News LINUX

le 05/10/2007 à 20:10
Skype Linux passe à la vitesse 1.4
Alors que la version Mac OS X accuse un petit retard face à la mouture Windows, la version Linux de Skype, elle est clairement en retrait... Heureusement, Skype commence un peu à réagir et propose à partir d'aujourd'hui la version 1.4 de son Skype pour Linux.

Après une petite phase de beta test, Skype pour Linux passe donc à la version 1.4.0.118 et offre désormais la possibilité de transférer des appels Skype vers un numéro de téléphone de son choix. Chose pratique lorsqu'on est par exemple en déplacement. On retiendra aussi la possibilité d'organiser des conférences téléphoniques (avec jusqu'à 9 personnes) ou en chat (jusqu'à 100 participants). Par ailleurs, cette mouture intègre une fonctionnalité qui signale à l'utilisateur que la date d'anniversaire de l'un de ses contacts se rapproche.

La qualité audio a aussi été améliorée et le programme est désormais capable d'automatiser le réglage du volume. La fenêtre qui renseigne l'utilisateur pendant un transfert de fichier a aussi été améliorée. La version Skype 1.4 pour Linux peut être obtenue via ce lien.
Aujourd'hui vient d'être mise en ligne la version 10.3 de la distribution Linux OpenSUSE dont le développement est en partie sponsorisé par Novell. Cette distribution, proposée gratuitement au téléchargement, introduit logiquement un certain nombre de changements comme une nouvelle version de l'installeur YAST, dite plus stable et plus rapide, l'intégration du noyau Linux 2.6.22 ainsi qu'une vaste palette d'applications.

On trouvera également dans cette mouture 10.3 d'OpenSUSE la version 3.5.7 de KDE doublée de quelques éléments de KDE 4, une adaptation de GNOME 2.20 aux couleurs de SUSE ou l'application One-Click Install. Du côté des logiciels, on signalera par exemple la présence d'OpenOffice.rg 2.3, de Xfce 4.4.1 ou de Compiz Fusion, le gestionnaire de fenêtres issu de la réunification de Compiz et de Beryl. Un accent tout particulier a été mis sur la virtualisation avec l'intégration de Xen 3.1, VirtualBox 1.5, QEMU ou KVM.

Pour finir, citons en vrac les améliorations mentionnées par la communauté OpenSUSE comme un temps de démarrage plus rapide, un gestionnaire de paquets amélioré ou un nouveau module dédiée à la gestion des cartes réseau... L'installation peut se faire via un DVD multilingue réunissant le système d'exploitation et bon nombre d'applications tierces ou via un CD seulement, à choisir en fonction de l'environnement de bureau désiré. Tous les liens nécessaires au téléchargement sont disponibles via software.opensuse.org.
Il y a quelques semaines, Dell annonçait l'arrivée d'Ubuntu sur ses ordinateurs entrée de gamme commercialisés en Europe et plus particulièrement en France. Alors qu'aux Etats-Unis, les PC équipés d'Ubuntu sont vendus 50 dollars moins cher que leurs homologues équipés de Windows Vista, la donne ne semble pas tout à fait équivalente en Europe. Comme le fait remarquer le Monkeyz weblog, à configuration identique, un Inspiron 6400n équipé d'Ubuntu coûte plus cher que son équivalent sous Windows. Cette observation ne manque évidemment pas de sel lorsque l'on sait qu'Ubuntu est gratuit alors que Windows est un système payant.

Naturellement, certains argueront que le stratégie de Dell avec Ubuntu est de proposer les ordinateurs portables les moins chers possibles ce qui est effectivement le cas puisque l'Inspiron 6400n est proposé à 499 euros TTC alors que la version 6400 (notez l'absence du n en fin de dénomination) démarre à 539 euros TTC avec Windows Vista. Mais entre les deux configurations, il existe un véritable fossé technologique, le 6400n étant animé par un modeste Celeron M 520 quand le 6400 peut adopter un processeur double-coeur Pentium Dual-Core T2080. Seulement voilà, le fait de ramener les équipements (et garantie) du 6400 au niveau du 6400n change considérablement la tarification... C'est ainsi que notre Inspiron 6400 avec Windows Vista Professionnel coûte 559 euros TTC quand le modèle semblable sous Ubuntu coûte 594,68 euros TTC soit une différence de 35 euros TTC sur le prix final. Qui a dit qu'utiliser Windows vous coûterait de l'argent ?
La version 3.2 de la distribution Linux "live" kaella (Knoppix Azur) est disponible. La grande nouveauté de cette nouvelle version est le passage au support DVD, et les développeurs de Kaella n'ont pas fait les choses à moitié pour remplir leur nouvelle galette, en plus de la distribution proprement dite.

Ainsi, comme nous l'a indiqué Didier Guillon-Cottard, président de Musique Libre Lyon, la distribution inclut 1 Go de musique provenant du site Dogmazic, et notamment 6 albums complets. Le DVD intègre également le "media center" GeeXboX et 700 Mo de logiciels libres pour Windows, issus de la Compilation Tux & Astux.
le 20/09/2007 à 20:00
Linux : Gnome 2.20 est disponible
La version 2.20 de l'environnement bureautique Gnome pour les systèmes basés sur Linux a finalement été publiée aujourd'hui, après six mois de développement. Cette nouvelle mouture améliore la prise en charge de certaines langues (notamment le chinois), la recherche de fichiers (basée sur Beagle ou Tracker), le client email, le calendrier, la navigation dans les collections d'images. On peut aussi noter un panneau configuration simplifié et une meilleure gestion de l'énergie.

Signalons aussi des améliorations au niveau des performances d'Evince (pour visionner les documents) et la possibilité d'éditer des PDF de façon interactive. La gestion des codec dans Totem (le lecteur multimédia) a été améliorée notamment grâce à la possibilité d'automatiser l'installation de certains codec.
SCO Group, éditeur de solutions basées sur Unix, se place sous la protection de la loi américaine sur les faillites, le 'Chapter 11'. Cette décision fait suite à un nouveau revers judiciaire. Le mois dernier, une cour de l'Utah a confirmé que les droits de propriété intellectuelle sur les systèmes Unix et Unixware appartiennent bien à Novell.

SCO pourrait avoir des millions de dollars de revenus de licences à lui reverser. En outre ce jugement devrait mettre un terme à la plainte déposée contre Novell et à d'autres procédures engagées par SCO. Rappelons-nous qu'en 2003, le groupe américain réclamait près de 3 milliards de dollars à IBM, arguant que Big Blue avait placé dans son propre système libre GNU/Linux du code Unix sans y être autorisé.

Aujourd'hui, SCO Group perd la confiance de ses investisseurs. Le 14 septembre 2007, suite à la publication du communiqué de l'éditeur, l'action du groupe a chuté de 43% à 0,37 dollar. Le redressement judiciaire peut-il permettre à SCO d'éviter la liquidation ?
Après neuf mois d'attente, les utilisateurs des systèmes basés sur Linux vont eux aussi pouvoir profiter de la huitième version d'Adobe Acrobat Reader. La version 8 d'Acrobat Reader a été introduite en décembre 2006 pour Windows et Mac OS X. Jusqu'à présent les versions Linux et Solaris du programme étaient toujours estampillées 7.0.

Cette mouture 8.1.1 permet notamment de profiter d'un chargement plus rapide des fichiers PDF et d'une nouvelle interface utilisateur améliorée. Malheureusement, cette nouvelle version n'est disponible qu'en anglais pour le moment.
L'un des volets du controversé partenariat passé entre Microsoft et Novell prévoyait la mise en place d'un laboratoire dédié aux questions relatives à l'interopérabilité entre les différentes plateformes logicielles utilisées et développées par les deux sociétés. Elles ont annoncé cette semaine l'ouverture de ce laboratoire, dont la première mission sera d'assurer l'interopérabilité entre les environnements Windows Server 2008 et SUSE Linux, au moyen de leurs technologies de virtualisation respectives : Viridian chez Microsoft et XenSource du côté de Novell, l'idée étant que l'un de ces systèmes puisse être exécuté au sein de l'autre sans problèmes de compatibilité, de façon à ce que les entreprises puissent sélectionner l'environnement dont elles ont besoin en fonction de leurs applications.

Dans le même temps, ce laboratoire devrait s'intéresser aux méthodes à mettre en oeuvre pour que Microsoft System Center et Novell ZenWorks deviennent compatibles. L'interopérabilité entre Microsoft Active Directory et Novell eDirectory est également à l'étude. Cette nouvelle entité, basée à Cambridge, dans le Massachusetts, sera dirigée par Tom Hanrahan, ancien chargé de développement au sein de la Linux Foundation et aujourd'hui employé de Microsoft, ainsi que par Suzanne Forsberg, de Novell. Ils seront rejoints par huit ingénieurs, et disposeront d'un parc de 80 serveurs en réseau leur permettant de reconstituer l'infrastructure d'une entreprise.
Red Hat Linux a séduit le ministère de l'éducation nationale. Dans le but de s'affranchir du coût élevé des licences propriétaires et de respecter les préconisations du référentiel général d'interopérabilité (RGI), le ministère a migré ses serveurs sous GNU/Linux, système d'exploitation libre au code source ouvert.

Aujourd'hui "plus de 3.000 serveurs de production, soit 80 à 120 serveurs par rectorat, tournent sous Linux, dont 80% sous Red Hat Enterprise Linux (RHEL) [...] Tous nos applicatifs, des applications financières aux outils de gestion des examens, fonctionnent sous RHEL", a indiqué Michel Affre, membre du service des technologies et des SI du ministère de l'éducation, dans un communiqué daté du 4 septembre 2007.

Par le passé, le ministère a abandonné les systèmes GCOS 7 et DPS 7 de Bull, puis, progressivement, AIX d'IBM. A partir de l'an 2000, l'administration a décidé de maîtriser ses coûts "en s'appuyant sur les standards du secteur" et "en dissociant le fournisseur du système d'exploitation du fournisseur de matériel". Plus de 95% de ses serveurs fonctionnaient sous Linux dès 2004, et près de 100% aujourd'hui. "Les fournisseurs d'applications du ministère, développeurs internes et prestataires externes, sont tous dans l'obligation d'assurer la compatibilité avec Linux", a ajouté Michel Affre.

Enfin, a insisté l'informaticien, Red Hat Enterprise Linux a été préférée à d'autres distributions visant à assurer le bon fonctionnement de serveurs sur lesquels tournent des applications stratégiques des académies, "pour des raisons évidentes de support".
Le site précédemment connu sous le nom de Get the facts se voit cette semaine mis à jour par Microsoft : désormais baptisé "Windows Server - Compare", il ne présente plus le caractère ô combien polémique de la précédente version.

Rappel des faits : dans sa campagne visant à promouvoir Windows Server, Microsoft met en place début 2004 un site baptisé "Get the Facts On Windows and Linux" (prenez connaissance des faits à propos de Windows et de Linux). Le site présente les résultats d'une étude, commissionnée par l'éditeur de Redmond, censée prouver que Windows Server se révèle un système économiquement plus intéressant que les solutions concurrentes.

Problème : six mois plus tard, l'Advertising Standards Authority britannique révèle que les résultats de l'étude sont biaisés, dans la mesure où les tests comparatifs ont été conduits sur deux machines différentes, celle ayant servi à Linux étant moins performante que celle allouée à Windows Server.

Bien que l'affaire ait été portée à la connaissance du public, Microsoft n'avait pas jugé bon de modifier son site jusqu'à cette semaine. Aujourd'hui, l'ex "Get the Facts" vante les mérites de Windows Server de façon nettement plus policée.

Pourquoi un tel revirement, après près de trois ans ? D'aucuns supputent que les nouveaux partenaires de Microsoft issus de l'univers de l'open source auraient pu faire pression sur l'éditeur pour qu'il adoucisse sa politique de communication. La page qui compare Windows Server à Linux tendrait à confirmer cette position : Microsoft a justement choisi comme cible Red Hat Enterprise Linux, dont l'éditeur a refusé les avances de Redmond.
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