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le 18/11/2010 à 00:00
Choisir un forum alternatif
Le site Webification a publié un article, montrant qu'il existe des applications PHP assez légère pour avoir un forum dans votre site web,

Ces forums sont alternatifs par rapport aux forums très connus comme phpBB, SMF ou vBulletin.

La liste des applications de cette catégorie sont :
- Advanced Electron Forum
- bbPress
- Drupal Forum
- FluxBB
- MiniBB
- IceBB
- MyBB
- Phorum
- PunBB
- UBB.threads
- UseBB
- Viscacha
- WoltLab Burning Board

Par ailleurs, l'article propose un tableau récapitulatif avec différents critères de références pour faciliter la sélection.

- Top 13 lightweight PHP boards for running a forum
L'Hadopi poursuit son activité. L'autorité vient de diffuser un appel d'offres au sujet de la mise en place d'un « système d'information utilisé dans le cadre de la réponse graduée ». L'objectif est clair : informatiser le processus de la riposte graduée.La haute autorité semble passer à la vitesse supérieure. C'est en tout cas ce que semble indiquer l'annonce publiée sur le site du bulletin des annonces des marchés publics. Ce contrat d'un an (reconductible) recouvre un champ de compétence bien défini : « l'objectif poursuivi par la personne publique est de pouvoir gérer informatiquement tout le processus de la réponse graduée. Pour ce faire, l'Hadopi souhaite être assistée par le titulaire pour déterminer la procédure de marchés publics la plus adaptée au projet, définir les performances souhaitées ou spécificités fonctionnelles ».

Concrètement, informatisation ne veut pas dire, en principe, automatisation de la procédure hadopienne. Pour cause la CPD (Commission de protection des Droits) a toujours tenu à rappeler que les sanctions seront prononcées contre un internaute suite à une étude complète, attentive de son cas.

Pourtant, cette logique va à l'encontre de l'objectif chiffré que s'est fixé elle-même l'Hadopi. En juin dernier, l'autorité affirmait que 50 000 dossiers par jour seraient traités par la Commission de protections des droits. Les 3 personnes composant cette commission doivent donc appliquer des critères de sélection des dossiers avant de décider d'un éventuel renvoi devant le juge.

Cette informatisation pourrait donc servir à faire le tri entre les 125 000 adresses IP par jour recueillies par les ayants droits via la société TMG…
Lors du sommet Web 2.0, Yahoo! a dévoilé un nouvel outil d'analyse basé sur les usages de son moteur de recherche. Baptisé Yahoo! Clues, ce service permet de retourner différents types de données pour une requête spécifique ou de comparer les caractéristiques de deux mots-clés. Ces informations proviennent de l'adresse IP de l'internaute ainsi que des données des comptes utilisateur de Yahoo!

Probablement plus utile pour l'annonceur que pour l'utilisateur lambda, Yahoo! Clues bêta est capable de déterminer la part d'hommes et de femmes effectuant telle ou telle requête ainsi que leur tranche d'âge. Le service prend également en compte la position géographique des internautes ainsi que leurs revenus annuels. Yahoo! Clues présente les dernières requêtes associées au mot-clé ainsi que d'autres types de recherches similaires. Les sujets chauds du moment sont aussi mis à jour quotidiennement avec une archive hebdomadaire et mensuelle.

Pour l'heure réservé aux Etats-Unis, ce nouvel outil devrait ainsi se révéler particulièrement intéressant pour l'annonceur souhaitant déployer une campagne tout en ciblant une zone géographique précise et un public en particulier.

Retrouvez ci-dessous une vidéo de démonstration en anglais :
le 17/11/2010 à 00:00
Oracle publie Solaris 11 Express
Oracle vient d'annoncer la disponibilité immédiate et générale de Solaris 11 Express, son système d'exploitation Unix dédié aux développeurs.

Ce n'est donc pas la version qui sera commercialisée aux entreprises, mais elle permet toutefois de voir les changements apportés par Oracle à son système d'exploitation - le dernier de la ligne Solaris, Oracle ayant récemment enterré la variante open-source OpenSolaris.

Pour la nouvelle version de son système, Oracle met l'accent sur les gains de performances, avec un temps d'arrêt réduit jusqu'à 50% grâce à « l'élimination virtuelle des redémarrages liés aux traditionnelles opérations de maintenance et de mise à jour. » Oracle annonce aussi un temps de démarrage du système limité « à quelques dizaines de secondes. »

Parmi les nouvelles fonctionnalités, on trouve la virtualisation réseau et la gestion de ressources associées. Oracle explique qu'il utilisera Solaris 11 Express pour faire tourner ses machines Exadata X2-2 et X2-8 Database, ainsi que son Exalogic Elastic Cloud. Autres nouveautés, l'installation est facilitée par plusieurs processus d'automatisation, et l'Image Packaging System (IPS), annoncé ils y a plusieurs semaines, a été intégré pour offrir une mise à jour système plus sécurisée.

Oracle Solaris 11 Express est disponible au téléchargement sur le site de l'éditeur, avec toutes ses spécifications et les manuels associés. Des versions SPARC, x86 sont disponbibles, en installation manuelle, live CD, USB ou image de dépôt.
Le cabinet Bit9, spécialisé dans la sécurité informatique, a publié une liste des applications qui se sont avérées les plus vulnérables cette année. Plus précisément, le rapport classifie le top 10 des logiciels grand public ayant présenté des failles critiques entre le 1er janvier et le 21 octobre 2010. Ces derniers ont été précédemment ajoutés à la base de données américaine répertoriant l'ensemble des vulnérabilités.

Au travers de ce rapport les analystes précisent aussi : « il est intéressant de noter que les applications Apple prennent une part plus importante sur cette liste », en ajoutant que les utilisateurs d'un Mac ne sont plus aussi protégés qu'avant.

Malgré l'engouement général autour du navigateur Google Chrome, il s'agit pourtant de celui ayant enregistré le plus de failles critiques en 10 mois. Au total Bit9 en a répertorié 76. Les versions 6.0.472.59 et 7.0.517.41 permettent par exemple à un hacker d'effectuer une attaque par déni de service. Le développement du projet Chromium est relativement rapide et Bit9 ajoute que la plupart des éditeurs de la liste ont corrigé ces problèmes. Il n'empêche qu'à l'aube de la sortie de Chrome OS, Google se serait bien passé de cette publicité.

En seconde position du top 10 nous retrouvons le navigateur d'Apple Safari avec 60 vulnérabilités répertoriées sur la même période. Le moteur de rendu WebKit, dans les moutures 4.x, 4.1.2 et 5.x avant la version 5.02 permet à une personne malintentionnée d'exécuter du code à distance ou des attaques DDoS avec une simple page HTML. Une dizaine de failles ont été listées pour la version mobile de l'application sur les versions antérieures à iOS 4.1.

Toujours sur cette même période, la suite bureautique Microsoft Office comportait pour sa part 57 failles critiques contre 54 pour Adobe Reader et Acrobat, 51 pour Firefox et 32 pour Internet Explorer (6 à 8). Pour retrouver la liste dans son intégralité, rendez-vous ici.
Beaucoup a déjà été dit sur la nature et l'origine du ver Stuxnet. Ce dernier est accusé d'avoir attaqué à des réseaux de type SCADA, des infrastructures appelées Supervisory Control And Data Acquisition (télésurveillance et acquisition de données).A en croire le spécialiste Robert Langner, une nouvelle étude estime que ce logiciel malveillant aurait été créé spécifiquement pour « saboter le programme nucléaire iranien ». Certains experts estiment ainsi que l'existence de problèmes techniques inexpliqués dans le programme nucléaire iranien relève du sabotage.

Concrètement, Stuxnet pouvait dérégler certains mécanisme et agir sur les convertisseurs de fréquence du moteur de turbines d'une centrale. Le ver s'attaquerait alors uniquement aux fréquences comprises entre 807 hz et 1210 hz, un type de vitesse qui ne correspond qu'à un nombre limité d'usages.

Ce moyen aurait donc été utilisé afin de « ralentir le programme nucléaire iranien ». Une thèse plausible mais invérifiable. D'autant que les théories se multiplient au sujet de Stuxnet, le mois dernier, Vinny Gullotto, directeur général du Microsoft Malware Protection Center précisait : « je pense que Stuxnet a pu être écrit par un script kiddy mais le plus important est de connaître quel travail collaboratif a été organisé en aval. Il faut des ressources nécessaires pour le faire se propager ». Les doutes persistent donc...
Les efforts de Microsoft dans le domaine de la recherche sur Internet ont-ils porté leurs fruits ? Pas encore et Microsoft semble s'impatienter. Il faut dire qu'avec ses 3,2% de parts de marché, le moteur Bing reste plutôt à la traîne face au mastodonte Google qui recueille de son côté 85,15% des requêtes.

Pourtant les initiatives n'ont pas manqué. Outre une campagne promotionnelle de 80 millions de dollars, Microsoft a enrichi les fonctionnalités de son moteur tirant tantôt parti de Silverlight, tantôt de HTML5. Le rapprochement avec Yahoo! et le partenariat avec Wolfram Alpha ne semblent pas non plus avoir modifié de manière fulgurante la place du moteur qui reste inlassablement derrière Yahoo!.

Lors du sommet Web 2.0 qui se tient actuellement à San Francisco, Yusuf Mehdi, vice président du département Online Audience Business, déclare alors : « il nous reste beaucoup de chemin pour accomplir nos objectifs ». En référence aux internautes qui ne s'y prennent pas à deux fois pour effectuer une requête directement sur Google, il ajoute : « c'est dur, il n'est pas facile de changer les habitudes ».

Pourtant Google semble prendre les initiatives de Microsoft au sérieux. Au mois de septembre le PDG Eric Schmidt avait ainsi déclaré : « Notre principal concurrent est Bing, c'est un moteur de recherche bien géré et très compétitif ». Microsoft saura-t-il un jour changer la donne ? Rien est moins sûr car M. Schmidt a également affirmé le mois dernier qu'au travers des données recueillies par les internautes : « nous pouvons plus ou moins savoir ce que vous êtes en train de penser ».

De toute évidence, Bing a donc quelques travaux de retard...
Les annonceurs ont beau nous concocter des publicités plus interactives, plus ciblées et moins intrusives, l'internaute, lui, semble toujours rêver d'un web sans bannières ni liens sponsorisés. En effet, sur l'un de ses blogs officiels, la fondation Mozilla explique que l'extension AdBlock Plus est la première à avoir été téléchargée plus de 100 millions de fois par les utilisateurs du navigateur Firefox depuis le mois de janvier 2006.

Pour rappel, ce plugin permet aux internautes de s'inscrire à une liste de filtres régulièrement mis à jour par la communauté afin d'empêcher l'affichage de certaines sections utilisées pour y placer de la publicité graphique ou textuelle.

L'histoire d'AdBlock Plus est relativement controversée. En effet, beaucoup de sociétés, grandes ou petites, établies sur la Toile subsistent grâce aux revenus générés par ces bannières. Outré par ce phénomène le graphiste Danny Carlton s'était insurgé contre Mozilla et invitait la communauté à bloquer l'accès à leur sites Internet aux adeptes de Firefox. Wladimir Palant, créateur d'AdBlock Plus, avait réagi en expliquant que les arguments avancés n'étaient pas valides et que « les publicités à elles seules ne génèrent pas d'argent ». En soulignant que les internautes bloquant les bannières n'auraient de toute façon pas cliqué sur ces dernières, il ajoutait même que qu'AdBlock permettait un gain de bande passante pour les sociétés.

Par la suite d'autres déclinaisons de cette extensions ont été mises au point pour les autres navigateurs.
De l'e-commerce classique au kiosque de musique en passant par le livre électronique et le prêt-à-porter, le cyber-marchand Amazon diversifie de plus en plus ses activités sur la Toile. Cette fois la société américaine s'attaque au monde du cinéma et présente Amazon Studios.

Ce nouveau site invite les scénaristes et les réalisateurs américains à soumettre leurs travaux. Amazon précise que les vidéos doivent être mises en ligne dans leur intégralité (au moins 70 minutes) et se baser sur des scénarios également publiés sur le site. Amazon Studios fera ensuite appel à la communauté des cinéphiles pour évaluer chacune des soumissions voire pour modifier le déroulement d'une histoire. Si les films proposés doivent être originaux et présenter de talentueux acteurs, Amazon n'exige cependant pas une qualité irréprochable. D'ailleurs, la société s'engage à reverser 2,7 millions de dollars pour la production finale des meilleurs clips.

Pour cette initiative, Amazon travaille en collaboration avec les studios de Warner Bros. Si un réalisateur voit son projet sélectionné, il recevra 200 000 dollars. Par la suite, si le film enregistre une recette de 60 millions de dollars au box office américain, le réalisateur touchera un bonus de 400 000 dollars. En cas de refus de production de Warner Bros, Amazon n'exclut pas faire appel à un autre studio. Les artistes peuvent soumettre leurs oeuvres jusqu'au 31 décembre 2011.

Si cette nouvelle plateforme de contenus remplit ses promesses, Amazon devrait alors bénéficier d'une meilleure visibilité en se positionnant comme studio de production. L'on imagine également que la société a négocié avec Warner pour obtenir une part des recettes générées par les films qui entreront dans le box office.

L'appel à la communauté pour découvrir de nouveaux talents n'est pas une idée nouvelle. Dans l'Hexagone, certaines sociétés ont entrepris de faire financer les artistes directement par les internautes, c'est le cas de MyMajorCompany dans le domaine de la musique ou de TousCoProd dans le monde du septième art.
Nouveau réseau social fraîchement arrivé sur le Web, Path part d'un postulat à contre-courant de la concurrence : limiter le nombre de contacts associé à un profil pour renforcer les liens entre l'utilisateur et ses "amis".

Co-fondé par le créateur de Napster Shawn Fanning et Dave Morin, ancien de Facebook, Path se base sur une étude menée par Robin Dunbar, professeur de psychologie évolutionniste à l'université d'Oxford. "Il a laissé entendre que le nombre maximum de relations sociales que le cerveau humain est capable de supporter à un moment donné est de 150" commente sur le blog du site Dave Morin. "Les recherches de Dunbar montrent également que les relations personnelles tendent à s'étendre d'un facteur 3. Donc nous pouvons considérer 5 personnes comme étant des amis proches, et 20 avec lesquels on entretien des contacts réguliers. 50 est, en gros, la frontière de nos réseaux personnels".C'est la raison pour laquelle Path limite la liste d'amis de ses membres à 50 personnes, là où Facebook limite la sienne à 5000. Plus "personnel" que "social", Path s'articule principalement autour du partage de photos, sur lesquelles l'utilisateur peut tagguer des personnes et introduire des indications de géolocalisation. Des données intimes réservées dans ce contexte à des contacts proches.

A l'heure actuelle, l'utilisation de Path est particulièrement restreinte, dans la mesure où seules deux applications destinées à l'iPhone et à l'iPod touch sont proposées pour gérer l'upload de photos. Une version Web et des applications pour Android et Blackberry semblent néanmoins sur les rails, à en croire les annonces de recrutement proposées sur le site.

Totalement à l'opposé des autres réseaux sociaux tels que Facebook, MySpace ou Twitter, qui jouent vertement sur l'augmentation du nombre de contacts pour favoriser la "cyber élévation sociale", Path a donc la lourde tâche d'imposer sa vision à la fois originale et limitée des relations sur Internet. En l'absence d'une véritable version Web le site permet juste de s'inscrire et de configurer son profil il semble néanmoins difficile, de prime abord, de se faire une idée concrète et de tenter de convertir ces contacts à cette version intimiste du réseau social.

Pourtant, le lancement des applications iPhone et iPod touch dimanche dernier a démontré un véritable engouement des américains pour le projet : la mouture iPhone de l'app s'est rapidement hissée dans le top 5 des applications les plus téléchargées dans la catégorie "Style de vie" d'iTunes, et jouit de retours positifs de la part des premiers utilisateurs. "Pour partager des souvenirs personnels, ce programme est parfait" commente un adepte de l'application iPhone, qui se refuse à partager ses informations personnelles sur Facebook.

Un démarrage en fanfare donc, pour une application très minimaliste à l'heure actuelle, mais dont la sobriété va finalement de concert avec le concept même du "réseau personnel" qui s'engage à aider ses membres à partager avec leurs amis, sans fioritures. Selon les dires de l'acteur Ashton Kutcher, grand adepte de Twitter et investisseur dans Path, ce nouveau service cherche à "faire du monde un endroit plus heureux" en contribuant au partage de souvenirs entre proches. Le bonheur, simple comme une photo tagguée et géolocalisée ?
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