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Après avoir publié une Release Candidate de son système d'exploitation Ubuntu 9.10 vendredi dernier, la société Canonical vient de mettre à disposition la version finale de son système open source - également connue sous le nom de Karmic Koala. Basé sur le noyau de Linux en version 2.6.31, cette nouvelle mouture intègre l'environnement de bureau GNOME 2.28.L'ajout et la suppression des programmes sont désormais effectués via le Software Center. Notons également l'implémentation d'Upstart, codé par le développeur Scott James Remnant. Cette technologie open source permet un démarrage plus rapide de la machine. La version 2.28 de GNOME inclut un certain nombre de changements. Ainsi Empathy remplace Pidgin comme logiciel de messagerie instantanée par défaut. Notons que le lecteur de fichiers Evince est doté d'une nouvelle couche de sécurité contre les documents PDF ou les images potentiellement dangereuses.

Outre le système de fichiers EXT4, qui optimise la fragmentation du disque dur, le bootloader, chargé de démarrer le système, devient GRUB 2 par défaut. Mark Shuttleworth, PDG de Canonical, soulignait lors d'un entretien l'importance de proposer un système réactif notamment pour les ordinateurs mobiles. "Nous avons modifié les paramètres du kernel afin d'avoir un démarrage plus propre et plus rapide. Nous avons également travaillé sur l'entrée et la sortie du mode veille. C'est très important pour quelqu'un qui souhaite être mobile de pouvoir utiliser son ordinateur portable très rapidement quand il le souhaite.". Il ajoutait : "Je pense que Karmic sera très populaire.". Retrouvez de plus amples informations sur cette nouvelle version ici.
Au mois de juillet, la fondation Mozilla avait publié sur son Wiki quelques images conceptuelles des prochaines versions du navigateur Firefox 3.7 et 4.0 pour le système Windows. Voici désormais quelques clichés de ce à quoi pourrait ressembler le logiciel sur un système Linux.

A première vue, Firefox 3.7 ne devrait pas être radicalement différents de la version actuelle. En effet, si sur Windows, le logiciel, tire parti des effets de transparence d'Aero au niveau de la barre de navigation et des onglets ouverts, nous retrouvons sur Linux une interface grise unie. Notons une légère refonte des onglets et l'abandon des séparateurs pour la barre de liens. Alors que Firefox 3.7 pour Windows faisait table rase de la barre d'outils pour regrouper les options au sein de deux menus déroulants placés à droite du moteur du recherche, la version pour Linux conserve l'ergonomie traditionnelle.

La version 4.0, en revanche, apporte plusieurs changements majeurs et rejoint directement les concepts établis pour Windows. C'est-ainsi que la barre des onglets passe au-dessus de la barre d'adresse (une configuration par défaut que l'utilisateur devrait pouvoir désactiver). Notons également que le navigateur devrait adopter une interface plus minimaliste et, à l'image de Google Chrome, rassembler à son tour les options de la page en cours de lecture et les différents outils au sein de deux boutons.

Vous retrouverez de plus amples illustrations ici.
Sur son blog officiel, la société Canonical LTD a récemment annoncé vouloir limiter les livraisons gratuites des CD de son système d'exploitation Ubuntu. Le programme ShipIt permet en effet à n'importe qui de pouvoir entrer ses coordonnées et recevoir la dernière version du système par voies postales plutôt que de devoir télécharger une image ISO pour ensuite la graver sur disque.

"Ces cinq dernières années nous avons envoyé des millions de CD et vu la popularité d'Ubuntu augmenter de manière remarquable, cela aurait été impossible sans ShipIt". Cependant, si la livraison est gratuite pour l'utilisateur, Canonical doit pour sa part assurer ces frais. Jane Silber, de l'équipe de Canonical, explique ainsi : "l'un des aspects les plus cool d'Ubuntu c'est que vous pouvez mettre à jour le système vers la version la plus récente sans utiliser de CD". Ces disques seront désormais principalement envoyés aux personnes découvrant le système, aux communautés locales ainsi qu'aux membres Ubuntu, c'est-à-dire les personnes contribuant de manière significative au développement (programmation, évaluation, traduction....). Les autres devront ainsi utiliser l'utilitaire de mises à jour embarqué au système ou simplement télécharger l'ISO.

Pour Canonical il s'agit donc de réduire les frais ; une initiative qui souligne également une bonne nouvelle : la popularité croissante de son système. Rappelons que la prochaine version, Ubuntu 9.10, Karmic Koala sortira ce jeudi 29 octobre.
En attendant la version définitive d'Ubuntu "Karmic Koala" 9.10, prévue pour le 29 octobre prochain, les impatients qui n'auraient pas succombé à la tentation de la bêta peuvent se tourner vers la Release Candidate du système, proposée au téléchargement depuis jeudi soir : une mouture stable, proche de la version finale, qui embarque déjà l'intégralité des nouveautés prévues.

Au chapitre des principales fonctionnalités apportées au système depuis la version 9.0.4, on notera l'apparition de la nouvelle version du service de sauvegarde en ligne Ubuntu One, toujours en bêta. Ubuntu 9.10 fait maintenant appel au noyau Linux 2.6.31 (plus exactement, 2.6.31-14.48 au sein de la RC) ainsi qu'à la version 2.28 de l'environnement de bureau Gnome.

Upstart fait son apparition, avec comme objectif d'améliorer et d'accélérer le processus de démarrage de la machine. Le Software center fait par ailleurs son apparition en lieu et place du "Ajouter / supprimer des programmes" de Synaptic et servira donc à gérer paquets et logiciels. Le client de messagerie Empathy vient remplacer Pidgin, tandis que le gestionnaire de démarrage devient Grub 2 et que le système de fichiers par défaut est maintenant ext4. De façon générale, les évolutions apportées à cette 9.10 par rapport à l'actuelle 9.04 visent, selon Canonical, à proposer une expérience plus rapide, et plus stable, d'Ubuntu.

Côté serveur, Ubuntu 9.10 s'ouvre plus largement au service EC2 d'Amazon avec Ubuntu Enterprise Cloud. On trouvera la liste complète des nouveautés ainsi que les liens de téléchargement des différentes variantes (Kubuntu et consorts) sur le site d'Ubuntu (en anglais).
Après avoir distribué une alpha au mois d'août dernier, l'équipe de Linux Red Hat annonce sur son blog officiel la mise à disposition du système Fedora 12 en version bêta. De son nom de code Constantine, la version finale devrait être disponible dans le courant du mois prochain.

Fedora 12 embarque plusieurs nouveautés parmi lesquelles nous retrouvons PackageKit, l'assistant d'installation et de mises à jour de logiciels. Ce dernier inclut désormais un plugin permettant d'installer des applications directement depuis un navigateur web. Le gestionnaire de réseau NetworkManager a également été amélioré avec une pré-configuration des principaux opérateurs téléphoniques ainsi qu'un scan automatique des réseaux GSM et la prise en charge d'un nombre plus important de modems.

Notons également de meilleures performances globales avec une optimisation de la compilation des paquets pour les processeurs Intel Atom. Livré avec les environnements de bureau GNOME 2.28 et KDE 4.3, Fedora 12 bêta embarque aussi le format Ogg Theora en version 1.1. Les développeurs annoncent par ailleurs la prise en charge expérimentale de la 3D pour les cartes AMD Radeon HD 2400 et modèles supérieurs avec de meilleures performances en terme de virtualisation et la mise à disposition de la bilbiothèque open source libguestfs.

Retrouvez de plus amples détails sur le wiki anglais officiel. Une Release Candidate (version pré-finale) devrait être proposée le 4 novembre prochain avant la publication de la finale le 17 novembre.
le 16/10/2009 à 23:31
Release Candidate pour openSUSE 11.2
Les amateurs d'openSUSE peuvent dès à présent télécharger et installer la première Release Candidate (RC) d'openSUSE 11.2, dont la mouture finale devrait voir le jour le 12 novembre prochain. Nouvelle version de la célèbre distribution soutenue par Novell, openSUSE 11.2 RC1 embarque la plupart des paquets qui équiperont la finale, à commencer par le noyau Linux en version 2.6.31.3.

Si KDE 4.3 est intégré par défaut, l'environnement de bureau GNOME est également proposé en 2.28, tandis que l'on retrouve PulseAudio 0.9.19, Samba 3.4.1 et postgresql 8.4.1, sans oublier la version 3.1.1 de la suite bureautique OpenOffice.org. Egalement au programme, SeaMonkey 2.0 en version RC1 ou Evolution 2.28.

Bien d'autres nouveautés sont au programme, notamment sur le plan technique. En vrac, on pourra citer l'utilisation du format de fichiers ext4 par défaut pour toute nouvelle installation, l'ouverture à Btrfs, l'amélioration de l'outil d'installation YaST, la possibilité de chiffre l'intégralité du contenu d'un disque ou l'exécution possible du système depuis une clé USB. openSUSE promet par ailleurs une expérience de mise à jour des paquets facilitée grâce à diverses améliorations apportées à Zypper, l'outil dédié.

On pourra consulter la liste des nouveautés par ici, et procéder au téléchargement par là.
A l'occasion de l'Open World Forum, qui s'est déroulé la semaine dernière, Clubic s'est entretenu avec Anne Nicolas vice-président de l'ingénierie chez Mandriva, une occasion de faire le point sur la société française créée en 1998. Anne Nicolas nous présente Mandriva 2010, la prochaine version du système d'exploitation grand public basé sur Linux.

Sauriez-vous me dire quelle est la part de marché de Mandriva en France et dans le monde ?

Anne Nicolas : C'est très compliqué de connaître de chiffres exacts. Nous comptons plutôt en nombre de téléchargements. Nous ne pouvons mesurer que ce que l'on vend mais nous ne maîtrisons pas tous les miroirs. D'autant que selon leurs administrateurs, ces miroirs sont plus ou moins limités. On essaie cependant de mettre en place des outils de mesures. On estime le nombre de téléchargements à 4 millions par an dont 2,5 millions pour Mandriva Spring 2009.

Mandriva est une distribution grand public livrée avec KDE ou GNOME. Finalement qu'est-ce qui différencie Mandriva sous Gnome d'Ubuntu ?

AN : A la différence de Canonical, chez Mandriva, nous avons choisi de ne pas privilégier GNOME ou KDE. Nous ne proposons pas d'ISO spécifique. D'après les retours de nos utilisateurs on est presque à 50/50. Plus précisément, 57% des utilisateurs préfèrent KDE et 43% utilisent GNOME. Pour ces deux environnements Mandriva propose une interface unifiée avec une même intégration de tous les logiciels.

Travaillez-vous sur d'autres environnements ?

AN : Oui pour les netbooks nous avons LXDE par défaut. Nous avons besoin d'un environnement sexy et léger. Nous intégrerons bientôt Moblin au sein de Mandriva Mini. Nous travaillons également avec KDE sur un gestionnaire optimisé et basé sur Plasma.

Que nous réserve la prochaine mouture de Mandriva 2010 ?

AN : Nous continuons à travailler sur le temps de boot. Nous y avons intégré la toute dernière version de KDE 4.3 qui embarque plus d'applications et dont l'intégration a été améliorée. Par exemple avant on ne pouvait pas poser d'icônes sur le bureau, il fallait donc revoir l'ergonomie. Aussi les utilisateurs étaient partagés sur le menu. Nous avons essayé de leur donner des repères. Nous avons également revu le contrôle parental et les outils de sécurité, par exemple pour définir une tranche horaire sur laquelle l'enfant va pouvoir se servir de la machine. La gestion des profils réseaux a été améliorée et il est désormais possible de configurer le réseau Wifi par défaut, les options de proxy ou l'installation des médias selon qu'on se trouve sur son lieu de travail ou chez soi. Nous avons également fourni beaucoup de travail sur la mise à jour de drivers d'imprimantes, notamment de la marque Canon.

Pourriez-vous rappeler la date de sortie ?

AN : Mandriva 2010 est prévu pour le 3 novembre et nous publierons une RC2 jeudi prochain.

A la sortie de Mandriva Spring 2009, vous évoquiez plusieurs projets parallèles, notamment en ce qui concerne un démarrage instantané de la machine. Qu'en est-il aujourd'hui ?

AN : Les résultats sont plus spectaculaires pour les versions OEM car nous pouvons véritablement adapter le système à la machine du constructeur. Pour ces versions le temps de démarrage est aux alentours de 6 à 10 secondes dans le pire des cas. Cette technologie a été transférée dans la version Mandriva One avec un gain moyen de 20% au démarrage.

Qu'en est-il de vos travaux sur le BIOS ?

AN : Cela reste toujours à l'état de projet et pour l'instant c'est notre département de recherche qui s'y intéresse. Cela devrait également permettre d'améliorer le temps de démarrage.

Vous aviez également mentionné un projet de Web OS ?

AN : Nous avons sorti un espace de stockage en ligne. Nous voudrions ensuite proposer de stocker le profil utilisateur. Puis, à terme, nous souhaiterions mettre à disposition un bureau distant accessible soit via un navigateur soit via une amorce comme un CD ou une clé USB qui se connecterait directement sur Internet. On espère sortir quelque chose en 2010.

Au mois de juillet, Mandriva a publié un communiqué en réponse à l'annonce de Chrome OS de Google en rappelant que Mandriva existait depuis plus de dix ans. Craignez-vous Google sur ce marché ?

AN : Google a une force de frappe conséquente. Ils savent faire passer leur technologie simplement en communiquant. Ils ont beaucoup de produits très populaires. On se doit d'occuper le terrain et de réagir.

Je vous remercie
A l'occasion de l'Open World Forum, qui s'est déroulé les 1er et 2 octobre derniers, Clubic a rencontré Mark Shuttleworth, fondateur et PDG de la firme Canonical. Au coeur de la stratégie de Canonical réside Ubuntu, le système d'exploitation grand public basé sur un noyau Linux. Après avoir vendu à VeriSign sa première société Thawte, spécialisée dans les certificats numériques, pour 500 millions de dollars, cet entrepreneur s'est payé une semaine dans la station spaciale internationale. A son retour sur Terre, Mark Shuttleworth décida alors de lancer sa propre distribution de Linux. Une seule idée en tête : produire un système d'exploitation gratuit et de qualité pour tout le monde.

La première version d'Ubuntu est sortie en octobre 2004. Quand est-ce que le projet a réellement démarré ?

Mark Shuttleworth : J'ai décidé de monter ce projet en janvier 2004. Au début ça a pris un peu de temps, notamment pour trouver une équipe. Finalement nous avons eu notre première réunion en avril 2004. La première mouture est effectivement sortie en octobre. Cela a marqué le début du cycle de développement actuel qui est de six mois.

On dit souvent que c'est votre voyage dans l'espace qui vous a donné l'idée d'Ubuntu, comment est-ce venu ?

MS : Oui en fait je me suis rendu compte que l'univers est très vaste et combien nos pays sont proches les uns des autres. Vous savez de là-haut tout défile sous vos yeux très vite et la distance entre la France et la Croatie, par exemple, est très infime. On se rend compte aussi à quel point les humains sont très dépendants les uns des autres. Nous nous trouvons vraiment au coeur d'un monde interconnecté et quelque part c'est ce que symbolise la philosophie du monde libre. Vous savez, le talent peu être partout, nous partageons et nous nous entraidons.


Pourquoi avoir monté Canonical plutôt que d'investir dans une distribution qui existe déjà ?

MS : Plutôt que de racheter une société existante, nous voulions construire quelque chose de nouveau qui ait une approche différente. Lorsque l'on arrive tard sur le marché, il est important d'avoir de bonnes idées en place et ces idées nous les avions.

Pourriez-vous rappeler la stratégie commerciale d'Ubuntu ?

MS : Nous distribuons le système Ubuntu gratuitement mais nous proposons aussi des services. Récemment nous avons lancé Ubuntu One, il s'agit d'une solution permettant de stocker en ligne son profil utilisateur, ses données, en somme, une solution de sauvegarde. Nous fournissons aussi du support utilisateur et du support pour nos partenaires comme Dell.

Est-il possible d'estimer la base d'utilisateurs d'Ubuntu?

MS : Il est très difficile de chiffrer le nombre précis d'utilisateurs. Vous savez, nous organisons des événements appelés Ubuntu Parties. La dernière à Paris a recueilli plus de 4000 participants ! Je dirais qu'on a plusieurs dizaines de millions d'utilisateurs.

Y a t-il un pays où Ubuntu est particulièrement populaire ?

MS : En Europe Ubuntu est très populaire en France, en Pologne et en Espagne. En dehors de l'Europe, les Etats-Unis ont la base d'utilisateurs la plus dense mais bon c'est un grand pays. Aussi Ubuntu marche très bien au Brésil.

Ubuntu 9.10 devrait sortir le 29 octobre prochain. A quoi doit s'attendre l'utilisateur en mettant son système à jour depuis Jaunty ?

MS : Nous avons modifié les paramètres du kernel afin d'avoir un démarrage plus propre et plus rapide. Nous avons également travaillé sur l'entrée et la sortie du mode veille. C'est très important pour quelqu'un qui souhaite être mobile de pouvoir utiliser son ordinateur portable très rapidement quand il le souhaite. Je pense que Karmic sera très populaire. Pour Ubuntu 10.04, nous y intégrerons Gnome 3. Lucid devrait avoir un nouveau thème par défaut.

Comment voyez-vous Ubuntu dans cinq ou dix ans ?

MS : Pour commencer, je souhaiterais voir les logiciels open source par défaut sur l'ensemble des ordinateurs. Ils permettent d'obtenir de meilleurs résultats tout en assurant une bonne stabilité. Et j'aimerais qu'Ubuntu représente le meilleur de cette idée. Aussi vous savez Canonical n'est pas une oeuvre caritative, nous fournissons un système gratuitement mais il y a aussi différents partenariats. J'aimerais que d'ici 5 ou 10 ans la balance entre ces deux segments se stabilise.

Lors de l'Ubuntu Developer Summit au mois de mai Canonical a annoncé un environnement capable de faire tourner les applications Android sur Ubuntu. Où en est ce projet ?

MS : Oui, il s'agit toujours d'un projet en développement. Nous sommes actuellement en discussion avec l'équipe d'Android et réfléchissons à différentes manières de prendre en charge les applications de Google comme Google Documents ou Latitude. Nous essayons également de travailler sur l'intégration de leur logithèque.

Puisque nous parlons de Google, que pensez-vous de leur entrée sur le marché ? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

MS : Oh je pense que c'est très positif. Je trouve cela génial qu'une société aussi grosse choisisse d'investir dans Linux. Google est un acteur majeur. J'espère en tout cas que cela permettra de revoir l'écosystème du PC en y apportant une plus grande variété. De notre côté cela nécessitera une cohésion au sein des éditeurs de Linux. Il nous faudra nous assurer que les distributions fonctionnent bien entre elles. Nous allons déjà dans ce sens notamment au travers de nos travaux avec Debian et Moblin.

Je vous remercie.
A moins d'un mois de la date de sortie prévue de la prochaine version d'Ubuntu (29 octobre), Canonical vient d'en publier la première bêta, qui permettra aux plus curieux d'apprécier dès à présent les nouveautés intégrées au système. Ubuntu 9.10, nom de code « Karmic Koala », fait désormais appel au noyau Linux 2.6.3 ainsi qu'à la version 2.28 de l'environnement de bureau Gnome.

Parmi les nouveautés, on notera l'intégration d'upstart de façon à améliorer et accélérer le processus de démarrage de la machine. Le Software center fait par ailleurs son apparition en lieu et place du "Ajouter / supprimer des programmes" de Synaptic et servira donc à gérer paquets et logiciels.

Le client de messagerie Empathy vient remplacer Pidgin, tandis que le gestionnaire de démarrage devient Grub 2 et que le système de fichiers par défaut est maintenant ext4. De façon générale, les évolutions apportées à cette 9.10 par rapport à l'actuelle 9.04 visent, selon Canonical, à proposer une expérience plus rapide, et plus stable, d'Ubuntu.

Côté serveur, Ubuntu 9.10 bêta s'ouvre plus largement au service EC2 d'Amazon avec Ubuntu Enterprise Cloud. On trouvera la liste complète des nouveautés ainsi que les liens de téléchargement des différentes variantes (Kubuntu et consorts) sur le site d'Ubuntu (en anglais).
le 24/09/2009 à 20:12
Linux : GNOME passe en version 2.28
Alors que nous attendons la toute nouvelle interface de Gnome 3 qui sera embarquée, entre autres, au sein d'Ubuntu 10.04, l'équipe de développement annonce la disponibilité en téléchargement du gestionnaire d'environnement GNOME 2.28.

Parmi les nouveautés, le navigateur Epiphany a finalement lâché le moteur de rendu Gecko de Mozilla pour le remplacer par Webkit qui afficherait de meilleures performances. Notons également l'apparition d'un gestionnaire de connexions Blutooth. Outre une nouvelle interface pour le logiciel Empathy, le lecteur de DVD media Player est désormais capable de reprendre la lecture d'un disque à l'endroit où cette dernière fut précédemment stoppée et le plugin YouTube a été optimisé. Autres nouveautés en bref pour GNOME 2.28 : un mode rafale sur le logiciel Cheese Webcam, la possibilité d'annoter ses fichiers PDF et une meilleure gestion du volume. Retrouvez de plus amples détails ici.

Lors de sa campagne promotionnelle baptisée Amis de GNOME, les développeurs annoncent avoir récolté 20 000 dollars de dons de particuliers en 2009. La fondation GNOME précise : "cet argent a contribué aux fonds pour les rencontre de développeurs, événements et autres campagnes locales qui à leur tour ont permis au projet GNOME de créer des logiciels de bureau internationalisés, accessibles et faciles à utiliser qui conviennent aussi bien pour les ordinateurs de bureau traditionnels que pour les appareils mobiles."
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