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Au mois de juin nous vous présentions la société Sencha qui édite un environnement de production à destination des smartphones tactiles. Depuis hier, les outils de Sencha Touch sont désormais disponibles gratuitement en version 1.0.

iPhone, Android, Blackberry ou WebOS, les terminaux d'aujourd'hui font presque tous usage du moteur de rendu WebKit pour leur navigateur mobile. Aux Etats-Unis, WebKit représenterait 93% du trafic Internet mobile. Pour les éditeur cela simplifie donc le déploiement des applications. Sencha Touch propose alors une bibliothèque permettant de développer un seul projet pour le mettre à disposition de plusieurs mobinautes. La tape, la double-tape, le glisser ou encore le zoom, plusieurs actions du multipoint sont prises en charge. HTML5, CSS3 ou JavaScript, les développeurs pourront faire usage des dernières technologies du web en jonglant avec différentes interfaces de programmation qu'il s'agisse de la géo-localisation ou de la mise en cache.

Notons par ailleurs qu'une application sera automatiquement ajustée à la résolution de l'écran du terminal. Ce kit a été téléchargé 160 000 fois lors de la phase d'évaluation et plusieurs sociétés en font déjà usage dont la plateforme vidéo Vimeo. Une démonstration des possibilités de développement est disponible ici. Pour de plus amples informations, c'est par là.
C'est avec la discrétion d'un sous marin jaune que les Beatles ont fait leur entrée sur iTunes cet après-midi : la rumeur courait en effet depuis ce matin, après la publication d'un article sur le site du Wall Street Journal concernant l'arrivée des 4 garçons dans le vent sur la plateforme musicale d'Apple.

Il s'agit donc là de l' "annonce exceptionnelle" teasée par la marque à la pomme hier : iTunes propose dès maintenant à l'achat les 13 albums principaux des Beatles ainsi que les Past Master, au prix unitaire de 12,99 euros ou 149 euros pour le tout.

Une annonce qui a de quoi laisser sur leur faim tous ceux qui spéculaient sur l'arrivée du streaming, ou encore d'une offre illimitée sur la plateforme. Dans l'histoire, c'est sans doute Apple le plus satisfait : l'entreprise courait après le catalogue des Beatles depuis plus de 7 ans et a essuyé de nombreuses bévues tout au long de son périple, incluant un procès avec le groupe. Ce dernier, détenteur d'un label nommé Apple Corps, n'avait guère apprécié l'incursion de la marque de Steve Jobs dans le monde de la musique avec un nom similaire. Ambiance.

En aout dernier, Yoko Ono, la veuve de John Lennon, avait conseillé aux fans du groupe de "ne pas retenir leur souffle pour rien" concernant l'arrivée des Beatles sur iTunes. Une déclaration finalement aujourd'hui mise à mal par l'actualisation du catalogue de la boutique de musique : un hard day's night de 7 années finalement récompensé.

Reste désormais à savoir si la discographie des Beatles séduira les utilisateurs d'iTunes, car il y a fort à parier que les fans de la première heure ont déjà tout, ou presque. En attendant, il est visiblement possible de suivre le groupe sur Ping… Ca donnerait presque envie de crier Help !
En décembre 2009, Google levait le voile sur une nouvelle application baptisée Google Goggles pour ses smartphones Android, puis plus récemment pour l'iPhone. L'application permet aux mobinautes de photographier un monument, un logo, un code barre ou encore la couverture d'un livre pour effectuer une analyse et retrouver sur Internet des informations relatives au contenu du cliché.

La firme de Mountain View souhaite aller un peu loin dans le domaine de la reconnaissance photographique et annonce avoir signé des partenariats avec cinq annonceurs américains : Buick, Buick, Disney, Diageo, T-Mobile et Delta Airlines. Ces sociétés mettront à disposition des campagnes publicitaires compatibles avec une nouvelle version de l'application baptisée Google Goggles Marketing. Qu'il s'agisse d'un panneau publicitaire ou d'une publicité dans un magazine, il suffira de prendre une photo à l'aide de son smartphone pour être automatiquement dirigé vers un site promotionnel adapté à la taille de l'écran ou un clip vidéo.

Ces publicités arboreront un logo expliquant aux consommateurs qu'il s'agit d'un contenu interactif pouvant être visionné à n'importe quel moment. Typiquement, la photo sera prise à l'entrée du métro et le média qui s'y rattache sera consulté pendant le voyage. Reste à savoir si ces tests s'avéreront concluants, pour Google qui édite lui-même l'application, il pourrait s'agir en tout cas d'une nouvelle poule aux oeufs d'or en attirant davantage d'annonceurs.
A l'heure où le remaniement ministériel touche toutes les strates du numérique, le secteur du développement durable nourrit encore des ambitions. Concernant les liens entre informatique et préservation de l'environnement, Thomas de Lacharrière, responsable de l'offre Green Tech de Devoteam estime que beaucoup reste encore à faire.Comment recensez-vous les besoins des professionnels en matière de technologies vertes ?

Nous nous basons sur notre expertise pour réaliser un audit des besoins. L'intérêt est ici de voir en amont les projets d'organisation ou de conduite des changements afin de définir les bons angles d'attaque. C'est une structure, une démarche qu'il faut réaliser. Suite à cet audit, on en tire des conclusions et une feuille de route qui vise à mettre en place une série de bons usages. On peut alors recommander des logiciels de supervision de l'énergie par exemple ou des moyens de mesurer la performance énergétique d'un centre de données.Quels sont les manques, les besoins courants des entreprises. Ont-elles suffisamment de recul sur leur activité pour vouloir définir une activité « Green » ferme ?

Il faut bien comprendre que les professionnels ne s'engagent pas dans une production verte pour sauver la planète, ce n'est pas dans leur ADN. Non, le motif principal est plus souvent de nature économique dans un premier temps. Malgré cela, les sociétés savent désormais que des sollicitations en termes d'image, de réglementation ou d'innovation peuvent être des vecteurs motivants pour adopter une attitude Green. Autant de points qui peuvent doper la capacité d'Eco-conception d'un professionnel.Quels sont les freins à l'adoption de mesures prônant une consommation raisonnée ?

Les raisons pour adopter une telle posture ne manquent pas mais les freins existent. D'habitude, on demande aux DSI de porter une grande attention aux coûts,à la rentabilité, au ROI (retour sur investissement,ndr). Cette fois, de nouveaux éléments existent qui sont encore difficile à comprendre pour certains.Ne peut-on pas parler plutôt de convergence des logiques. Sur le Cloud, par exemple, l'économique ne rejoint-il pas l'écologique ?

En ce sens oui. L'externalisation des ressources peut être un gage d'efficacité pour un professionnel. Le Cloud engendre une maximisation des puissances de calcul mais encore faut-il se poser la question de l'endroit où sont stockées ces données. S'il s'agit d'un Etat qui produit son énergie de manière polluante… C'est toute la filière qu'il faut surveiller.

C'est aussi la même logique pour le retraitement des déchets électroniques (conformément à la directive européenne DEEE), même si encore peu de professionnels suivent correctement les obligations, il faut savoir que cela peut leur rapporter beaucoup.Le système de taxation, notamment via l'éco-taxe est donc à revoir en France ?

L'Eco-taxe, qui découle de la directive européenne DEEE, est mal utilisée. Il convient, à mon sens, de mesurer la Valeur ajoutée exacte de cette taxe. C'est comme la problématique de la taxe Carbone, on a vu beaucoup d'annonces après le Grenelle de l'environnement mais peu de choses ont été mises en place. Il est, à l'heure actuelle plus qu'important d'ouvrir le débat sur la fiscalité « Carbone » et d'y inclure les autres activités qui génèrent ces rejets.Quels sont les bons gestes à faire et reproduire au niveau du poste de travail, de l'utilisateur ?

Sur ce point, certaines avancées sont déjà notables. Par exemple, la rationalisation de l'impression est une chose qui commence à être acquise, qui se généralise. Sur ce terrain, je noterais également l'essor du télétravail. Ce domaine a connu un véritable essor l'an dernier. Il faut savoir que ce secteur a connu une hausse de plus de 50% des utilisateurs. C'est, à mon sens, une tendance qui va se maintenir et se confirmer.
Facebook a lancé son nouveau service de messagerie unifiée lundi soir, mais n'a dévoilé qu'aujourd'hui ce qu'il y avait derrière. Pour acquérir la technologie nécessaire à Facebook Messages, le réseau social a racheté une partie de l'entreprise baptisée Zenbe, qui vient de fermer son propre service d'email.

L'anecdote, c'est que Zenbe est aussi éditeur d'un produit appelé Shareflow, et qui se présente comme un concurrent à Google Wave... Le concurrent de Facebook que Mark Zuckerberg dit ne surtout pas venir taquiner sur le marché du webmail.

Quoi qu'il en soit, Facebook n'a pas racheté l'intégralité de Zenbe. Le réseau social a récupéré trois des ingénieurs de l'éditeur, et le service d'email. Tous les autres produits de Zenbe continueront à exister. Selon le PDG de Zenbe, Alan Chung, « nous sommes heureux d'avoir joué un petit rôle dans (le nouveau service de messagerie unifiée de Facebook) : il y a quelques mois, trois de nos ingénieurs ont rejoint Facebook dans le cadre d'une acquisition de talents. Nous pensons que la messagerie et la collaboration sur le web sont à la pointe d'une nouvelle vague d'innovation, et nous sommes enthousiastes à l'idée d'y jouer un rôle. »

Il semblerait que les synergies entre Zenbe et Facebook doivent aller plus loin. Si le premier restera basé à New-York et poursuivra le développement de logiciels de son côté, il envisage de travailler sur un nouveau service appelé Shindig, qui « utilisera la puissance de Facebook Social Graph pour permettre aux gens de partager des images avec leurs amis, en temps réel, et en les géolocalisant. »
le 16/11/2010 à 00:00
OpenTok
Le but de OpenTok est de vous permettre à travers votre site web de créer des vidéos. Cette application, se présente sous la forme d'une librairie et peut s'utiliser avec différents langages webs dont PHP.

Pour utiliser cette librairie, il est nécessaire d'obtenir une clef gratuite (disponible sur le site officiel) et ensuite vous pourrez paramétrer et configurer suivant vos envies l'affichage.

Par ailleurs, le site propose des tutoriaux pour vous faciliter l'utilisation de la librairie.

- Site officiel OpenTok
- Demo OpenTok
- Tutorial OpenTok
Le ministère de la Culture et l'Hadopi avaient indiqué qu'une place serait réservée à la promotion de l'offre légale sur Internet. Le pendant « incitatif » à la loi Hadopi regroupe désormais la Carte Musique et la labellisation de certains sites proposant du téléchargement légal et de la vidéo à la demande.Le décret n° 2010-1366 paru au Journal officiel instaure donc un processus de labellisation pour toute « personne dont l'activité est d'offrir un service de communication au public en ligne ». Une acception plutôt large pour un label qui ne sera finalement pas accordé à un site mais à une liste d'oeuvres déclarées.

Concrètement, un éditeur devra former un dossier comprenant la liste des oeuvres à labelliser. Ces dernières devant être proposées « avec l'autorisation des titulaires des droits », précise le décret. Une déclaration a priori qui peut ne pas être contrôlée par Hadopi. L'autorité publiera ensuite cette liste sur son site. En cas d'objection, il revient aux ayants-droit de se manifester et de contester cette mise en ligne.

Sur la forme, ce label sera visible par un « signe distinctif » sur le site proposant les oeuvres au téléchargement. Le but de la manoeuvre est donc de mettre en avant les supports légaux et de tenter de donner des éléments de compréhension visibles pour un internaute néophyte.

Pourtant, malgré cette nouvelle dénomination, c'est un autre label qui toujours est attendu, celui de logiciels dits de sécurisation. Ces derniers sont censés représenter une maille importante du filet Hadopi et devaient être mis en place afin qu'un internaute puisse montrer patte blanche en cas de doute de l'Hadopi sur son activité. Selon les mots du maître d'ouvrage du projet, Michel Riguidel, ces logiciels ne devraient arriver que d'ici mars ou juin 2011…
L'affaire de l'internaute qui avait visité le compte e-mail de Sarah Palin connaît son dénouement. Pour rappel, David Kernell (22 ans) s'était introduit dans le compte Yahoo de la femme politique républicaine alors candidate à la vice-présidence des Etats-Unis. L'affaire avait alors fait grand bruit parce que l'intrusion était très simple mais il était également reproché à Sarah Palin d'utiliser un compte privé pour traiter de questions publiques.David Kernell est donc condamné à un an et un jour d'emprisonnement. Le tribunal de Knoxville, Tennessee, a fondé son jugement sur le motif de l' « accès illégal à un ordinateur » ajouté à l'« obstruction à la justice ». Le jugement confirme donc les premières conclusions de la Justice.

Par contre, le juge n'est pas revenu sur la facilité déconcertante avec laquelle Kernell, surnommé aussi Rubico, a consulté les e-mails de la candidate d'alors. Il avait simplement répondu à la question mystère nécessaire pour récupérer un mot de passe de connexion. Celle-ci était le nom de l'université de Sarah Palin, la réponse étant « Wasilla », une ville d'Alaska dont la candidate avait fait largement écho dans la presse…

Enfin, lors des premières constatations, la critique s'était concentrée sur le fait que Sarah Palin utilise un compte Yahoo pour traiter d'affaires de politiques publiques. Certains n'avaient alors pas manqué de rappeler que de telles pratiques n'allaient pas dans le sens d'une bonne sécurisation des informations publiques…
Dans le domaine du courrier électronique, AOL n'a pas dit son dernier mot et dévoile la nouvelle interface de son webmail. Pour l'heure disponible sur invitation seulement auprès d'une poignée d'internautes, le projet Phoenix est en phase d'évaluation.

Cette prochaine version d'AOL Mail est présentée comme « un produit développé par l'équipe qui a mené à bien la première révolution du courrier électronique » dans les années 1990. Cependant, si plusieurs d'entre vous possèdent ou possédèrent une adresse email de type @aol.com, la société a enregistré une forte décroissance de ses utilisateurs au fil des années. A l'heure actuelle AOL Mail compterait 30,8 millions d'utilisateurs contre 361 millions pour Hotmail, 273 millions pour Yahoo! Mail et 193 millions pour Gmail.

Interrogé par nos soins le mois dernier, un porte -parole de l'équipe de développement expliquait : « Pendant longtemps, AOL n'a pas innové sur son service de messagerie, en conséquence avons perdu des utilisateurs. Cependant avec ce nouveau AOL Mail nous restons confiants et pensons que nous pouvons persuader les anciens internautes de revenir chez nous et même d'attirer de nouveaux utilisateurs ».

Parmi les caractéristiques principale de Phoenix, notons l'intégration des comptes externes tels que Yahoo, Hotmail ou encore Gmail. L'ergonomie a également été revue avec un champ à partir duquel il sera possible d'effectuer plusieurs types d'actions : mise à jour de son statut du différents réseaux communautaires, envoi de SMS, d'un email rapide ou d'un message sur le service de messagerie instantanée AIM. Trois types de présentations sont disponibles pour la lecture des courriers : classique (une seule ligne par message), étendue, ou avec un panneau de pré-visualisation. A l'instar de Yahoo! Mail ou Thunderbird nous retrouvons une gestion des messages et des dossiers par onglets. A droite, plusieurs modules dynamiques sont capables de repérer les informations du contact, les pièces jointes ou les lieux géographiques pour un email donné en cours de lecture.

L'équipe promet également une application hébergée relativement rapide et pour l'heure aucune publicité graphique ne semble vouloir perturber cette nouvelle interface. Rappelons par ailleurs qu'AOL Mail propose l'accès aux protocoles POP et IMAP gratuitement. Le projet Phoenix sera-t-il suffisant pour gagner de nouveaux utilisateurs ? Quoiqu'il en soit, il s'agit véritablement d'un pari pour la firme de Brad Garlinghouse qui expliquait également vouloir accélérer le rythme de développement. Voici ci-dessous une vidéo d'introduction en anglais. Pour s'inscrire à cette bêta rendez-vous ici.

Reste qu'AOL n'a pas choisi le bon jour pour dévoiler cette mise à jour. En effet, plusieurs rumeurs pointent également vers la sortie d'un webmail développé par Facebook aujourd'hui-même... une initiative qui pourrait alors faire de l'ombre aux acteurs les plus mal en point sur le secteur du courrier électronique.
Alors que le géant communautaire Facebook s'apprête à sortir son service de courriers électroniques, le cabinet d'analyse Gartner estime que d'ici 2014, 20% des employés abandonneront l'email au profit du réseau social. Ce phénomène serait dû à une nouvelle génération de salariés ainsi qu'un changement des méthodes de travail.

Lors du sommet Symposium/ITxpo 2010, qui s'est tenu à Cannes la semaine dernière, Monica Basso,, vice-présidente du département Recherche chez Gartner, déclare : "par le passé, les entreprises ne proposaient le travail collaboratif qu'au travers de l'email et d'applications très structurées ». Au fil des années la donne a changé et l'engouement autour des réseaux communautaire a apporté une convergence de l'email, de la messagerie instantanée et de divers services.

En expliquant que les jeunes salariés auront une pré-disposition pour ces nouveaux outils de communication, Melle Basso précise : « l'email s'enrichira de fonctionnalités de réseaux sociaux », notamment en ce qui concerne la gestion du carnet d'adresses et "les réseaux développeront des outils de courriers électroniques plus poussés ».

Cette prédiction trouve ses fondements au travers d'autres analyses menées précédemment par Gartner. Les experts estimaient qu'en 2012, le carnet d'adresses, le calendrier ou le gestionnaire de courriers électroniques des smartphones seraient, d'une manière ou d'une autre, reliés à des réseaux communautaires. Par ailleurs, alors que la messagerie traditionnelle consiste à télécharger les emails et les rapatrier sur son ordinateur de fonction au travers d'un logiciel spécifique, Gartner estime que l'utilisation de services hébergés de type Google Apps ou Outlook Web Access affichera une hausse de 10% en 2012 contre 7% en 2009.
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