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Disponible au téléchargement depuis la semaine dernière, la troisième alpha du système Ubuntu en version 10.04 (Lucid Lynx) introduit, en autres, une nouvelle fonctionnalité baptisée Me Menu.

Ce nouvel outil présente une interface unifiée pour gérer ses différents réseaux communautaires tels que Twitter, Facebook, Identica, Friendfeed ou encore Flickr. Un champ texte permet ainsi de publier une mise à jour sur plusieurs réseaux d'une traite. Les développeurs de Canonical ont également travaillé sur l'intégration avec logiciel de messagerie instantanée Empathy. De cette façon un message envoyé sur un réseau social pourra également être prédéfini en tant que statut sur les comptes de messagerie MSN, Yahoo et Gtalk du client.

Les fonctionnalités de Me Menu sont basées sur la technologie de Gwibber, un client de micro-blogging open source développé en 2007 spécifiquement pour l'environnement de bureau GNOME. A la manière du logiciel Tweetdeck, Gwibber dispose de plusieurs colonnes afin de discerner les mises à jour de ses contacts des messages privés.

Ryan Paul, créateur de Gwibber, explique sur Ars Technica : «  Je travaille actuellement sur la prise en charge d'OAuth, des listes de Twitter et de l'auto-remplissage pour les surnoms des contacts. Ces trois fonctionnalités sont en cours de développement et ne seront pas prêtes pour la sortie d'Ubuntu 10.04. Je prévois également la compatibilité avec Google Buzz dès qu'une interface de programmation sera mise à disposition ».

La sortie d'Ubuntu 10.04 est prévue pour le 29 avril prochain. Vous pouvez télécharger la 3e alpha - strictement destinée aux testeurs - ici.
le 24/02/2010 à 23:58
Salon Solutions Linux 2010
Du 16 au 18 mars à porte de Versailles, le salon « Solutions linux » va ouvrir ces portes pour la 12eme édition avec de nombreux exposants professionnels comme Alter Way, mais aussi la présence de nombreux associations dont l'AFUP (Association Française des Utilisateurs de PHP) seront présentes.

L'une des grosses nouveautés concerne le village April – Tarsus a visité absolument, mais pour en savoir plus, il est nécessaire de consulter le communiqué.

- Communiqué Salon Solutions Linux 2010
Alors que l'Assemblée nationale doit procéder aujourd'hui au vote solennel de la loi de programmation sur la performance de la sécurité intérieure (Loppsi), la ligue Odebi ambitionne de fournir à l'internaute lambda les moyens qui lui permettront de se soustraire à toute mesure technique de surveillance de leur ordinateur. En des termes toujours très vindicatifs, elle annonce le lancement du projet Odebian : une distribution Linux basée sur Debian, proposée sous la forme d'un Live CD et paramétrée pour une protection maximale de la vie privée.

« Vous avez été maintes fois prévenus qu'en voulant trop contrôler l'internet, celui ci finirait par vous échapper complètement avec la généralisation des outils de cryptage et d'anonymat, aujourd'hui réservés aux seuls 'initiés' », indique la ligue Odebi dans une lettre ouverte adressée aux députés, dans laquelle elle les invite à rejeter le projet Loppsi.

Elle y annonce Odebian, qui se veut un « outil simple d'utilisation et à la portée de tous », permettant « à l'ensemble de nos concitoyens d'échapper à la surveillance généralisée et au filtrage des réseaux ».

Odebian ne requiert aucune installation spécifique : comme tout Live CD, il suffira de la graver sur un disque puis de régler son ordinateur pour que ce dernier démarre sur le lecteur optique plutôt que sur le disque dur, ou de la charger sur une clé USB. En gestation, le projet se limite pour l'instant à une base Debian équipée du navigateur Iceweasel et réglée pour que les connexions réseau transitent systématiquement par Tor, un réseau décentralisé mondial visant à garantir l'anonymat des connexions.

« L'objectif est de fournir un OS 'live' cumulant les avantages de debian (liberté, sécurité, fiabilité, communauté) et les valeurs défendues par Odebi », résume Tomtom, l'instigateur du projet. A l'heure actuelle, l'initiative ne risque guère de séduire le grand public, notamment parce que le réseau Tor est particulièrement lent, mais il pourrait bien participer à la démocratisation des solutions techniques visant à garantir l'anonymat des échanges, compromettant de ce fait l'efficacité des dispositifs tels que Loppsi ou Hadopi.
KDE Software Compilation 4.4, nom de code « Caikaku », vient d'être finalisée, annonce sur son site l'équipe en charge du développement de cet environnement de bureau Linux bien connu. Au menu, elle annonce la bagatelle de 7293 bugs corrigés et de 1433 nouvelles fonctionnalités, dont beaucoup ne seront bien entendu pas sensibles au premier abord. KDE 4.4 n'en est pas pour autant une simple mise à jour de routine : le logiciel intègre également de nouveaux éléments, bien perceptibles ceux là.

Le plus visible réside au niveau de l'interface Plasma, repensée pour une plus grande simplicité d'utilisation, notamment au niveau de la gestion des périphériques de stockage ou des widgets, qu'il est désormais possible de partager sur le réseau. Une version préliminaire de l'interface dédiée aux petits écrans des netbooks, Plasma Netbook, fait également son apparition. Celle-ci se veut plus légère et particulièrement adaptée aux appareils munis d'un écran tactile. De nouveaux logiciels font également leur apparition, tels que Blogilo pour l'animation d'un blog, Cantor pour les applications mathématiques ou Palapeli, pour les amateurs de puzzles.

KDE 4.4 signe également la mise à jour de Nepomuk, outil de recherche sémantique issu d'un programme européen, dont les performances ont été améliorées, et l'interface enrichie de nouveaux modes de visualisation des résultats. Toujours au programme, l'introduction du framework d'authentification KAuth pour mieux gérer les élévations de privilège ou la possibilité de regrouper par onglets des éléments au sein de Kwin.

Pour l'occasion, l'équipe KDE a également mis en ligne une nouvelle version de son site, que l'on pourra découvrir par l'intermédiaire de l'annonce relative à la sortie de la version 4.4. Les dépôts de certaines distributions sont d'ores et déjà à jour.
Pour la seconde année consécutive, la fondation Linux annonce l'ouverture d'un concours invitant les utilisateurs à mettre en ligne une vidéo promouvant les valeurs du système GNU/Linux. Baptisée « We're Linux », cette initiative vise à présenter les points forts du système d'exploitation et se rapproche donc des spots publicitaires d'Apple.

« Nous avons été inspirés par la créativité et le niveau de participation au concours "We're Linux" et souhaitons mettre de nouveau en place une communauté de partage », explique Amanda McPherson, vice-présidente du département Marketing de la fondation. Dans un communiqué, la fondation explique que si Microsoft possède plusieurs milliards de dollars, Linux peut de son côté compter sur une forte communauté.

Pour participer à ce concours, il faudra être âgé d'au moins 18 ans et soumettre un clip entre 30 et 60 secondes. Il est d'ores et déjà possible de proposer votre vidéo et ce jusqu'au 4 avril prochain. Les gagnants seront annoncés le 14 avril, c'est-à-dire le jour de l'ouverture du Linux Foundation Collaboration Summit. En plus d'un ordinateur portable (tournant sous Linux bien sûr), le vainqueur du concours gagnera un voyage tous frais payés et une chambre d'hôtel pour assister à la conférence LinuxCon de Boston qui se déroulera du 10 au 12 août prochains.

Rendez-vous ici pour soumettre votre video. Pour rappel, voici la vidéo qui a remporté le concours l'année dernière. Retrouvez les autres ici.
Poids lourd de l'univers du logiciel libre, l'éditeur Red Hat a ouvert cette semaine les portes du site opensource.com, présenté comme un espace de discussion dédié à la communauté. Cette dernière est invitée à s'exprimer sur les différents aspects de l'open source, à commencer par l'impact que ce modèle pourrait avoir à l'extérieur du monde du logiciel. Le site, en préparation depuis le mois d'octobre dernier, fait appel au gestionnaire de contenus (CMS) open source Drupal.

C'est Jim Whitehurst, CEO de Red Hat, qui ouvre le bal avec un billet dans lequel il présente les objectifs que s'est fixé l'éditeur. « Ce site est l'une des façons par lesquelles Red Hat veut restituer quelque chose à la communauté open source. Nous voulons créer un point de connexion entre toutes les conversations relatives à l'impact que peut avoir - et a déjà - l'open source au delà du monde logiciel », y explique-t-il, en prenant soin d'ajouter qu'il ne s'agit ni d'un site « pour Red Hat », ni d'un site « à propos de Red Hat ».

Tout juste lancé, le site compte déjà de nombreux contenus, la majorité émanant toutefois d'employés de Red Hat. D'après les premiers commentaires laissés sur le site, l'initiative semble plutôt bien accueillie. A l'extérieur, certains ne manquent toutefois pas de souligner que divers projets du même ordre ont déjà vu le jour, notamment sous l'égide de la Fondation Linux, et subodorent que le projet de Red Hat n'est pas désintéressé. Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ?
Dans un message publié sur la liste de diffusion officielle de Canonical, Rick Spencer, responsable du développement du système d'exploitation Ubuntu, annonce trois changements à venir.

Plus précisément, ces modifications concernent le navigateur Firefox de la prochaine version d'Ubuntu (10.04 LTS - Lucid Lynx), prévue pour le mois d'avril. La page de démarrage devrait ainsi être associée au moteur de recherche configuré par défaut par l'internaute. Ainsi, si les utilisateurs "changent pour Yahoo!, la page de démarrage sera également modifiée avec un champ de recherche Yahoo!", explique M. Spencer.

Yahoo! s'installera d'ailleurs comme moteur de recherche par défaut ; une initiative qui n'empêche en rien la modification de ce paramètre dans les options du logiciel. Plus précisément; "Canonical a négocié un contrat de partage de revenus avec Yahoo!". Pour la société fondée par Mark Shuttleworth, il s'agit de diversifier sa stratégie financière pour assurer davantage le rythme de développement du système.

Rappelons que Google et Mozilla entretiennent un partenariat similaire. Les recettes publicitaires reversées par Google constituent près de 85% des revenus globaux de la fondation (57 millions de dollars en 2006). Notons également l'ironie de la situation puisque si certains défenseurs du système libre Ubuntu choisiront de conserver Yahoo! en tant que moteur de recherche par défaut, les résultats retournés pourraient bientôt être calculés par la technologie de Microsoft.
Peut-être certains d'entre vous se sont-ils essayé au système Linux Ubuntu après avoir visionné notre vidéo présentée par Didier Roche, secrétaire de l'association Ubuntu-fr.org. S'il est relativement facile de trouver et d'installer une nouvelle application au sein de la logithèque intégrée, certains regrettent tout de même l'absence de plusieurs logiciels phares.

Pour cette raison, Gerry Carr, directeur du département marketing de Canonical et les équipes de développement d'Ubuntu ont publié un sondage à destination des utilisateurs. Cette enquête devrait permettre de mieux déterminer les besoins et les attentes de la communauté. La question est relativement simple : quel logiciel souhaiteriez-vous voir porté sur Ubuntu ? Une dizaine de titres sont proposés parmi lesquels nous retrouvons Adobe Photoshop, Apple iTunes ou encore Spotify. Le participant peut également mentionner l'application de son choix.

Canonical précise qu'il ne s'agit pas de livrer ces logiciels directement avec le système mais de les rendre compatibles et plus accessibles aux utilisateurs. Pour participer à ce sondage rendez-vous ici.
De passage à Paris pour présenter sa biographie « Richard Stallman et la révolution du logiciel libre », publiée aux éditions Eyrolles, le fondateur du mouvement GNU a véritablement marqué l'histoire de l'informatique. Cette oeuvre a été écrite par le journaliste américain Sam Williams puis revue et augmentée par M. Stallman lui-même. Notons également la participation de Christophe Masutti et Alexis Kauffmann de l'équipe de Framasoft qui se sont chargés de la traduction française. Dans ce livre, l'auteur revient sur l'actualité internationale du Libre et la problématique de propriété intellectuelle. Clubic en a profité pour poser quelques questions au père du logiciel libre.

Si vous soulignez l'importance d'utiliser des logiciels libres, en revanche, dans certaines situations il n'existe pas forcément de solutions alternatives et les logiciels propriétaires se révèlent particulièrement puissants.

Richard Matthew Stallman : On parle de logiciel « privateurs » parce que ces derniers vous privent de votre liberté. Vous savez, c'est une question de choix. Vous avez le choix de conserver votre liberté et faire le travail de cette manière ou de travailler autrement. Cela dépend véritablement de vos valeurs. Si vous préférez la liberté alors vous travaillerez d'une certaine façon et ferez ce que vous pouvez avec un logiciel libre, sinon vous devez accepter d'être privé de votre liberté. A quel logiciel faisiez-vous référence ?

Disons Final Cut par exemple ?

RMS : Je ne connais pas ce logiciel et de toute façon je ne suis pas prêt à céder ma liberté. Encore une fois c'est une question de priorité personnelle.

L'une des libertés du projet GNU est celle d'étudier le code source d'un logiciel et de le modifier selon ses besoins. Mais pour un programmeur n'est-il pas plus louable d'écrire entièrement un logiciel plutôt que de s'inspirer d'un code existant ?

RMS : Non. Non car étendre les fonctionnalités d'un logiciel existant est très utile aussi.

Quelles sont les équivalents de la GPL dans des domaines autres que le logiciel ?

RMS : Une des licences de Creative Commons est une licence copyleft Share Alike. Il existe une licence avec et une sans copyleft.

Concernant la licence BSD, cette dernière est-elle dangereuse ?

RMS : La licence BSD donne aux utilisateurs des libertés mais elle autorise aussi les logiciels privateurs. Aujourd'hui c'est quand même ambigu. Il existe deux licences BSD. En soit, la licence BSD n'est pas injuste parce qu'elle n'enlève pas de liberté.

Aujourd'hui nous avons la combinaison du système GNU au noyau Linux. Qu'en est-t-il du kernel GNU ?

RMS : Il y a un noyau GNU mais il ne fonctionne pas très bien.

Est-il toujours en développement ?

RMS : Oui il est encore un peu en développement. Pour nous l'important c'est plutôt d'améliorer les programmes libres qui se positionnent face aux logiciels privateurs.

L'arrivée de Google sur le marché des systèmes d'exploitation, ca vous inspire quoi ?

RMS : Il y a trois choses. Il y a Chrome, Chrome OS et Chromium. Chrome est un logiciel privateur. Chromium, c'est open source et je crois que c'est plus ou moins libre mais pas complètement. L'important c'est que leur intention est de le distribuer de telle sorte que l'utilisateur ne peut pas installer de programmes. C'est un problème assez grave. Aussi, c'est un système qui a été mis au point pour diriger l'utilisateur vers des solutions hébergées.

C'est un problème selon vous ?

RMS : Oui les applications en ligne, c'est comme un programme privateur. L'utilisateur perd son informatique. On envoie les données au serveur mais on n'a pas le code source ni même l'exécutable.

D'ici cinq à dix ans que souhaiteriez-vous qu'il se passe sur la scène de l'informatique ?

RMS : Je voudrais bien sûr que les logiciels privateurs disparaissent ainsi que les applications hébergées. Je voudrais que le partage soit légalisé et que la surveillance, qui ne cesse d'augmenter, soit mise sous contrôle. Aussi je voudrais que la censure soit éradiquée. La censure est sans doute la pire chose qui existe.

A noter : cet entretien aurait dû être publié en format vidéo, cependant, sur demande de Richard Stallman ce dernier a été retranscrit. En effet, M. Stallman n'accepte la publication de vidéo qu'au format libre Ogg Theora.
A plusieurs reprises, Microsoft a pointé du doigt les réseaux de piratage et marchés parallèles des contrefaçons sévissant en Chine. La firme de Steve Ballmer travaille main dans la main avec la Business Software Alliance afin de protéger les droits de propriété intellectuelle de ses logiciels et notamment en ce qui concerne le système d'exploitation Windows. C'est ainsi que plusieurs pirates ont été lourdement sanctionnés, à l'image de Hong Lei qui écopa cet été d'une peine de 3 ans et demi de prison et d'une amende d'un million de yuan (environ 100 000 euros).

Plusieurs hackers chinois ont alors décidé de migrer vers Linux et plus particulièrement Ubuntu. C'est ainsi qu'est né le système Ylmf OS qui présente la particularité de ressembler comme deux gouttes d'eau à Windows XP. Basé sur Ubuntu 9.10, Ylmf OS ne semble avoir été développé qu'en Chinois. D'autres distributions de Linux avaient déjà repris l'ergonomie offerte par Windows XP, c'était notamment le cas de Linspire, récemment racheté par Xandros. Retrouvez une série de captures d'écran ici.
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