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Deux projets étaient au menu du vote des sénateurs cette semaine au sujet de la taxation de la publicité en ligne. Cette taxe Google est censée viser les entreprises qui échappent à la fiscalité française. Les cas de Google (basé en Irlande), Apple (Luxembourg), eBay et Amazon ont alors été clairement évoqués comme étant des exemples de firmes qui profitent de la fiscalité avantageuse de ces Etats. Elles échappent alors à l'impôt français.Parmi ces deux mesures l'une, portant sur tout annonceur professionnel a été adoptée par le Sénat. Elle vise à taxer à hauteur de 1% les dépenses qu'il effectue auprès d'un service de publicité en ligne.

Par contre, les sénateurs ont refusé le second point « phare » de la loi. L'amendement portant sur une taxe de 0,5% sur les échanges commerciaux BtoB ( transactions entre entreprises ) a été retiré. Aucune discussion n'a donc eu lieu... Pourtant, ce nouvel impôt devait représenter autour de 400 à 500 millions d'euros.

Toutefois, malgré ce pas en arrière des sénateurs, les professionnels du secteur restent critiques sur les mesures proposées. Dans un communiqué commun, des associations de professionnels du secteur (ACSEL, AFDEL, ASIC, Geste, IAB France, Renaissance Numérique, SRI mais aussi l'UDA) souhaitaient « éviter de créer un environnement hostile pour le développement de l'économie numérique ».
Après avoir critiqué sévèrement les hébergeurs et les registrars, certains spécialistes considèrent désormais que les FAI sont les acteurs clés en matière de contrôle et de diffusion des spams, ou pourriels en langue de Molière.A l'appui de cette thèse, un rapport de l'OCDE (.pdf) estime que les principaux vecteurs de la propagation de ces messages non-sollicités sont des serveurs « délaissés » par certains FAI. L'étude menée par la Delft University of Technology et la Michigan State University précise que 50 fournisseurs d'accès sont responsables de cette propagation.

A la loupe, 109 milliards de spams ont été analysés provenant de 170 millions d'adresses IP. La première conclusion est connue : l'OCDE estime que 80 à 90 % des pourriels proviennent de postes déjà infectés. Par contre, le rapport précise : « le réseau de quelques 50 FAI regroupe environ la moitié de toutes les machines infectées dans le monde ».

Le laxisme de certains fournisseurs permettrait donc au flux de spam de continuer à se propager. Parmi ces 50 mauvais élèves, 10 sont européens dont un français. L'étude ne nomme aucun FAI en particulier…

Reste à connaître quelle sera la position des fournisseurs face à cette critique face à un marché du spam qui reste une entreprise plutôt florissante. En 2008, une étude menée par l'université américaine de Berkeley précisait qu'un taux de réponse de seulement 0,000001% (1 pour 100 millions) était suffisant pour qu'un envoi de spam soit rentable.
le 24/11/2010 à 00:00
Les mots-clés les plus cher
Lors d'un référencement d'un projet web (réalisé par exemple en PHP) et plus particulièrement auprès du moteur de recherche Google, vous pouvez vous positionnez dans la zone commerciale « Google Adwords », moyennant paiement.

Le site « Le journal du net » a publié un dossier spécial pour connaître les mots les plus demandés et par conséquent les plus chers pour les sociétés désirant se positionner sur ces mots.

L'étude s'est portée sur différents domaines et thématiques :
- assurance
- mutuelle
- automobile
- banque
- fleurs
- création de site
- Crédit
- Marketing
- high tech
- hygiène-beauté
- logiciels
- mode
- liens sponsorisés
- cuisine restauration
- santé
- télécoms
- tourisme

Par ailleurs, vous aurez une idée précise de la fourchette de prix nécessaire pour être bien positionnée.

- Voici les mots-clés les plus chers de Google Adwords
Après plusieurs rebondissements dans ce qui est considéré comme le procès de la décennie dans la Silicon Valley, SAP a finalement été condamné, hier soir, à payer 1,3 milliard de dollars à Oracle dans l'affaire TomorroNow, pour violation de propriété intellectuelle et vol.

« Nous sommes, évidemment, déçus par ce verdict et nous allons prendre en compte toutes les options à notre disposition, y compris les démarches d'après jugement comme l'appel si nécessaire, » a déclaré Bill Wohl, porte-parole de SAP. « Ce sera malheureusement une procédure prolongée, et nous continuons à espérer que le problème peut être réglé de façon appropriée, sans qu'il y ait besoin de plusieurs années supplémentaires de litige. »SAP condamné

De fait, si Oracle est désormais officiellement reconnu comme victime dans l'affaire - qui, pour rappel, consiste en l'accès illégal et le téléchargement de bases de données d'Oracle par TomorrowNow, une filiale de SAP - le verdict est particulièrement lourd. C'est même le plus important de toute l'histoire de la propriété intellectuelle, selon les données compilées par Bloomberg.

Pour le fixer, le tribunal a pris en compte à la fois les licences qu'aurait dû payer TomorrowNow pour obtenir légalement le logiciel d'Oracle, et le vol au détriment des clients de ce dernier. Selon Oracle, TomorrowNow aurait utilisé les données pour fournir une assistance technique aux clients de ses filiales, sans s'acquitter des droits de propriété intellectuelle afférents.

Le tribunal a également retenu l'argument d'Oracle, selon lequel SAP était au courant des agissements de sa filiale, même si depuis son rachat en 2005, TomorrowNow avait été considéré comme une entité autonome. Larry Ellison, le PDG d'Oracle, n'a cependant pas pu assouvir ses désirs de vengeance envers Leo Apotheker, devenu récemment PDG de HP. Mis un temps sur la sellette par son conseil d'administration, notamment quand Larry Ellison a affirmé avant le procès pouvoir prouver ses mauvais agissements, Leo Apotheker n'a finalement pas été inquiété. Les avocats d'Oracle ont préféré se concentrer sur SAP et ne pas publier une témoignage filmé de son ancien PDG.Où trouver les sous ?

Le revirement de l'attaque d'Oracle a eu pour bénéfice de ne pas faire passer l'affaire pour une simple guerre commerciale. En effet, Leo Apotheker est désormais à la tête de HP, un groupe directement concurrent d'Oracle sur le marché des serveurs. Pour Mylene Mangalindan, porte-parole de HP, Leo Apotheker avait un rôle très limité dans TomorrowNow lorsqu'il était à la tête de SAP, et les tentatives d'Oracle pour le mouiller tenaient du « harcèlement ».

Quant aux dommages et intérêts payables par SAP, ils représentent à peu près les prévisions de bénéfice net pour le quatrième trimestre. SAP avait prévu une provision pour risque de l'ordre de 160 millions de dollars pour le procès... Reste donc à trouver 1,14 milliard de dollars. Même en cas d'appel, il y a peu de chances que le montant à payer soit réduit significativement. La bourse a immédiatement réagi à l'annonce, puisque l'action SAP s'est réveillée avec une chute de 39 cents, soit 1,1%, à la bourse de Francfort.
En affirmant que la transition des employés vers les technologies hébergées pouvait être déroutante, Google annonçait au mois de mars dernier le rachat de DocVerse, un plugin pour la suite bureautique Microsoft Office. DocVerse permet de sauvegarder ses documents sur Google Docs, de les synchroniser et de les mettre à jour automatiquement.

Depuis, DocVerse a évolué pour devenir Google Cloud Connect et propose de combiner l'interface des logiciels de Microsoft aux fonctionnalités de collaboration offertes par Google. « Les utilisateurs d'Office 2003, 2007 et 2010 peuvent synchroniser leurs documents avec les serveurs de Google sans quitter Office », expliquent les développeurs. Chaque fichier mis en ligne est ainsi sauvegardé et génère un lien à partager ultérieurement si nécessaire. Récemment l'équipe a introduit une fonctionnalité permettant de mettre à jour un document déjà hébergé sur les serveurs afin de faciliter le processus de collaboration avec un lien unique pour différentes éditions d'un même document. Une fois Cloud Connect installé il sera possible de collaborer à plusieurs sur un texte ou une présentation et chaque modification sera synchronisée avec une résolution « intelligente » des éventuels conflits.

Pour l'heure Google Cloud Connect est disponible en bêta pour les comptes Google Apps Business. Par la suite, l'équipe promet de déployer le plugin pour l'ensemble des consommateurs. Notons tout de même qu'il faudra utiliser la version Windows de la suite bureautique. A ce sujet, Google déclare : « malheureusement étant donné qu'il n'y a pas d'interfaces de programmation ouvertes pour Microsoft Office pour Mac, nous ne pouvons pas déployer Google Cloud Connect sur les Macs pour l'instant ».
Face à la grogne des opérateurs, Apple aurait finalement renoncé à son projet visant à intégrer une carte SIM à l'iPhone : une information communiquée par le Telegraph, qui souligne néanmoins que la firme de Cupertino n'abandonnerait cependant pas totalement l'idée.Le mois dernier, plusieurs sources, dont Les Echos, indiquaient qu'Apple travaillait avec la société française Gemalto pour intégrer une puce SIM à son terminal. Une carte scellée n'appartenant à aucun opérateur qui aurait permis au consommateur de s'affranchir du traditionnel forfait auprès de l'un d'eux puisqu'Apple se serait chargé de tout.

Une possibilité qui, on s'en doute, n'a pas été du goût desdits opérateurs : aux Etats-Unis, Vodafone et O2 ont menacé de ne plus subventionner l'iPhone, et en France, Orange a également protesté. Gageons que ce ne sont sans doute pas les seuls puisque la pression a été suffisamment forte pour qu'Apple fasse machine arrière. Une victoire dont se félicitent les opérateurs cités par le Telegraph.

Pour autant, Apple ne semble pas avoir pour projet d'abandonner la technologie conçue avec Gemalto : le quotidien britannique rapporte que l'entreprise de Steve Jobs aurait pour projet de sortir une version de l'iPad comportant une carte SIM intégrée, et ce d'ici à la fin de l'année. Une rumeur qui, si elle venait à être officialisée, ferait sans doute grincer les dents d'Orange qui vient tout juste d'annoncer la subvention prochaine de l'iPad, une première en France.
Le magazine PACKT Publishing vient de publier les résultats du concours "Open Source Hall of Fame CMS Award"  2010, orienté CMS.

Différentes catégories existent permettant de voir les vainqueurs suivants (les 3 premiers) :
- CMS Open Source : CMS Made Simple, SilverStripe, MODx
- CMS Populaire : Wordpress, Drupal, Joomla
- CMS Prometteur : Pimcore, TomatoCMS, BuddyPress
- Open Source e-commerce : Prestashop, OpenCart, Tomato Cart

- Welcome to the 2010 Open Source Awards
Après avoir publié une seconde alpha jeudi dernier, l'équipe d'Opera Software présente la première bêta pour la version 11 de son navigateur. Au coeur de cette nouvelle mouture les développeurs se sont intéressés à la gestion des onglets. En effet, alors que depuis plusieurs années, les internautes sont désormais familiers avec la navigation par onglets, il n'est pas surprenant d'avoir parfois une dizaine ou une douzaine de pages ouvertes simultanément. A l'instar de ses concurrents, Opera propose donc de rénover cette fonctionnalité.

Opera 11 bêta 1 apporte en effet un peu de nouveauté en permettant à l'utilisateur de glisser-déposer un onglet sur un autre afin de créer une pile qui se rangera automatiquement à gauche. Une petite flèche permettra d'afficher ou de masquer le contenu de cette dernière. Cette approche diffère donc de celle de Chrome qui propose de réduire et d'épingler chaque onglet. De son côté avec Panorama Firefox propose de créer des groupes thématiques.

Rappelons qu'Opera 11 propose désormais la prise en charge des extensions développées en HTML, CSS et JavaScript. Outre une optimisation du moteur d'exécution JavaScript l'ergonomie du gestionnaire de courriers a été revu et la prise en charge des standards se voit un peu plus poussée.
Créé en 2004, le service Yelp propose aux internautes de rédiger leurs avis sur les lieux publics dans lesquels ils se rendent. Qu'il s'agisse, d'un bar, d'un restaurant, ou d'un cinéma il suffira d'effectuer une requête à partir du site pour retrouver diverses opinions pouvant alors contrebalancer votre programme de la soirée. Déjà internationalisé et présent en France depuis le mois de mai, Yelp souhaite donc s'inscrire davantage dans la mouvance « hyper locale » en proposant aux commerçants un programme de fidélité.

L'idée n'est pas nouvelle. Foursquare ou Gowalla misent déjà sur ce marché avec leurs applications mobiles invitant les mobinautes à partager leur position géographique au sein de leurs contacts et des réseaux tiers connectés. Les services hyperlocaux permettent aux commerçants de vérifier la fidélité d'un client et, le cas échéant, lui proposer des offres promotionnelles. L'idée fut reprise par Facebook en août avec la fonctionnalité Places à laquelle le PDG Mark Zuckerberg y a ajouté une série de « Deals » commerciaux en début de mois.

Sur son blog officiel, l'équipe de Yelp invite alors les professionnels à consulter leur tableau de bord personnel au sein duquel ils pourront créer certains avantages pour leurs clients fidèles. Parmi les options proposées il est possible d'effectuer une réduction sur le prix de vente initial, de fixer un tarif alternatif ou encore d'offrir un produit gratuitement.

Pour l'heure ce nouveau programme est déployé en Amérique du Nord et en Irlande.
Mais quelle est donc cette étrange matière gluante sur laquelle Stainboy doit enquêter ? A vous de le dire ! Tim Burton propose en effet depuis quelques jours aux internautes du monde entier de contribuer à la construction d'un roman sur un mode qui n'est pas sans rappeler le « cadavre exquis » cher aux surréalistes, par le biais du réseau social Twitter. Le réalisateur d'Ed Wood ou d'Edward aux mains d'argent chercherait-il des idées pour son prochain scénario ?

Le cadavre exquis est pour mémoire une technique de narration qui consiste à faire composer une phrase par différentes personnes, mot après mot, sans que les protagonistes n'aient connaissance de ce qui a été choisi avant ou après leur contribution. Chez Burton, la démarche n'est toutefois pas aussi aléatoire : souhaitant parvenir à la construction d'une histoire cohérente, il permet en effet aux internautes de prendre connaissance des contributions précédemment retenues, recensées sur la page du projet, lui-même hébergé par le festival du film de Toronto.

Les amateurs pourront y proposer leurs contributions, qui s'afficheront également sur la page Twitter associée à leur compte, histoire d'assurer la notoriété de l'entreprise. Chaque jour, une proposition est sélectionnée et ajoutée à la trame de l'histoire, qui se compose pour l'instant de onze phrases. Le dénouement ne devrait pas intervenir avant la fin de l'expérience, le 17 avril prochain. Parce qu'on aime notre prochain, on parie que les internautes s'arrangeront pour que Stainboy ait raison de la super gélatine. Reste à savoir de quelle façon cet ouvrage à mille mains sera exploité ?
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