News FLASH

« S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème ». L'américain RipCode, spécialisé dans la conception de solutions de transcodage vidéo en temps réel, annonce cette semaine le lancement prochain d'une offre qui devrait permettre aux entreprises et médias qui diffusent des vidéos en Flash d'assurer la lecture de leurs contenus sur les appareils mobiles d'Apple, qui pourtant ne prennent pas en charge le format géré par Adobe.

Véritable pomme de discorde entre Apple et Adobe, la non gestion de la technologie Flash par l'iPhone, l'iPod Touch ou l'iPad contraint de nombreux sites et services spécialisés à réencoder leurs contenus vidéo dans un format susceptible d'être lu sur les produits d'Apple. La contrainte est d'importance, puisqu'elle suppose de délivrer deux flux distincts pour une même vidéo et de stocker sur ses serveurs deux versions d'un même fichier.

Pour contourner le problème, RipCode annonce donc la commercialisation prochaine de son « TransAct Transcoder V6 », un serveur applicatif capable d'assurer le réencodage à la volée de contenus Flash lorsqu'ils sont appelés par un produit qui n'est pas compatible avec cette technologie. Autrement dit, lorsqu'un utilisateur d'iPad essaie de lire une vidéo Flash, il est rerouté, en temps réel et de façon transparente, vers un nouveau flux vidéo généré par l'outil de RipCode.

Effectuée côté serveur, la manipulation a ceci d'élégant qu'elle ne requiert aucun composant logiciel dédié côté client. Selon RipCode, la solution TransAct Transcoder V6 prendrait aisément place dans tout système de diffusion de vidéo à partir du moment où ce dernier repose sur une base Linux, associée à des processeurs Intel. Reste à savoir quel en sera le coût.
Parmi les nouveautés de la Creative Suite 5, les fervents défenseurs du HTML5 seront ravis d'apprendre qu'Adobe ne déploie pas tous ses efforts sur son lecteur Flash. En effet, le magazine 9to5mac.com rapporte qu'en plus de toutes les nouveautés annoncées lors de la conférence MAX, une fonctionnalité semble particulièrement intéressante.

En effet, directement au sein de l'éditeur de Flash, il sera possible d'exporter une animation et de l'importer au sein d'un code HTML entre deux balises . Rappelons que Canvas permet de représenter sur une page web des éléments en 3D à partir d'images vectorielles (SVG) et de JavaScript. Lors de l'exportation de l'animation Flash, un script est donc automatiquement généré, comme l'illustre la vidéo ci-dessous.

Ce n'est pas la première fois qu'Adobe tente de jouer sur les fonctionnalités d'exportation. Flash permet aux développeurs de créer des applications en Flash et de les compiler en Objective C pour les faire tourner nativement sur iPhone. Cette mesure fut récemment contestée par Apple qui, depuis le semaine dernière, interdit la création d'applications avec les outils d'Adobe. L'exportation d'une animation sous la forme d'un JavaScript devrait permettre aux flasheurs de continuer à utiliser les outils favoris tout en répondant aux besoins des clients désireux d'avoir un site internet respectueux des standards du web.
le 23/03/2010 à 22:46
Adobe met à jour sa plateforme Flash
Adobe vient d'annoncer le lancement de ses nouveaux outils de développement pour la plateforme Flash, avec la mise à jour de Flex Builder renommé en Flash Builder 4, qui intègre désormais toute la galaxie Flash.

Avec ces mises à jour, Adobe entend « permettre le développement d'applications plus visuelles et interactives, ainsi que de la personnalisation des interfaces utilisateurs. » Dave Gruber, le chef de la plateforme Flash chez Adobe, précise que « les outils aideront les développeurs à construire leurs applications plus vite grâce à des fonctions de code, de test, de débogage et de déploiement. »

Coldfusion, Flash et Flex sont donc fondus dans le nouveau Flash Builder 4. Cet environnement permet de créer des applications Internet riches. « Nous avons changé le nom parce que ça dépasse du cadre Flex. » Ce serait, selon Dave Gruber, un changement basé sur l'expérience : « les gens utilisaient Flex Builder de façon intensive pour développer en ActionScript hors du cadre de Flex. »

Pour Adobe, les développeurs peuvent désormais tirer parti de l'architecture « Spark » d'habillage et de composition. Une « créativité nouvelle » serait offerte pour l'interface utilisateur. La version 4 supportera également la collaboration entre développeurs et concepteurs via l'outil d'interaction « bientôt publié » de Flash Catalyst, le nouveau logiciel de conception d'interfaces riches professionnelles d'Adobe. Flash Catalyst permettra ainsi le travail sur un espace commun, améliorant l'intégration des professionnels du développement logiciel.

La plateforme Flash se veut la solution pour créer des applications d'entreprise, sur une plateforme SaaS, sur Internet, des campagnes marketing multimédias ou des sites et applications intégrant de la vidéo. L'argument choc, c'est la présence de Flash player sur 98% des postes en entreprise, et la qualité de son moteur d'exécution AIR. Flash Builder 4 est disponible au téléchargement à 596 euros, ou 273 euros pour une mise à jour.
Par l'intermédiaire de bulletins de sécurité publiés jeudi, Adobe signale la découverte de différentes failles de sécurité au niveau du lecteur multimédia Flash Player et de Acrobat Reader, son outil dédié à la consultation de documents PDF.

Du côté de Flash, la vulnérabilité affecterait le bon fonctionnement du système de sandbox qui gère la façon dont un fichier .swf peut ou ne peut pas accéder à des ressources situées à l'extérieur du domaine sur lequel il est hébergé. Elle est immédiatement corrigée, avec la publication d'une nouvelle version de Flash Player, estampillée 10.0.45.2. L'environnement d'exécution AIR est également mis à jour, en version 1.5.3.1930.

Pour Acrobat et Reader, Adobe ne précise pas, pour l'instant, la nature des vulnérabilités "critiques" qui seront corrigées, mais l'éditeur indique qu'il publiera une mise à jour de ces logiciels le 16 février prochain.
La société Adobe vient de publier une première bêta pour le plugin Flash qui passe en version 10.1 et l'environnement AIR 2.0 permettant de créer des applications Internet riches grâce à un éventail de technologies web (XHTML, JavaScript, Flash, Flex).

Avec Flash 10.1 Adobe entend optimiser son lecteur, lequel tire désormais entièrement parti de l'accélération matérielle de l'architecture sur laquelle il est exécuté afin d'offrir un décodage en haute définition des vidéos encodées en H.264. Adobe précise que Flash 10.1.51.45 prend en charge cette décompression matérielle sur les cartes Radeon HD des séries 3xxx et 4xxx et Mobile Radeon HD 4xxx. Du côté de NVIDIA, l'ensemble des cartes est pris en charge à partir des séries GeForce 8. Enfin, on notera la compatibilité avec la famille des chipsets Intel série 4 et supérieures (pilotes à mettre à jour en 15.16.2.1986 du pilote pour Windows Vista et 7), mais aussi avec la puce BCM70012 de Broadcom. Retrouvez enfin ici (PDF) la liste précise des références compatibles et les liens de téléchargement des éventuelles mises à jour de pilotes.

Souvent présenté comme concurrent à Silverlight, Adobe AIR permet surtout de proposer une application fonctionnant aussi bien sous Windows, Mac OS X et Linux. Cette seconde mouture propose une interface de programmation pour les processus natifs ce qui devrait permettre aux applications de communiquer avec les logiciels locaux (carnet d'adresses, calendrier...). Directement depuis une application il sera aussi possible de détecter les périphériques de stockage, par exemple pour la gestion des photos stockées sur une carte SD. AIR 2.0 prend aussi en charge le multipoint, le HTML5 et le CSS3.

Télécharger Flash 10.1 bêta et Adobe AIR 2.0 bêta pour Windows, Mac et Linux
Si l'on s'habituerait presque aux mises à jour critiques pour le lecteur Flash, Adobe met cette fois à disposition un pack de correctifs pour son plugin Shockwave Player. Destiné à présenter une animation sur le web créée par le logiciel Adobe Director, Shockwave reste bien moins répandu que Flash mais serait tout de même installé sur 450 millions de machines.

La société explique que parmi les failles de sécurité corrigées, quatre d'entre elles permettent à une personne malintentionnée d'exécuter du code malveillant ; la cinquième peut être exploitée pour effectuer une attaque par déni de service.

Le lecteur Shockwave Player est ainsi mis à jour en version 11.5.1.602 que l'on peut télécharger ici.
La société Adobe a levé le voile sur les fonctionnalités de la seconde mouture de l'environnement AIR. Concurrent de Microsoft Silverlight, Adobe AIR permet de développer des applications Internet riches directement sur l'ordinateur grâce à un éventail de technologies web (XHTML, JavaScript, Flash, Flex).

Adobe AIR 2.0 devrait d'ailleurs lever davantage les barrières entre l'ordinateur et le web en proposant une interface de programmation pour les processus natifs. Cela devrait notamment permettre aux applications programmées pour AIR de communiquer avec les logiciels locaux. L'on peut par exemple imaginer qu'il sera possible d'interagir avec le carnet d'adresses local ou le calendrier. Pour cela il faudra que le développeur distribue son application sous la forme de fichier .exe, pour Windows ou .dmg, pour Mac. AIR devrait également prendre en charge les périphériques de stockage tels qu'une clé USB ou un appareil photo numérique. Théoriquement l'utilisateur devrait pouvoir charger les photos d'une carte SD depuis une application spécifiquement conçue pour Flickr par exemple.

Directement depuis une application AIR il sera possible d'ouvrir un document grâce à l'implémentation d'une API ouverte. Adobe annonce aussi la prise en charge du multipoint pour Windows 7 et Mac OS X 10.6. Notons enfin une nouvelle version du moteur WebKit, des promesses en terme de performances et de consommation de mémoire ou encore des efforts en terme d'accessibilité, avec par exemple la prise en charge de JAWS pour la lecture des boites de dialogue.

Au mois de juin la société annonçait 200 millions d'installations de la première mouture du logiciel. Une première bêta de AIR 2.0 est attendue à la fin de l'année. La version finale devrait être publiée début 2010.

Retrouvez de plus amples informations sur Adobe AIR 2.0 ici.
Adobe a profité de la conférence MAX qu'il tient à Los Angeles pour annoncer Flash 10.1. Si cette annonce était attendue, elle prend en fait une ampleur insoupçonnée puisqu'elle concrétise l'initiative Open Screen Project, qui promet une petite révolution. Celle-ci vise en effet à offrir une expérience riche de l'Internet à toutes sortes de dispositifs, en unifiant le lecteur sur toutes les plateformes et en supprimant les droits de licence notamment.

Dès le début de l'année 2010, la version complète de Flash sera ainsi étendue à de nombreux dispositifs, en particulier aux téléphones portables qui doivent jusqu'à présent se contenter de Flash Lite, déclinaison allégée et limitée du lecteur. Les internautes bénéficieront par conséquent d'une expérience identique qu'ils soient sédentaires ou nomades, tandis que les développeurs n'auront plus qu'une seule application à concevoir.

Pour ce faire, Adobe a du résoudre le principal reproche dont Flash est affublé : sa gourmandise en ressources. Flash 10.1 a donc eu droit à sa cure d'optimisation et tire désormais entièrement parti de l'accélération matérielle offerte par l'architecture sur laquelle il est exécuté, tel Tegra et Ion de Nvidia ou Snapdragon de Qualcomm. Un netbook à solution Nvidia Ion pourra ainsi afficher une vidéo haute définition comme on en trouve sur YouTube.

Les premières betas publiques devraient être disponibles pour Google Android et Symbian (téléphones Nokia notamment) "au début de l'année 2010". Suivront WebOS (téléphones Palm), Windows Mobile et les systèmes d'exploitations pour ordinateurs (Windows, Mac OS X et Linux). RIM (Research In Motion), concepteur des BlackBerry, s'est quant à lui joint à l'initiative Open Screen Project, bien qu'aucune date n'ait été évoquée. Apple continue enfin à "penser différemment" et brille toujours par son absence. Enfin, la date de lancement de la version finale d'Adobe Flash 10.1 n'est pour l'heure pas connue.
NVIDIA a profité de ce premier jour de GPU Tech pour rappeler le partenariat l'unissant à Adobe notamment au sujet de la technologie Flash. Adobe devrait prochainement proposer une version de Flash, la version 10.1, accélérée par les puces graphiques NVIDIA. Le but étant de confier le décodage vidéo à la puce graphique de la machine et non au seul processeur comme c'est le cas actuellement. Pour illustrer l'intérêt de la chose, NVIDIA montrait un netbook doté d'un processeur Intel Atom, et le tout nouveau netbook d'HP doté d'un processeur Atom et d'une puce NVIDIA GeForce 9400 : l'un ne pouvait lire convenablement la vidéo diffusée depuis Internet, l'autre si en toute fluidité.

On ne sait en revanche toujours pas quand Adobe compte lancer cette version de Flash ni si Adobe va proposer une accélération propriétaire réservée aux seules puces NVIDIA, ou si la firme de San José a choisi une autre solution technique qui pourrait également bénéficier aux puces ATI.
À défaut d'optimiser son lecteur Flash, tristement réputé pour sa gourmandise en ressources processeurs, Adobe serait sur le point d'officialiser son partenariat avec NVIDIA, déjà évoqué en juin dernier, selon un confrère allemand qui a publié une vidéo comparative.

Alors que la haute définition se répand comme une trainée de poudre, tant pour des productions professionnelles que pour des vidéos amateurs (tournées à l'aide de compacts numériques récents notamment), le lecteur vidéo le plus utilisé d'internet est bien en peine. La plupart des cartes graphiques offrent pourtant le décodage des vidéos haute définition depuis plusieurs années, mais Flash fait parti des trop nombreuses applications qui n'en tirent pas parti.

Le temps presse, alors que Silverlight monte peu à peu en puissance, sans toutefois remettre en cause l'hégémonie de Flash pour le moment. La technologie concurrente de Microsoft, suffisamment bien optimisée pour permettre le décodage de vidéos HD sur des configurations modestes, a effectivement été adoptée par France 2 pour le Tour de France et Rolland Garros ou aujourd'hui encore par Canal+ pour Foot+. En partenariat avec NVIDIA, Adobe a donc réagi en ajoutant à Flash 10.1 la prise en charge de l'accélération matérielle des animations Flash pour les cartes graphiques au caméléon.

Un netbook à solution NVIDIA Ion, dont la partie graphique est confiée à un GPU GeForce 9400M, serait ainsi parfaitement à l'aise avec la HD de YouTube, encodée au format H.264 en définition 720p. La même bande annonce affichée sur un netbook à solution Intel tenait plus du diaporama que du cinéma.

L'officialisation de ce partenariat est attendue le 5 octobre, bien qu'aucune des deux sociétés n'ait confirmé l'objet des événements prévus ce jour là. Rien n'indique toutefois que la version finale de Flash 10.1 soit immédiatement disponible, une bêta publique serait néanmoins envisagée. Du côté d'AMD enfin, qui offre lui aussi le décodage de la haute définition sur ses Radeon HD, aucune information n'a encore filtré.
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