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Après avoir annoncé le rachat du groupe Associated Content au mois de mai dernier, Yahoo! dévoile aujourd'hui Yahoo! Contributor Network et invite les internautes autour du monde à créer un profil utilisateur et publier des articles dans leurs domaines de compétences. Si le concept s'apparente à celui de Newsvine, Yahoo! explique que certains articles seront sélectionnés pour apparaître sur les sites phares du portail tels que Yahoo! News, Sports, Finance, Shine, OMG et la page d'accueil Yahoo.com.

Disposant déjà d'une base de 400 000 inscrits et de 30 millions de visiteurs uniques mensuels, Yahoo! Contributor Network publie chaque mois 50 000 nouvelles contributions. De leurs côtés, les pigistes américains sont rémunérés entre 2 et 15 dollars avant publication puis 1,5 dollar à chaque millier de pages vues enregistré. L'argent est directement reversés sur un compte Paypal associé. Grâce à un algorithme capable de déterminer les tendances du moment et les goûts personnels du rédacteur, Yahoo! est en mesure de proposer quelques sujets de rédaction.

Au mois de mai la PDG Carol Bartz déclarait : « la combinaison de notre équipe éditoriale mondialement reconnue avec Associated Content changera véritablement la donne. Ensemble nous allons créer plus de contenus susceptibles d'intéresser nos utilisateurs et créer de nouvelles opportunités pour les publicitaires souhaitant annoncer auprès des utilisateurs du réseau ».

Jusqu'alors réservées aux Etats-Unis, les inscriptions sont désormais ouvertes pour tous les pays, ce qui laisse penser que des versions locales du service ouvriront prochainement leurs portes pour densifier le portail Yahoo! dans ses différentes déclinaisons. Reste qu'à l'heure actuelle les contributions des utilisateurs en dehors des Etats-Unis ne seront pas rémunérées. Rappelons par ailleurs que Yahoo! vient de finaliser le rachat de la société Dapper, spécialisée dans la publicité contextuelle. Cette technologie pourrait potentiellement accompagner chacun des articles et créer une valeur ajoutée pour les annonceurs souhaitant cibler davantage leur audience de manière plus pertinente.
La société Google souhaiterait-elle s'imposer davantage face aux mastodontes du commerce électronique tels qu'Amazon ou eBay ? C'est en tout cas la rumeur qui court en ce début de semaine après que plusieurs journalistes ont reçu une invitation à un événement presse ce mercredi dans la métropole de New York promettant une fusion de la high tech et de la mode.

Au mois d'août la plateforme e-commerce Like.com annonçait avoir été rachetée par Google en expliquant que son équipe rejoindrait celle du géant de Mountain View. En plus de proposer un catalogue d'articles de mode, Like.com dispose d'une technologie de reconnaissance visuelle permettant à l'internaute de retrouver quelques paires de chaussures en se basant sur une photo. Rappelons que Google dispose déjà d'une technologie similaire grâce à son application mobile Goggles déclinée sur Android et sur li'Phone. Le mobinaute est en mesure de photographier un produit ou son code barre associé pour générer une requête au sein de la base de Google Shopping.

L'ouverture prochaine d'une plateforme e-commerce signée Google a été révélée via un message publié sur Twitter par un attaché de presse travaillant dans le domaine de la mode. Par ailleurs, selon le blog Frockwriter, ce nouveau site Internet en question serait prochainement disponible sur Boutiques.com, un domaine pour l'heure indisponible mais précisément déposé par la société Like.com. Premièrement tourné vers les articles de mode, Boutiques.com travaillerait avec une vingtaine de spécialistes du prêt-à-porter et mettrait en avant des vêtements en s'inspirant de célébrités telles que Lady Gaga, Sarah Jessica Parker, Michelle Obama ou Victoria Beckham.

Outre-Atlantique eBay dispose également d'une boutique dédiée aux accessoires de mode, une stratégie sur laquelle eBay France annonçait vouloir parier lors de son dixième anniversaire. Aussi, Amazon travaillent avec plusieurs marques autour du monde pour la vente de vêtement sur Internet.
Au centre des usages de l'internaute, le navigateur devient de plus en plus personnel. Outre les initiatives visant à concocter des applications centrées sur les réseaux communautaires, certains éditeurs proposent des thèmes et des extensions afin de coller aux usages et aux préférences de chacun.

Le magazine Lifehacker rapporte pour sa part un nouveau service baptisé ChromeThemes.net permettant de construire à la volée un thème pour le navigateur de Google. Après avoir choisi des images de fond au format PNG pour le cadre de l'application, la barre des favoris, les onglets et la page de démarrage, l'internaute sera invité à sélectionner les couleurs pour chacun des éléments de l'interface utilisateur.

En un clic il sera possible d'installer automatiquement ce nouveau thème ou de le télécharger. Bien qu'un peu plus poussé, le processus d'édition rappelle fortement celui de Personas pour Firefox. Reste à savoir si Google mettra en place des outils similaires auprès des utilisateurs ne trouvant pas leur bonheur au sein du répertoire officiel de thèmes. Il est également possible de publier ses créations au sein d'une galerie dédiée.
Le site Internet justia.com a récemment publié une plainte déposée en recours collectif à l'encontre de Google. Au centre de cette affaire, c'est la barre d'outils mise à diposition pour les navigateurs Internet Explorer et Firefox qui est incriminée. En effet, cette dernière continuait à enregistrer l'historique de navigation même lorsque la fonctionnalité avait été manuellement désactivée par l'utilisateur.

Si le problème a été réglé en début d'année, les plaignants estiment également que Google n'est pas assez précis dans sa politique en matière de vie privée en invitant les internautes à activer les fonctionnalités avancées. Ainsi les termes "sites Internet » et « URL » ne seraient pas précisément décrits. Alors que le premier peut être défini par un simple nom de domaine, l'URL peut de son côté contenir des informations sensibles comme les mots-clés d'une requête ou l'identifiant d'un cookie.

Rappelons que la dernière plainte collective contre Google concernait le service Buzz au sein de Gmail et mettait également en avant une faille dans la gestion de la vie privée. Google avait dû débourser 8,5 millions de dollars.
Interrogé par le quotidien Les Echos, le patron de l'opérateur mobile virtuel Prixtel confirme lundi qu'il envisage sérieusement de se lancer dans la fourniture d'accès à Internet résidentielle, ce qui lui permettrait de commercialiser une offre de type "quadruple play", à l'instar des historiques que sont Orange, SFR ou Bouygues.

« Nos clients nous demandent d'aller dans l'Internet fixe pour leur faire bénéficier de nos tarifs », a une nouvelle fois confirmé Anthony Poyac, directeur de Prixtel (article payant). Pour se lancer, l'opérateur pourrait faire appel aux capacités réseau de Completel / Numericable, déjà empruntées par Darty, Auchan ou Bouygues Telecom.

Bien que les marges de manoeuvre y soient restreintes, Prixtel pourrait tenter de reproduire le modèle low cost qui a fait son succès dans l'univers de la téléphonie mobile.

Lancé en 2004, Prixtel s'est notamment illustré avec une offre dont les tarifs s'adaptent à la consommation mensuelle, calculés en fonction des forfaits de la concurrence. L'opérateur revendique 110 000 abonnés, dont 12 000 recrutés sur le troisième trimestre de l'année.
Jamais avare dès qu'il s'agit de mettre en avant ses évènements presse, Apple annonce via la page d'accueil de ses différents sites internationaux que demain sera un jour que l'on n'oubliera pas. A venir, en milieu d'après-midi pour les Français, une annonce relative à iTunes. Exceptionnelle, l'annonce, faut-il vraiment le préciser ?

A ce stade, Apple se contente d'évoquer iTunes, sans livrer d'information plus tangible. De l'avis général, la société devrait toutefois annoncer la mise en place d'un service de musique en streaming, qui n'impliquerait donc plus d'avoir à acheter et télécharger un morceau pour pouvoir l'écouter. Parmi les éléments qui corroborent cette hypothèse, on trouve bien sûr l'acquisition du spécialiste Lala.com, depuis fermé, ou l'extension des capacités d'hébergement d'Apple.

S'il s'agit bien de diffusion en direct, reste à savoir si celle-ci ne concernera que la musique ou sera étendue à la vidéo et dans quelle mesure les appareils connectés tels que l'iPhone ou l'Apple TV sauront en tirer parti. La question du modèle économique associé à cette nouvelle formule reste également entière. Plus anecdotique, à moins que le logiciel ne révèle quelques surprises liées aux annonces de mardi, on attend également la version 4.2 d'iOS, le système qui équipe les terminaux mobiles produits par la société.
Après plusieurs mois de rumeurs, Facebook vient de lever le voile sur ce que serait son offensive en matière de communications en ligne : un outil baptisé Facebook Messages, qui permettra de réunir au sein d'une unique boite de réception l'ensemble des échanges que l'on a réalisés via le réseau social, qu'il s'agisse de courriers standard, de messages courts instantanés ou d'alertes émises ou reçues depuis son téléphone mobile.

Au pays de Mark Zuckerberg, où les conférences de presse se font en tee-shirt avec l'aide d'un rétroprojecteur mais sont suivies en direct par plus de 30 000 internautes, on se dit qu'on connait déjà bien ce sujet des communications en ligne. Après tout, Facebook servirait à 350 millions d'utilisateurs réguliers son outil de messagerie instantanée, et assisterait au transit de 4 milliards de courriers, pings et autres poke chaque jour. Reste donc à remettre en ordre cette foule de messages, de façon à ce que l'utilisateur puisse tous les retrouver au même endroit, en consulter l'historique ou y faire un brin de ménage.

C'est donc à ce niveau qu'intervient Facebook Messages. Mais attention, « ça n'est pas un concurrent à Gmail », répète à l'envi Zuckerberg, sans doute un brin agacé de voir que les médias ont à l'unisson décrété que la stratégie qu'il allait dévoiler était pensée comme un pied de nez adressé à Google.

Facebook Messages se veut donc une boite de réception universelle, dans laquelle on pourra bien sûr recevoir des courriers - pour peu que l'on ait choisi d'activer son adresse en "@facebook.com". On y retrouvera également l'historique des conversations menées par le biais de l'outil Chat, et même les SMS reçus sur son mobile par le biais du réseau.

« Un système de messagerie ne doit pas être un simple email. Il faut qu'il intègre tous les moyens que vous de communiquer : l'email, mais aussi l'IM ou le téléphone », explique Zuckerberg. Selon le jeune homme, l'outil devrait également être immédiat, informel et parfaitement transparent. Pourquoi avoir à choisir entre un mail, un SMS ou un message instantané quand Facebook peut le faire pour vous ?

Afin que le système reste accessible même aux accros, le réseau propose un affichage de type "inbox" affichant les fils de conversation par contacts, tout en permettant de généraliser certaines actions par le biais de Groupes privés. La boite pourra être consultée en direct, via le Web, ou reliée à un client logiciel par le biais du protocole Jabber, ainsi que des interfaces de programmation maison (API). Dans un second temps, Facebook promet la prise en charge de l'iMAP.

Très fier de la nouvelle architecture technique déployée pour l'occasion, tournant principalement autour de scripts issus du monde open source (au passage, Facebook abandonne bien la base de données Cassandra pour Hbase), le directeur du développement de Facebook promet que la messagerie de Facebook, jusqu'ici très sommaire, rattrape cette fois son retard et, mieux, innove, notamment au niveau des options de tri.

Mark Zuckerberg confesse quant à lui, légèrement moins assuré que lorsqu'il énonce les chiffres d'utilisation du réseau, que Facebook Messages vise effectivement à étendre le social graph, cette toile que souhaite tisser le réseau entre ses membres et leurs centres d'intérêt, à l'extérieur de ses frontières actuelles. Histoire qu'un jour, même les réfractaires à Facebook y aient une place ?

En attendant, les plus curieux devront prendre leur mal en patience. Le service ne sera déployé qu'à petite échelle, avec un système d'invitations fermé, pendant les quelques mois qui précéderont sa grande ouverture.
YQL signifie Yahoo! Query Language et permet d'accéder à des services webs en utilisant des requêtes SQL. Le but est de vous permettre d'afficher des données venant de différents sites par le biais d'une interface commune.

Le site IBM montre dans un article assez détaillé, comment extraire et combiner des données provenant de multiples services web, tout en utilisant le framework 'Zend Framework'. Les exemples concernent l'utilisation de Twitter, Google Maps, Flick'r,etc...

Bien sur, vous pouvez aussi lire ou relire l'article en 2 partie, publié dans le magazine PHP Solutions sur les 'Webs services' qui traitent YQL avec les web services Yahoo.

- PHP solutions : Web service (partie 1)
- PHP solutions : Web service (partie 2)
- Building web applications with YQL and PHP, Part 1
Comme certaines rumeurs pouvaient le prévoir, le départ de Nathalie Kosciuzko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, était imminent. Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée vient de confirmer l'information lors du dévoilement du nouveau gouvernement.Dans les grandes lignes, le gouvernement « Fillon 3 » est donc légèrement plus élargi et certains grands ministères ont été redistribués. Fait notoire, Jean-Louis Borloo à souhaité ne pas faire partie du gouvernement. NKM, l'ex- « geekette » reprend le dossier de l'Ecologie et du développement durable qu'elle avait déjà tenu en 2007. Une « montée en puissance » commentent les spécialistes... puisqu'elle devient n°3 du nouveau gouvernement.

C'est donc Eric Besson qui reprend le flambeau de l'économie numérique. Pour rappel, il avait également déjà occupé ce poste entre 2008 et 2009. Cette fois, sa charge et son champ de compétence seront plutôt larges puisqu'il devient responsable de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique (un poste occupé jusque là par Christian Estrosi).
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand dresse déjà un premier bilan de l'activité d'Hadopi. Après l'envoi des e-mails et les campagnes auprès des internautes, des vacanciers ou même des élus, le ministère se félicite donc des travaux de l'autorité.Interrogé par France 24, le ministre explique que le bilan de l'Hadopi est « bon » même s'il ne comprend toujours pas pourquoi « le projet a encore beaucoup d'adversaires »... Du coup, Frédéric Mitterrand fait la distinction entre pirates du dimanche et les « délinquants du piratage organisé ».

Sur ce thème, le ministère de la Culture estime qu'il « y a tous ceux qui s'arrangent. Ceux-là, il faut leur faire comprendre que véritablement ce temps-là est terminé, que la défense des auteurs, de la création est une priorité absolue. Il n'y a que comme ça que l'on pourra continuer à avoir une offre plurielle et riche. Plus personne ne nie maintenant les dangers du piratage, et plus personne ne pirate avec la conscience totalement tranquille. On s'aperçoit que manifestement après cette prise de conscience il y a eu une baisse du piratage ».

Si on peut comprendre le message contenu derrière ces positions, on peut également douter des « chiffres du piratage » évoqués. Il faudra donc attendre encore avant d'avancer quelconque bilan de la lutte contre le téléchargement illégal. A moins que la peur du gendarme ne soit tenace...
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