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Une nouvelle rumeur vient d'être évoquée par le quotidien économique Les Echos. Apple chercherait à passer outre les opérateurs de téléphonie mobile en proposant une carte SIM scellée dans le mobile. La firme serait même déjà en collaboration avec la société française Gemalto pour mettre au point une telle puce.Le journal affirme qu'Apple a convoqué à son siège de Cupertino « la majorité des grands opérateurs télécoms, parmi lesquels SFR, Orange ». D'autres géants auraient aussi été convoqués comme AT&T, Verizon, Deutsche Telekom, Vodafone ou encore Telefonica.

Dès lors, certaines hypothèses peuvent être avancées. Notamment la possibilité de voir la marque à la pomme devenir un MVNO ou opérateur mobile virtuel. Il utiliserait donc les canaux appartenant aux opérateurs traditionnels mais pourrait proposer ses propres offres. Apple s'occuperait également du portage des numéros, la carte SIM deviendrait unique et universelle…

En France, si aucune législation n'interdit ce type d'initiative, une réponse est à attendre de la part des opérateurs. Ces derniers ont encore le choix d'accepter ou de refuser en bloc la proposition, qui reste, rappelons-le une rumeur. Pour autant, Orange s'est déjà exprimé sur le sujet. Un responsable de l'opérateur explique : « Nous considérons que le succès de l'iPhone est dû pour une large part au modèle de subventionnement par les opérateurs, ce que même Apple reconnaît ».

La position des opérateurs devrait donc être cruciale pour la viabilité de ce projet. En cas de refus massif, Apple risque de lancer une guerre frontale. A moins qu'un opérateur ne décide d'ouvrir une brèche en vendant de manière exclusive les futures versions de l'iPhone.
Le mercredi 20 octobre, en dévoilant ses nouveaux MacBook Air, iLife'11 et la prochaine version de Mac OS X, le PDG d'Apple Steve Jobs a également annoncé l'arrivée du Mac App Store. Calqué sur l'idée de l'iPhone App Store, ce nouveau logiciel permettra d'effectuer des recherches et des achats au sein d'une base d'applications spécialement conçues pour Mac OS X et pré-approuvées par Apple.

Mais au fait, qu'en pensent véritablement les développeurs ? Restent-ils méfiants ou trépignent-il d'impatience pour ce nouveau canal de distribution ? Clubic s'est arrêté sur le sujet en contactant différents éditeurs.App Store, une recette maitriséePlus de 7 milliards de téléchargements, tel est le dernier chiffre communiqué par Apple sur l'activité de l'App Store pour les terminaux basés sur iOS. Neuf mois après sa sortie, Apple annonçait avoir enregistré 1 milliard de téléchargements et comptabilisait 35 000 applications. Le second milliard fut atteint cinq mois plus tard avec une base étoffée à 85 000 titres. Dès janvier 2010, quatre mois plus tard, Apple passa la barre des trois milliards de téléchargements. Au mois de juin le répertoire contenait 225 000 applications. « Il n'y a nulle part ailleurs où on peut en trouver autant », déclarait Steve Jobs. Avec son Mac App Store, Apple tentera donc de reproduire l'énorme succès de la logithèque mobile en empochant au passage 30% sur chacune des ventes effectuées.

Si Apple met en avant les applications payantes beaucoup d'entre elles restent gratuites ou disponibles pour quelques centimes. Plusieurs éditeurs n'hésitent pas en effet à brader leurs prix de vente face à une concurrence agressive, sans doute parce que le marché du logiciel mobile reste relativement jeune. En revanche il en va autrement des applications classiques et déjà certains s'interrogent sur les effets secondaires de ce lancement. Dans la mesure où les éditeurs risquent de s'arracher les places au sein du Mac App Store, ne seront-ils pas tentés, pour ne pas dire contraints, de revoir leur marge économique à la baisse ? Est-ce là simplement la dure loi du marché ou un véritable effet pervers qu'Apple tente de recréer ?Mac App Store, certains l'adorent déjà"Quelque part nous aimons leur dictature"- Binarynights - Interrogé par nos soins Binarynights, éditeur du logiciel FTP Forklift et de l'utilitaire de captures d'écran Dikk, déclare : « nous pensons que c'est les deux, la loi du marché d'aujourd'hui et l'effet "pervers" créé par Apple  ». Et d'ajouter : « Apple a clairement prouvé qu'ils avaient une meilleure solution et quelque part nous aimons leur "dictature"  », en soulignant qu'il s'agit d'un modèle économique très intelligent. Au regard du succès de la boutique dédié à iOS, l'éditeur s'avoue « extrêmement intéressé » par le Mac App Store et n'hésite d'ailleurs pas à prendre les paris sur son futur succès. En rappelant qu'il ne s'agira pas du seul canal de distribution pour déployer ses logiciels Binarynights déclare : « nous sommes quasiment sûrs que l'AppStore deviendra la plateforme de distribution dominante pour les Macs ».

L'on pourrait alors se demander si les éditeurs souhaitant vivre de leurs logiciels pourront réellement choisir de ne pas être présents au sein de ce prochain répertoire d'applications. Finalement ne serait-il pas pénalisant de résister à la tentation ? Pour Rich Siegel, PDG de Bare Bones Software (BBEdit, TextWrangler, Yojimbo), qui perçoit également en cet App Store une énorme opportunité, le problème ne se pose pas. « Ceux qui prennent connaissance de nos produits au travers de l'App Store sont les bienvenus et permettent d'étoffer notre audience », explique-t-il, « surtout si ces derniers n'auraient pas pu nous découvrir au travers d'autres plateformes de téléchargement ».

De son côté l'équipe de MacPaw (CleanMyMac) s'avoue très surprise de n'avoir reçu aucune information lors du sommet WWDC réservé aux développeurs mais s'annonce également très intéressée par cette initiative. Oleksandr Kosovan, reponsable du développement au sein de la société affirme : « mais c'est un produit Apple, donc quoiqu'il arrive, ca sera populaire ». Outre une visibilité accrue des applications, Apple mettra également à disposition plusieurs outils facilitant la mise en ligne.« Les petits développeurs n'auront pas besoin de s'occuper des systèmes de gestion de licences et de téléchargement, Apple s'occupera de tout ». Il ajoute cependant : « Mais pour les sociétés établies, c'est un véritable cauchemar ».Mac App Store, d'autres hésitent encoreMalgré l'engouement de certains, tous n'ont pas l'intention de se jeter corps et âmes dans ce nouveau modèle économique. C'est ainsi que Cabel Maxfield Sasser, co-fondateur de la firme Panic (Transmit, Coda, CandyBar…) ne s'est pas avancé sur le sujet : « nous ne souhaitons pas émettre de jugement dès maintenant, il est encore un peu trop tôt mais nous gardons un oeil ouvert là-dessus. ». Pour sa part, Mike Merrill, directeur de la société, déclare n'avoir aucun avis sur la question.

L'idée d'un centre de téléchargement unique n'est d'ailleurs pas nouvelle. Quelques sociétés ont déjà tenté l'expérience comme MacUpdate ou Bodega. Cette dernière estime aussi qu'il est encore trop tôt pour affirmer clairement les restrictions associées au Mac App Store. « Cependant (...) nous pensons qu'il s'agit d'une bonne chose pour la distribution électronique de logiciels », même si, de toute évidence, Apple risque de leur faire de l'ombre.Mac App Store, un prix à payer Reste que certaines restrictions sont bel et bien réelles, ne serait-ce que le prix de 99 dollars assurant ses droits d'entrée au sein du Mac App Store. Lors de sa présentation Steve Jobs expliquait qu'au travers de ce dernier, l'utilisateur pouvait recevoir d'une traite l'ensemble des mises à jour pour les logiciels installés. En ce sens, le processus est similaire à celui des applications sur iOS. Les éditeurs souhaitant y trouver place devront cependant revoir l'architecture de leurs applications afin de générer un flux de mise à jour pour Apple. « Effectivement on dirait bien que c'est le cas », explique Mike Wray, président de Mariner Software (MacJournal, StoryMill, Mariner Writer...), « il semblerait que les développeurs aient besoin de créer deux versions de leurs logiciels, une pour le Mac App Store et une autre pour les autres distributeurs ». Ces propos sont d'ailleurs confirmés par M.Siegel de Bare Bones Software qui précise qu'aucun de ces changements n'affectera les consommateurs, lesquels recevront toujours leurs mises à jour en temps et en heure. Il précise : « Pour nous ce n'est vraiment pas grand chose de faire une version séparée »."Nous sommes intéressés mais cela nous coûtera cher"- MacPaw - Cependant, pour certains les contraintes sont bien plus lourdes qu'il n'y paraît. « Nous devrons nous débarrasser de tous ce que nous avons créé », explique M. Kosovan de MacPaw, « nous avons énormément investi dans notre infrastructure et nos services intranet, lesquels n'auront plus aucune utilité avec l'App Store ». M. Kosovan fait également mention d'autres problèmes et explique qu'Apple n'accepte pas les versions d'évaluation, ni les mises à jour payantes. Aussi les éditeurs ne disposeront pas d'outils d'analyse extérieurs pour évaluer leurs ventes sur une période donnée afin de calculer leur chiffre d'affaires moyen. Et d'ajouter : « Apple se trouvera au milieu des développeurs et des consommateurs, nous ne saurons même pas qui sont nos clients ! Comment sommes-nous censés apporter un support de qualité ? ». La société soulève d'autres questions et notamment en ce qui concerne les coûts de développement : « que faire si nous passons une année à développer une bonne application pourtant rejetée par Apple ». Enfin quid des mises à jour critiques lorsque l'on sait que le processus peut prendre plusieurs semaines sur l'iPhone App Store ?

Côté technique la publication au sein du Mac App Store requiert également d'autres modifications qui risquent de compliquer davantage la tâche pour le développeur. « Nous devrons ôter notre système licence et notre code Sparkle (NDRL : pour la simplification des mises à jour classiques) avant de soumettre nos logiciels à Apple », déclare M.Wray de Marinner Software, en référence aux conditions d'utilisation mises en place par Apple (paragraphes 2.19 et 2.21). Par ailleurs, à l'instar de l'iPhone App Store, la firme de Cupertino a également émis certaines conditions et conserve le droit de refuser une application si celle-ci entre potentiellement en concurrence avec l'une des leurs (paragraphe 6.2). Notons enfin que la société place son veto sur toutes les applications qui ont pour objectif de modifier l'interface utilisateur de son système d'exploitation (paragraphe 6.5), typiquement Candybar de Panic.

Disponible fin janvier, le Mac App Store changera-t-il l'écosystème autour de Mac OS X ? Quoiqu'il en soit certains le considèrent déjà une véritable poule aux oeufs d'or et y perçoivent de nouvelles opportunités. Cependant au travers des différents témoignages il semblerait que les choses ne soient pas aussi simples qu'il y paraît et, malgré les promesses de Steve Jobs, de nombreuses contraintes pointent le bout de leur nez. Finalement, Apple devrait une nouvelle fois être le grand gagnant de cette histoire et s'apprête à répliquer le succès de l'App Store en courtisant de nouveaux développeurs. Et comme l'expliquait Bill Gates lui-même dans un entretien recueilli par BusinessWeek en novembre 1984 : « la prochaine génération des logiciels intéressants sera sur le Macintosh, pas sur le PC d'IBM ».
L'éditeur norvégien Opera Software annonce une mise à jour de son navigateur mobile à destination des terminaux Symbian Series 60. Disponible en version bêta, Opera Mini 5.1 est désormais natif et non plus développé en Java. Il en résulte de meilleures performances et davantage de fonctionnalités.

Cette nouvelle version devrait prendre en charge plus de modèles (plus de 3000 en tout) et afficher un temps de démarrage plus rapide. L'équipe annonce aussi un meilleur rendu des polices, une navigation plus fluide et une intégration plus poussée avec les autres applications du téléphone. Cela donne par exemple la possibilité d'effectuer certaines opérations natives comme le copier-coller tout en tirant partie du système de saisie propre à chaque appareil.

Selon les derniers chiffres publiés par la société, Opera Mini compterait 71 millions d'utilisateurs chaque mois lesquels visiteraient 36,9 milliards de pages web. Disponible en anglais seulement pour l'instant, cette nouvelle bêta est disponible au téléchargement sur http://m.opera.com et s'installera aux côtés de la version précédente.
23 Video, une startup danoise spécialisée dans la délivrance de solutions vidéos pour les entreprises, vient de se lancer en challenger d'éditeurs plus connus, comme Brightcove. Annoncée officiellement hier, 23 Video annonce une centaine de partenaires globaux dans une dizaine de pays, dont des agences de communication web, de publicité, et de consultants.

Pourquoi 23 ? Parce qu'il faut 23 personnes dans une pièce pour avoir 50% de chances que deux d'entre elles aient la même date d'anniversaire. Ambiance startup sociale, donc, qui rappelle les six degrés de séparation de Frigyes Karinthy.

Considérant que « les modèles de pricing complexes et onéreux ont freiné l'adoption de la vidéo chez les entreprises parce qu'elles ne pouvaient se le payer ou le budgétiser, » 23 Video veut se lancer avec un produit et un prix unique. Aucun module supplémentaire ni coût caché ne doivent venir entacher ce modèle, si l'on en croit le site.

Pour faire simple, le tarif est de 675 dollars américains par mois, avec un trafic inclus de 1 To par mois (l'équivalent de quelque 160 000 lectures par mois). Le trafic supplémentaire est tout de même facturé en sus, à 250 dollars par teraoctet - mais on aurait difficilement pu s'attendre à un coût d'hébergement illimité gratuitement.

Cela permettrait selon 23 Video « à toutes les entreprises d'avoir un site vidéo de la qualité de CNN.com ou TED.com à un prix très abordable. » Selon Steffen Tiedemann Christensen, co-fondateur de la startups, il s'agit de fournir une solution transparente et personnalisable « comme n'importe quel autre site. Pendant notre période de pré-lancement, nous avons déjà permis à plusieurs clients de lancer plusieurs sites de vidéo. »

L'expérience se serait révélée concluante, si l'on en croit la centaine de partenaires que compte déjà 23 Video à son lancement. Parmi les fonctionnalités offertes par la solution de la startup :Vidéo HDAnalytics complets avec un feedback sur la lecture, le temps de visionnage et le pourcentage regardéModules de personnalisation graphiquePartage des vidéos via Facebook, Twitter, Google Video, Youtube et les podcastsLecture sur des appareils variés comme les smartphones, l'iPad ou encore l'Apple TV - et donc gestion du HTML 5Solution de distribution globaleFonction d'upload pour permettre aux utilisateurs d'ajouter des vidéos à un site web d'entrepriseGestion des rôles et des droits d'accès associésAPI pour faciliter l'intégration à d'autres services, comme SharePoint

Le site de 23 Video offre une période d'essai gratuite de 14 jours pendant lesquels un sous-domaine est attribué.
Une fois de plus les ingénieurs de Mozilla Labs présentent une nouvelle extension pour le navigateur Firefox et repoussent un peu plus loin les limites du logiciel. Après avoir expérimenté l'enregistrement audio, la fondation souhaite à présent démocratiser davantage le format vidéo libre Theora.

Ecrit en JavaScript, Rainbow est un petit add-on qui permettra aux développeurs web de procéder à des enregistrements audio et vidéo à partir des composants de sa machine. Les fichiers seront ensuite convertis en Theora (pour la vidéo) et Vorbis (pour l'audio) puis placés au sein d'un conteneur Ogg. Grâce à l'usage d'interface de programmation HTML5 et de DOM ce conteneur pourra ensuite être mis en ligne sur un serveur distant pour être exploité au sein d'une page web par la suite.

Pour l'instant distribué en version pré-alpha, cette extension ne fonctionne actuellement que sur les versions d'évaluation (nightly builds) de Firefox pour Mac OS X. Mozilla Labs invite la communauté à plancher sur une version pour Windows et Linux et perçoit de nouvelles opportunités notamment la mise en place de fonctionnalités de streaming en direct. Parmi les projets futurs liés à Rainbow, notons l'implementation d'un système de permissions et la prise en charge du conteneur WebM avec le codec audio VP8. Les utilisateurs peuvent se rendre ici pour télécharger cette extension, les autres retrouveront le code source sur cette page.
Bien que sa capitalisation boursière soit depuis mai inférieure à celle d'Apple, Microsoft attaque fort son exercice fiscal 2011, en annonçant un bénéfice net de 5,41 milliards de dollars, en hausse de 51% sur un an, pour son premier trimestre, clos au 30 septembre dernier. L'éditeur affiche par ailleurs des recettes en forte progression, avec un chiffre d'affaires de 16,20 milliards de dollars sur la période, soit un gain de 25% sur un an.

De Redmond, la direction financière se félicite que chacune des principales lignes de produits de l'éditeur enregistre des résultats supérieurs à ceux de l'année précédente. Parmi les points forts soulignés dans sa communication, la Xbox, avec des ventes en hausse de 38% sur un an, mais aussi la division Office qui connait quant à elle un chiffre d'affaires en progression de 15% sur un an suite au lancement de la version 2010.

Avec 240 millions de licences Windows 7 vendues dans le monde et le bon démarrage de sa suite bureautique, responsable de 5,1 milliards de dollars de recettes sur le trimestre, Microsoft se dit très satisfait des résultats obtenus sur ses fondamentaux ainsi que dans le cadre de sa stratégie cloud (Windows Azure), mais se félicite également de l'arrivée prochaine de Kinect, sa technologie de jeu sans contact, ainsi que des Windows Phone 7 qui contribueront aux résultats du deuxième trimestre de son exercice.

L'éditeur maintient donc ses prévisions, qui faisaient état d'un chiffre d'affaires annuel compris entre 26,9 et 27,3 milliards de dollars pour l'ensemble de son exercice 2011 (conclu au 30 juin prochain).
le 29/10/2010 à 12:57
Plus social, Flickr s'ouvre à Google
Détrônée par le service de partage de photos du réseau Facebook, la plateforme spécialisée Flickr a décidé de riposter en proposant à son tour davantage de fonctionnalités communautaires. L'équipe de développement a ainsi mis en place un outil invitant l'utilisateur à étoffer sa liste de contacts.

Sobrement baptisé Personnes que vous connaissez peut-être, ce nouveau module analyse vos contacts existants et vous suggère d'ajouter leurs propres amis sur Flickr. Toujours trois niveaux de permission sont disponibles : simple contact, ami ou famille. Un assistant vous invitera également à autoriser l'accès au carnet d'adresse de Gmail, Hotmail ou Facebook afin de repérer les personnes disposant déjà d'un compte Flickr. Notons en revanche que cette fonctionnalité reste toutefois limitée et Il aurait été intéressant d'obtenir des suggestions plus raffinées ciblant réellement les photographes amateurs ou professionnels, par exemple au travers d'un algorithme analysant les mots-clés des photos publiées, le type d'appareil utilisé ou encore le pays de résidence.

Parallèlement Flickr entend augmenter sa base d'utilisateurs grâce à la technologie OpenID. Yahoo, qui avait déjà unifié les identifiants de son portail à ceux de Flickr, propose désormais de s'authentifier avec un compte Google. Notez que si vous vous connectez déjà sur Flickr avec un compte Yahoo! il ne sera cependant pas possible de migrer le compte pour l'utiliser avec un identifiant Google. Par ailleurs, la technologie OpenID n'est pour l'instant disponible que sur Flickr, il n'est donc pas possible de se connecter à d'autres services du portail avec ses identifiants Google. A ce sujet, consultez la FAQ officielle ici.
Toutes les questions concernant l'Hadopi ne sont pas encore réglées. La question de l'indemnisation des FAI lors de l'identification des internautes pose encore certains problèmes. Le ministère de la Culture et les FAI négocient toujours, mais pour quel compromis ?Rappel. Lors du processus de l'Hadopi, l'autorité demande aux FAI d'identifier les internautes surpris en train de télécharger illégalement du contenu culturel. L'Hadopi dispose de l'adresse IP mais pas des informations servant à identifier l'internaute comme son nom, son prénom, son adresse postale et surtout son e-mail.

Selon certains FAI, cette identification a un coût. Technique, par le biais de l'installation de logiciels ou de programmes servant à exécuter ce processus. Humain, car les opérateurs doivent s'assurer du bon fonctionnement de l'identification et éviter toute erreur. Les FAI ont donc rapidement mis en avant le besoin de dédommager ces opérations.

Fin Septembre, le ministre Frédéric Mitterrand affirmait avoir « convaincu tous les FAI de l'utilité de collaborer avec la Hadopi ». Malgré cela, le ministère de la Culture et les FAI sont toujours actuellement en cours de négociation, affirme-t-on du côté du ministère. Pour autant, rien ne dit encore quel montant sera fixé pour cette identification. Sur ce point, les choses semblent se corser.

Selon une source du ministère de la Culture, il n'y a aucun fondement juridique pour rémunérer cette identification. L'exemple de la réquisition judiciaire ne peut pas s'appliquer car dans le cas de l'Hadopi, il s'agit « d'un traitement automatisé de l'identification » et non de demandes ponctuelles et précises.

Pour autant, rien ne précise dans la loi Hadopi, le caractère automatique de l'identification. C'est d'ailleurs le point qu'avait soulevé Free pour envoyer « à la main » en version papier, les premières identifications d'adresses IP. L'article de loi est d'ailleurs clair, il oblige seulement le FAI à répondre dans « un délai de vingt-quatre heures » à l'Hadopi.

Concrètement, le ministère souhaiterait que les FAI lui communiquent le coût du logiciel installé pour l'identification. L'Etat règlerait alors la facture une bonne fois pour toute. Certains FAI semblent déjà en accord avec cette position, d'autres non. De quoi, qui sait, retarder encore les négociations…
Peu encline à l'autodérision, l'ancienne ministre de la Justice ? Rachida Dati n'a visiblement pas très envie qu'on s'amuse longtemps de son lapsus sur Canal+ où sa langue avait fourché pour évoquer une « fellation » au lieu d'une « inflation » (revoir la scène sur Ozap). Un quadragénaire vivant dans la Drôme, amusé par la séquence, a envoyé un mail à l'ancienne ministre, sur sa messagerie du parlement européen.

« Le contenu sans être ordurier, ni vulgaire, était assez explicite » précise Le Dauphiné Libéré, qui révèle l'information. Mais la plaisanterie a tourné court quand l'homme en question a été interpellé à son domicile la semaine dernière. « Son appartement a été perquisitionné, son ordinateur saisi et il a été placé en garde en vue près de 48 heures » précise son avocat au Dauphiné Libéré.

Placé sous contrôle judiciaire, l'homme n'a plus le droit d'entrer en contact avec Rachida Dati et comparaîtra en décembre pour « outrage à personne chargée d'une fonction publique ».

La maire du VIIe arrondissement de Paris a quant à elle tenu à clarifier sa position vendredi via son blog. « La différence avec, non pas le courriel, mais les courriels que j'ai reçus de cette personne, c'est qu'au vu de leur nombre et de l'insistance des propos qu'ils contenaient, je ne pouvais plus considérer sa démarche comme une simple plaisanterie », y fait-elle valoir, avant d'ajouter : « je me suis sentie menacée. Au delà d'être une élue, je suis une femme et une mère, et j'ai tout simplement eu peur pour ma sécurité et surtout celle de ma fille ».
L'opérateur américain Verizon était dans une passe compliquée. En effet, le gouvernement américain enquêtait sur des frais qualifiés de « mystérieux » sur des forfaits. Selon l'accusation, les factures de l'opérateur étaient gonflées sans raisons apparentes.Bilan, Verizon était sommé de rembourser la coquette somme de 50 millions de dollars. Ces erreurs de facturation allaient de deux à six centimes de dollars par facture. Un montant global confirmé par l'opérateur lui-même.

Du coup, Verizon a dû transiger et trouver un accord avec la FCC. Il doit donc verser la somme de 25 millions de dollars afin d'arrêter l'enquête, qui a débuté en 2007. Une somme record pour une enquête de la FCC, indique un responsable de la commission. De même, l'opérateur a accepté de prendre à l'avenir les mesures nécessaires pour éviter ce type de dépassement de forfaits.

Les clients concernés par ces augmentations de factures seront donc remboursés sur leurs prochaines factures par des sommes allant de 2 à 6 dollars. Pour autant, Verizon que la majeure partie de ses clients (5 sur 6) n'ont pas été affectés par ces erreurs de facturation.
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