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Le vote du projet de loi de Finances est toujours l'occasion de prendre de grandes orientations concernant la politique fiscale du pays. Cette fois, la Commission des Finances du Sénat a fait le choix de voter en faveur d'une taxe Google. Explications.Depuis plusieurs mois, le Sénat et une partie de la majorité présidentielle souhaitaient que les entreprises qui échappent à la fiscalité française puissent être soumises à l'impôt. Les cas de Google, Apple, eBay et Amazon sont alors clairement évoqués comme étant des exemples de firmes installés au Luxembourg ou en Irlande et qui profitent ainsi de la fiscalité avantageuse de ces Etats.

Le problème soulevé est que ces firmes ont tout de même une activité en France et en dégagent un chiffre d'affaire. Ces revenus ne sont alors soumis à aucune taxation et « sortent » du système fiscal français.

La Commission des Finances du Sénat a donc voté dans le cadre de la loi de finances pour 2011, comme le souligne le quotidien La Tribune, une taxe de 1% sur les « espaces publicitaires réalisés par les annonceurs sur les moteurs de recherche ». L'Etat compte ainsi apporter entre 10 et 20 millions d'euros par an dans ses caisses.

Communément baptisée « Taxe Google », la mesure vise donc à faire contribuer ceux qui ne jouent pas le jeu de la fiscalité française. Début février, Philippe Marini (UMP), rapporteur général de la Commission des finances estimait que le marché concerné représentait 2,1 milliards d'euros. Une manne qui pourrait grossir depuis que Google a décidé de modifier sa politique AdWords en incluant la vente de mots-clés.

Enfin, le Sénat a également adopté une mesure visant à instaurer une taxe de 0,5% sur les achats de services de commerce électronique. La disposition vise ici clairement les sites d'E-commerce comme Amazon ou eBay… Si la ligne directrice semble être décidée, l'ensemble des amendements votés doivent encore repasser devant le Sénat puis devant l'Assemblée nationale.
C'est désormais officiel : Google Me, que la rumeur considérait depuis déjà quelques mois comme un concurrent de Facebook lancé prochainement par la firme de Moutain View, n'existera pas. Un représentant de l'entreprise à en effet profité du Media Forum de Monaco pour tordre le cou aux bruits de couloir.

"Nous ne travaillons pas sur une plate-forme de réseau social qui va juste être une autre plate-forme de réseau social" a commenté Hugo Barra, en charge du développement de produits mobiles chez Google. "Nous pensons que le social est un ingrédient nécessaire à la réussite de n'importe quelle application à venir, les deux meilleurs exemples que je peux citer à ce titre sont la recherche et la publicité. C'est ainsi que nous voyons les choses" a-t-il ajouté.

Des propos qui rejoignent ceux tenus par Eric Schmidt, PDG de Google, en septembre : ce dernier avait déclaré que l'entreprise travaillait actuellement à intégrer des "couches" sociales à ses services et applications. Des explications qui n'avaient cependant pas fait taire les rumeurs concernant un éventuel réseau social.

Malgré les relations houleuses qu'entretiennent actuellement Facebook et Google, l'entreprise ne semble donc pas avoir pour projet de mener une guerre ouverte sur le terrain occupé par son frère ennemi. Google et les réseaux sociaux, une expérience qui restera visiblement limitée à Orkut, qui perd chaque jour un peu plus d'adeptes à l'avantage du site de Mark Zuckerberg.
Si Google fait des pieds et des mains pour assurer qu'il ne travaille pas à un concurrent de Facebook, ce dernier ne se prive pas pour attaquer Gmail, le client de messagerie web de Google, de front. Avec son projet Titan, le réseau social se réfère en effet en interne - et officieusement - à un « Gmail killer ». Il devrait être annoncé lundi à l'occasion d'une conférence Facebook.

En clair, il s'agit ni plus ni moins d'un client email en ligne. Selon des informations recueillies par plusieurs sites américains, il devrait arriver lundi, en même temps que des adresses email @facebook.com.

C'est relativement logique, le système de messagerie de Facebook étant déjà largement utilisé pour les communications par ses utilisateurs, à la place de l'email. Et Facebook a d'ores et déjà fait la promotion d'un évènement dédié à ce système de communication.

Facebook aurait donc développé un client email en ligne complet, avec prise en charge du protocole POP et une gestion avancée des contacts... Ce qui expliquerait probablement la récente bataille sur les interopérabilités dans la prise en charge des contacts entre Facebook et Google.
Ping, le réseau social musical intégré à iTunes et révélé lors de la dernière Keynote d'Apple vient de s'enrichir d'une connectivité avec Twitter.

Une fois les compte Ping et Twitter liés, "lorsque vous Postez, Aimez, Critiquez ou donnez à vos amis les raisons d'un achat sur Ping, cette activité sera aussi tweetée à vos abonnés sur Twitter avec des extraits de chansons et des liens pour acheter ou télécharger la musique sur iTunes." explique le blog de Twitter. Une façon pour l'utilisateur des services d'informer sa communauté de ses goûts musicaux, et un moyen, pour iTunes, de diffuser des liens commerciaux vers les titres commentés. Il est également possible de découvrir si parmi ses contacts Twitter se cachent des adeptes de Ping.

Une nouvelle fonctionnalité qui pourrait être prochainement complétée par un service de raccourcissement d'URL, à en croire la découverte faite hier par un lecteur de MacRumors : ce dernier a découvert que le domaine itun.es avait été acheté par Apple il y a déjà un certain temps décembre 2006 pour être précis. La nouvelle connectivité d'iTunes avec Twitter par l'intermédiaire de Ping pourrait se révéler être l'occasion d'inaugurer ce nouveau domaine, les URL shortener étant particulièrement répandus dans le monde de Twitter. Une rumeur de plus concernant Apple, en somme.
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand dresse déjà un premier bilan de l'activité d'Hadopi. Après l'envoi des e-mails et les campagnes auprès des internautes, des vacanciers ou même des élus, le ministère se félicite donc des travaux de l'autorité.Interrogé par France 24, le ministre explique que le bilan de l'Hadopi est « bon » même s'il ne comprend toujours pas pourquoi « le projet a encore beaucoup d'adversaires »... Du coup, Frédéric Mitterrand fait la distinction entre pirates du dimanche et les « délinquants du piratage organisé ».

Sur ce thème, le ministère de la Culture estime qu'il « y a tous ceux qui s'arrangent. Ceux-là, il faut leur faire comprendre que véritablement ce temps-là est terminé, que la défense des auteurs, de la création est une priorité absolue. Il n'y a que comme ça que l'on pourra continuer à avoir une offre plurielle et riche. Plus personne ne nie maintenant les dangers du piratage, et plus personne ne pirate avec la conscience totalement tranquille. On s'aperçoit que manifestement après cette prise de conscience il y a eu une baisse du piratage ».

Si on peut comprendre le message contenu derrière ces positions, on peut également douter des « chiffres du piratage » évoqués. Il faudra donc attendre encore avant d'avancer quelconque bilan de la lutte contre le téléchargement illégal. A moins que la peur du gendarme ne soit tenace...
le 11/11/2010 à 00:00
Apple publie Mac OS X 10.6.5
Attendue depuis quelque temps déjà, la mise à jour 10.6.5 de Mac OS X vient d'être mise en ligne par Apple. Cette version mise à jour de Snow Leopard apporte des corrections de bugs mais aussi une amélioration de la stabilité et de la compatibilité du système. On retrouve également des correctifs de sécurité. Disponible au téléchargement via le module "Mise à jour de logiciels" de Mac OS X, cette mouture de Mac OS X apporte notamment les changements suivants selon Apple :

- améliore la fiabilité avec les serveurs Exchange de Microsoft
- améliore les performances lors de certaines opérations de traitement d'image avec iPhoto et Aperture
- corrige la stabilité et améliore les performances des applications graphiques et des jeux
- revient sur un problème de délai entre les tâches d'impression
- corrige un problème avec certaines imprimantes HP connectées à une borne d'accès AirPort Extreme
- corrige un problème lorsque des contacts du carnet d'adresses sont glissés vers iCal
- corrige un problème empêchant le masquage automatique du Dock lorsqu'on fait glisser un élément de la pile
- corrige un problème d'affichage dans le dictionnaire des informations provenant de Wikipedia
- améliore les performances de MainStage sur certains Mac
- corrige les problèmes d'espacement des polices OpenType
- améliore la fiabilité de certains écrans braille Bluetooth
- corrige un problème de VoiceOver se produisant avec certains sites web sous Safari 5

Le téléchargement de cette mise à jour (un peu plus de 600 Mo tout de même pour la version proposée par l'outil mise à jour) peut également s'opérer depuis le site d'Apple en suivant ce lien.
le 11/11/2010 à 00:00
Introduction à HTTP et REST
Lorsque vous souhaitez organiser les interactions entre les systèmes indépendants, différentes manières sont possibles entre autre l'utilisation de la méthode REST. Cette méthode permet de communiquer différemment avec d'autres sites webs ou des services, comme les API de Twitter.

Le site Nettuts+ a publié un article d'introduction autour de l'HTTP et REST, destiné pour les débutants ou les personnes n'ayant jamais utilisées cette méthode. Celle-ci peut être utiliser avec votre langage de développement PHP.

L'article va vous montrer par l'intermédiaire d'exemples son utilisation, et se présente de la façon suivante :
- Pourquoi Rest
- HTTP
- Debugage HTTP
- URLs
- La syntaxe HTTP (GET, PUT, Delete, POST,
- Classification de la Méthode HTTP
- Représentations
- Librairie client
- Exemple d'application
- Les codes réponses

- A Beginner s Introduction to HTTP and REST
Fabien PotencierCréé en 1998, la firme française Sensio édite le framework PHP Symfony et se place donc face à Zend ou CakePHP. Société de services, Sensio déploie sa solution auprès de grands comptes et de jeunes pousses parmi lesquels nous retrouvons EDF, Yahoo, Lagardère Active, LaBanque Postale, Peugeot ou encore Orange.

A l'occasion du Forum PHP organisé par l'Afup (Association française des utilisateurs de PHP) et qui s'est déroulé cette semaine à Paris, Fabien Potencier, co-fondateur de la société, a accepté de revenir sur son parcours en nous présentant la prochaine version de Symfony.Comment êtes-vous tombé dans le PHP et pourquoi s'être focalisé sur ce langage ?Fabien Potencier : En fait j'ai commencé avec le Perl. Je dirais même que j'ai plus d'expériences avec le Perl. Je suis quelqu'un de pragmatique. Je suis développeur par passion et non par métier. Je suis un auto-entrepreneur. On a fait du PHP dès l'année 2000. A l'époque il y avait une grosse vague de PHP4. Au début on refusait de suivre le mouvement et au fil des années le PHP est devenu de plus en plus important.

Puis il y a eu PHP5 qui a apporté beaucoup d'améliorations notamment avec l'orientation objet. Nous percevions un gros potentiel et j'ai donc créé Symfony qui est mon premier projet PHP. Au début nous l'avions développé pour nos propres clients avec un premier prototype en 2004. Puis en avril 2005 nous l'avons publié en open source.Aujourd'hui, quelle est la part de marché de Symfony sur le secteur des frameworks ?FP : Pour la part de marché c'est difficile à déterminer mais ce que je peux vous dire c'est que Symfony est très fort en Europe. Je ne crois pas me tromper en disant que nous sommes très largement leader en France et enregistrons aussi la plus forte croissance. Par ailleurs j'ai vu plusieurs offres d'emplois qui recherchent spécifiquement des compétences PHP + Symfony. Sur les 9 premiers mois de l'année 2010 nous avons enregistré 1 million de visiteurs en France, ca me paraît énorme.Quels sont les avantages d'une société à choisir Symfony plutôt qu'un autre framework tel que Zend ?FP : Bien tout d'abord il faut savoir que des frameworks ciblant les entreprises il n'y en a pas cinquante. Et je ne pense pas qu'il soit raisonable de regarder autre part que Zend ou Symfony parce qu'ils ont tous les atouts avec une large base d'utilisateurs à travers le monde.Justement, cela ne porte-t-il pas préjudice à Symfony d'être internationalisé ? Les entreprises ne souhaitent-elles pas avoir une documentation purement française et approfondie ?FP : Un framework franco-français n'aura pas la même maturité. Aussi l'entreprise doit regarder autour de l'écosystème. Nous sommes dans un métier qui est anglophone. Qu'il le veuille ou non le développeur devra apprendre l'anglais. Cela ne peut pas être un critère de choix.

Un framework franco-français signife une communauté relativement restreinte. Il faut atteindre une masse critique pour que le projet soit finalement auto-alimenté.Quel est le modèle économique de Sensio ?FP : Sur le marché, tous les frameworks sont gratuits donc il faut obligatoirement avoir un business model de services. Et d'ailleurs cela tombe bien puisque Sensio propose déjà du service. Nous faisons beaucoup de formations. Cela fonctionne plutôt bien en France puisque ces dernières sont payées par l'Etat.

Nous avons également une partie conseil, nous vendons notre expertise en prônant les bonnes pratiques tant au niveau technique que pour la gestion de projets. En sommes nous apportons notre savoir-faire au client.

Nous avons également un programme Guru. Ces derniers sont au-dessus des experts. Ce sont des acteurs de l'open source. Ils résolvent des problèmes complexes, notamment au niveau de l'architecture logicielle. Ils interviennent aussi bien au niveau des grands comptes que des startups. Ils trouvent une solution à un problème que personne n'a su résoudre jusque là.Ces services s'articulent-ils strictement autour de Symfony ?FP : Non autour de Symfony ou du PHP en général. Par exemple nous avons travaillé avec Evian pour le site e-commerce MyEvian qui propose d'acheter des bouteilles personnalisées. Nous avons fait ce site avec Magento.

Pour revenir sur nos services, nous proposons aussi des audits de sécurité, encore une fois, sur l'implementation du PHP en général ainsi que des audits de bonne pratiques. Nous essayons de déterminer ce que peut apporter un framework par rapport à une solution développée en interne. Par ailleurs en tant que développeur, cela ne m'intéresse pas d'être formé à un framework personnalisé que je ne pourrais jamais réutiliser après.Pourriez-vous revenir sur les nouveautés du prochain Symfony 2.0 ?FP : Il s'agit d'une ré-écriture totale. Nous avons recueilli des feedbacks sur les premières versions. Il n'était pas possible de le faire évoluer donc la version 2.0 marquera une rupture.N'est-ce pas dangereux de ne pas assurer de compatibilité ?FP : Non, nous ne le faisons que tous les cinq ans. Et vous savez le web lui-même est marqué de ruptures technologiques. Prenez Drupal, à chaque fois ils cassent la compatibilité. Et ils sortent une nouvelle version à peu près tous les ans et là nous en sommes à la septième version…

Aussi nous proposons des versions LTS (NDLR : à support étendu). Nous sommes le seul à le faire et pourtant c'est fondamental en entreprise. Nous offrons un support de 5 ans.

Symfony 2.0 a été repensé pour être très performant. Il est 2 à 3 fois plus rapide que Zend Framework 1. Il est aussi facile d'accès pour les débutants tout en étant flexible pour les professionnels. Il s'agissait-là d'un gros challenge. J'attache beaucoup d'importance à l'expérience utilisateur. On peut utiliser Symfony 2.0 aussi bien pour un blog qu'au sein d'une grande société.

La flexibilité se traduit notamment par l'injection de dépendances, nous nous appuyons sur des bibliothèques existantes, le tout au sein d'une expérience unifiée. Nous respectons les standards, notamment pour la gestion du cache. Là aussi nous sommes le seul à le faire. Cela permet des montées en charge hallucinantes pour les sites à fort trafic.Nous entendons beaucoup parler de JavaScript basé sur le serveur tel que node.js, pensez-vous qu'un jour cela puisse être comparable au PHP ?FP : Cela peut l'être, mais vous savez, l'idée n'est pas neuve. Netscape faisait déjà cela il y a dix ans. C'est effectivement revenu au goût du jour avec Node.js. Je pense que cela peut avoir un intérêt pour des besoins précis. Mais tout faire en JavaScript serait suicidaire. Je pense que cela pourrait être intéressant en complément des technologies d'aujourd'hui. C'est comme le NoSQL, cela ne règle pas tous les problèmes.Si l'on en croit la base de données des vulnérabilités érigée par le gouvernement américain, 30% des failles de logiciels seraient dues à des applications PHP. Pensez-vous qu'il y ait un problème dans l'apprentissage du langage et des bonnes pratiques ?FP : Je vais vous donner un autre chiffre : un tiers des sites Internet sont en PHP. C'est à cause de gens qui n'utilisent notre framwork ! Par défaut nous protégeons les sites contre les attaques XSS, CRSF ou les injections SQL.

Ce sont les développeurs qui introduisent ces vulnérabilités. N'importe qui peut faire du PHP. C'est donc bien un problème de bonnes pratiques.Je vous remercie.
C'est en 1994 que Rasmus Lerdorf inventa le langage PHP, un projet personnel visant initialement à mieux gérer son site Internet. Alors que le PHP souffle cette année sa quinzième bougie, il est utilisé sur un tiers des sites Internet. Qu'il s'agisse de Yahoo, Facebook ou des sites gouvernementaux, le PHP a su s'imposer en se couplant avec une base de données. De Wordpress à Drupal en passant par Gallery et Joomla, nombreux sont les projets open source qui ont permis de densifier la communauté des développeurs.

A l'occasion du forum PHP 2010 organisé par l'AFUP (Association française des utilisateurs de PHP) et qui se déroule actuellement à Paris, nous avons rencontré M. Lerdorf qui revient sur les origines du langages et son évolution.Après avoir créé le langage PHP pour résoudre un problème personnel, quelles ont été vos motivations pour le distribuer en open source ?Rasmus Lerdorf : Oh c'était de la paresse ! En fait j'en étais arrivé à un point où je ne pouvais plus tout gérer tout seul. Les développeurs se plaignaient en me demandant de modifier telle ou telle partie du code. C'était beaucoup de travail. Finalement il était donc beaucoup plus facile de le distribuer et de laisser les autres le modifier eux-mêmes.Pensiez-vous ou espériez-vous que le PHP connaîtrait un tel succès ?RL : Non, je n'avais aucun projet ni aucune vision. Le langage PHP a toujours été très pragmatique et jamais je n'aurais pensé qu'un tiers des sites Internet l'utiliseraient un jour. Tout le monde s'y est mis en corrigeant des portions de code ici et là et c'est finalement devenu très populaire. Vous savez, on ne peut pas planifier un tel succès.Quel est votre rôle aujourd'hui dans l'élaboration du PHP ?RL : Il y a beaucoup de portions de code que je ne connais même pas. Le PHP est devenu tellement large que je ne peux pas donner mon aval sur toutes les initiatives de développement. Les programmeurs familiers avec certains projets prennent en charge eux-même les décisions. Pour ma part, j'essaie de résoudre les conflits. Aussi je donne des conseils et propose des approches.Quels sont vos derniers travaux ?RL : Je travaille actuellement pour la start-up WePay. Je développe les interfaces de programmation OAuth. Avant cela je planchais sur APC (NDRL : Alternative PHP Cache) pour la gestion de la mise en cache des données. J'ai toujours travaillé sur des portions de code du PHP.Quels sont les projets développés en PHP qui vous semblent les plus intéressants ?RL : C'est difficile, il y en a tellement et dans plusieurs domaines différents. J'ai été très impressionné par la communauté de Drupal. Aussi, certains travaux de Wordpress sont très intéressants, notamment leur double stratégie avec Wordpress.org et Wordpress.com.

Il y a aussi ce projet fascinant, CrisisCamp, qui permet de fédérer les développeurs et de gérer les catastrophes naturelles. Voilà quelque chose de fantastique qui permet réellement de résoudre un problème. En soit le PHP n'est qu'un langage, c'est un outil tout comme un système d'exploitation mais finalement on peut en faire des choses remarquables.Si l'on en croit la base de données des vulnérabilités érigée par le gouvernement américain, 30% des failles de logiciels seraient dues à des applications PHP. Pensez-vous qu'il y ait un problème dans l'apprentissage du langage et des bonnes pratiques ?RL : Le PHP est un langage très accessible et les débutants commenceront par apprendre ce dernier plutôt qu'un autre comme Python ou Perl. Ces langages-là sont utilisés par des programmeurs expérimentés qui ne commettent pas d'erreurs. Le PHP permettra à n'importe qui de concevoir facilement une idée et de la mettre en ligne très vite.

Cependant on ne peut pas faire quelque chose qui soit à la fois accessible mais qui demande également un apprentissage profond pour éviter les erreurs. Nous aurions probablement pû faire un meilleur travail dans ce sens mais cela aurait impliqué des limites en terme de fonctionnalités. Nous devons donc garder un bon équilibre parce que plus nous développons des choses poussées, moins ces dernières sont faciles de prise en main. Parfois nous avons arrêté certains projets justement parce qu'ils ne devenaient plus vraiment accessibles.Vous avez travailé sept ans chez Yahoo! Quel a été votre rôle au sein de la société ?RL : Durant les trois premières années, j'ai été chargé d'effectuer la migration vers le PHP. Yahoo était un agglomérat de 35 sociétés rachetées ici et là et possédant chacune leurs propres technologies. Pendant un temps ca a bien fonctionné, même en Europe. Ils laissaient les ingénieurs respectifs prendre en charge le développement de leurs produits.

Après Yahoo! a voulu s'étendre en Asie et y décliner plusieurs de ses sites Internet. Il leur fallait uniformiser leurs infrastructures. Ca aurait été bien trop difficile d'embaucher des développeurs et de les former à différents langages. Yahoo! souhaitait un environnement homogène.N'était-ce pas trop dur de convaincre les ingénieurs de changer d'outils de travail ?RL : Si effectivement parfois c'était difficile, certains refusaient de migrer. Cela en a énervé plus d'un mais honnêtement certaines de leurs technologies étaient tout simplement inefficaces ou incompatibles avec les sites Internet proposés. Et de toute façon, la migration était inévitable.

Une fois la transition effectuée je travaillais avec les ingénieurs, m'occupais du recrutement ou des relations publiques. Prendre en charge la responsabilité du développement du plus grand site Internet était un défi vraiment intéressant mais une fois le travail achevé, je n'avais plus trop de raisons de rester.Nous entendons de plus en plus parler de JavaScript basé sur le serveur comme Node.js. Que pensez-vous de cette technologie ?RL : Je pense qu'il peut y avoir un intérêt à utiliser le même langage côté client et côté serveur bien que les deux ne soient pas totalement identiques.Pensez-vous que cela puisse un jour être aussi puissant et développé que le PHP ?RL : A mon avis cela dépendera de l'écosystème et de ce que feront les développeurs tiers. Par exemple si cela ne permet pas la prise en charge une base de données avec LDAP alors ce sera simplement inutile. Les bases de données sont très importantes aujourd'hui.Quel est votre framework PHP préféré ?RL : Oh je n'en ai pas, ils sont tous nazes ! Ils essaient d'être trop génériques en voulant répondre aux besoins de tout le monde. Finalement ça ne fonctionne pas. Je préfère les frameworks spécialisés comme ceux de Drupal ou de Wordpress.Enfin quid de PHP 6 ?RL : A l'heure actuelle nous n'avons aucun objectif pour la sortie de PHP 6, tout simplement parce qu'il n'y a pas assez de développeurs. Notre but initial était la prise en charge d'Unicode. Mais, cela demandait beaucoup de travail pour les développeurs parce que leurs extensions n'étaient plus fonctionnelles. Finalement j'ai décidé de tout arrêter et d'avancer plus lentement et avec de plus petites étapes de transistion.Je vous remercie.
le 10/11/2010 à 00:00
PhpScenario
PhpScenario est une nouveau projet gratuite pour aider les développeurs et les développeuses. Il s'agit d'une bibliothèque de test pour PHP.

Il a été conçu pour effectuer des tests précis autour de votre code et plus exactement sous la forme de test A / B.

Une documentation en ligne est proposée pour vous permettre de mettre cette bibliothèque en place. Celle-ci affiche l'ensemble des fonctionnalités disponibles.

- PhpScenario site officiel
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