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le 18/11/2010 à 00:00
Une seconde alpha pour Opera 11
Après avoir levé le voile sur la prochaine version de son navigateur en version 11, la société Opera Software présente une seconde mouture d'évaluation (alpha 2). Bien que mineure dans l'étape de développement cette nouvelle build présente tout de même quelques changements notables.

La barre d'adresse met désormais en évidence le degré de sécurité d'un site Internet en affichant une pastille colorée à l'extrème gauche. Il suffira de cliquer sur cette dernière pour obtenir davantage d'informations sur le certificat de sécurité. Par ailleurs si l'internaute a activé la fonctionnalité Turbo, permettant la compression d'une page web sur les serveurs de la société, il sera possible de prendre connaissance du gain de temps par rapport au chargement de l'URL sans optimisation.

Après avoir introduit la navigation gestuelle en combinant le clic droit de la souris au mouvement de cette dernière, les ingénieurs ont décidé de mettre en avant cette fonctionnalité. Ainsi, en pressant le bouton droit de la souris pendant quelques secondes, l'internaute obtient un tutoriel visant à lui expliquer de manière graphique le principe de fonctionnement.

L'ergonomie du gestionnaire de courriers électroniques intégré a également été revue avec un remaniement des barres de défilement. La gestion des filtres et des requêtes sauvegardées a été unifiée au sein d'une section unique baptisée Labels. Les champs de recherche ont également été simplifiés. A partir d'une requête donnée il sera possible de créer une règle de tri et les futurs messages seront donc listés au sein d'un libellé. Opera annonce aussi une optimisation du démarrage du client et la correction de plusieurs bugs.

Enfin les utilisateurs peuvent désormais choisir d'activer ou de désactiver leurs extensions lorsqu'ils surfent sur un site sécurisé par une connexion HTTPS. Chaque add-on bénéficie également d'une page de paramétrage dédiée. Notons que cette nouvelle structure risque d'affecter les extensions actuelles qui doivent désormais suivre de nouveaux critères avant leur dépoiement.

Pour de plus amples informations et télécharger Opera 11 alpha 2 pour Windows, Mac OS X et Linux, rendez-vous ici.
De l'e-commerce classique au kiosque de musique en passant par le livre électronique et le prêt-à-porter, le cyber-marchand Amazon diversifie de plus en plus ses activités sur la Toile. Cette fois la société américaine s'attaque au monde du cinéma et présente Amazon Studios.

Ce nouveau site invite les scénaristes et les réalisateurs américains à soumettre leurs travaux. Amazon précise que les vidéos doivent être mises en ligne dans leur intégralité (au moins 70 minutes) et se baser sur des scénarios également publiés sur le site. Amazon Studios fera ensuite appel à la communauté des cinéphiles pour évaluer chacune des soumissions voire pour modifier le déroulement d'une histoire. Si les films proposés doivent être originaux et présenter de talentueux acteurs, Amazon n'exige cependant pas une qualité irréprochable. D'ailleurs, la société s'engage à reverser 2,7 millions de dollars pour la production finale des meilleurs clips.

Pour cette initiative, Amazon travaille en collaboration avec les studios de Warner Bros. Si un réalisateur voit son projet sélectionné, il recevra 200 000 dollars. Par la suite, si le film enregistre une recette de 60 millions de dollars au box office américain, le réalisateur touchera un bonus de 400 000 dollars. En cas de refus de production de Warner Bros, Amazon n'exclut pas faire appel à un autre studio. Les artistes peuvent soumettre leurs oeuvres jusqu'au 31 décembre 2011.

Si cette nouvelle plateforme de contenus remplit ses promesses, Amazon devrait alors bénéficier d'une meilleure visibilité en se positionnant comme studio de production. L'on imagine également que la société a négocié avec Warner pour obtenir une part des recettes générées par les films qui entreront dans le box office.

L'appel à la communauté pour découvrir de nouveaux talents n'est pas une idée nouvelle. Dans l'Hexagone, certaines sociétés ont entrepris de faire financer les artistes directement par les internautes, c'est le cas de MyMajorCompany dans le domaine de la musique ou de TousCoProd dans le monde du septième art.
le 17/11/2010 à 00:00
Les redirections webs
Les redirections webs sont très utile à travers internet, surtout si vous souhaitez proposer des webs services dans votre site.

Le site Owni rentre en détails dans les redirections en effectuant un petit rappel au niveau de l'historique. Mais aussi propose de nombreux liens vers d'autres articles touchant le même sujet.

Bien sur les redirections peuvent être utiliser en PHP avec l'extension cURL, vous permettant ainsi d'effectuer la même chose que les autres fonctionnalités classiques.

- Les redirections, le cauchemar du web
Les efforts de Microsoft dans le domaine de la recherche sur Internet ont-ils porté leurs fruits ? Pas encore et Microsoft semble s'impatienter. Il faut dire qu'avec ses 3,2% de parts de marché, le moteur Bing reste plutôt à la traîne face au mastodonte Google qui recueille de son côté 85,15% des requêtes.

Pourtant les initiatives n'ont pas manqué. Outre une campagne promotionnelle de 80 millions de dollars, Microsoft a enrichi les fonctionnalités de son moteur tirant tantôt parti de Silverlight, tantôt de HTML5. Le rapprochement avec Yahoo! et le partenariat avec Wolfram Alpha ne semblent pas non plus avoir modifié de manière fulgurante la place du moteur qui reste inlassablement derrière Yahoo!.

Lors du sommet Web 2.0 qui se tient actuellement à San Francisco, Yusuf Mehdi, vice président du département Online Audience Business, déclare alors : « il nous reste beaucoup de chemin pour accomplir nos objectifs ». En référence aux internautes qui ne s'y prennent pas à deux fois pour effectuer une requête directement sur Google, il ajoute : « c'est dur, il n'est pas facile de changer les habitudes ».

Pourtant Google semble prendre les initiatives de Microsoft au sérieux. Au mois de septembre le PDG Eric Schmidt avait ainsi déclaré : « Notre principal concurrent est Bing, c'est un moteur de recherche bien géré et très compétitif ». Microsoft saura-t-il un jour changer la donne ? Rien est moins sûr car M. Schmidt a également affirmé le mois dernier qu'au travers des données recueillies par les internautes : « nous pouvons plus ou moins savoir ce que vous êtes en train de penser ».

De toute évidence, Bing a donc quelques travaux de retard...
Les annonceurs ont beau nous concocter des publicités plus interactives, plus ciblées et moins intrusives, l'internaute, lui, semble toujours rêver d'un web sans bannières ni liens sponsorisés. En effet, sur l'un de ses blogs officiels, la fondation Mozilla explique que l'extension AdBlock Plus est la première à avoir été téléchargée plus de 100 millions de fois par les utilisateurs du navigateur Firefox depuis le mois de janvier 2006.

Pour rappel, ce plugin permet aux internautes de s'inscrire à une liste de filtres régulièrement mis à jour par la communauté afin d'empêcher l'affichage de certaines sections utilisées pour y placer de la publicité graphique ou textuelle.

L'histoire d'AdBlock Plus est relativement controversée. En effet, beaucoup de sociétés, grandes ou petites, établies sur la Toile subsistent grâce aux revenus générés par ces bannières. Outré par ce phénomène le graphiste Danny Carlton s'était insurgé contre Mozilla et invitait la communauté à bloquer l'accès à leur sites Internet aux adeptes de Firefox. Wladimir Palant, créateur d'AdBlock Plus, avait réagi en expliquant que les arguments avancés n'étaient pas valides et que « les publicités à elles seules ne génèrent pas d'argent ». En soulignant que les internautes bloquant les bannières n'auraient de toute façon pas cliqué sur ces dernières, il ajoutait même que qu'AdBlock permettait un gain de bande passante pour les sociétés.

Par la suite d'autres déclinaisons de cette extensions ont été mises au point pour les autres navigateurs.
Le blog officiel du site de micro-blogging annonce qu'une nouvelle fonctionnalité est disponible. Plus précisément, il s'agit d'une extension des « trending topics » ou sujets tendances, chauds, diffusés sur Twitter. De nouveaux pays, dont la France mais aussi de nouvelles villes sont ajoutées.L'intérêt est donc de savoir quels sujets font l'actualité dans la twittersphère française, on aura noté que l'intervention télévisée du président de la République sous le hashtag #sarkotv était l'un des sujets les plus commentés, ce mardi. Il suffit simplement de cliquer sur « trends ». Une liste est alors dévoilée avec 18 nouveaux pays : Argentine, Australie, Chili, Colombie, France, Allemagne, Inde, Indonésie, Italie, Pays-Bas, Singapour, Espagne, Turquie et Venezuela.

De même, 24 villes sont également disponibles comme Detroit, Miami, Minneapolis, Rio De Janeiro, Sydney, Toronto… Aucune française.

A noter enfin que le site a également fait le choix de lancer un outil de traduction des tweets. En partenariat avec Google Translate, ce service est censé permettre la compréhension entre utilisateurs.
La dernière fois que nous parlions de Kayak dans nos colonnes, c'était pour évoquer son mécontentement : comme d'autres spécialistes de la comparaison de billets d'avion, Kayak souhaite empêcher Google de racheter ITA Software, le logiciel qui leur permet d'obtenir les informations de vols. Mais il semblerait que tout n'aille pas si mal pour le moteur de recherche de billets d'avion, puisqu'il vient de remplir un formulaire de demande d'entrée en bourse. Kayak espère y lever 50 millions de dollars.

Kayak est l'éditeur derrière les sites de voyage Expedia et Orbitz. Le groupe a déjà levé 22 millions de dollars depuis sa création en 2004. L'introduction en bourse (IPO) sera menée par un groupe de banque dont Morgan Stanley et la Deutsche Bank. Aucun prix par action n'a été communiqué.

Et si le rappel de l'affaire ITA Software a son intérêt, c'est parce que Kayak vise l'introduction en bourse en partie pour contrer Google. Car pour lui, si le géant rachète ITA Software, « les gens pourront trouver des informations sur les vols comparables sur Internet, sans passer par un service comme le nôtre. Selon Experian Hitwise, en septembre 2010, environ 30% des recherches de voyages ont débuté sur Google. Avec le rachat d'ITA, ce nombre pourrait largement augmenter, puisque Google devrait choisir d'offrir des services qui sont en compétition directe avec ceux que nous offrons. »

L'entrée en bourse de Kayak risquait donc fort d'être repoussée avec le rachat d'ITA Software par Google. Le site a donc accéléré le processus, profitant de l'enquête en cours du département américain de la justice sur l'arrangement ITA-Google, pour tenter son IPO.
Le cabinet Bit9, spécialisé dans la sécurité informatique, a publié une liste des applications qui se sont avérées les plus vulnérables cette année. Plus précisément, le rapport classifie le top 10 des logiciels grand public ayant présenté des failles critiques entre le 1er janvier et le 21 octobre 2010. Ces derniers ont été précédemment ajoutés à la base de données américaine répertoriant l'ensemble des vulnérabilités.

Au travers de ce rapport les analystes précisent aussi : « il est intéressant de noter que les applications Apple prennent une part plus importante sur cette liste », en ajoutant que les utilisateurs d'un Mac ne sont plus aussi protégés qu'avant.

Malgré l'engouement général autour du navigateur Google Chrome, il s'agit pourtant de celui ayant enregistré le plus de failles critiques en 10 mois. Au total Bit9 en a répertorié 76. Les versions 6.0.472.59 et 7.0.517.41 permettent par exemple à un hacker d'effectuer une attaque par déni de service. Le développement du projet Chromium est relativement rapide et Bit9 ajoute que la plupart des éditeurs de la liste ont corrigé ces problèmes. Il n'empêche qu'à l'aube de la sortie de Chrome OS, Google se serait bien passé de cette publicité.

En seconde position du top 10 nous retrouvons le navigateur d'Apple Safari avec 60 vulnérabilités répertoriées sur la même période. Le moteur de rendu WebKit, dans les moutures 4.x, 4.1.2 et 5.x avant la version 5.02 permet à une personne malintentionnée d'exécuter du code à distance ou des attaques DDoS avec une simple page HTML. Une dizaine de failles ont été listées pour la version mobile de l'application sur les versions antérieures à iOS 4.1.

Toujours sur cette même période, la suite bureautique Microsoft Office comportait pour sa part 57 failles critiques contre 54 pour Adobe Reader et Acrobat, 51 pour Firefox et 32 pour Internet Explorer (6 à 8). Pour retrouver la liste dans son intégralité, rendez-vous ici.
Après plusieurs années de résistance acharnée Hachette a finalement cédé mercredi aux avances de Google dans l'épineux dossier de la numérisation des livres. Le numéro un du marché français de l'édition vient en effet d'annoncer la signature d'un accord selon les termes duquel le moteur de recherche pourra numériser et diffuser en ligne les ouvrages de la maison Hachette qui ne sont plus disponibles dans le commerce, soit le catalogue des "épuisés".

Si sur le plan financier, l'accord n'aura sans doute qu'une portée limitée - les livres concernés n'étant plus distribués, cette annonce signe tout de même la fin du front uni qu'offrait jusqu'ici l'édition française face aux ambitions de Google : Hachette va même jusqu'à appeler les autres éditeurs français à reprendre à leur compte les dispositions de l'accord en question, qui doit aboutir sur un contrat définitif dans les six mois. Entre 40 et 50 000 ouvrages sont concernés.Hachette Google, partenaires inattendusL'éditeur assure toutefois ne pas avoir vendu son âme au diable. Selon le protocole établi par les deux partenaires du jour, c'est lui qui sélectionnera la liste des ouvrages pouvant être à nouveau distribués - et non Google. En échange de l'effort de numérisation, Google pourra les exploiter sur sa plateforme Google Livres, ainsi que sur sa future plateforme de distribution payante, Google Edition, mais Hachette recevra une copie de l'ouvrage concerné et sera également en mesure de l'exploiter pour son compte.

« Ce n'est pas un quitus donné à Google pour son comportement passé, mais un cadre permettant de repartir sur de nouvelles bases, équitables, équilibrées et respectueuses de nos droits et de ceux de nos auteurs », a commenté Arnaud Nourry, président de Hachette Livre.

Les négociations n'étaient pourtant pas gagnées d'avance : depuis 2004 et l'ouverture du programme Google Livres (initialement appelé Google Print), les maisons d'édition, françaises comme américaines, reprochent à Google d'avoir pioché sans les consulter dans les grandes bibliothèques américaines des livres tombés dans le domaine public... ou encore sous droits. Suite à plusieurs procès, dont l'un soldé par un accord à 125 millions d'euros, Google avait alors fini par mettre en place une procédure permettant aux éditeurs de signaler les ouvrages numérisés apparaissant sur sa plateforme sans leur accord. Une procédure de type opt-out qui n'a pas franchement fait le bonheur de la profession.Google ? Méfiance, répond l'édition

Egalement porté sur le terrain des bibliothèques nationales - au premier rang desquels la BnF, cette bataille avait fait naître la crainte que Google parvienne à s'arroger le pan littéraire des cultures nationales au détriment des acteurs de ces dernières. Aujourd'hui, le moteur de recherche se félicite avec Hachette d'avoir pu sortir de ce conflit "par le haut". « Les auteurs français auront de nouveaux débouchés commerciaux pour leurs livres ; et les lecteurs à travers le monde auront le plaisir de voir réapparaître des livres en langue française qu'ils ne parvenaient plus à trouver », se réjouit ainsi David Drummond, vice président en charge du développement et des affaires juridiques chez Google. Les plus virulents des éditeurs partisans d'une plateforme servant mieux les intérêts français risquent pourtant de ne pas partager cet enthousiasme.
Beaucoup a déjà été dit sur la nature et l'origine du ver Stuxnet. Ce dernier est accusé d'avoir attaqué à des réseaux de type SCADA, des infrastructures appelées Supervisory Control And Data Acquisition (télésurveillance et acquisition de données).A en croire le spécialiste Robert Langner, une nouvelle étude estime que ce logiciel malveillant aurait été créé spécifiquement pour « saboter le programme nucléaire iranien ». Certains experts estiment ainsi que l'existence de problèmes techniques inexpliqués dans le programme nucléaire iranien relève du sabotage.

Concrètement, Stuxnet pouvait dérégler certains mécanisme et agir sur les convertisseurs de fréquence du moteur de turbines d'une centrale. Le ver s'attaquerait alors uniquement aux fréquences comprises entre 807 hz et 1210 hz, un type de vitesse qui ne correspond qu'à un nombre limité d'usages.

Ce moyen aurait donc été utilisé afin de « ralentir le programme nucléaire iranien ». Une thèse plausible mais invérifiable. D'autant que les théories se multiplient au sujet de Stuxnet, le mois dernier, Vinny Gullotto, directeur général du Microsoft Malware Protection Center précisait : « je pense que Stuxnet a pu être écrit par un script kiddy mais le plus important est de connaître quel travail collaboratif a été organisé en aval. Il faut des ressources nécessaires pour le faire se propager ». Les doutes persistent donc...
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