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Marre des publicités parfois présentes devant les vidéos Youtube ? Bonne nouvelle, le site propose désormais TrueView, un nouveau format de pub vidéo que l'utilisateur peut "zapper" au bout de 5 secondes.

L'intérêt, autant pour l'internaute que pour le service et les annonceurs, ne s'arrête pas là puisque l'utilisateur aura également la possibilité de choisir la publicité à lancer avant sa vidéo. Trois suggestions publicitaires seront faites pour mieux cibler les centres d'intérêt de l'internaute, qui aura également la possibilité d'éviter totalement la pub s'il le souhaite.

Néanmoins, l'apparition du format TrueView ne marque pas la disparition des autres types de publicités sur le site, puisque son utilisation reste à la discrétion des annonceurs. Il faudra donc que ces derniers l'adoptent de manière conséquente pour que son impact sur le site s'en ressente.
En juillet dernier, lors de la présentation de ses résultats financiers, Yahoo! Japan avait annoncé la finalisation d'un accord avec Google afin d'implementer le moteur de recherche sur son portail Internet. Un an plus tôt la maison-mère avait signé un partenariat similaire de dix ans avec Microsoft notamment pour les Etats-Unis et l'Europe.

Suite à cette annonce Microsoft a condamné ce rapprochement en pointant du doigt un monopole sur l'ensemble du marché. Dave Heiner, vice-président au département des affaires légales de la société, rappelait qu'au Japon Google et Yahoo! possèdent respectivement environ 51% et 47% du marché des liens sponsorisés ainsi que 31% et 56% sur celui de la recherche sur Internet. « Si Google est autorisé à suivre sa stratégie, ils auraient quasiment le contrôle complet sur la recherche et les liens sponsorisés au Japon », déclarait le porte-parole de la Microsoft en ajoutant : «  Google à lui seul pourrait décider de ce que les consommateurs japonais trouveront ou ne trouveront pas sur Internet » tout en amassant une quantité d'informations relatives à l'historique de recherche et aux sites Internet les plus visités.

Reste que selon plusieurs sources proches de cette affaire, Yahoo! aurait choisi cette fois de se tourner vers Google car le moteur Bing de Microsoft ne se serait pas avéré assez performant au niveau de la prise en charge de la langue japonaise.

Les arguments de M. Heiner n'ont pas suffit à convaincre l'autorité locale de régulation du commerce qui a donné hier son feu vert à cette nouvelle alliance. Les deux parties resteront tout de même sous surveillance jusqu'à la finalisation de cet accord prévue pour le second trimestre 2012 afin qu'ils ne commettent aucune infraction des lois commerciales en vigueur.
La course vers l'informatique hébergée bat son plein et Google annonce avoir remporté une nouvelle victoire en signant un contrat avec l'administration des services généraux aux Etats-Unis. Ce rapprochement de cinq ans se traduit par un investissement de 6,7 millions de dollars qui permettra d'équiper 17 000 employés localisés dans 17 pays différents dès l'année prochaine de la technologie Google Apps For Government.

La GSA (US General Services Administration) est la première agence fédérale à adopter une solution de cloud computing. Rappelons que le mois dernier, Google a intenté des actions en justice à l'encontre du département des affaires intérieures américain. Après avoir lancé un appel d'offres pour repenser son système interne de communication, l'agence n'auraient en effet pas sérieusement considéré une migration vers la technologie de Google Apps et d'emblée privilégié Microsoft .

Coup du hasard ou réponse stratégique ? Ironiquement cette annonce a été formulée sur le blog officiel de Google quelques heures après de vives critiques de la part de Microsoft. Au cour d'un entretien recueilli par le magazine Computerworld Tom Rizzo, directeur du département Microsoft Online Services, déclarait que son éternel concurrent Google était « en échec » dans les entreprises en soulignant que plusieurs clients avaient continué de choisir Microsoft Office et Exchange.
Les internautes français ont majoritairement confiance en Facebook et consorts, mais n'ignorent pas pour autant les dangers potentiels des réseaux sociaux. C'est ce qu'il ressort d'un sondage effectué par l'institut BVA dévoilé aujourd'hui par le quotidien La Tribune.

Un sondage (PDF) réalisé fin novembre auprès d'un échantillon de 1011 internautes français âgés de 15 ans et plus, en pleine médiatisation de l'affaire des deux licenciements liés à Facebook. L'objectif de l'étude visait à déterminer dans quelles mesures les utilisateurs du réseau social se sentent concernés par la question de la sécurité sur le site.

Ainsi, 67% des personnes interrogées considèrent que s'inscrire sur un réseau social est sans danger, à condition de "faire attention à ce que l'on y met et aux personnes qui y ont accès". Des convictions qui varient cependant fortement selon les tranches d'âge : 89% des 15-24 ans font confiance aux sites comme Facebook, un pourcentage qui chute à 80 chez les 25-34 ans, 72 chez les 35-49 ans, 59 chez les 50-64 ans et enfin 40% seulement chez les 65 ans et plus. On remarque également que plus les personnes interrogées surfent fréquemment sur le Net, plus elles sont favorables au fait d'avoir un compte sur un réseau social, ce qui ne veut pas dire que ceux qui n'utilisent jamais ou presque Internet n'ont pas d'avis puisque 46% sont pour et 43% contre les réseaux sociaux, et seulement 11% s'abstiennent. Preuve qu'aujourd'hui, ce type de sites fait suffisamment parler de lui pour que tout le monde se fasse sa propre opinion à son sujet.

La psychose concernant le danger potentiel que représente un compte sur un réseau social ne semble donc pas avoir gagné la grande majorité des internautes français. Ce que le sondage ne communique pas, c'est le pourcentage d'utilisateurs qui, bien que conscients du danger ne sécurisent pas (ou mal) leurs comptes : et à l'heure où Facebook peut devenir un motif de licenciement, mieux vaut faire "profil bas".
Bien que le volume de foyers susceptibles d'être raccordés augmente significativement, le nombre d'abonnement à Internet de type FTTH (Fiber to the home) n'a que modérément progressé sur le troisième trimestre de l'année. Selon l'Autorité de régulation du secteur, l'Arcep, il aurait tout de même atteint le seuil symbolique des 100 000 lignes ouvertes.

Au 30 septembre dernier, l'Autorité dénombrait 420 000 abonnements actifs de type très haut débit en France, l'appellation THD correspondant ici à des lignes proposant au moins 50 Mb/s en téléchargement et 5 Mb/s en envoi. 320 000 d'entre eux reposent sur une liaison de type fibre optique jusqu'au bas de l'immeuble avec terminaison coaxial, essentiellement incarnés par le parc des abonnés THD Numericable et des fournisseurs d'accès qui empruntent son réseau.

Le 100% fibre reste quant à lui bien plus mesuré, puisque l'Arcep fait état d'un total d'environ 100 000 abonnements, avec une augmentation de l'ordre de 10 000 ouvertures de ligne tous les trimestres.

Les conditions pour que le parc des foyers fibrés s'étende semblent toutefois réunies, puisque selon l'Arcep, 967 000 logements seraient aujourd'hui éligibles aux offres FTTH, parmi lesquels 130 000 profiteraient de la mutualisation inter-opérateurs imposée en France. Le nombre d'immeubles effectivement raccordés par au moins un opérateur s'établit en revanche à 44 000.

Au global, le nombre d'abonnements haut et très haut débit via réseaux fixes atteint quant à lui 20,8 millions de lignes, soit une progression de 360 000 abonnements sur le trimestre. 93% d'entre eux, soit 19,5 millions, sont des abonnements ADSL.
La part de marché du moteur national chinois Baidu vient à nouveau d'accroitre. Elle est passée depuis le début de l'année de 64 % à 73 % des recherches enregistrées sur Internet en Chine. Du coup, c'est Google qui, malgré une légère hausse de ses parts, connaît un déclin.Le cabinet Analysys International a fait un point d'étape du secteur des moteurs de recherche en ligne dans l'Empire du Milieu. Sur un marché composé de 420 millions d'internautes, Baidu occupe donc logiquement la première place. De son côté, la part de Google a décliné pour « passer de 31 % au premier trimestre à seulement 21 % au troisième » analyse le cabinet.

Si cette réussite nationale est certaine pour Baidu, elle n'est pas non plus significative au niveau international. Même si la firme a lancé une version japonaise et passé des accords avec le vendeur en ligne Rakuten, le marché japonais reste, lui, dominé par Yahoo et Google.

Le régulateur des Télécoms du Japon (Japan Fair Trade Commission) vient en effet d'autoriser un accord entre les deux géants Google et Yahoo. Le premier deviendra donc le moteur de recherche pour le portail du second. La commission a considéré que ce partenariat n'enfreignait pas la concurrence dans le pays, même si ces deux là vont désormais concentrer 88 % des recherches au Japon…
Le régulateur américain des Télécoms a commencé à dévoiler des propositions portant sur la gestion d'Internet. Au coeur des questionnements, le sacro-saint principe de la neutralité du réseau a servi de point de départ à la réflexion de la FCC. Parmi les positions évoquées, la Commission a fait le choix de refuser qu'un opérateur puisse opérer un blocage, même légal.Julius Genachowski, le président de la FCC a donné quelques pistes de réflexions afin de réguler toute gestion du trafic. Il estime qu' « aucune autorité centrale, publique ou privée, ne doit avoir le pouvoir de choisir quelles idées ou entreprises sont gagnantes ou perdantes sur internet: c'est le rôle du marché ».

La question sous-jacente est celle de la non-discrimination du réseau. En effet, la FCC s'inquiète que les FAI puissent créer deux poids, deux mesures en proposant des accès à Internet avec débit garanti (ou accès à certaines technos) en échange de hausses tarifaires.

De même, à la lecture du discours prononcé par le président la FCC, repris par le New-York Times (.pdf), la Commission souhaite que les opérateurs fassent preuve de plus de transparence en informant leurs clients sur la manière dont ils bloquent certaines technologies ou contenus.

Suite au débat, les traditionnels opposants à la FCC (à titre d'exemple, l'opérateur Verizon) ont rappelé qu'une partie du Congrès américain était plutôt défavorable aux idées de la Commission. Enfin, si certaines mesures venaient à être adoptées lors d'un vote organisé le 21 décembre prochain, les tribunaux pourraient être également saisis très rapidement afin d'invoquer l'invalidité des propositions avancées. Un long combat s'annonce donc…
Chris Hughes, co-fondateur du géant communautaire Facebook, a dévoilé hier un nouveau réseau social baptisé Jumo. Plutôt que de se positionner face aux autres services de la Toile, Jumo a pour ambition de sensibiliser les internautes aux oeuvres caritatives.

En répertoriant quelque 3500 organisations, les philanthropiques peuvent alors spécifier leurs intérêts et les causes pour lesquelles ils souhaitent s'investir. En revanche, plutôt que de faire appel à des dons ponctuels, par exemple au lendemain d'une catastrophe naturelle, Chris Hughes souhaite mettre en place des outils permettant de favoriser les échanges avec un flux d'information continue ; cela permet donc de fidéliser les internautes . "Notre vraie mission est d'aider autant que possible les internautes à rechercher ces organisations pour les connecter de manière permanente », explique-t-il. Pour l'utilisateur, Jumo apportera donc davantage de transparence et il sera en mesure de savoir plus précisément à quoi serviront les dons effectués. Pour les organisations, il s'agit également d'une opportunité pour recruter plusieurs bénévoles pour différentes missions humanitaires à travers le monde.

Notez que l'utilisation de Jumo nécessite d'authentifier son compte Facebook afin de retrouver facilement des contacts. Après avoir sélectionné le type d'oeuvres caritatives auxquelles il est le plus sensible, l'internaute accédera à sa page d'accueil comportant les mises à jours des différentes organisations ainsi que de ses contacts. L'influence de Facebook ne s'arrête pas là puisque chaque association possède sa propre page agrémentée du fameux bouton Like. Chris Hughes conclut : "Tout a été mis en oeuvre pour répondre à la question : qu'est-ce (insérer votre nom) prend à coeur ? ».
La société française Linutop lance aujourd'hui une nouvelle version de son ordinateur miniature. En troquant la plateforme à basse consommation de VIA pour celle d'Intel, le "Linutop 3" se modernise et se rapproche ainsi du nettop grand public… Sur le plan matériel.

Associé à une nouvelle version du système d'exploitation, "Linutop 4.0", il assoit effectivement sa vocation de poste de travail en milieu professionnel ou industriel, en banque, ou encore de kiosque d'accès à Internet pour lieu public (hôtel, restaurant, école et université, etc.).Un nettop courant

Le nouveau "Linutop 3" abrite effectivement un Atom N270, une puce graphique GMA 950, 2 Go de mémoire vive DDR2 et autant d'espace de stockage sur mémoire flash. Il adopte donc sans aucune explication la plateforme "Shelton" d'ancienne génération, et non la moderne "Pine Trail", pourtant moins gourmande en énergie. Il est désormais dépourvu de tout ventilateur et restera donc parfaitement silencieux.

La connectique reste quant à elle strictement identique. On retrouve donc un port Ethernet Gigabit, adapté à sa vocation de client léger, des sorties vidéo DVI et VGA, des entrées et sorties audio analogiques, six ports USB 2.0 et un port série, pour les applications industrielles. En interne, un emplacement PCI Express, deux connecteurs Serial ATA et autant d'emplacements 2,5 pouces permettent d'en étendre les capacités.Un système d'exploitation multi-spécialités

Le système d'exploitation "Linutop 4.0" repose sur Ubuntu 10.04 "Lucid Lynx", la dernière version LTS (long term support) en date. Au premier démarrage, le "Linutop Setup Menu" permet une configuration simple et rapide du système.

Il permet tout particulièrement de paramétrer :l'application à lancer au démarrage, telle qu'un kiosque Internet ou une présentation à afficher en boucle (document Impress, vidéo dans VLC media player, animation Flash, page Internet)
le niveau de sécurité, d'un mode persistant à un mode en lecture seule
une sauvegarde ou une restauration sur une clé USB, en vue d'une réplication sur plusieurs ordinateurs


Le "Web Kiosk Linutop" bénéficie enfin d'un panneau de paramétrage dédié, duquel on peut notamment paramétrer une liste noire ou une liste blanche de sites Internet.

Le "Linutop 3" en configuration Atom est commercialisé dès à présent, il reste au même prix de 340 euros HT (407 euros TTC) que son prédécesseur. Si son tarif relativement élevé pouvait jusqu'à présent se justifier par une approche inédite, le Linutop 3 s'inscrit désormais sur le marché concurrentiel du nettop sur lequel il semble quelque peu surévalué. D'autant que le système d'exploitation est vendu nu 79 euros et qu'il peut fonctionner sur n'importe quel ordinateur.
Le gouvernement chinois vient d'annoncer qu'il comptait inspecter les ordinateurs de ses administrations publiques. L'objectif de la mesure est de repérer ceux qui utilisent des logiciels sans aucune licence officielle. Cette action coup de poing est le point d'orgue d'une campagne « anti-piratage » menée depuis plusieurs années.L'opération devrait durer jusqu'en octobre 2011. Cette annonce coïncide avec l'action menée par le géant Microsoft contre 10 firmes chinoises accusées de vendre des ordinateurs contenants les logiciels non-officiels déjà pré-installés.

Il faut dire que Microsoft a toujours estimé que la Chine est un pays dans lequel ses logiciels pirates sont les plus répandus. « Il s'agit là d'un problème central pour l'industrie du logiciel qui doit être résolu » explique Yu Weidong, le responsable de la propriété intellectuelle chez Microsoft Chine. La Business Software Alliance, estime que 79 % des logiciels utilisés dans le pays n'ont aucune licence officielle…

Ce mouvement initié par l'administration générale chinoise peut donc être interprété comme une réponse à la victoire juridique de Microsoft devant une cour de Shanghai en avril dernier. Un assureur avait enfreint la propriété intellectuelle de Microsoft avec des copies illégales de ses logiciels. De même, au mois d'août 2009, quatre personnes du site Tomato Garden avaient été condamnées pour avoir distribué des versions contrefaites de Windows XP.

Par cet acte, le gouvernement chinois tient donc à rappeler qu'il lutte activement contre la contrefaçon et le piratage de logiciels. Pour preuve, l'Empire du Milieu rappelle qu'entre 2007 et 2009 pas moins de 119 millions de dollars ont été dépensés dans la lutte pour le respect du droit d'auteur.
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