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IBM va bientôt arrêter de vendre des machines x64 avec le système d'exploitation Solaris 10 pré-installé. Il semblerait que la décision vienne d'Oracle, qui aurait choisi de ne plus distribuer son système aux fabricants qui ont leur propre système UNIX. L'accord de commercialisation de serveurs IBM avec Solaris datait de 2007, quand Big Blue avait signé la distribution avec Sun.

Après avoir dénoncé le contrat qui permet à HP de distribuer Solaris en tant qu'OEM, et à vendre de l'assistance pour son OS sur des serveurs ProLiant, Oracle met fin à Solaris sur les serveurs rack System x et les serveurs en lame BlaceCenter d'IBM. Oracle n'a comme à son habitude pas souhaité commenter, et IBM n'a pas été en mesure d'apporter la moindre information supplémentaire.
Canonical a publié aujourd'hui une appliance virtuelle permettant aux utilisateurs de son système d'exploitation Ubuntu d'accéder au logiciel de base de données d'IBM, appelé DB2. L'appliance logicielle contient une copie d'IBM DB2 Express-C, qui peut tourner sur l'édition serveur de la dernière version LTS (support à long terme) d'Ubuntu, la 10.04.

Une appliance virtuelle de cloud qui comprend Ubuntu et DB2 Express-C va permettre aux utilisateurs de mettre en place DB2 rapidement et aisément dans des environnements de cloud public ou privé, explique le vice président des services commerciaux de Canonical, Neil Levine, dans un communiqué.

La version serveur d'Ubuntu Linux est proposée par les fournisseurs de cloud public comme Amazon ou Rackspace dans leurs offres. Canonical commercialise également son Ubuntu Enterprise Cloud, qui incorpore une version du logiciel de cloud open source Eucalyptus, utilisable par les entreprises pour mettre sur pied leur propre cloud privé.

DB2 Express-C est la version gratuite de DB2, qu'IBM destine aux petites entreprises. Big Blue a également assuré que la version 9.7 de DB2 peut fonctionner sur Ubuntu 10.04 LTS. Canonical n'est pas le seul à offrir une version utilisable immédiatement sur le cloud de DB2. Amazon propose pas moins de quatre versions différentes sur sa plateforme Amazon Web Services, qui permet également d'installer Oracle MySQL, Microsoft SQL Server, PostSQL et Sybase IQ.
Sept mois après la sortie d'OpenSuse 11.2, la distribution GNU/Linux est désormais disponible au téléchargement en version 11.3. Parmi les principales nouveautés nous retrouvons la prise en charge des netbooks et des smartphones ainsi que l'introduction d'outils de sauvegarde en ligne.

OpenSuse 11.3 améliorerait grandement la prise en charge des composants des netbooks. Le système viendrait avec deux environnements spécifiques. Le premier, Plasma Netbook Workspace, a été développé par l'équipe de KDE tandis que le second est une variante de Meego (SMeego, de son nom de code). Ces deux systèmes misent surtout sur les applications de communication, qu'il s'agisse de courrier, réseaux sociaux, messagerie instantanée ou micro-blogging.

Côté smartphones, OpenSuse 11.3 serait désormais compatible avec Android, l'iPhone et le BlackBerry. L'équipe assure que l'utilisateur sera en mesure de synchroniser sa musique, accéder à ses photos et utiliser son téléphone en tant que modem.

A l'instar de Canonical et son service Ubuntu One, OpenSuse 11.3 se couple à un un espace de stockage en ligne. 2 Go sont alloués gratuitement tandis que l'utilisateur pourra payer 10 dollars par mois pour bénéficier de 100 Go. OpenSuse s'appuie sur les services fournis par SpiderOak. Comme Dropbox la plateforme permet de conserver une copie de chaque document modifié et de récupérer un fichier effacé par erreur. SpiderOak fonctionne sur Windows Mac et Linux et intégre aussi des fonctions de partage. Retrouvez de plus amples informations ici.
le 12/07/2010 à 18:22
Spotify se dote d'un client Linux
Spotify, qui dispose déjà de clients Windows et Mac OS X, vient de mettre en ligne une version Linux de son logiciel. Par son intermédiaire, les linuxiens auront donc la possibilité d'accéder au catalogue de plusieurs millions de titres que propose Spotify sur le mode du streaming.

Si à terme, Spotify promet que cette déclinaison Linux embarquera les mêmes fonctionnalités que ses équivalents Windows ou Mac OS X, il s'agit pour l'instant d'une version préliminaire qui souffre de quelques limitations. « Dans la mesure où nous n'avons pas encore trouvé de moyen fiable pour diffuser nos publicités, cette version est réservée aux détenteurs d'un abonnement Spotify Premium », explique par exemple l'éditeur.

Pour l'instant, il faudra également tirer une croix sur la fonctionnalité de stockage en local de ses listes de lecture, qui permet sur d'autres environnements d'accéder à sa musique même lorsqu'on n'est pas connecté à Internet. Spotify devrait toutefois avoir à coeur de rapidement mettre un terme à ces restrictions.

Pour essayer la version Linux du logiciel, des versions packagées sont proposées pour Debian et Ubuntu, les instructions d'installation étant résumées ci-dessous.

# 1. Ajoutez cette ligne à votre liste de dépôts /etc/apt/sources.list
deb http://repository.spotify.com stable non-free

# 2. Lancez la commande apt-get update
# 3. (optionnel) Si vous voulez vérifier les paquets téléchargés, ajoutez la clé publique suivante

gpg --keyserver wwwkeys.de.pgp.net --recv-keys 4E9CFF4E
gpg --export 4E9CFF4E |sudo apt-key add -

# 4. Lancez apt-get install spotify-client-qt spotify-client-gnome-support
Mandriva, désormais engagé dans une fastidieuse restructuration, a publié jeudi la traditionnelle mise à jour de milieu d'année de sa distribution Linux grand public, laquelle passe donc en version « 2010.1 Spring ». L'occasion, pour l'éditeur, d'incorporer les dernières moutures en date des différents logiciels et composants fournis, ainsi que de développer les fonctionnalités qui valent à Mandriva Linux sa réputation de simplicité d'accès.

Mandriva Linux Spring 2010.1 signe ainsi l'introduction d'un module de contrôle parental, voit se renforcer l'intégration du smart desktop introduit avec la 2010, toujours associé au navigateur sémantique ginkgo. Toujours richement dotée en logiciels éducatifs, la Spring 2010.1 intègre désormais Gnome en version 2.30.1, KDE 4.4.3, Firefox 3.6.6 et OpenOffice.org 3.2. On pourra consulter le détail des améliorations apportées au système via ce lien (anglais).

Trois éditions sont toujours proposées avec Mandriva Free, la version 100% open source, Mandriva One, destinée au grand public et munie de certains pilotes et logiciels propriétaires (outils Adobe par exemple) et Mandriva Powerpack, la version payante, facturée 49 euros, qui vient accompagnée d'un logiciel lecteur de DVD et comprend trois mois de support technique ou d'assistance.
Mandriva, éditeur de logiciels libres, vient d'annoncer la restructuration de ses équipes au niveau européen dans les mois à venir. Il essaie ainsi de répondre à une situation compliquée : « la société se débat depuis plusieurs années dans ses difficultés financières liées à sa taille et à l'absence d'une stratégie d'éditeur clairement affirmée, » explique le communiqué.

Mandriva a donc permis à une équipe d'entrepreneurs en association avec les investisseurs historiques d'établir un plan industriel. Jugé ambitieux par Mandriva, ce plan permettrait d'éviter la banqueroute en relançant l'entreprise. Au coeur du dispositif : le rapprochement industriel européen « entre plusieurs acteurs impliqués dans les logiciels libres. » La société française IF Research, qui détient l'éditeur Wallix, fera partie du plan.

Autre mesure-clé : la distribution sera désormais distribuée à travers un réseau de revendeurs et d'intégrateurs informatiques, ainsi qu'à travers des accords OEM en Europe, au Moyen-Orient et dans la zone Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine). « Une offre professionnelle à destination des grands marchés entreprises (éducation, industrie, services, retail) viendra satisfaire les clients à la recherche d'offres alternatives et économiques en matière de gestion de parcs informatiques hétérogènes et d'identités. » Cette offre devrait être dévoilée d'ici la fin de l'année 2010.

L'éditeur fait ainsi état de ses ambitions. « Mandriva possède dans son ADN tous les atouts d'un champion mondial du logiciel libre. Une communauté de 3,5 millions d'utilisateurs, une position de leaders dans les pays de la zone Bric, et des clients prestigieux dans le secteur public ou des grandes entreprises, selon Jean-Noël de Galzain, » Président d'IF Search. « Nous allons donc focaliser à la fois sur la profitabilité de la société, ainsi qu'une nouvelle dynamique commerciale qui passe par des offres innovantes distribuées par un réseau de partenaires à valeur ajoutée. »

Pour finir avec les bonnes nouvelles, Mandriva doit annoncer bientôt sa dernière distribution : Mandriva Linux Spring 2010, qui sera disponible au téléchargement sur le site de l'éditeur. Pour le reste, la partie la moins excitante du plan de redressement concerne le « programme drastique de réduction de ses frais de structure destiné à ramener la société à l'équilibre financier, ainsi qu'une levée de fonds pour assurer sa pérennité. » La menace d'une réduction des effectifs, qui serait logique dans le cadre de la nouvelle stratégie de distribution, n'est pas loin, même si pour l'instant rien n'est annoncé par Mandriva dans son communiqué. « Des négociations sont en cours avec des nouveaux actionnaires qui seront présentés lors de la prochaine assemblée générale de l'entreprise. »
La distribution GNU/Linux Eeebuntu se refait une beauté et son créateur a finalement décidé de changer de nom. Basé sur le système Ubuntu, Eeebuntu a pour vocation de développer une solution optimisée pour les petits écrans et performances moindres des netbooks. Depuis décembre 2007, le projet a évolué et quatre versions sont proposées : Base (avec un nombre restreint d'applications), Standard (avec l'environnement Compiz), NBR (doté de l'interface d'Ubuntu Netbook) et enfin LXDE (intégrant l'environnement de bureau éponyme).

Le site officiel du système Eeebuntu redirige désormais vers celui d'AuroraOS, un nouveau projet avec de nouvelle ambitions. Sur son blog, l'auteur explique notamment que Canonical n'appréciait pas le nom donné au projet Eeebuntu. Par ailleurs, AuroraOS devrait être disponible sur les netbooks mais aussi les ordinateurs portables classiques et PC fixes. A l'instar d'Ubuntu AuroraOS devrait être mis à jour tous les six mois, une feuille de route devrait bientôt être publiée ici.

Prochainement disponible en téléchargement AuroraOS sera basé sur GNOME avec les logiciels classiques, à savoir, Firefox, Thunderbird, Pidgin, OpenOffice.org, The Gimp ou encore VLC. Pour de plus amples informations, rendez-vous ici.
Red Hat vient d'annoncer la disponibilité immédiate de sa nouvelle suite Cloud Foundations : Edition One. Petit clin d'oeil à Asimov ? Quoi qu'il en soit, l'ambition est grande, car Red Hat souhaite permettre à ses clients de déployer des clouds privés de façon optimisée.

Cloud Foundations : Edition One (CFEO) inclut l'implémentation d'un cloud privé, avec Red Hat Enterprise Linux, Red Hat Network Satellite, Red Hat Enterprise Virtualization, JBoss Enterprise Middleware et Red Hat Enterprise MRG Grid. L'éditeur a pensé à fournir un manuel complet pour une installation rapide et simple.

La volonté de Red Hat, c'est de simplifier le déploiement de ces clouds privés. Cloud Foundations offre une solution de planification, de développement, et de gestion des clouds publics et privés Iaas (Infrastructure-as-a-Service) et Paas (Platform-as-a-Service). « De la même manière que nous avons fait de Linux un endroit sécurisé pour utiliser des applications critiques avec Red Hat Enterprise Linux, nous souhaitons faire du cloud un endroit sûr pour les applications d'entreprise, » a déclaré Scott Crenshaw, le vice-président et manager général de la division Cloud Business de Red Hat. « Red Hat est au premier plan de l'industrie avec un portefeuille large de solutions de cloud pour les entreprises, et conduit l'expansion du cloud pour de nouveaux utilisateurs, des développeurs aux entreprises, avec notre offre de cloud disponible aujourd'hui. »
Red Hat a annoncé aujourd'hui la disponibilité de son Business Partners Center. C'est un portail dédiés aux partenaires de l'éditeur de solutions open-source, pour leur permettre d'activer des outils de vente, y compris la virtualisation, des solutions plateforme et middleware, et des services de publicité ciblée hébergés dans le cloud.

Le portail intègre également l'enregistrement de contrats, la gestion des souscriptions, des ressources d'apprentissage, des requêtes et mises à jour spécialisées, et la possibilité de soumettre des cas précis. L'intention de Red Hat est de fournir à ses partenaires une solution pour apprendre efficacement à utiliser ses logiciels. Le portail se focalise d'ailleurs sur les nouvelles offres de Red Hat, comme la virtualisation, le cloud, et l'entreprise planche actuellement sur la façon d'aider ses clients à intégrer rapidement leurs plateformes dans le cloud.

« Nous permettons à nos partenaires commerciaux et à nos revendeurs de fournir des solutions Red Hat avec un modèle de consommation flexible. Nous reconnaissons que chaque entreprise a des besoins spécifiques, et notre stratégie de cloud permet cette flexibilité en laissant les clients décider du déploiement de leur système, de leurs ressources de virtualisation, et de leurs solutions de middleware, » explique le vice-président de Red Hat, Mark Enzweiler. « Aujourd'hui, avec le Red Hat Business Partners Center, il est plus facile pour nos partenaires d'apporter ces technologies à leurs clients. »
Les sociétés ARM, Freescale, IBM, Samsung, ST-Ericsson et Texas Instruments ont annoncé la création de l'organisation à but non-lucratif Linaro. Cette dernière a pour mission de faciliter et d'accélérer le développement des systèmes embarqués basés sur Linux.

Plus précisément les constructeurs mettront à disposition des outils de développement afin que les programmeurs puissent créer des applications de bas niveau en directe communication avec le kernel et la puce de silicium des terminaux. L'éditeur Canonical devrait également prendre part à ce projet notamment via la plateforme de développement Launchpad.

Puisqu'il s'agit de programmation à bas niveau, Linaro fonctionnera avec l'ensemble des distributions existantes comme Android ou MeeGo. Dans la FAQ du site Internet il est stipulé : "le but de Linaro est de réduire le temps de développement afin de permettre aux produits innovants d'arriver plus vite sur le marché". Dans la mesure où les fabricants s'accorderont sur les spécificités logicielles, l'utilisateur devrait pouvoir bénéficier de terminaux optimisés par exemple pour la durée de vie d'un cycle de batterie. Par la suite, ces types d'optimisation pourraient se traduire par des terminaux plus fins.

Les outils de Linaro seront disponibles dans le courant du mois de novembre et seront mis à jour tous les six mois. Retrouvez de plus amples informations sur le site Internet officiel.
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