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« Internet ça paye pas. Ça eut payé, mais ça paye plus ». Voilà ce qu'aurait pu dire l'inénarrable Fernand Raynaud. C'est en tout cas la conclusion d'un sondage mené par BVA et Orange pour le Forum d'Avignon (un rendez-vous dédié à l'Economie des médias).Réalisé sur 1 117 personnes âgées de 15 ans et plus, le sondage dévoilé par Les Echos montre que 44% des internautes français interrogés ne souhaitent pas payer pour télécharger du contenu culturel. Quatre Français sur dix ne seraient donc pas prêts à débourser un centime pour «  un contenu culturel sur Internet ».

La question du budget entrerait en ligne de compte, tout comme la part allouée à la Culture. Par contre, le sondage explique que seul un tiers des ménages se dit totalement réfractaire au paiement. Cet argument pourrait notamment être utilisé par le ministère de la Culture qui a lancé la semaine dernière la carte musique. L'Etat a alors engagé un budget de 25 millions d'euros sur deux ans…

Reste donc à savoir qui doit payer pour la rémunération des filières de création de contenus. Là aussi, 60% des personnes interrogées estiment que l'Etat doit remplir ce rôle de débiteur de la Culture. Enfin, certains émettent l'idée que les entreprises doivent également mettre la main à la poche. Histoire que tout le monde « paie » pour Internet.
Les éditeurs SAP et Oracle sont parvenus à un accord partiel au cours du procès qui les oppose sur une affaire d'espionnage industriel par TomorrowNow, filiale de SAP, de la base de données d'Oracle. Le procès n'est pas terminé pour autant, et Oracle réclame toujours deux milliards de dollars de dommages et intérêts.

L'accord proposé par les deux parties au tribunal mettrait fin à la demande d'amende déposée par Oracle, qui accepte pour la première fois de faire un geste depuis que SAP a admis la violation de la propriété intellectuelle de son rival par sa filiale TomorrowNow. L'accord en question est sous scellé pour l'heure, et son contenu n'est retransmis que par le biais d'une personne proche du dossier, qui a requis l'anonymat auprès des sites américains qui ont pu lui parler.

Le procès continue, puisque l'éditeur Oracle souhaite toujours obtenir des dommages et intérêts - à hauteur de 2 milliards de dollars. La firme de Larry Ellison reste échaudée par l'impossibilité de faire comparaître l'ancien PDG de SAP, Leo Apotheker, au procès. Celui-ci est actuellement en dehors de la juridiction du tribunal. On ne sait pas s'il rentrera pour témoigner, mais le conseil d'administration de HP, dont il est le nouveau PDG, semble vouloir le maintenir à l'écart pour l'instant.
Alors qu'hier Facebook annonçait les détails de sa nouvelle stratégie mobile, Dennis Crowley, PDG de la start-up Foursquare, prenait la parole lors de la conférence ad:tech qui s'est déroulée à New York. En annonçant le lancement d'offres promotionnelles associées à sa fonctionnalité de géo-localisation, le réseau Facebook s'inspire alors fortement de son concurrent tout en profitant de sa masse d'utilisateurs. Reste que Foursquare n'a pas dit son dernier et entend développer davantage son application afin de la rendre « plus intelligente ».

En utilisant la puce GPS du smartphone, l'application Foursquare est capable d'identifier les lieux publics aux alentours et, grâce à une série de partenariats avec certains commerçants, permet à l'internaute qui accepte de partager sa position géographique, de bénéficier de certaines offres promotionnelles. Comment faire évoluer ce système de carte de fidélité virtuelle? Telle est le centre du discours de M. Crowley rapporté par le blog américain Mashable.

Dennis Crowley explique qu'en se basant sur l'historique des connexions de l'internaute et les publications de sa base de données globale, Foursquare devrait être capable de retourner certaines recommendations personnalisées. "Vous vous êtes rendu dans six cafés, voici donc six autres bars qui pourraient peut-être vous intéresser", explique-t-il. Par extension, en repérant les centres d'intérêts d'un utilisateur dans sa ville de résidence, Foursquare serait alors capable de proposer quelques lieux susceptibles de plaire à l'utilisateur en voyage à l'autre bout du monde. Ce processus de suggestions fonctionnera également pour les marques pouvant être potentiellement intéressantes. Ainsi, dans la vision de M. Crowley, les enseignes souhaitant obtenir davantage de visibilité sur Foursquare négocieront des offres promotionnelles toujours plus intéressantes pour les utilisateurs.

Pour affiner ce nouvel algorithme Foursquare doit donc s'assurer que les mobinautes partagent régulièrement leurs positions géographiques. A cet effet, le processus devrait être simplifié. Plutôt que de sortir son smartphone et lancer l'application, un dispositif permettra bientôt à l'utilisateur d'être automatiquement notifié lorsqu'il se rend dans un endroit depuis lequel il s'est déjà connecté auparavant. Reste que ce processus nécessite que le GPS du téléphone soit allumé en permanence, un point noir concernant l'autonomie de l'appareil.

Ces prochaines fonctionnalités permettront-elles au service Foursquare de perdurer malgré les annonces de Facebook ? Finalement les partenariats négociés auprès des commerçants seront déterminant et à ce jeu là Facebook a déjà un temps d'avance avec quelque 500 millions d'utilisateurs (dont 200 millions de mobinautes) contre 4 millions pour la firme de M. Crowley.
le 04/11/2010 à 23:08
RPG sur le Web
Le RPG signifie Role-Playing Game et peut être traduit par 'jeu de rôle sur site Web'.

Le site ITpro a publie un dossier spécial autour du RPG et démontre quelques techniques simples de programmation PHP.

Par ailleurs, vous verrez comment effectuer le développement sans utilisés l'objet car l'article explique tout le principe pour bien commencer.

- Dossier System i : RPG sur le Web : La méthode PHP
Ca y est, les deux associés du fonds Andreessen-Horowitz ont réussi leur deuxième levée de fonds : Marc Andreessen, ancien fondateur de Netscape, vient d'annoncer qu'il avait levé 650 millions de dollars en trois semaines. Marc Andreessen et Ben Horowitz, les deux associés, avaient mis trois mois pour lever les 300 millions du premier tour de table, en juillet 2009.

Le LA Times, qui a rapporté l'histoire, note l'étrange vigueur du fonds Andreessen-Horowitz, qui a déjà levé près d'un milliard de dollars alors qu'il n'est vieux que de 15 mois, dans un contexte où de nombreux fonds de venture capitalists ne parviennent pas à trouver les fonds nécessaires à leur activité.

Andreessen-Horowitz a une stratégie de diversification du risque assez prudente. Le fonds investit des tickets relativement petits - ils sont même descendus jusqu'à 25 000 dollars. Ce qui a permis aux deux associés de prendre des participations dans 28 entreprises en un peu plus d'un an.

Le LA Times note qu'aucun de ces investissements ne s'est pour l'instant révélé particulièrement profitable - comprendre par là qu'aucune entreprise financée n'a été rachetée ou n'est entrée en Bourse. Mais ça pourrait changer, note le quotidien, car Apple et Google s'intéresseraient de très près à la startup de paiement en ligne Boku, et Skype pourrait tenter une introduction en Bourse l'an prochain.
Google échappe à un couteux procès au Royaume-Uni. L'affaire Street View ne passera pas par la case justice puisque le gouvernement vient d'expliquer que la Metropolitan Police n'engagerait pas de poursuites contre la firme américaine.Pourtant, une enquête avait bien été engagée à l'encontre des pratiques de Google et de ses voitures chargées du programme Street View. Début mai, le journal The Telegraph indiquait que Google avait déjà répertorié la quasi-totalité des réseaux Wi-Fi dans un but commercial... La justice devait donc trancher. En principe.

Selon le ministre britannique de la Communication, l'amende infligée à la firme ne pourra être supérieure à 500 000 livres sterling (plus de 570 000 euros). Motif invoqué : les faits reprochés sont antérieurs à la législation qui donne le pouvoir d'infliger cette sanction financière.

Seule véritable obligation. A l'avenir, Google devra adopter un code de bonne conduite s'il désire à nouveau collecter des informations publiques...
Electronic Arts marche sur les traces de Zynga : l'éditeur de jeux vidéo vient en effet d'annoncer avoir établi un partenariat avec Facebook pour une durée de 5 ans. Objectif principal de cette alliance : intégrer les crédits Facebook aux applications proposées par EA sur le réseau social.

"L'accord va déboucher sur une expérience plus simple et accessible pour les gens qui jouent et achètent des biens virtuels sur Facebook" a expliqué Electronic Arts dans un communiqué. "Aux termes de l'accord, les crédits Facebook seront la méthode exclusive de paiement pour les jeux d'EA sur Facebook".

Electronic Arts semble avoir de vastes projets sur le réseau social. "Puisque les jeux sont la catégorie d'applications la plus populaire de Facebook, il était logique qu'EA approfondisse ses relations avec Facebook et ses 500 millions d'utilisateur" a commenté Barry Cottle, l'un des responsables de la firme. L'entreprise s'apprête à lancer une version Facebook du Monopoly, du Scrabble ou encore de Boggle. EA a également récemment investi dans le secteur des jeux sociaux en rachetant PlayFish, l'éditeur de Pet Society, pour 400 millions de dollars.

Comme tous les éditeurs exploitant déjà cette monnaie virtuelle dans leurs applications, EA touchera 70% des recettes des ventes de crédits Facebook, les 30% restant partiront quant à eux dans les caisses du réseau social.
Cette semaine, les électeurs américains ont élu de nouveaux représentants aux assemblées. Le résultat de ces élections de mi-mandat sert alors de blanc-seing ou de défiance des américains envers leur administration centrale. Malgré la relative réussite du parti républicain, certains n'hésitent pas à évoquer quelques irrégularités ou plutôt des incitations douteuses au vote.C'est en tout cas ce que rapporte le site Wired. Certaines personnes auraient ainsi reçu des appels provenant de robots les incitants à voter. Par contre, les informations (date et lieu de vote) diffusées par ce spam téléphonique étaient, en général, fausses. Certaines « minorités » auraient alors été clairement visées comme les latino-américains de Los Angeles.

A en croire l'autorité chargée du respect du vote, l'Election Protection Coalition, d'autres incitations de ce type auraient été enregistrés dans certains Etats américains comme la Louisiane, le Maine ou le New Hampshire. Les électeurs étaient même invités à voter en ligne, une méthode seulement disponible pour les américains résidant à l'étranger ou en Arizona…

Certains experts estiment alors que ces tentatives d'envoi de spams ont eu pour but de dérober des informations personnelles de votants comme des identifiants ou des mots de passe.
C'était attendu depuis que SAP a annoncé dans une lettre à Oracle qu'il ne contesterait pas les faits qui lui sont reprochés : le procès entre les deux éditeurs va essentiellement se concentrer sur le montant des dommages et intérêts qu'Oracle parviendra à récupérer.

Rappel des faits
En 2007, Oracle a porté plainte contre SAP. En cause : TomorrowNow, filiale de l'éditeur allemand, aurait téléchargé des données illégalement sur les serveurs d'Oracle. Un vol à grande échelle selon la firme de Larry Ellison, qui rappelle que ces données sont destinées à ses propres clients. L'adresse IP désignait clairement TomorrowNow.

La semaine dernière, quelques jours avant la date du procès - fixée au 1er novembre - les avocats de SAP ont fait parvenir une lettre à Oracle pour confirmer que leur client ne contesterait pas les faits reprochés à sa filiale. TomorrowNow ayant mis fin à ses activités en 2008, c'est SAP qui assumera entièrement le préjudice subi par Oracle.

Bataille de chiffres
Pour autant, l'éditeur allemand conteste très largement le montant dudit préjudice. Oracle estime avoir perdu plusieurs milliards de dollars, et réclame 2 milliards de dollars de dommages et intérêts. Deux sommes jugées déraisonnables par SAP, qui parle de quelques dizaines de millions d'euros de préjudice. L'éditeur semble néanmoins annoncer ce chiffre que pour la procédure, puisqu'il envisage d'accepter de régler une facture allant jusqu'à 1 milliard de dollars. Soit une division des dommages par deux.

Ellison, Hurd, Apotheker : le trio infernal
C'est donc le procès le plus retentissant de la Silicon Valley depuis plusieurs années. En jeu, il y a surtout trois personnalités de premier plan. Larry Ellison, patron tout-puissant d'Oracle, qui attaque à tout va, des acquis de Sun à HP en passant par SAP et Google ; Mark Hurd, ex-PDG de Hewlett-Packard (HP), qui a rejoint Oracle suite à sa démission sur fond de scandale sexuel ; et Leo Apotheker, ancien PDG de SAP, qui a rejoint la tête de HP en remplacement de Mark Hurd.

Car il faut sans doute chercher l'acharnement d'Oracle dans le contentieux qui l'oppose à HP. Lorsque Mark Hurd quitte la tête du premier fabricant mondial de PC, il rejoint Oracle. HP tente de s'y opposer, menaçant l'éditeur d'un procès, estimant que son ancien PDG devrait être contraint à un temps d'abstention vu qu'il est très au fait des secrets commerciaux et stratégiques de son ancien groupe.

Ainsi, Leo Apotheker fait un peu figure de victime collatérale. Son action à la tête de SAP n'est pas claire, HP affirmant qu'il ne connaissait en rien ce qui se tramait du côté de TomorrowNow. Oracle est sceptique, et Larry Ellison a récemment déclaré qu'il prouverait au cours du procès que Leo Apotheker était en fait au coeur d'un système d'espionnage industriel, rien de moins.

Si le procès devrait éclaircir ce point, il y a fort à parier qu'Oracle insiste sur sa personne pour mettre un peu plus en difficulté HP. Le conseil d'administration du fabricant a même mis son nouveau PDG sur la sellette, un moins à peine après son arrivée, en lien avec cette affaire.

Ce qu'il faut attendre du procès
Alors que les avocats des deux parties ont pour l'heure simplement eu le temps de présenter leur argumentation introductive, il semblerait que l'histoire soit très différente selon la version. Pour Oracle, qu'importe le montant des licences qu'aurait pu négocier SAP pour son logiciel : du moment que le téléchargement est illégal et que SAP ait tenté de développer un logiciel concurrent, ce dernier doit payer le prix fort. « Il aurait aussi pu choisir de nous concurrencer avec fair-play. A la place, SAP a choisi d'acheter TomorrowNow, une entreprise dont le conseil d'administration de SAP n'ignorait pas les pratiques illégales. »

Cette façon de raisonner semble relever du fantasme, pour les avocats de SAP. Pour eux, SAP ne doit payer que pour les contrats qu'a pu perdre Oracle suite à l'action illégale de TomorrowNow. Car pour l'éditeur allemand, s'il a gagné des clients au détriment d'Oracle à l'époque, ce n'est pas qu'à cause de l'affaire : les clients d'Oracle étaient devant l'incertitude face aux tentatives de rachat de PeopleSoft et de JD Edwards par leur fournisseur.

Il faudra donc compter sur le tribunal pour démêler cette question centrale. L'audition de Leo Apotheker, prévue aujourd'hui, pourrait permettre d'éclaircir certains points, puisque la cour a soutenu la volonté d'Oracle de l'interroger, alors que HP estimait qu'il avait largement eu le temps de le faire au cours de l'enquête préliminaire.

Autre témoin attendu à la barre : Larry Ellison. Le truculent PDG d'Oracle va-t-il apporter la preuve d'une éventuelle implication de Leo Apotheker, ou a-t-il fanfaronné un peu fort pour mettre la pression à son concurrent ? Réponse dans la suite de cette saga automnale.
Le thème de la neutralité du réseau (ou du Net) fait débat au sein de la classe politique. Cette fois, c'est le Sénat qui a mené les discussions avec des responsables de l'Economie numérique. Une proposition de loi a été soumise au gouvernement. Décryptage.L'un des points fondamentaux soulevé par le Sénat porte sur le principe de la neutralité des contenus. Certaines pistes évoquent alors clairement l'interdiction de tout filtrage. C'est le cas d'Emmanuel Gabla du CSA qui estime qu'il est important d' « éviter la marginalisation de certaines sources d'information par le filtrage ou la diminution de qualité de services. Sous cet angle, le principe de neutralité du net se doit d'être le garant de la liberté d'expression ».

Une position acceptée par les opérateurs mais contrebalancée par Pierre Louette, le secrétaire général d'Orange. Il estime qu'un opérateur doit : « avoir la capacité à gérer l'accès à des services professionnels afin de pouvoir organiser des formes de priorité avec une garantie de services assurée ». Deux positions contradictoires sur l'architecture logique du réseau donc…

Si la question de la neutralité des informations qui transitent sur le net n'est pas réglée, celle de la neutralité du réseau en lui-même (on parle alors d'architecture physique) est encore source de conflits. La critique s'est même directement tournée vers les FAI. Ces derniers sont accusés d'empêcher un accès équitable au réseau et de créer ainsi un nouvel écosystème. Ambiance.

Dernier point évoqué, les TV connectées. Les personnes interrogées parmi lesquelles figurent l'Arcep, le CSA, les FAI, ou encore l'UFC-Que choisir touchent du doigt un changement futur dans les modes de consommation de contenus. Dès lors, face au manque d'informations à l'heure actuelle sur le sujet, certains estiment que des « aménagements de ce principe de neutralité des réseaux » pourraient être organisés, notamment pour financer certains projets, comme la fibre optique par exemple…

Reste maintenant à connaître la position du gouvernement. La plupart des acteurs se sont positionnés sur le sujet : le Sénat, l'Arcep, la majorité présidentielle ainsi que l'opposition socialiste. Tous devront cependant écouter attentivement les conclusions de l'Europe sur le sujet, histoire de ne pas aller dans la mauvaise direction.
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