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Ce jeudi se tiennent les Assises du Numérique, une série de colloques à l'Université Paris-Dauphine portant sur les ambitions des acteurs des nouvelles technologies en matière de haut et de très haut débit. Pour l'occasion, Neelie Kroes commissaire européenne chargée de l'Agenda digital et Eric Besson, ministre de l'Industrie et de l'Economie numérique étaient présents. Morceaux choisis.Le responsable français a rappelé ses objectifs dans le cadre du plan France numérique 2012. A la tribune, il explique : « ma conviction n'a pas changé, elle s'est même renforcée. C'est pourquoi je tiens à rappeler 3 grandes priorités. Accélérer le haut et très haut débit fixe et mobile, favoriser la diffusion des contenus numériques. Enfin l'accent sera également mis sur la diversification et les usages numériques ». Le ministre dévoile donc ainsi sa feuille de route.

Dans la foulée, Eric Besson explique qu'il compte lancer un appel à candidature « début 2011 » sur le très haut débit. Les opérateurs auront alors des objectifs imposés en matière de couverture du territoire. De même, ils devront favoriser l'entrée d'opérateurs virtuels ou MVNO. Enfin, le ministre fraîchement nommé annonce qu'il n'y aura pas de remise à plat du processus d'attribution des licences 4G…

Autre point, le ministre évoque la mise en place prochaine de nouveaux appels à projets concernant la numérisation des contenus et le Cloud computing afin que la France puisse se doter de « champions nationaux ». Avant de donner la parole à Neelie Kroes, il conclut : « L'Europe ne doit pas devenir un lieu de consommation de services américains et de produits chinois »…

Conformément aux récentes annonces de l'Union européenne, Neelie Kroes a tenu à rappeler qu'il est nécessaire d'imposer certaines règles de sécurité en matière de Cloud computing. Elle souhaite donc qu'un cadre légal communautaire vienne chapeauter la technologie. Elle lance : « Chaque fournisseur devra protéger de manière transparente les données qui lui sont confiées. De même, les gouvernements où un Cloud touche terre seront tenus d'avoir un cadre légal pour garantir toute confidentialité ».

Elle rappelle donc que des travaux de modifications juridiques sont en train d'être apportés sur le Cloud par Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne. Un besoin pressant puisque les dernières réglementations européennes en matière de numérique datent de 1995…
Si posséder une Porsche n'est pas donné à tout le monde, avoir son nom gravé sur une Porsche est une possibilité pour tous les utilisateurs de Facebook jusqu'au 31 décembre 2010 : la marque de voiture de luxe vient d'annoncer que pour fêter son millionième fan sur le réseau social, elle allait graver les noms d'un million de ses admirateurs sur une automobile, qui sera ensuite exposée au musée Porsche de Stuttgart.

Pour espérer voir son nom gravé sur une Porsche, il suffit de se rendre sur la page fan de la marque, dans l'onglet 1 000 000 et d' "aimer" la page. Il faudra ensuite attendre février 2011 pour se rendre à Stuttgart armé d'une loupe pour retrouver son patronyme au milieu de 999 999 autres. Bon courage !
Microsoft ne mettra pas la main sur les droits d'Unix. Le communiqué vient de John Dragoon, le directeur marketing de Novell, qui précise donc que c'est Novell, et non Microsoft, qui détient les droits.

On ne saurait dire comment la communauté autour d'Unix accueillera cette nouvelle. Si la détention des droits Unix par le géant Microsoft aurait de quoi leur faire peur, les contributeurs et utilisateurs ne seront pas forcément rassurés par Attachmate. Mais c'est ainsi : « Novell continuera à détenir les copyrights sur Unix après la fin de la fusion avec Attachmate. »

C'est donc un nouveau rebondissement dans l'histoire de ces droits Unix. Ils ont fait l'objet pendant plusieurs années de procès et contre-procès entre Novell, IBM et SCO. Cette dernière a longtemps affirmé détenir les droits d'Unix, et la bataille judiciaire avec Novell s'est prolongée pendant sept ans... pour finalement aboutir au démantèlement des deux sociétés impliquées.

Les droits Unix ne font donc pas partie des 882 brevets revendus par Attachmate à Microsoft. Les brevets récupérés par Redmond restent mystérieux pour l'instant, et Attachmate n'a pas encore affiché ses intentions quant au problème Unix. La communauté n'a plus qu'à espérer qu'il fasse preuve d'autant de bonne volonté (en paroles) que pour OpenSUSE.
Orange lance aujourd'hui à l'approche des fêtes de fin d'année la nouvelle offre "La Fibre Premium", qui supplante et remplace dès aujourd'hui l'offre "La Fibre Plus". Cette nouvelle offre au positionnement haut de gamme bénéficie d'améliorations tout en restant, une fois n'est pas coutume, au même tarif de 44,90 euros/mois, auxquels s'ajoutent les 3 euros/mois de location de la Livebox.

Le débit de 100 Mbps de "La Fibre Premium" est désormais symétrique en standard. Le débit montant (en envoi) de 10 Mbps n'était jusqu'à présent débridé qu'en option pour 20 euros/mois. C'est bel et bien dans ces conditions que la fibre optique prend tout son sens et qu'elle pourra révolutionner les usages, en permettant d'échanger toutes sortes de contenus sans contraintes.

Le décodeur TV HD inclut dorénavant l'option "Enregistreur TV 160 Go", autrefois facturée 5 euros/mois, mais il perd au change le bouquet thématique, qui devient optionnel à 9,90 euros/mois.

On retrouve également l'option "Gigamail" qui, contrairement à ce que son nom indique, propose un stockage illimité des emails, ainsi que la "Téléphonie Plus", donnant droit à une heure vers les mobiles français, en plus de communications illimitées vers la France et une centaine de destinations internationales.

L'offre d'accès à Internet "La Fibre Premium" d'Orange est donc disponible dès à présent pour les quelques foyers qui ont déjà la chance d'être raccordés en FTTH (fiber to the home). La série limitée "La Fibre" (20 000 clients) reste disponible pour 34,90 euros/mois.
TRENDnet a annoncé lundi son premier adaptateur CPL à 500 Mbps, le "Powerline AV 500 Mbps". S'il revendique être le premier fabricant à commercialiser un tel dispositif, il a en fait été devancé par son concurrent Netgear qui commercialise déjà un dispositif similaire.

Répondant à la référence "TPL-401E" (bien que l'emploi du nombre 500 eut clarifié la nomenclature), ils promettent donc un taux de transfert théorique de 500 Mbps au travers du réseau électrique d'un logement. Le CPL présente pour rappel l'intérêt d'éviter le déploiement d'un réseau Wi-Fi ou Ethernet pour relier deux équipements potentiellement lointains. En pratique, cette nouvelle norme n'atteindrait qu'un débit d'environ 125 Mbps d'après un premier test par un confrère du dispositif concurrent.

Tout juste de quoi saturer la norme Fast Ethernet à 100 Mbps. Ils adoptent donc à juste titre la connectique Gigabit Ethernet pour la liaison avec l'ordinateur, le décodeur TV ou n'importe quel périphérique réseau à relier au réseau local. Ils offrent en outre un chiffrement matériel AES 128 bits. Leur certification "Homeplug AV" garantit enfin leur compatibilité avec les normes CPL précédentes mais aussi et surtout avec les dispositifs d'autres marques, tels que les adaptateurs fournis à moindre coût par les fournisseurs d'accès à Internet.

Le "TRENDnet TPL-401E" et le kit comprenant une paire d'adaptateurs "TPL-401E2K" sont commercialisés dès à présent aux prix publics respectifs de 90 et 160 euros.
Le financement de micro-projets est au coeur de l'activité d'Ulule.com. Avec huit collaborateurs, dont deux à la technique, ce site français doit concurrencer des sites comme Kickstarter, réputé pour avoir permis le financement de plusieurs projets hi-tech, dont Diaspora, le concurrent de Facebook décentralisé. Nous avons pu nous entretenir avec Alexandre Boucherot, co-fondateur de Fluctuat.net et d'Ulule.com.Alexandre Boucherot, bonjour. Comment vous démarquez-vous d'un site réputé comme Kickstarter ?

Notre service est effectivement inspiré de Kickstarter. Nous sommes assez proches dans l'esprit, mais nous nous en différencions par plusieurs points. D'abord, les outils proposés ne sont pas les mêmes. Nous avons un système de paiement, PayPal, qui nous permet de toucher 180 pays grâce aux version anglaise et française du site. Kickstarter, lui, est réservé aux ressortissants des Etats-Unis. L'autre différence, c'est que nous sommes beaucoup plus ouverts à tous types de projets, quand Kickstarter a un côté très hype, très mode.

Cela vient du fait que nous n'effectuons pas la sélection des projets sur les mêmes critères que Kickstarter. Nous souhaitons rendre service à beaucoup de porteurs de projets. Nous en sommes au début, donc il y a une quarantaine de projets en ligne actuellement.Quel est votre modèle économique ?

Le modèle freemium. Nous ne touchons pas de commission, mais nous préparons des services supplémentaires. Je ne peux pas vraiment entrer dans les détails pour l'instant, nous sommes assez avancés sur leur définition, mais cela implique aussi une base d'utilisateurs suffisante pour les lancer.

Pour l'instant, nous nous concentrons donc sur notre premier objectif de 50 000 membres, car nous savons qu'avant cette première étape le service ne saurait être rentable. Après, nous développerons d'autres types de collectes, sur lesquelles nous prendrons des commissions, et pour lesquelles nous offrirons des possibilités de mise en avant différente, etc. Pour l'heure, nous en sommes à 2 000 membres, depuis le lancement officiel en octobre. Ca avance très vite.C'est-à-dire que pour l'instant, vous avez surtout des projets de taille réduite ?

Oui, pour l'instant, la moyenne des projets est assez basse. Nous avons en tête des développements, avec un service plus ambitieux. Mais cela demande de la préparation, car nous voulons répondre à un besoin très clair : une solution flexible, qui fonctionne très en amont des projets.

Ulule s'adresse d'ores et déjà aux professionnels, aux particulers et aux associations. Mais nous sommes sur un mode de participation non dilutif, donc sans prise de participation. On nous pose souvent la question d'un modèle qui permettrait aux soutiens d'obtenir des parts d'un projet, en capital ou en royalties. Peut-être proposerons-nous ce type de services un jour, mais ça n'est pas notre priorité.

Nous voulons permettre à des porteurs de projets d'obtenir des soutiens, et de constituer une première communauté d'adhésion, en offrant aux donateurs une compensation, une sorte de bonus : pour telle somme versée dans un projet de création de CD, par exemple, un internaute pourra recevoir un CD. En investissant un peu plus il aura une édition spéciale, et en mettant beaucoup le groupe pourra venir faire un concert chez lui, etc. C'est un exemple, mais ce mode de fonctionnement, où les investisseurs ne partagent pas la recette comme avec un modèle financier, permet de créer un rapport d'exclusivité avec un projet.Vous êtes financés sur fonds propres depuis janvier dernier. Envisagez-vous des développements financiers, et d'activité, dans l'immédiat ?

En fait nous avons une autre activité, nous sommes consultants, ce qui nous permet d'autofinancer Ulule. Nous sommes en discussions pour notre premier levée de fonds, pour laquelle nous visons 500 000 euros au premier tour de table. Cela nous permettrait de voir venir sur l'année prochaine.

Pour l'instant, nous avons beaucoup de sollicitations, essentiellement des business angels et quelques fonds, mais puisque nous fonctionnons en auto-financement, nous pouvons prendre le temps de bien discuter et de réfléchir.

Pour nos perspectives de développement, nous restons sur notre modèle actuellement. Nous avons un site multilingue et utilisable de l'étranger - avec la moitié des projets en anglais, ce qui est bien quelques mois après le lancement - mais nous n'avons pas encore de positionnement directement international. Après, si quelqu'un veut lancer une application iPhone, il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas aussi financé par des Anglais ou des Canadiens. Notre démarche n'a de sens qu'à l'international.

Pour l'heure, nous concentrons nos efforts sur la France, mais nous réfléchissons vraiment à la façon de nous renforcer à l'étranger. Nous avons la plateforme, l'outil, et pour être plus pertinents, nous pensons aller vers l'Angleterre, puis le Brésil en 2011. A chaque fois, nous comptons apporter des moyens spécifiques pour pouvoir constituer le réseau sur place et bien accompagner les porteurs de projets.Merci beaucoup, Alexandre.
le 25/11/2010 à 00:00
Les erreurs autour de MySQL
Le site 'sitepoint' a publié un hit parade des erreurs les plus courantes autour de la base de données MySQL pour les développeurs. L'article a associé la base de données avec le langage PHP, mais ces erreurs peuvent aussi être appliquer aux autres langages.

L'article propose les 10 erreurs les plus courantes et classés par rapport à leur importance, comme :
- Utilisation de MyISAM par rapport à InnoDB
- Ne pas utiliser les fonctions MySQL du langage PHP
- Ne pas se protéger des erreurs d'injections
- Ne pas utiliser tout le temps UTF-8
- Privilégier le langage PHP sur SQL
- Mauvaises optimisation des requêtes
- Utilisation dans les requêtes SELECT *
- Problème d'indexation
- Oublier le backup

Bien sur, l'article détaille ces quelques points importants à prendre en compte, mais pour eux ceux sont les principaux.

- Top 10 MySQL Mistakes Made By PHP Developers
Avec pour ambition d'accélérer le développement de sa distribution GNU/Linux Ubuntu, Mark Shuttleworth, fondateur de Canonical, a annoncé que le rythme de développement actuel de six mois n'était plus satisfaisant. "Dans un monde tourné vers l'Internet, nous devons être capables de publier quelque chose de nouveau chaque jour », déclare-t-il ainsi en ajoutant qu'au cours des cinq prochaines années les efforts se concentreront davantage sur le Software Center, le gestionnaire d'applications du système d'exploitation.

Depuis la publication d'Ubuntu Edgy Eft (6.10), Canonical dévoile une nouvelle édition d'Ubuntu deux fois par an, généralement aux mois d'octobre et d'avril. Outre la correction de bugs et l'implementation de nouvelles fonctionnalités, ces nouvelles moutures sont aussi l'occasion d'embarquer les dernières versions des logiciels tiers tels que le navigateur Firefox ou la suite OpenOffice.org. Finalement l'utilisateur doit donc attendre la mise à jour officielle du système pour bénéficier des nouveautés.

Selon le magazine The Register, qui rapporte l'information, Mark Shuttleworth semble alors vouloir casser ce rythme en permettant d'obtenir directement les nouveautés distribuées par Internet en l'occurrence, via le gestionnaire de logiciels. Concernant ce dernier, M. Shuttleworth affirme : « les petites étapes que nous franchissons aujourd'hui pour le Software Center iront bien plus vite et seront bien plus éparses que les gens ne l'imaginaient auparavant ».
Deux projets étaient au menu du vote des sénateurs cette semaine au sujet de la taxation de la publicité en ligne. Cette taxe Google est censée viser les entreprises qui échappent à la fiscalité française. Les cas de Google (basé en Irlande), Apple (Luxembourg), eBay et Amazon ont alors été clairement évoqués comme étant des exemples de firmes qui profitent de la fiscalité avantageuse de ces Etats. Elles échappent alors à l'impôt français.Parmi ces deux mesures l'une, portant sur tout annonceur professionnel a été adoptée par le Sénat. Elle vise à taxer à hauteur de 1% les dépenses qu'il effectue auprès d'un service de publicité en ligne.

Par contre, les sénateurs ont refusé le second point « phare » de la loi. L'amendement portant sur une taxe de 0,5% sur les échanges commerciaux BtoB ( transactions entre entreprises ) a été retiré. Aucune discussion n'a donc eu lieu... Pourtant, ce nouvel impôt devait représenter autour de 400 à 500 millions d'euros.

Toutefois, malgré ce pas en arrière des sénateurs, les professionnels du secteur restent critiques sur les mesures proposées. Dans un communiqué commun, des associations de professionnels du secteur (ACSEL, AFDEL, ASIC, Geste, IAB France, Renaissance Numérique, SRI mais aussi l'UDA) souhaitaient « éviter de créer un environnement hostile pour le développement de l'économie numérique ».
La prochaine version de Windows Home Server, nom de code « Vail », sera finalement dépourvue de la fonction « Drive Extender », qui permet de faire apparaître plusieurs disques durs, internes ou externes, comme un seul et même espace de stockage. Cette décision a été annoncée par l'éditeur sur le blog dédié à WHS. Elle se justifie selon lui par la démocratisation des disques durs de grande capacité, 1 To ou plus. Leur avènement réduirait l'intérêt de Drive Extender qui, au final, ne répondrait plus aux attentes des consommateurs.

« Le fait que les consommateurs qui cherchent à acheter une solution Windows Home Server auprès d'un OEM aient maintenant la possibilité d'y intégrer des disques durs de plus grande capacité réduit le besoin de la fonction Drive Extender », explique Michael Leworthy, chef de produit chez Microsoft.

Windows Small Business Server 2011 Essentials (nom de code Aurora) et Windows Storage Server 2008 R2 Essentials (Breckenridge) seront également concernés par cette décision. Une nouvelle version bêta de ces trois systèmes d'exploitation, dépourvue de Drive Extender, devrait être mise en ligne d'ici la fin de l'année, tandis que les versions finales sont toujours prévues pour le premier semestre 2011. Reste que si la montée en capacité des disques durs réduit effectivement le besoin d'en assembler plusieurs en un seul espace, Drive Extender répondait à certains besoins qui ne seront plus adressés...
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