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Les ingénieurs de la fondation Mozilla annoncent une seconde bêta pour leur navigateur Firefox à destination des smartphones Android et Maemo (Nokia N900). Au coeur du développement, l'équipe s'est principalement concentrée sur l'optimisation de l'application tout en la dotant d'une nouvelle interface utilisateur. Dévoilée le mois dernier, la première bêta proposait ses outils de synchronisation, un gestionnaire de mot de passe, la navigation des pages par onglets ou encore le support des extensions.

Cette fois la taille du fichier d'installation a été réduite de 60% en passant de 43 Mo à 17 Mo. Par ailleurs, le moteur d'exécution JavaScript serait 25% plus véloce avec un chargement des pages 40% plus rapide qu'au travers de la bêta 1. L'optimisation passe également par une meilleure gestion de la mémoire vive et du cycle de la batterie.

Côté graphique un nouveau thème fait son apparition avec une ergonomie revisitée pour la lecture de vidéo sur un écran tactile et un rendu des textes plus clair. Outre une amélioration du multipoint et du zoom, notons l'implementation d'un système de notifications et la possibilité de ré-ouvrir un onglet fermé par erreur. Aussi, sur les téléphones sous Android, Firefox prend désormais en charge la géo-localisation. Notons au passage que pour ces derniers, il est conseillé de désinstaller la version précédente. Dans le cas contraire, les fichiers obsolètes et non utilisés par cette nouvelle mouture ne seront pas effacés.
Cette semaine, les Etats-Unis ont annoncé que leur centre de cyber-commandement était opérationnel. Cette fois, c'est l'Union européenne qui mène des entraînements en vue d'être préparée à une « attaque informatique d'envergure menée depuis l'extérieur ».L'Europe vient donc de tester ses défenses informatiques, comme le confirme l'Enisa. 27 pays ainsi que l'Islande, la Suisse et la Norvège ont participé à l'initiative. Selon le Parlement européen, ces attaques successives ciblaient en particulier des services en ligne ainsi que des infrastructures critiques.

L'enjeu de l'opération était de tester la coopération entre Etats et d'envisager une protection commune des réseaux privés et publics. Chacun devait donc trouver les moyens de réorienter correctement le trafic afin d'éviter toute « panne » généralisée.

Cet exercice était placé sous le patronage de l'Enisa, l'agence communautaire chargée de la sécurité des réseaux. Le rôle de cette dernière a d'ailleurs été revu afin qu'elle puisse organiser des poursuites et des sanctions pénales contre les hackers. De même, elle est également chargée d'aider les professionnels pour pouvoir répondre au mieux en cas d'attaque.

Selon l'Union européenne, de nouveaux exercices de ce type seront organisés prochainement. Cette fois, l'OTAN pourrait bien être de la partie…
Comme de coutume, Microsoft montre un avant-goût de sa future volée de mises à jour de sécurité. Au sommaire seulement 3 bulletins sont édités par la firme, 3 d'entre eux sont considérés comme important, un seul critique. Les patchs seront déployés le 9 novembre prochain.Côté logiciels, seuls Microsoft Office et Microsoft Forefront Unified Access Gateway sont concernés. Au total, 11 vulnérabilités sont révélées par l'éditeur, une petite « cuvée » donc. Pour autant, la faille critique concerne toutes les versions d'Office, incluant Office 2010 pour PC et la mouture 2011 pour Mac.

Pour rappel, ces mises à jour sont en principe automatiques et peuvent nécessiter un redémarrage du poste.
Le torchon brûlerait-il entre Google et Facebook ? Depuis hier, le réseau social ne peut plus utiliser les API de Gmail pour proposer à ses membres de chercher des correspondances dans leur liste de contacts, suite à une modification des conditions d'utilisation effectuée en catImini par Google.

Auparavant, Facebook proposait en effet à ses membres d'accéder à leurs contacts Gmail pour étoffer leur liste d'amis, en récupérant des informations, tels que le nom des personnes ou leur adresse email, et en les confrontant avec les profils présents sur le réseau social. Il suffisait ensuite aux utilisateurs d'envoyer des requêtes pour inviter leurs contacts à rejoindre leur réseau d'amis. Un procédé auquel Facebook n'a plus accès depuis hier pour une raison simple : le réseau social utilisait ce service sans offrir de réciprocité à Google.

"Lorsque nous autorisons un transfert automatique de contacts vers un autre service, il nous semble important que les utilisateurs aient la certitude que le nouveau service respecte les règles de base de la portabilité des données" a expliqué Google pour justifier la modification effectuée dans les conditions d'utilisation des API, qui ne sont désormais utilisables par des sites tiers que si ces derniers "autorisent en contrepartie l'exportation des mêmes informations de contacts de manière simple".

A mots couverts, Google reproche à Facebook de ne pas partager ses données tout en exploitant celles des autres. Ce n'est pas la première fois que la firme de Mountain View se montre désireuse de voir le réseau social ouvrir l'accès à ses données : lors d'un entretien donné en septembre au Wall Street Journal, son PDG Eric Schmidt avait déclaré "La meilleure chose qui pourrait se produire pour Facebook serait d'ouvrir l'accès ses données", avant d'ajouter "faute de quoi, il y a d'autres façons d'obtenir ces informations".

La seule solution pour Facebook de récupérer l'accès à la fonction qui lui est désormais interdite est donc de faire preuve d'ouverture et de réciprocité. Reste désormais à savoir si le "chantage" effectué par Google sera ici suffisant pour que le réseau social se montre plus généreux…
Mouna Roger, directrice France d'Acceleration - société spécialisée dans la consultance, la sous-traitance et la mise au point de solutions technologies liées à l'univers du marketing numérique, nous propose cette tribune libre dans laquelle elle invite de façon didactique les spécialistes de la communication en ligne à mesurer l'intérêt que revêt, au sein de cet univers, le développement de la tendance « cloud computing ».

Le cloud computing (le « cloud ») est le concept informatique à la mode, de plus en plus considéré par les entreprises comme une solution viable et économique susceptible de répondre à certains de leurs principaux besoins. Qu'il s'agisse de gestion documentaire, de sécurité ou de partage des connaissances, le cloud semble être la panacée.

Toutefois, un mot rarement associé au cloud est « marketing » et, en tant que marketeur, vous avez lieu de vous demander quelle est la pertinence de ce concept dans votre cas. En effet, qu'est-ce que l'infrastructure et l'architecture techniques ont à voir avec le marketing ?

Le marketing est l'un des derniers domaines fonctionnels, au sein des grandes entreprises, à adopter les nouvelles technologies et à en exploiter les avantages. Pourtant, dans le même temps, il subit une pression sans cesse croissante pour jouer un rôle plus stratégique dans le succès de l'entreprise : stimulation du chiffre d'affaires, réduction des coûts (« faire plus avec moins ») et traçabilité. L'heure est à l'automatisation du marketing et tandis que, traditionnellement, les services marketing consacraient moins de 1% de leur budget à la technologie, ce chiffre est aujourd'hui plus proche de 3% et augmente rapidement.

Tout cela nous ramène au cloud. Les solutions d'automatisation du marketing ne sont plus un simple agrément et, pour les entreprises désireuses de rester compétitives à l'avenir, elles sont devenues une nécessité.

En termes simples, le « cloud » n'est rien d'autre qu'un synonyme d'Internet. Il se compose en effet de services et d'applications hébergés et accessibles sur Internet. Toutes les infrastructures et ressources informatiques (logiciels applicatifs, données et serveurs) sont détenues et gérées par un tiers à distance et accessibles via un navigateur Web. Google Mail en est un bon exemple. Vous accédez à votre messagerie via votre navigateur. Les messages sont conservés « dans le cloud » et il n'est nécessaire de ne télécharger aucun logiciel.

Une variante est le modèle SaaS (Software as a Service), dans lequel un éditeur de logiciels fournit une application à ses clients sous la forme d'un service (par opposition à un produit), à la demande, via le cloud.

L'importance du SaaS pour les marketeurs

Bon nombre des nouveaux acteurs dans le domaine des logiciels de CRM et de l'automatisation du marketing opèrent selon le modèle SaaS. Ces solutions marketing permettent aux marketeurs de gérer plus efficacement leurs workflows, ressources, campagnes et fournisseurs. Tout cela via le modèle SaaS, idéal pour les quatre raisons que nous allons voir.

Vous n'êtes plus tributaire du plan annuel d'investissement pour étendre vos capacités en matière de technologies numériques. De même, vous n'êtes plus pieds et poings liés par la file d'attente de 18 mois des projets informatiques. Il vous est désormais possible d'automatiser et d'activer vos stratégies et vos tactiques en choisissant la plate-forme et les outils appropriés dans le cloud. Les applications sont fournies sur abonnement, ce qui permet aux entreprises de ne payer que pour ce dont elles ont besoin, l'absence de licence réduisant également les coûts initiaux. En outre, le prestataire SaaS se charge de la gestion de l'infrastructure, ce qui atténue la dépendance du marketing vis-à-vis d'un service informatique déjà surchargé et fait baisser le coût total de possession.

Rapidité de déploiement

La rapidité de déploiement des solutions SaaS peut se révéler extrêmement utile pour les marketeurs. Les délais se comptent en semaines, et non plus en mois voire en années à la différence des logiciels classiques. Productifs plus rapidement, les marketeurs enregistrent ainsi un retour sur investissement à court terme.

Les services informatiques traditionnels ont souvent beaucoup de peine à suivre le rythme effréné des marketeurs (et de leurs clients). Ils tendent à faire preuve de réticence lorsqu'il s'agit de passer des accords avec un « nouveau » fournisseur en raison des coûts supplémentaires en matériel, des questions de licences logicielles, etc. Les utilisateurs fonctionnels ont donc fort à faire pour convaincre la direction de l'intérêt de tout nouvel investissement. Et cela risque de prendre du temps. Or, s'il est une ressource qui fait plutôt défaut aux marketeurs, c'est bien le temps. C'est pourquoi le modèle SaaS leur offre un potentiel considérable.

Du fait de l'absence de logiciels à télécharger, de licences à négocier et d'infrastructure informatique à gérer, il est bien plus facile pour le marketeur de convaincre l'informatique de tester ce modèle souple, moins contraignant, plus économique et globalement moins risqué pour l'entreprise.

Mise à jour automatique

Toutes les mises à jour du logiciel sont gérées par le prestataire. L'installation des nouvelles versions et fonctionnalités étant centralisée, les utilisateurs des applications en mode SaaS ont toujours la certitude de bénéficier de la dernière version en date. Ils gagnent ainsi un temps précieux.

En résumé ? Aujourd'hui, il existe un outil SaaS pour chaque fonction critique nécessaire pour augmenter le chiffre d'affaires, fidéliser la clientèle, améliorer les taux de conversion et tester ou personnaliser chaque aspect de l'activité.
Décidemment cette semaine est celle des sondages consacrés à Hadopi et à l'usage des français en matière de téléchargement. Une troisième étude vient d'être rendue sur l'avis qu'ont les français de la loi Hadopi. Elle estime que près de la moitié des personnes interrogées doutent déjà de l'efficacité de la loi…Le sondage LH2-ZDNet.fr a été réalisé le vendredi 29 et samedi 30 octobre, auprès de 962 individus de plus de 18 ans. Ainsi 30 % des Français jugent cette loi « absurde » car « les pirates parviendront à la contourner ». S'ajoutent alors 17% des sondés qui précisent que la mise en application de la loi est « concrètement impossible ». L'aveu d'impuissance est donc manifeste.

Seulement 13% des sondés pensent qu'Hadopi aura au moins un effet psychologique sur le téléchargement illégal. Les personnes interrogées ont donc, dans l'ensemble, conscience de la réalité du téléchargement, des failles de la loi ou de certains manques en matière d'offre légale.

S'il fallait donc résumer l'ensemble des sondages publiés cette semaine, il est possible (difficilement car certains sondages sont totalement contradictoires) de dresser un « portrait robot » de l'internaute téléchargeur français. Ce dernier considèrerait la loi Hadopi comme inutile mais aurait tout de même peur de ses conséquences.

Par contre il ne voudrait pour rien au monde payer pour du contenu, même légal. Sous cet angle, le téléchargement illégal apparaît, pour ce français moyen, la solution la plus adaptée…
Mail.ru, le service russophone qui connait la plus grande audience mondiale, vient de réaliser son introduction en Bourse. Coté sur le London Stock Exchange, il a mis son cours d'introduction à 27,7 dollars par action, ce qui le valorise implicitement à 5,71 milliards de dollars.

Les services de Mail.ru se concentrent autour d'un webmail, de la messagerie instantanée ICQ (rachetée au printemps à AOL), et de sites de jeux. Le groupe a émis 32,93 millions d'actions sur le London Stock Exchange, levant ainsi 912,04 millions de dollars, selon le communiqué de Mail.ru. Les actions sont parties rapidement, et Mail.ru aurait même été débordé, le nombre de demandes ayant atteint jusqu'à 20 fois le stock disponible, selon deux personnes proches du dossier.

L'action a rapidement grimpé, puisqu'elle atteignait déjà 39 dollars dans les échanges informels, avant la cotation officielle. Une hausse de plus de 30%.

Mail.ru, qui détient 10% du capital de Facebook, ainsi que des participations dans Zynga et Groupon, veut investir plus dans le réseau social VKontakte. Il souhaite détenir 32,5% de ce Facebook russe, en investissant 112,5 millions de dollars pour racheter 7,5% du capital.

C'est la plus grande introduction en Bourse au Royaume-Uni depuis la levée d'un milliard par Vallar Plc, un fonds appartenant à Nathaniel Rotschild, en juillet dernier.
Le service de paiement en ligne Paypal vient de signaler avoir édité une mise à jour de sécurité pour son application iPhone. Une faille avait été découverte qui permettait à certains hackers de se connecter au service de transactions financières en ligne.D'après Paypal, cette vulnérabilité n'a pas été largement exploitée dans la mesure où elle suppose la mise en place d'une attaque de type man in the middle, soit une interception de données entre le terminal cible et son point d'accès, ici un WiFi non sécurisé.

Selon l'éditeur, aucun compte n'aurait été compromis par la faille, qui épargne par ailleurs son site Web ou son application Android. Aucune somme n'aurait donc été indûment versée.
Si l'on pense souvent aux mots clé ou à l'obtention de liens externes vers son site lorsqu'on travaille son référencement, on oublie souvent que la vitesse de chargement d'un site joue un rôle non négligeable dans la façon dont le perçoivent les moteurs de recherche tels que Google. Afin de faciliter la tâche des webmasters et autres administrateurs systèmes, le moteur de recherche de Mountain View vient de mettre à disposition via sa plateforme Google Code un module dédié au serveur Web Apache qui doit, selon lui, permettre de réduire d'un maximum de 50% le temps de chargement des pages Web.

Accessible à tout éditeur de sites (sous réserve bien sûr que ce dernier puisse modifier la configuration d'Apache, ce qui n'est généralement pas possible sur un hébergement mutualisé), ce module intitulé « mod_pagespeed » propose une quinzaine d'optimisations visant principalement à réduire la quantité de données échangées entre le serveur et le client lorsqu'une page est affichée. Parmi les modifications, ce « mod_pagespeed » propose la concaténation des fichiers CSS (feuilles de style), une modification à la volée du code source pour en supprimer les éléments inutiles (espaces, commentaires HTML, etc.) ou une réunion des différents éléments JavaScript chargés par la page de façon à minimiser le nombre de requêtes HTTP lancées par le navigateur client.

A en croire la vidéo ci-dessous, publiée par Google, le résultat serait immédiatement sensible. Reste à savoir si « mod_pagespeed » présente un intérêt pour un éditeur de sites qui a déjà réalisé manuellement tout ou partie des optimisations proposées.
L'équipe chargée du développement du navigateur Google Chrome a publié une nouvelle version à destination des utilisateurs inscrits au canal de développement. Le logiciel est ainsi passé en version 9.0.570.0. Sous le capot plusieurs changements ont été opérés au niveau du moteur d'exécution JavaScript ainsi que sur la prise en charge de l'accélération matérielle. Par ailleurs les développeurs se sont également arrêtés sur la gestion des extensions.

Notons également quelques corrections cosmétiques, qu'il s'agisse de l'icône du dock sur Mac OS X ou de la couleur des bordure en mode de navigation privée sur Linux. retrouvez l'intégralité des modification effectuées ici.

Cette version d'évaluation n'est pas exempte de certains problèmes. Sur son blog, Karen Grunber, de l'équipe de Google Chrome, explique que le lecteur Windows Media Player pour Firefox rencontre quelques soucis de chargement, l'accélération matérielle se voit également affectée. Aussi les sites de Google Wave et MySpace.com ne s'affichent pas correctement. Si vous souhaitez évaluer cette version, rendez-vous ici.
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