News LINUX

le 19/08/2008 à 22:16
Canonical rejoint la Fondation Linux
Au lendemain de la conférence LinuxWorld, Canonical, l'éditeur d'Ubuntu, a rejoint la Fondation Linux.

Jim Zemlin, président de la fondation explique : "la fondation Linux permet d'aider la croissance de Linux en organisant plusieurs compagnies et organisations afin de promouvoir son écosystème, le protéger et le standardiser".

C'est Mark Shuttleworth, un milliardaire Sud Africain, qui lança le projet Ubuntu en basant son système sur Debian. Les objectifs de Shuttleworth étaient clairs : proposer une alternative solide à Windows en misant sur l'ergonomie du système d'exploitation. Ubuntu est proposé rapidement aussi bien auprès des utilisateurs que dans les entreprises. L'un des points forts du système réside dans son rythme de développement soutenu. En effet, une nouvelle version est proposée tous les six mois. A l'heure où nous écrivons ces lignes, la dernière mouture d'Ubuntu (8.04 LTS) date du 24 avril dernier.

Matt Zimmerman, directeur technique de Canonical, se ravit de cette alliance: "La Fondation Linux occupe une fonction critique, non lucrative dans la démocratisation de Linux à travers le monde. Nous avons toujours perçu les valeurs de la Fondation Linux, nous sommes ravis d'en être un membre officiel et de supporter ses objectifs".

Créée l'année dernière, la Fondation Linux est issue d'une fusion entre le Laboratoire de Développement Open Source (OSLD) et le groupe des Standards Libres (FSG). En tout, plus de 70 organisations siègent à la Fondation afin de consolider les projets de développement et de tracer un avenir pour le système d'exploitation open source. Nous y retrouvons les plus gros constructeurs tels que HP, Futjitsu, IBM ou Intel. Dell, notamment, a signé un accord avec Canonical afin de développer un plateforme optimisée pour les appareils mobiles. Par la suite le constructeur pré-installera Ubuntu sur certaines de ces machines.
le 18/08/2008 à 22:56
gOS 3 disponible en version bêta
Si vous utilisez les services de Google, ne jurez que par le logiciel libre et admirez le look de Mac OS X, alors ne cherchez pas plus loin, gOS est fait pour vous!! Développé par la firme californienne Good OS LLC, ce système d'exploitation est basé sur Ubuntu, une distribution de Linux orientée vers le grand public et GNOME, un environnement bureautique et graphique. Le 6 août dernier, la compagnie annoncé la sortie de gOS 3.0 bêta.

Le système gOS fut premièrement distribué en novembre 2007 sur le gPC, un ordinateur fabriqué à moindre coût par Everex et vendu chez Wal-Mart, une grande chaîne de distribution américaine. Par la suite, Everex a lancé deux autres machines, le gBook, un ordinateur portable et le gMini, un petit PC similaire au Mac Mini.

Le système embarquait, entre autres, des raccourcis vers les services populaires de Google tels que GMail, Google Documents, YouTube ou Blogger. Pour cette première mouture, l'environnement graphique était basé sur Enlightenment. En janvier 2008, les débuts de gOS 2 bêta furent plutôt difficiles. Il était impossible d'accéder aux outils d'administrations système, par ailleurs le gestionnaire d'applications permettant de désinstaller facilement les programmes avait mystérieusement disparu. Finalement le 11 avril marque la sortie de gOS V2 baptisé "Rocket". L'environnement bureautique est désormais pris en charge par GNOME.

A la conférence LinuxWorld and Expo 2008, Good OS a dévoilé gOS 3.0 bêta, développé sur la distribution Ubuntu 8.04. Pour attirer les Windowsiens, cette nouvelle version inclut désormais Wine 1.0, un émulateur permettant de faire tourner certaines applications de Windows directement sur un environnment Linux. Par ailleurs, gOS 3.0 prend maintenant en charge Google Gadgets et permet de créer des mini applications web grâce à Mozilla Prism.

Les plus curieux d'entre vous pourront se laissés tenter par le live CD.
Aux États-Unis, les dernières élections présidentielles ne se sont pas déroulées sans encombres. Le système national de vote n'ayant pas été uniformisé dans le pays, plusieurs méthodes, plus ou moins fiables ont cohabitées. Ainsi, alors que le vote par système optique s'est généralisé dans la plupart des états , en Floride , les votants validaient leur choix sur un système vétuste de cartes perforées. Cela a provoqué un certain nombre de litiges, notamment dans le décomptage des voix. Comme beaucoup de ses compatriotes, Alan Dechert, co-fondateur de l'Open Voting Consortium explique: "En suivant les élections de 2000, j'ai été abasourdi de voir que nous ne savions pas compter le nombre de voix". Il a fallut près d'un mois à la Cour Suprême des États-Unis pour finalement déterminer le gagnant de l'élection.

Pour cette raison, au lendemain des primaires et à quelques semaines du duel final, la question du vote électronique a de nouveau été soulevée au sein de la conférence LinuxWorld & Expo. Sur un ordinateur équipé d'Ubuntu, Dechert a présenté un nouveau système à partir duquel les utilisateurs peuvent simplement valider leur choix sur un écran, puis l'imprimer pour ensuite le scanner sur une machine fiable. Selon le spécialiste, cette solution présenterait plusieurs avantages non négligeables. En effet, en cas de dysfonctionnement, un système open source permettrait d'accéder facilement et rapide au code source du logiciel. Ensuite, le déploiement d'un tel système reviendrait beaucoup moins cher à l'Etat car, plutôt qu'une console fabriquée spécifiquement pour ces besoins, il ne s'agit finalement que d'un ordinateur et de périphériques génériques (scanners, imprimantes). Enfin Dechert insiste sur le fait qu'un tel équipement améliorerait l'accessibilité aux personnes handicapées, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

L'Open Voting Consortium est actuellement en discussion avec quelques juridictions afin de présenter les détails de ce concept. Selon Dechert, le groupe envisage de déployer cette méthode à travers le pays et espère obtenir rapidement un certificat de garantie.
L'éditeur français Mandriva propose depuis maintenant une semaine au téléchargement la première bêta de sa future distribution, Mandriva Linux 2009. Cette version d'évaluation permettra notamment aux amateurs de juger des qualités de l'environnement de bureau KDE 4.1, même si l'interface graphique ne revêt pas encore l'apparence qu'aura le système lors de sa sortie officielle. Surnommé "thornicrofti", Mandriva Linux 2009 devrait être finalisé aux alentours du mois d'octobre, après la sortie d'une seconde bêta, et de deux versions Release Candidate (RC).

Entre autres nouveautés, Mandriva 2009 offre la dernière version en date du navigateur Firefox, ainsi qu'un nouveau gestionnaire de démarrage graphique, Splashy, qui vient donc remplacer Bootsplash. Si l'accent est mis sur le récent KDE 4.1, les utilisateurs de Gnome ne sont pas oubliés, puisque cette bêta le propose en version 2.23.5. Dans la mouture finale, le système de Mandriva devrait toutefois adopter Gnome 2.24, indique l'éditeur. Les amateurs de Gnome bénéficieront d'ailleurs de la synchronisation avec l'environnement mobile Windows Mobile 2003. La liste des nouveautés et les liens permettant de télécharger les différentes éditions de cette première bêta sont fournis sur le site de Mandriva.
Une nouvelle révision de la distribution stable Debian GNU/Linux "Etch" a été publiée il y a quelques jours. Pour la première fois dans l'histoire de Debian une mise à jour de la branche stable ajoute le support de nouveaux matériels. En plus du cumul des habituelles mises à jours de sécurité et des correctifs de bugs, cette nouvelle version propose effectivement le noyau 2.6.24 en remplacement du vieillissant 2.6.18 ainsi que de nouveaux pilotes pour le serveur graphique Xorg.

La mise en place de ce noyau plus récent est automatiquement proposée pendant une nouvelle installation si du matériel n'est pas supporté par l'ancien, ce dernier demeurant le noyau standard. Du côté du serveur graphique, de nouvelles puces sont prises en charge et les configurations multi-écrans sont désormais gérées en standard.

Estampillée Debian GNU/Linux 4.0r4, "Etch-et-demi" est disponible en téléchargement depuis l'outil de mise à jour de la distribution, les CD d'installation devraient suivre sous peu sur la fiche adéquate de notre logithèque. Le communiqué de Debian, détaillant le matériel supporté, les paquets mis à jour et les correctifs de sécurité peut-être consulté à cette adresse.

Enfin, "Lenny", l'actuelle version testing se prépare quant à elle à passer dans la branche stable. La distribution est gelée, ce qui signifie que les 20 000 paquets logiciels qui la composent vont rester dans leur version actuelle jusqu'à sa sortie et que les 2 000 développeurs ont quelques semaines pour se concentrer sur leur validation et sur d'éventuelles corrections de bugs. Debian 5.0 est attendue au cours du mois de septembre.
C'est à l'occasion de la conférence O'Reilly Open Source Convention qui s'est tenue à Portland aux États-Unis du 21 au 25 juillet que Intel a annoncé que la deuxième version de son projet Moblin serait basée sur la distribution GNU/Linux Fedora, et non sur Ubuntu comme c'était initialement prévu. Dirk Hohndel, le responsable technologique Linux et Open Source d'Intel a indiqué que ce choix avait été motivé en partie par le système de paquets logiciels RPM. Le gestionnaire de paquets est un élément central dans une distribution Linux qui simplifie l'installation des logiciels et des librairies dont ils dépendent. Le système RPM, utilisé par de nombreuses distributions (et en particulier par SuSE dont Dirk Hohndel était CTO), est supporté par une large communauté et permet de gérer les licences, une fonctionnalité dont le système DEB employé par Ubuntu ne dispose pas. Cette fonctionnalité permet de filtrer certaines licences et permet par exemple de mettre en place un environnement dénué de licences propriétaires.

Hohndel a rassuré les développeurs qui s'étaient déjà impliqués dans le développement de la première version de Moblin, basée sur Ubuntu et sur son système de paquets DEB, affirmant qu'ils pourraient continuer à contribuer à Moblin en convertissant leurs paquets. Intel prévoit d'introduire la première pré-version de Moblin 2.0 pendant l'Intel Developer Forum qui se tiendra à San Francisco du 19 au 21 aout.

Le projet Moblin a vu le jour en juillet 2007 et a pour mission le développement de logiciels destinés aux Mobile Internet Devices (MID), ces machines portables dédiées à l'Internet. Moblin rejoint la plate-forme Atom dans la stratégie mobilité d'Intel et tous deux devraient faire bon ménage, l'un permettant la promotion de l'autre. Ironiquement, la distribution nomade concurrente Ubuntu MID Edition dévoilée en juin 2008 est basée sur Moblin 1.0. Le match peut commencer.
Informaticien finlandais à l'origine du noyau Linux, Linus Torvalds tance une partie de l'industrie de la sécurité informatique dans un e-mail transmis aux développeurs du kernel libre, e-mail repris par News.com. Selon Torvalds, certains industriels se consacrent à la découverte de bugs logiciels dans le seul but de promouvoir leurs trouvailles et de gagner en notoriété.

L'informaticien estime qu'il n'est pas nécessaire d'étiqueter chaque faille de sécurité. Selon lui, identifier et résoudre les bugs est suffisant. Torvalds ajoute que porter les bugs spectaculaires sur la scène médiatique, "cirque de la sécurité", fait des gens de la sécurité "des héros", alors que les bugs normaux, ennuyeux, sont plus nombreux et tout aussi importants.

Torvalds est plus virulent encore vis-à-vis des créateurs et des développeurs qui contribuent au succès d'OpenBSD, système d'exploitation de type Unix, "libre, fonctionnel et sécurisé", le plus souvent utilisé dans des environnements serveurs sensibles. Torvalds qualifie "la foule OpenBSD" d'onanistes ("bunch of masturbating monkeys") qui s'intéressent tellement à la sécurité qu'ils en oublient tout le reste. Cette intervention a entrainé de nombreux commentaires de la communauté des développeurs OpenBSD. Ken Westerback a indiqué que le projet BSD manifeste de l'intérêt "à la résolution de tous les bugs trouvés, quelle que soit leur banalité". Kjell Wooding a ajouté : "l'OpenBSD que je connais ne se concentre pas sur la sécurité, il se concentre sur l'exactitude". N'est-ce pas ce que laisse entendre Linus Torvalds ?

Dans le monde du logiciel libre, comme dans la blogosphère, les luttes d'égos ne sont pas rares.
Disponible depuis la mi-avril, Ubuntu Hardy Heron 8.04 LTS, commence seulement à être distribué sur certaines des machines du fabricant Dell.

Après plusieurs mois de tests et de développement, le système d'exploitation libre est disponible sur les ordinateurs portables XPS M1330N et Inspiron 1525N ainsi que sur l'ordinateur de bureau Inspiron 530N (avec un N de LiNux ?). Les ordinateurs portables XPS M1530N et Studio 15N rejoindront les rangs au début du mois d'août.

L'Inspiron 1525N représente le premier prix de toute la gamme d'ordinateurs portables de Dell et est équipé par défaut d'un processeur Intel Celeron 550 (cadencé à 2,0 GHz, au FSB de 533 MHz et équipé de 1 Mo de cache de niveau 2), de 1 Go de mémoire vive DDR2 à 667 MHz, d'un petit disque dur de 80 Go, d'un lecteur/graveur de DVD et d'une carte graphique intégrée Intel X3100 reliée à une dalle de 15,4 pouces affichant une définition WXGA. Cette machine est facturée 399 euros, tandis que le premier prix sous Windows, facturé 100 euros plus cher, est bien mieux doté. Windows Vista serait-il bien plus gourmand ? Quoi qu'il en soit, le léger retard qu'accuse Dell entre la sortie de la dernière version majeure d'Ubuntu et sa distribution effective sur ses machines s'expliquerait entre autre par une longue phase d'adaptation et de tests. Ainsi la carte réseau WiFi Dell, le lecteur d'empreintes digitales, la sortie HDMI, le Bluetooth, la lecture de DVD vidéos et les codecs MP3, WMA et WMV seraient parfaitement supportés.

Rappelons que c'est l'initiative IdeaStorm de Dell, une plate-forme sur laquelle ses clients (potentiels) peuvent lui suggérer des améliorations, qui est à l'origine l'arrivée de Linux dans la gamme et du choix de la distribution. Dell a lancé ce concept dans le but de reprendre sa place de leader au moment où HP a pris la tête du classement mondial des ventes d'ordinateurs. Espérons que cette initiative aura un impact positif sur l'image de marque et sur les chiffres de vente de Dell et qu'elle s'étendra à d'autres fabricants.

Alors que la question de la vente liée système d'exploitation/ordinateur se fait de plus en plus pressante en France, l'initiative de Dell lui vaudra sans doute les louanges des consommateurs férus de logiciels libres. Si le succès de cette initiative était avéré, d'autres fabricants pourraient être tentés de lui emboiter le pas.
Une nouvelle version majeure du CD d'installation de la distribution Linux Gentoo est disponible. Cette distribution Linux a la particularité d'être hautement configurable et personnalisable, ce qui permet à l'utilisateur de l'optimiser en fonction de ses besoins. Estampillée 2008.0, nom de code "It's got what plants crave" (Ce dont les usines ont besoin), elle intègre un grand nombre d'innovations :
- Installeur mis à jour, l'installation s'effectue désormais uniquement depuis le disque d'installation, sans prise en charge du réseau
- Utilisation du noyau Linux 2.6.24, apportant le support de nombreux nouveaux périphériques
- Nouvelle version du gestionnaire d'applications Portage, qui passe en version 2.1.4.4, du compileur GCC (version 4.1.2) et de la biblitothèque GLIBC (version 2.6.1)
- Sur le LiveCD et pour une installation binaire, l'environnement graphique Gnome cède sa place à XFCE version 4.4.2, plus léger. Il reste bien entendu possible de compiler un autre environnement graphique
- Restructuration de la gestion des profils, réduisant les redondances et les confusions.

Les CD d'installation sont immédiatement disponibles en téléchargement. Les LiveDVD ont quant à eux été retardés.
le 02/07/2008 à 20:47
Xandros avale Linspire, ex-Lindows
Xandros et Linspire même combat ! Fournisseur d'une distribution commerciale du système libre et ouvert GNU/Linux, Xandros a fait l'acquisition de son concurrent Linspire pour un montant non précisé. L'an dernier, à la suite de Novell, les deux ont signé un accord controversé avec Microsoft portant sur la propriété intellectuelle... Rien de surprenant !

Anciennement connue sous le nom de Lindows, la société Linspire a été fondée en 2001, à San Diego, par l'entrepreneur Michael Robertson. Son objectif ? Proposer une distribution capable de fonctionner "en bonne intelligence" avec des applications propriétaires. Hier basée sur Debian, Linspire, comme sa version gratuite Freespire, s'appuie désormais sur Ubuntu. "Le marché Linux passe par une saine et nécessaire consolidation, qui donnera aux entreprises nées de ces rapprochements la taille et les moyens nécessaires pour toucher un plus grand nombre de personnes", a déclaré Robertson dans un communiqué.

Ce point de vue est, bien évidemment, partagé par Xandros. Basée à New York City, la société, elle aussi fondée en 2001, a conçu une offre à partir de Corel Linux, une distribution qui était basée sur Debian. L'offre Xandros cible essentiellement les entreprises équipées, à la base, de solutions Microsoft. Quant à la version grand public de Xandros, elle ne fait pas partie du top 10 des distributions Linux publié par Distrowatch.com.
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