formats sont conçus pour le plein écran et pour ne pas détourner l'utilisateur vers un navigateur externe, une démarche qui n'est évidemment pas sans rappeler celle des iAds. Le premier est un micro site qui se déploie à partir d'une bannière, sans quitter la page visitée. Le second format concerne la vidéo et permet de réutiliser des éléments vidéos conçus pour des publicités "traditionnelles" en version mobile, avec optimisation de la bande passante.
Lors de sa conférence annuelle l'éditeur Adobe a annoncé le lancement imminent de sa plateforme AIR en version 2.5. En mélangeant XHTML, JavaScript et Flash, l'environnement Adobe AIR permet de concevoir des applications Internet riches installées en local sur Windows, Mac OS X et Linux.

Sur ordinateur, Adobe AIR 2.5 prend désormais en charge certaines propriétés CSS et notamment @font-face, qui permet de télécharger et d'interpréter une police, et shadow pour créer un effet d'ombrage sur le texte par exemple. La classe StageWebView, qui permet aux développeurs de retourner du contenu HTML sur mobile, a également été implementée sur desktop en utilisant le moteur de WebKit. Cela permet, entre autres, de formater du contenu et simuler une application mobile. Après son implementation au sein de Flash 10.1, l'accélération matérielle pour le décodage de vidéos H.264 fait son apparition sur AIR pour les utilisateurs de Windows.

Adobe AIR trouve officiellement sa place sur les smartphones Android. Les mobinautes pourront télécharger des applications de type ActionScript compilées en fichiers APK. Si l'environnement Adobe AIR n'est pas installé, l'utilisateur sera automatiquement invité à télécharger ce dernier depuis l'Android Market. « Nous travaillons actuellement avec des distributeurs OEM pour pré-installer AIR de manière à simplifier le processus », déclare Adobe. Les applications Adobe AIR pourront communiquer avec les interfaces de programmation de l'appareil photo et du microphone pour capturer des images ou de la vidéo. Rappelons que AIR prend également en charge le multipoint, l'accéléromètre et la géo-localisation.

Après Flash Light, c'est également au tour d'Adobe AIR de débarquer à la télévision. En expliquant que les téléviseurs d'aujourd'hui intègrent un SoC avec un décodeur HD et une puce graphique 2D, l'éditeur affirme qu'Adobe AIR 2.5 est capable de lire des vidéos au format H.264 en 1080p. Si les fabricants misent sur le GPU, le processeur classique (CPU) serait pour sa part moins véloce que sur les autres machines avec une cadence entre 500 et 800 MHz. Adobe propose donc un ensemble d'outils permettant d'optimiser les applications conçues pour la télévision. Le fabricant Samsung est notamment le premier à embarquer AIR au sein de sa galerie Samsung Apps.

Adobe AIR 2.5 devrait être disponible dans la journée à partir de cette page. Pour rappel, au mois de juillet, Mark Doherty, développeur sur la plateforme Flash chez Adobe, avait publié une vidéo présentant une application de messagerie instantanée baptisée FlashTime. Peut-être alors que celle-ci verra prochainement le jour.
En direct de son événement MAX 2010, Kevin Lynch, CTO d'Adobe, fait la démonstration de la version 2.5 d'Adobe AIR, annoncée ce matin. Placé sous le signe du multi écran, l'événement est l'occasion pour Adobe d'ouvrir sa plate-forme AIR aux smartphones et aux tablettes avec une prise en charge de Blackberry Tablet OS, Android et iOS via le "fameux" Packager, de nouveau autorisé suite au revirement d'Apple concernant les conditions d'utilisation de son SDK.

Rappelons que les principales nouveautés de AIR 2.5 concernent l'ajout de nombreuses fonctionnalités matérielles des smartphones Android telles que la prise en charge de l'accéléromètre, le multi-touch, l'accès aux webcams ou encore aux microphones, ainsi que la prise en charge de la géo-localisation. Du côté du web, les applications Air 2.5 peuvent afficher nativement des contenus HTML ou SWF, avec une prise en charge SQLite pour intégrer des bases de données. Adobe annonce également une prise en charge de l'accélération matérielle à travers des partenariats avec Broadcom Corporation, Intel, NVIDIA, ST Microelectronics, Trident, Texas Instruments ou encore Qualcomm.

Les smartphones ne sont pas les seuls périphériques visés par AIR 2.5 : comme nous l'avons évoqué précédemment, Samsung ouvrira le feu de la prise en charge d'Adobe AIR sur ses TV connectées. Durant son keynote, Kevin Lynch a effectué une démonstration d'un example d'application de VOD utilisant les fonctionnalités TV d'Adobe AIR 2.5, permettant ainsi de visionner des films, mais également d'accéder à des bonus. Le développement d'applications pour TV connectée est intégré au SDK Air 2.5 disponible dès aujourd'hui. Adobe prévoit la préinstallation de AIR dans plusieurs périphériques (mobiles ou non) disponibles début 2011, et signés RIM (dont le Playbook a occupé une partie du keynote), Acer, Samsung ou encore HTC. Le SDK d'Adobe AIR 2.5 est disponible sur le site d'Adobe.
Enfin ? Adobe profite de l'attention soulevée par l'arrivée de la bêta d'Internet Explorer 9 pour annoncer la mise à disposition d'une version de test de la future mouture 64 bits de son Flash Player. Disponible pour Windows, Mac OS et Linux, le client s'intègre donc aux systèmes d'exploitation et navigateurs codés en 64 bits, ce qui doit permettre une amélioration des performances puisqu'il n'est plus nécessaire de passer par une couche de compatibilité avec ces logiciels.Sous Windows, cette version de test saura par ailleurs tirer parti des possibilités offertes par la bêta d'IE9 en matière d'accélération matérielle, promet Adobe. « Dans la mesure où il s'agit d'une version de démonstration, nous ne nous attendons pas à ce qu'elle soit aussi stable qu'une version finale du lecteur Flash. Faites attention lorsque vous intallez "Square" sur une machine de production », rappelle tout de même l'éditeur.

La version finale de Flash Player 10.1 64 bits est attendue pour le premier semestre 2011, sans plus de précision. Les intrépides pourront accéder au téléchargement de Square via les Labs d'Adobe.
La semaine dernière la société Adobe reconnaissait une nouvelle faille pour son lecteur PDF Adobe Reader. Quelques jours plus tard, la société a publié un nouveau bulletin d'alerte afin de prévenir d'une nouvelle vulnérabilité.

Que vous soyez sur Windows, Mac OS X, Linux, Solaris ou Android, vous n'y échapperez pas. Plus précisément, ce sont les versions 10.1.82.76 et 10.1.92.10 (sur Android) qui sont concernées par ce problème. Adobe précise : « cette vulnérabilité touche également Adobe Reader 9.3.4 sur Windows, Macintosh et UNIX ainsi qu'Adobe Acrobat 9.3.4 et versions précédentes sur Windows, et Macintosh".

Baptisée CVE-2010-2884 cette brèche pourrait être exploitée afin de faire planter le système et donner accès à un hacker malintentionné. La société aurait reçu plusieurs alertes relatives à ce problème jugé critique. Un correctif est annoncé pour le lecteur Flash sur les systèmes d'exploitation concernés durant la semaine du 27 septembre tandis qu'Adobe Reader se mettra à jour la semaine suivante. Retrouvez de plus amples détails ici.
Adobe vient de mettre en ligne une nouvelle version du lecteur Flash destiné aux machines équipées de Mac OS X. Estampillée 10.1.82.76, elle s'inscrit dans le prolongement des essais conduits en la matière depuis le mois d'avril et apporte comme principale nouveauté la prise en charge de l'accélération matérielle par la carte graphique des vidéos Flash encodées en H.264. Avec cette nouvelle version, les utilisateurs de Mac devraient donc constater une baisse de la charge processeur lors de la lecture de vidéos compatibles, une partie des calculs de rendu étant déportés vers le GPU.

D'après Adobe, cette nouvelle version devrait donner satisfaction sur les ordinateurs Mac équipés de l'un des trois GPU NVIDIA suivants : GeForce 9400M, GeForce 320M et GeForce GT 330M. Les récents iMac équipés d'une carte Radeon ainsi que les derniers Mac Pro n'en profiteront donc pas. Il faudra par ailleurs disposer, au minimum, de Mac OS X 10.6.3.

L'éditeur signale quelques limitations d'usage. L'accélération matérielle ne sera ainsi pas sensible sur les vidéos YouTube estampillées 480p, du fait d'une résolution réelle de 864 x 480 pixels qui n'est pas correctement prise en charge par les pilotes NVIDIA. Il précise par ailleurs que l'accélération matérielle ne peut fonctionner que sur deux instances simultanément.

Après installation, les utilisateurs ne devraient pas remarquer dans le coin supérieur gauche des vidéos lues au travers du Flash Player le petit carré blanc présent sur la capture ci-dessous. Sa présence était le signe que l'accélération matérielle était bien active sur les versions de test. A récupérer, depuis un Mac, à partir de ce lien.
Du 23 au 27 octobre 2010 se déroulera Adobe Max 2010, un sommet annuel au sein duquel la société rassemble les développeurs afin de les informer des prochaines fonctionnalités de ses produits. Thibault Imbert, consultant avant-vente Créa Pro Web chez Adobe France, a récemment publié un billet sur son blog annonçant l'arrivée de nouvelles interfaces de programmation.

"Si vous aimez le développement en 3D pour les jeux, la réalité augmentée ou les choses interactives comme des sites web, alors ne manquez pas la session intitulée "Flash Player 3D future" prévue pour Max 2010 le 27 octobre à 11 du matin en salle 503", est-il ainsi expliqué. L'ingénieur Sebastian Marketsmueller devrait présenter ces nouveautés qui seront implémentées au sein de la prochaine version d'Adobe Flash Player. M.Imbert n'a cependant donné aucune explication supplémentaire sur ces nouvelles API.

En novembre 2009, Adobe avait levé le voile sur une première bêta de Flash 10.1 qui introduisait l'accélération matérielle pour Windows. Initialement implémentée pour le décodage en haute définition des vidéos encodées en H.264, la technologie devrait donc trouver d'autres intérêts.

Sur Internet, le web en 3D n'est pas une idée nouvelle. Google, Mozilla et Opera Software travaillent avec le groupe Khronos chargé de définir les spécifications de langages comme OpenGL et OpenCL. En août 2009, Khronos se penchait sur le standard WebGL permettant d'exploiter par l'intermédiaire du JavaScript, des commandes OpenGL ES 2.0 au sein du navigateur tout en tirant parti d'éléments du HTML5 comme Canvas.
Adobe vient d'annoncer sur son blog et par communiqué la disponibilité générale de Flash Player 10.1 pour les plateformes mobiles compatibles. L'éditeur logiciel veut avec sa mise à jour apporter présentations de données, musique, vidéo, audio et applications riches aux smartphones et tablettes, « pour combler le fossé entre l'expérience web sur ordinateur de bureau et sur appareil mobile. »

Adobe précise dans son communiqué que l'application Flash Player 10.1 était déjà disponible en tant qu'application sur l'Android Market. Elle nécessite cependant la mise à jour du système d'exploitation Android vers la version 2.2, Froyo. Adobe donne une liste non-exhaustive des téléphones compatibles :Dell StreakGoogle Nexus OneHTC EvoHTC DesireHTC IncredibleMotorola DroidMotorola MilestoneSamsung Galaxy S

Cette disponibilité générale signifie donc que Flash Player 10.1 a également été distribué directement aux partenaires, pour être intégré dans les systèmes Android, BlackBerry, webOS, LiMo, MeeGo, Symbian, et les futures versions de Windows Phone. Adobe compte que son lecteur Flash soit mis à disposition des utilisateurs par le biais de mises à jour systèmes, et qu'il soit pré-installé sur les smartphones, tablettes et autres appareils mobiles dans les prochains mois.
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