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Suite à la communication massive de documents diplomatiques grâce au site Wikileaks, on découvre les avis des Etats-Unis ou encore de l'Espagne au sujet d'Hadopi. Jugée peu démocratique par certains, elle représente pour les ayants-droit un exemple à suivre…Ainsi, on apprend grâce à la lecture des câbles concernés et du Monde.fr que l'ambassade des Etats-Unis en France s'est intéressée de près aux débats suivant la loi Hadopi. L'Oncle Sam qualifie alors de « théâtre de l'absurde » les discussions entre députés sur le projet de loi. Un rendez-vous avec un conseiller juridique du ministre de la Culture leur aurait ensuite permis de comprendre la nature de la loi.

De leur côté, les ayants-droit américains (MPAA, RIAA), également en contact avec l'ambassade, considèrent la loi comme une « priorité très importante », un exemple à suivre…

L'ambassade des Etats-Unis à Madrid aurait même proposé aux espagnols de soumettre au vote un projet de loi similaire. Pourtant, fin 2009, les ministres espagnols de la Culture et de l'Industrie expliquent aux représentants ibériques qu'ils souhaitent mettre en place un système mais sous un « modèle espagnol » à savoir « plus démocratique ». Le choix du blocage des sites est alors mis en route. Une position jugée douce, loin des préconisations hadopiennes, ciblant directement l'utilisateur.

Enfin, Wikileaks nous apprend que la BSA (Business Software Alliance) souhaite faire abroger l'article 15 de la loi Création et Internet. Voté en 2006, ce texte oblige les éditeurs de logiciels de verrouillage à livrer leur code source. Les diplomates saluent donc la limitation de la portée de l'article depuis le vote de la loi Hadopi puisque le code source ne pourra être dévoilé que sur demande des autorités françaises, au cas par cas. Une manière de « laisser la mesure se languir » auraient indiqué l'ambassade…
Bien qu'étant de nationalité russe, Oleg Nikolaenko, appelé aussi Mega-D ou Ozdok a été arrêté à Las Vegas. Il est accusé par les autorités américaines d'être responsable, via un botnet, de l'envoi de pas moins d'un tiers des spams au niveau mondial. Sur ces chefs d'accusation, il a plaidé non-coupable.Nikolaenko, 23 ans, aurait ainsi envoyé 10 milliards de pourriels par jour lorsque son commerce tournait à plein régime. Le botnet qu'il utilisait regrouperait alors jusqu'à un demi-million d'ordinateurs. Selon le FBI, ce serait un de ses clients qui lui aurait donné des informations permettant de procéder à son arrestation.

En attendant son jugement, ce spammeur présumé est en détention. Il risque jusqu'à 3 ans de prison dans les geôles de l'Oncle Sam. Le juge Erica O'Neil a même demandé à ce qu'aucune caution ne soit demandée histoire que ce jeune russe ne puisse pas quitter les Etats-Unis…
Coup de génie commercial ou folie ? Toujours est-il que Groupon, un spécialiste de la distribution de coupons de réduction en ligne, aurait refusé l'offre de rachat émise par Google. Une offre de 5,3 milliards de dollars.

Selon le Chicago Breaking Business, qui a révélé l'affaire, Groupon aurait préféré rester indépendant. Cette attitude pourrait sembler arrogante à bien des égards, mais Groupon a quelques arguments. D'abord, son chiffre d'affaires annuel est estimé à 2 milliards de dollars par All Things Digital - le chiffre généralement admis étant 500 millions de dollars. Ensuite, il n'a fallu que sept mois à Groupon pour devenir rentable. Forbes estime même que c'est l'entreprise à la plus forte croissance dans l'histoire.

De quoi résister, même face à Google, qui se verrait pourtant bien accélérer avec Groupon son emprise sur le marché de la publicité localisée. D'autant que ce marché semble s'activer, avec l'investissement de 175 millions de dollars d'Amazon dans LivingSocial, un concurrent direct de Groupon. Ce dernier fait-il donc monter les enchères, ou souhaite-t-il réellement rester indépendant ? Dans ce dernier cas, les rumeurs prêtent à Groupon des envies d'entrée en Bourse...
le 06/12/2010 à 00:00
Ecrire un Web service Partie 2
La partie 2 de l'article « Ecrire un web service en PHP » vient de paraître sur le site Design Folio.

L'article va se décomposer en plusieurs parties, qui seront :
- Définir les services de l’interface, par l’intermédiaire du WSDL
- Mettre en œuvre le service. Cela se fait avec le langage PHP.
- Déployer le service sur votre serveur Web

Vous découvrirez étape par étape l'ensemble des opérations à faire, pour installer votre propre service, illustrés avec des scripts exemples.

- Ecrire un Web service partie 2
le 05/12/2010 à 00:00
HES2011
HES (Hackito Ergo Sum) annonce sa conférence HES2011 qui se déroulera du 7 au 9 avril 2011 à Paris.

L’événement rassemblera la scène émergente du hacking planétaire, soutenue par un comité de programme hors pair. 

Cette édition sera exceptionnelle car de nombreux acteurs mondiaux effectueront le déplacement.Un communiqué est disponible pour connaître toutes les informations.

- Hackito Ergo Sum annonce HES2011
le 05/12/2010 à 00:00
Les Alias des réseaux Sociaux
Si vous utilisez les réseaux sociaux ou des sites de partages (vidéos, photos...), vous devez avoir vu l'existence d'une nouvelle forme d'URL. Il s'agit d'alias qui vont ensuite pointer sur une page HTML ou PHP.

Il existe plusieurs sites qui proposent ce genre de services (bit.ly, tinyurl.com), mais ce qui va vous intéresser c'est de gérer vous même cette nouvelle forme d'URL.

Le site 'La Ferme du Web' propose un ensemble de tutorial pour gérer votre propre service à partir du script YOURLS. L'article se décompose en plusieurs parties : Installer et configurer YOURLS Utiliser son shorturlPour aller plus loin avec YOURLS.

- Tutorial YOURLS : créer son propre service d URLs raccourcies
le 04/12/2010 à 00:00
Logiciels libres Décembre 2010
L'April vient de publier le catalogue libre 2010. Il s'agit d'un catalogue regroupant un ensemble d'outils libres qui sont utiles dans vos différentes réalisations et utilisation de l'informatique.

Ce catalogue propose différents thèmes qui sont :
- La bureautique
- Le multimédia et le graphisme
- L'éducation
- Les Réseaux et l'internet
- Le logiciel libre et ses enjeux

Chaque thème propose plusieurs logiciels incontournables, et pour chacun d'eux, vous découvrirez une capture écran, une notice descriptive du logiciel et quelques informations importantes à connaître.

Ce catalogue est disponible en version PDF téléchargeable, mais si vous le souhaitez vous pouvez en obtenir une version papier (exclusivement sur commande).

- Catalogue libre 2010
le 04/12/2010 à 00:00
Générer des Accesseurs et Mutateurs
Le blog Yann.info montre une manière d'améliorer la productivité dans vos développements en PHP avec Eclipse PDT.

Il nous explique que pour générer les Accesseurs et Mutateurs (getter et setter), le langage Java utilise cela nativement lorsque vous souhaitez utiliser les classes.

Cependant, en PHP, pour l'obtenir la même chose, vous devez réaliser quelques opérations manuelles comme des Mises à jours, configurations....

Il propose un ensemble de liens nécessaire pour vous permettre d'obtenir les mêmes avantages.

- Générer les Accesseurs et Mutateurs (getter et setter) en PHP avec Eclipse PDT
Google a annoncé vendredi soir l'acquisition de son compatriote Widevine, spécialiste des solutions techniques de diffusion et de protection des contenus vidéo via Internet, que ce soit à destination des ordinateurs, des téléphones mobiles ou des appareils d'électronique grand public connectés au réseau.

Au coeur de l'offre Widevine, protégée par une soixantaine de brevets, on trouve une solution baptisée Multiplatform DRM, capable de gérer aussi bien l'identification des contenus (watermarking) que leur distribution sécurisée via chiffrement, sans oublier toutes les problématiques de type CAS (conditionnal access, soit la gestion des licences temporaires ou la prise en compte des accès conditionnés, par exemple, à la détention d'une carte à puce).

Fort de cette acquisition, Google deviendra rapidement un acteur incontournable sur le marché de la distribution des contenus vidéo dématérialisés : les solutions Widevine sont en effet employées par les plus grands noms du secteur : opérateurs (AT&T, Deutsche Telekom), acteurs de type over the top (Netflix, VOD BestBuy), fabricants de téléviseurs (Toshiba, LG, Samsung) ou diffuseurs traditionnels (NBC). Les solutions Widevine sont également compatibles PC, Mac, iPhone ou Android.

« Nous nous engageons à maintenir les accords déjà passés par Widevine et nous fournirons un support direct et de qualité à leurs clients actuels et futurs - et nous prévoyons de capitaliser sur la technologie de Widevine pour améliorer leurs produits et les nôtres », indique Mario Queiroz, vice président en charge de la gestion produit chez Google.

Récemment arrivé dans les salons américains par l'intermédiaire de sa Google TV, motorisée par Android, le numéro un mondial de la recherche en ligne ne disposait jusqu'ici d'aucune solution de bout en bout permettant d'assurer la distribution sécurisée de contenus vidéo, à l'exception des technologies déployées sur son portail vidéo phare, YouTube. La plus fameuse d'entre elles, ContentID, qui doit permettre de détecter de façon proactive les contenus protégés par le droit d'auteur mis en ligne par les internautes, ne permet pour l'instant pas à Google de se soustraire aux plaintes des ayant-droits.

Les actifs de Widevine devront donc permettre à Google de se rapprocher des éditeurs et producteurs de contenus, qu'il s'agisse des réseaux de télévision ou des studios, en leur assurant d'un côté une protection efficace du droit d'auteur via ses plateformes en ligne (un sujet sur lequel le moteur a cette semaine pris de nouveaux engagements) et, de l'autre, une proposition de valeur rassurante, susceptible de les amener à accepter autour de ses projets en matière de télévision connectée. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué.
Les changements successifs d'hébergeur de Wikileaks sont l'objet de toutes les attentions. Désormais en partie chez OVH pour Wikileaks.org et chez l'hébergeur suédois Bahnhof pour la partie « câbles » (cablegate.wikileaks.org, tous deux indisponibles), le site a beaucoup changé d'auberge.Petit rappel, afin de tenir la charge lors de la diffusion de centaines de documents confidentiels, Wikileaks s'était réfugié dans le Cloud d'Amazon. Pourtant, depuis le jeudi 2 décembre, Julian Assange explique sur Twitter en avoir été chassé. Depuis, la firme était restée discrète.

La réaction vient de parvenir via un communiqué d'Amazon. Elle explique qu'aucune pression du pouvoir politique américain ne la poussée à faire ce choix : « Il y a eu des notes montrant que des demandes du gouvernement nous ont demandé de ne pas collaborer avec Wikileaks plus longtemps. Tout cela est imprécis, inexact ». Amazon ajoute même : « Il y a également eu des articles expliquant que le site était tombé sous le coup d'attaques Ddos. Cela aussi est inexact ».

Autre mésaventure, EveryDNS, le prestataire qui fournissait le Domain name system (DNS) gratuitement a également rompu son contrat avec Wikileaks. Motif invoqué : la répétition d'attaques Ddos lui ferait courir des risques pour ses infrastructures. Du coup, plusieurs adresses IP circulent afin de retrouver trace du site. Il apparaît désormais, à l'adresse Wikileaks.ch et renvoie vers http://213.251.145.96/. Un domaine déposé par le Parti pirate suisse…

Concernant Amazon, le motif de rupture invoqué par Amazon pour bouter Wikileaks hors du Cloud est donc une violation des termes du contrat. Par exemple, l'hébergeur explique qu'un client doit garantir qu'il détient bien la propriété du contenu qu'il publie et que cela ne cause aucun dommage à un personne ou administration… Une position claire qui permet à Amazon de se retirer une belle épine du pied.

Pour cause, une partie du Congrès américain avait commencé à froncer les sourcils à propos du soutien de certains hébergeurs nationaux à des causes, comme Wikileaks, que certains jugent antipatriotiques. Joe Lieberman, sénateur indépendant après avoir quitté la cause des Démocrates a vivement critiqué la politique de Wikileaks. Il a alors évoqué publiquement les rapports entre Amazon et le site d'informations devant le Congrès US.

Allant plus loin, il a même proposé des standards afin que les hébergeurs américains ne tombent pas dans la coopération avec de tels sites. Il a alors mis sur la table un projet de loi visant à créer un crime fédéral en cas de « publication d'informations concernant une source de l'Intelligence américaine(traduire des services diplomatiques et de renseignement) »…
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