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Les efforts de Microsoft dans le domaine de la recherche sur Internet ont-ils porté leurs fruits ? Pas encore et Microsoft semble s'impatienter. Il faut dire qu'avec ses 3,2% de parts de marché, le moteur Bing reste plutôt à la traîne face au mastodonte Google qui recueille de son côté 85,15% des requêtes.

Pourtant les initiatives n'ont pas manqué. Outre une campagne promotionnelle de 80 millions de dollars, Microsoft a enrichi les fonctionnalités de son moteur tirant tantôt parti de Silverlight, tantôt de HTML5. Le rapprochement avec Yahoo! et le partenariat avec Wolfram Alpha ne semblent pas non plus avoir modifié de manière fulgurante la place du moteur qui reste inlassablement derrière Yahoo!.

Lors du sommet Web 2.0 qui se tient actuellement à San Francisco, Yusuf Mehdi, vice président du département Online Audience Business, déclare alors : « il nous reste beaucoup de chemin pour accomplir nos objectifs ». En référence aux internautes qui ne s'y prennent pas à deux fois pour effectuer une requête directement sur Google, il ajoute : « c'est dur, il n'est pas facile de changer les habitudes ».

Pourtant Google semble prendre les initiatives de Microsoft au sérieux. Au mois de septembre le PDG Eric Schmidt avait ainsi déclaré : « Notre principal concurrent est Bing, c'est un moteur de recherche bien géré et très compétitif ». Microsoft saura-t-il un jour changer la donne ? Rien est moins sûr car M. Schmidt a également affirmé le mois dernier qu'au travers des données recueillies par les internautes : « nous pouvons plus ou moins savoir ce que vous êtes en train de penser ».

De toute évidence, Bing a donc quelques travaux de retard...
Beaucoup a déjà été dit sur la nature et l'origine du ver Stuxnet. Ce dernier est accusé d'avoir attaqué à des réseaux de type SCADA, des infrastructures appelées Supervisory Control And Data Acquisition (télésurveillance et acquisition de données).A en croire le spécialiste Robert Langner, une nouvelle étude estime que ce logiciel malveillant aurait été créé spécifiquement pour « saboter le programme nucléaire iranien ». Certains experts estiment ainsi que l'existence de problèmes techniques inexpliqués dans le programme nucléaire iranien relève du sabotage.

Concrètement, Stuxnet pouvait dérégler certains mécanisme et agir sur les convertisseurs de fréquence du moteur de turbines d'une centrale. Le ver s'attaquerait alors uniquement aux fréquences comprises entre 807 hz et 1210 hz, un type de vitesse qui ne correspond qu'à un nombre limité d'usages.

Ce moyen aurait donc été utilisé afin de « ralentir le programme nucléaire iranien ». Une thèse plausible mais invérifiable. D'autant que les théories se multiplient au sujet de Stuxnet, le mois dernier, Vinny Gullotto, directeur général du Microsoft Malware Protection Center précisait : « je pense que Stuxnet a pu être écrit par un script kiddy mais le plus important est de connaître quel travail collaboratif a été organisé en aval. Il faut des ressources nécessaires pour le faire se propager ». Les doutes persistent donc...
le 17/11/2010 à 00:00
Meebo lève 25 millions de dollars
Le service Internet Meebo, qui permet de rassembler au sein d'une même interface web l'ensemble de vos comptes de messagerie instantanée, vient de lever 25 millions de dollars auprès des fonds d'investissements Khosla Ventures, Sequoia Capital et Draper Fisher Jurvetso.

Dans un entretien recueilli par AllThingsD, Vinod Khosla explique de 87% des annonceurs ayant déployé leurs campagnes promotionnelles sur Meebo en 2009 ont accepté de reconduire leur partenariat en doublant leur budget publicitaire. De toute évidence la juxtaposition d'une bannières aux côtés d'une fenêtre de discussion est donc une solution payante. Récemment Meebo a dévoilé une nouvelle version de son site Internet, peaufiné ses applications mobiles et intégré un dispositif de checkins similaire à celui de Foursquare permettant aux utilisateurs de partager non pas leur position géographique mais leur lecture sur Internet.

Meebo bénéficierait aujourd'hui d'une base de 190 millions d'utilisateurs soit une croissance de 50% par rapport à l'année dernière. Au total, la société a levé 62,5 millions de dollars.
Nouveau réseau social fraîchement arrivé sur le Web, Path part d'un postulat à contre-courant de la concurrence : limiter le nombre de contacts associé à un profil pour renforcer les liens entre l'utilisateur et ses "amis".

Co-fondé par le créateur de Napster Shawn Fanning et Dave Morin, ancien de Facebook, Path se base sur une étude menée par Robin Dunbar, professeur de psychologie évolutionniste à l'université d'Oxford. "Il a laissé entendre que le nombre maximum de relations sociales que le cerveau humain est capable de supporter à un moment donné est de 150" commente sur le blog du site Dave Morin. "Les recherches de Dunbar montrent également que les relations personnelles tendent à s'étendre d'un facteur 3. Donc nous pouvons considérer 5 personnes comme étant des amis proches, et 20 avec lesquels on entretien des contacts réguliers. 50 est, en gros, la frontière de nos réseaux personnels".C'est la raison pour laquelle Path limite la liste d'amis de ses membres à 50 personnes, là où Facebook limite la sienne à 5000. Plus "personnel" que "social", Path s'articule principalement autour du partage de photos, sur lesquelles l'utilisateur peut tagguer des personnes et introduire des indications de géolocalisation. Des données intimes réservées dans ce contexte à des contacts proches.

A l'heure actuelle, l'utilisation de Path est particulièrement restreinte, dans la mesure où seules deux applications destinées à l'iPhone et à l'iPod touch sont proposées pour gérer l'upload de photos. Une version Web et des applications pour Android et Blackberry semblent néanmoins sur les rails, à en croire les annonces de recrutement proposées sur le site.

Totalement à l'opposé des autres réseaux sociaux tels que Facebook, MySpace ou Twitter, qui jouent vertement sur l'augmentation du nombre de contacts pour favoriser la "cyber élévation sociale", Path a donc la lourde tâche d'imposer sa vision à la fois originale et limitée des relations sur Internet. En l'absence d'une véritable version Web le site permet juste de s'inscrire et de configurer son profil il semble néanmoins difficile, de prime abord, de se faire une idée concrète et de tenter de convertir ces contacts à cette version intimiste du réseau social.

Pourtant, le lancement des applications iPhone et iPod touch dimanche dernier a démontré un véritable engouement des américains pour le projet : la mouture iPhone de l'app s'est rapidement hissée dans le top 5 des applications les plus téléchargées dans la catégorie "Style de vie" d'iTunes, et jouit de retours positifs de la part des premiers utilisateurs. "Pour partager des souvenirs personnels, ce programme est parfait" commente un adepte de l'application iPhone, qui se refuse à partager ses informations personnelles sur Facebook.

Un démarrage en fanfare donc, pour une application très minimaliste à l'heure actuelle, mais dont la sobriété va finalement de concert avec le concept même du "réseau personnel" qui s'engage à aider ses membres à partager avec leurs amis, sans fioritures. Selon les dires de l'acteur Ashton Kutcher, grand adepte de Twitter et investisseur dans Path, ce nouveau service cherche à "faire du monde un endroit plus heureux" en contribuant au partage de souvenirs entre proches. Le bonheur, simple comme une photo tagguée et géolocalisée ?
Les annonceurs ont beau nous concocter des publicités plus interactives, plus ciblées et moins intrusives, l'internaute, lui, semble toujours rêver d'un web sans bannières ni liens sponsorisés. En effet, sur l'un de ses blogs officiels, la fondation Mozilla explique que l'extension AdBlock Plus est la première à avoir été téléchargée plus de 100 millions de fois par les utilisateurs du navigateur Firefox depuis le mois de janvier 2006.

Pour rappel, ce plugin permet aux internautes de s'inscrire à une liste de filtres régulièrement mis à jour par la communauté afin d'empêcher l'affichage de certaines sections utilisées pour y placer de la publicité graphique ou textuelle.

L'histoire d'AdBlock Plus est relativement controversée. En effet, beaucoup de sociétés, grandes ou petites, établies sur la Toile subsistent grâce aux revenus générés par ces bannières. Outré par ce phénomène le graphiste Danny Carlton s'était insurgé contre Mozilla et invitait la communauté à bloquer l'accès à leur sites Internet aux adeptes de Firefox. Wladimir Palant, créateur d'AdBlock Plus, avait réagi en expliquant que les arguments avancés n'étaient pas valides et que « les publicités à elles seules ne génèrent pas d'argent ». En soulignant que les internautes bloquant les bannières n'auraient de toute façon pas cliqué sur ces dernières, il ajoutait même que qu'AdBlock permettait un gain de bande passante pour les sociétés.

Par la suite d'autres déclinaisons de cette extensions ont été mises au point pour les autres navigateurs.
Lors du sommet Web 2.0, Yahoo! a dévoilé un nouvel outil d'analyse basé sur les usages de son moteur de recherche. Baptisé Yahoo! Clues, ce service permet de retourner différents types de données pour une requête spécifique ou de comparer les caractéristiques de deux mots-clés. Ces informations proviennent de l'adresse IP de l'internaute ainsi que des données des comptes utilisateur de Yahoo!

Probablement plus utile pour l'annonceur que pour l'utilisateur lambda, Yahoo! Clues bêta est capable de déterminer la part d'hommes et de femmes effectuant telle ou telle requête ainsi que leur tranche d'âge. Le service prend également en compte la position géographique des internautes ainsi que leurs revenus annuels. Yahoo! Clues présente les dernières requêtes associées au mot-clé ainsi que d'autres types de recherches similaires. Les sujets chauds du moment sont aussi mis à jour quotidiennement avec une archive hebdomadaire et mensuelle.

Pour l'heure réservé aux Etats-Unis, ce nouvel outil devrait ainsi se révéler particulièrement intéressant pour l'annonceur souhaitant déployer une campagne tout en ciblant une zone géographique précise et un public en particulier.

Retrouvez ci-dessous une vidéo de démonstration en anglais :
De l'e-commerce classique au kiosque de musique en passant par le livre électronique et le prêt-à-porter, le cyber-marchand Amazon diversifie de plus en plus ses activités sur la Toile. Cette fois la société américaine s'attaque au monde du cinéma et présente Amazon Studios.

Ce nouveau site invite les scénaristes et les réalisateurs américains à soumettre leurs travaux. Amazon précise que les vidéos doivent être mises en ligne dans leur intégralité (au moins 70 minutes) et se baser sur des scénarios également publiés sur le site. Amazon Studios fera ensuite appel à la communauté des cinéphiles pour évaluer chacune des soumissions voire pour modifier le déroulement d'une histoire. Si les films proposés doivent être originaux et présenter de talentueux acteurs, Amazon n'exige cependant pas une qualité irréprochable. D'ailleurs, la société s'engage à reverser 2,7 millions de dollars pour la production finale des meilleurs clips.

Pour cette initiative, Amazon travaille en collaboration avec les studios de Warner Bros. Si un réalisateur voit son projet sélectionné, il recevra 200 000 dollars. Par la suite, si le film enregistre une recette de 60 millions de dollars au box office américain, le réalisateur touchera un bonus de 400 000 dollars. En cas de refus de production de Warner Bros, Amazon n'exclut pas faire appel à un autre studio. Les artistes peuvent soumettre leurs oeuvres jusqu'au 31 décembre 2011.

Si cette nouvelle plateforme de contenus remplit ses promesses, Amazon devrait alors bénéficier d'une meilleure visibilité en se positionnant comme studio de production. L'on imagine également que la société a négocié avec Warner pour obtenir une part des recettes générées par les films qui entreront dans le box office.

L'appel à la communauté pour découvrir de nouveaux talents n'est pas une idée nouvelle. Dans l'Hexagone, certaines sociétés ont entrepris de faire financer les artistes directement par les internautes, c'est le cas de MyMajorCompany dans le domaine de la musique ou de TousCoProd dans le monde du septième art.
le 16/11/2010 à 00:00
OpenTok
Le but de OpenTok est de vous permettre à travers votre site web de créer des vidéos. Cette application, se présente sous la forme d'une librairie et peut s'utiliser avec différents langages webs dont PHP.

Pour utiliser cette librairie, il est nécessaire d'obtenir une clef gratuite (disponible sur le site officiel) et ensuite vous pourrez paramétrer et configurer suivant vos envies l'affichage.

Par ailleurs, le site propose des tutoriaux pour vous faciliter l'utilisation de la librairie.

- Site officiel OpenTok
- Demo OpenTok
- Tutorial OpenTok
Les services permettant de raccourcir les URL sont désormais légion et proposent tous des services similaires : pour tirer leur épingle du jeu, certains tentent donc de proposer de nouveaux services. C'est le cas de Bit.ly qui propose une nouvelle fonctionnalité à ses utilisateurs inscrits.

Cette dernière est baptisée Bundle, et permet de rassembler plusieurs URL à travers une adresse raccourcie. L'utilisation de Bundle nécessite d'être identifié sur le service, l'inscription gratuite prenant quelques instants : le membre a alors accès à un menu étendu qui permet de créer des shorts URL à la volée, et de les compiler en une seule s'il le souhaite : la courte adresse ainsi obtenue renvoie alors sur une page Bit.ly qui rassemble tous les liens choisis, et qu'il est possible de personnaliser avec un titre et une description.

Bit.ly Bundle peut donc offrir un intérêt aux grands consommateurs d'URL raccourcies désireux de compiler certains liens ensemble, façon revue de Web thématique. Un usage qui peut également aller au-delà de Twitter et autres plateformes utilisant massivement les adresses courtes. Il faut cependant noter que Bit.ly n'est pas le premier a proposer une telle fonction : c'est la raison d'être de BridgeURL, qui offre néanmoins un agencement bien différent.
Au mois de juin nous vous présentions la société Sencha qui édite un environnement de production à destination des smartphones tactiles. Depuis hier, les outils de Sencha Touch sont désormais disponibles gratuitement en version 1.0.

iPhone, Android, Blackberry ou WebOS, les terminaux d'aujourd'hui font presque tous usage du moteur de rendu WebKit pour leur navigateur mobile. Aux Etats-Unis, WebKit représenterait 93% du trafic Internet mobile. Pour les éditeur cela simplifie donc le déploiement des applications. Sencha Touch propose alors une bibliothèque permettant de développer un seul projet pour le mettre à disposition de plusieurs mobinautes. La tape, la double-tape, le glisser ou encore le zoom, plusieurs actions du multipoint sont prises en charge. HTML5, CSS3 ou JavaScript, les développeurs pourront faire usage des dernières technologies du web en jonglant avec différentes interfaces de programmation qu'il s'agisse de la géo-localisation ou de la mise en cache.

Notons par ailleurs qu'une application sera automatiquement ajustée à la résolution de l'écran du terminal. Ce kit a été téléchargé 160 000 fois lors de la phase d'évaluation et plusieurs sociétés en font déjà usage dont la plateforme vidéo Vimeo. Une démonstration des possibilités de développement est disponible ici. Pour de plus amples informations, c'est par là.
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