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Depuis le lancement de Windows Home Server, il y a maintenant fort longtemps, Microsoft s'était contenté de faire évoluer son système d'exploitation à destination des serveurs domestiques par touches successives. C'est ainsi que divers PowerPack avaient vu le jour. La firme de Redmond se décide enfin à mettre à jour Windows Home Server et surtout à communiquer à ce sujet. L'éditeur vient de mettre en ligne une version d'évaluation publique, encore en développement, du nouveau Windows Home Server répondant au nom de code Vail.

Pour cette nouvelle version, Microsoft souhaite se concentrer sur quatre grands chantiers : étendre les possibilités de diffusion de média au delà des murs de la maison (la version actuelle se limite au réseau domestique), améliorer les tâches de sauvegarde/restauration de PC, simplifier l'installation et l'usage au quotidien tout en élargissant les possibilités pour les développeurs tiers.

Techniquement, la nouvelle version de Windows Home Server est basée sur Windows Server 2008 R2 et se présente donc sous la forme d'un code 64 bits. Les possesseurs de machines 32 bits, en seront donc pour leurs frais s'ils souhaitent migrer. Au-delà de cet aspect technique, Microsoft revient sur un certain nombre de concepts acquis avec la version précédente. La console Windows Home Server devient un dashboard ou tableau de bord : on y retrouve les mêmes fonctionnalités que sur la console Windows Home Server alors que Microsoft a déporté la gestion des modules additionnels dans un onglet dédié.

On retrouve le système de connecteur logiciel à installer sur les machines du réseau pour se connecter au serveur, à ceci près que l'installation se déroule cette fois depuis une page Web du serveur et non depuis un CD ou un dossier partagé. Alors que cette version preview de Vail ne comporte toujours pas de solution MediaCenter intégrée (il a longtemps été question que Microsoft intègre MediaCenter à Windows Home Server avec la prise en charge de tuners TV), Microsoft a revu tout ce qui concerne le partage de médias. Ainsi Windows Home Server est maintenant compatible DLNA pour un partage sans souci des médias sur son téléviseur connecté notamment sans installation de modules tiers. C'est donc la fin des Twonky et autres plug-ins de ce type. Côté média toujours, on retrouve la prise en charge des formats H.264 et MPEG-4 notamment en sus des formats habituels.

Depuis l'extérieur, il est possible de lire les fichiers médias contenus sur son serveur Windows Home Server au moyen d'un navigateur utilisant la technologie SilverLight du même Microsoft. Microsoft prend également en charge la fonctionnalité Home Group de Windows 7 avec cette nouvelle mouture de Windows Home Server : un particularisme déjà apparu avec le PowerPack 3 de Windows Home Server. Microsoft propose dès à présent une version public téléchargeable de Vail, en suivant ce lien. Vous pouvez également suivre une brève vidéo de présentation du nouveau Windows Home Server avec une voix off particulièrement entrainante et dynamique :

A noter qu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, Microsoft n'a donné aucune information sur les détails liés à la commercialisation de Vail. Il semble toutefois vraisemblable que celui-ci voit le jour en fin d'année 2010, à temps pour les fêtes, et qu'il soit toujours réservé à l'intégration.
Le MSRC (Microsoft Security Response Center) fait amende honorable. Sur son blog officiel, Microsoft annonce qu'il va rééditer le patch MS10-025 car il ne corrige pas la vulnérabilité critique concernée. La firme a donc arrêté la diffusion de la mise à jour de sécurité en cause.

Microsoft vient d'annoncer qu'il interrompait momentanément la diffusion d'une partie de son patch d'avril sur les Windows Update et Windows Server Update. Motif invoqué, la mise à jour ne serait pas considérée comme « d'assez bonne qualité ». Elle ne fournirait donc pas les qualités requises pour corriger la vulnérabilité sur Windows Server 2000. Une faille critique qui concerne Windows Media Services permettant l'exécution de code à distance.

Le patch du patch devrait être édité très prochainement pour être déployé dans la semaine. Une première. Pour autant, la question se pose de savoir si la faille sera exploitée dans les jours à venir. Sur ce point, la firme recommande de protéger les systèmes utilisant Windows Media Services par un simple firewall.

De même, bien que Microsoft fasse preuve de transparence, ce n'est pas la première fois qu'elle annonce faire marche arrière. Déjà pour la faille DNS, en mars 2009, certains experts expliquaient que la mise à jour MS09-008 ne réglait pas les problèmes constatés sur les éditions Windows 2000, 2003 et 2008. Microsoft avait dû « repatcher ».

Même si, à l'heure actuelle, peu de postes utilisent encore cette version vieille de 10 ans, il se pourrait bien que des adeptes de la bidouille aillent plus vite que Microsoft. Une fois de plus…
Comme prévu, l'éditeur Microsoft propose sa rustine de sécurité pour le mois d'avril. Pas vraiment de poisson pour ce bulletin plutôt lourd. Au menu, onze bulletins dont cinq critiques, cinq importants et un seul considéré comme modéré. Pour les accros de la sécurité, le temps est venu de prendre sa dose de Patch.

Concernant les failles jugées critiques, Microsoft introduit la rustine MS10-019 qui vise à mettre fin à deux vulnérabilités permettant d'installer des programmes mais aussi d'afficher, modifier ou supprimer des données afin de pouvoir créer de nouveaux comptes dotés de tous les privilèges. Windows n'est pas en reste puisque le patch MS10-020 y est entièrement consacré au sujet de failles portant sur l'exécution de codes à distance si un attaquant envoyait une réponse SMB.

Autre point hautement concerné par les failles critiques, Windows Media Services sur Microsoft Windows 2000 Server. Le patch MS10-025 s'attache à corriger une vulnérabilité qui pourrait permettre, encore une fois, l'exécution de code à distance. Même tarif pour les codecs audio de Microsoft MPEG Layer-3 (MS10-026) sujets à une vulnérabilité lorsqu'un utilisateur ouvrait un fichier AVI spécialement conçu contenant un flux audio MPEG Layer-3. Enfin dernier bulletin critique, la mise à jour MS10-027 vise à corriger une faille sur Windows Media. Le lecteur pouvait alors permettre d'ouvrir du contenu multimédia spécialement conçu hébergé sur un site Web malveillant.

Du côté des bulletins considérés comme importants, Windows est encore une fois corrigé avec le patch MS10-021 qui met fin à une élévation de privilèges si un attaquant ouvrait une session locale et exécutait une application spécialement conçue. Microsoft Office Publisher est également concerné par cette volée de patch avec la rustine MS10-023. Enfin, les deux derniers patchs importants corrigent deux failles dans Microsoft Exchange et le service SMTP Windows (MS10-024) et deux vulnérabilités dans Microsoft Office Visio (MS10-028).

Le dernier patch considéré comme modéré corrige une vulnérabilité dans Microsoft Windows XP, Windows Server 2003, Windows Vista et Windows Server 2008. Toutes ces mises à jour sont, dès lors, disponibles dans le Windows Update et peuvent être téléchargeables automatiquement.
le 12/04/2010 à 18:59
5,5 millions de Windows 7 en France
6 mois après le lancement des ventes de Windows 7 en Europe, le quotidien Les Echos indique que le nouvel OS de Microsoft s'est d'ores et déjà écoulé à 90 millions d'exemplaires dans le monde, dont 5,5 millions en France.

Un résultat conséquent qui botte en touche Windows Vista, qui avait atteint le chiffre de 100 millions d'unités vendues en un an, soit le double de temps. Microsoft, qui s'est récemment félicité de la percée de Windows 7 dans les entreprises, peut donc se targuer d'avoir rectifié le tir de son précédent OS, critiqué pour ses problèmes de compatibilités logicielles, et son manque de pilotes.

Un bilan positif en termes de ventes, donc, qui s'ajoute au taux élevé de satisfaction des utilisateurs, révélé au début du mois.
Windows 7 rencontre un franc succès, tant en terme de parts de marché que de taux de satisfaction, d'après les rapports de plusieurs cabinets d'études. Le dernier système d'exploitation de Microsoft réalise un beau départ, cinq mois après son lancement, en octobre dernier, bien que Windows XP soit encore loin de céder la première place.

Les derniers chiffres de Net Applications montrent effectivement que Windows 7 a déjà dépassé une part de marché mondiale de 10%, confirmant l'annonce par Microsoft des chiffres de vente, un résultat que son prédécesseur Windows Vista avait mis quinze mois à atteindre. L'adoption du dernier né se fait d'ailleurs surtout au détriment de son prédécesseur, avec un rythme trois fois plus rapide que lui en son temps, tandis que Windows XP décline à peine. Windows 7 est déjà deux fois mieux représenté que Mac OS X, toutes versions confondues.

Les premiers utilisateurs de Windows 7 se disent globalement "très satisfaits" par le système d'exploitation, d'après une étude du cabinet Forrester Research. Plus de 80% de ses utilisateurs lui ont effectivement attribué une note de 4 ou 5 sur une échelle de cinq, contre une moyenne de moins de 75% pour l'ensemble des systèmes d'exploitation Windows. Près de la moitié des sondés a en revanche déclaré qu'elle ne voyait aucune raison de mettre à niveau Windows XP.

C'est néanmoins la première fois que l'adoption d'un système d'exploitation est autant le fruit d'une mise à niveau depuis une version plus ancienne que le fruit de l'acquisition d'un nouvel ordinateur. 45% des utilisateurs ont acheté un ordinateur livré sous Windows 7, ce qui représente traditionnellement la méthode majoritaire d'adoption d'un nouveau système d'exploitation, mais cette fois 43% ont spontanément mis à jour un ordinateur qu'ils possédaient déjà. Les 12% restants l'ont obtenu "autrement", sans qu'on sache ce qu'il advient des utilisateurs qui ont bénéficié de la mise à niveau "gratuite" pour avoir acheté un ordinateur peu de temps avant le lancement de Windows 7.

"Le plus grand rival de Windows 7 n'est pas le Mac," conclut un analyste de Forrester, "c'est Windows XP".
Le géant Microsoft vient de voir sa requête rejetée auprès de la Cour d'appel des Etats-Unis. Pour la seconde fois, la firme reste accusée d'avoir violé des brevets liés au traitement des fichiers XML dans Word. Dans un communiqué, la société canadienne i4i explique que la Cour d'appel fédéral a rejeté la demande de Microsoft afin de réexaminer le dossier par un panel de 11 juges.

Déjà, le 22 décembre dernier, le tribunal d'appel avait condamné Microsoft à verser 290 millions de dollars à i4i et avait délivré une injonction interdisant la vente de son logiciel Word sur le sol américain. Cette fois, Loudon Owen, Président d'i4i, a déclaré : « Le processus fut long et ardu, mais cette décision renforce fortement le message selon lequel les petites entreprises et les inventeurs titulaires d'une propriété intellectuelle peuvent être protégés et le seront ».

La décision était déjà une confirmation du jugement de première instance en faveur de la société canadienne. De quoi pousser le géant de Redmond dans ses retranchements. Du coup, Microsoft avait été obligé de retirer la fonction XML de Word 2003 et 2007 des versions vendues outre-Atlantique. Un choix contraint dans la mesure où la plainte d'i4i reposait sur une demande soumise en 1994 et validée par le bureau américain des brevets (USPTO) en 1998.

Microsoft a désormais l'option de faire à nouveau appel ou de se tourner vers la Cour Suprême pour obtenir une révision du jugement et surtout contester sa condamnation à verser 290 millions de dollars.
Initié en septembre dernier, avant même la mise à disposition du logiciel pour le grand public, le programme d'essai gratuit de Windows 7 en entreprise sera finalement prolongé jusqu'au 31 décembre 2010. Cette formule, qui permet de télécharger et d'installer gratuitement une édition professionnelle de Windows 7 pour une période de 90 jours, devait initialement prendre fin le 31 mars dernier.

Proposée en cinq langues, dont le français, cette version d'évaluation s'installe sans numéro de licence, et doit impérativement être activée sous dix jours. Pour accéder au téléchargement, il faudra disposer d'un compte Live, et renseigner quelques informations quant à l'usage que l'on souhaite faire du logiciel. Au delà des 90 jours, le système s'arrêtera de fonctionner toutes les heures.

Pour Microsoft, l'objectif est convaincre entreprises et professionnels de se familiariser avec les nouveautés du système et d'en vérifier la compatibilité avec les équipements et applications métier utilisés à date avant, pourquoi pas, d'envisager un déploiement que pourrait motiver un renouvellement du parc d'ordinateurs.

Toujours dans l'idée d'accélérer le passage vers Windows 7, l'éditeur a récemment mis à jour l'outil permettant de virtualiser Windows XP au sein de son dernier système de façon à assurer le fonctionnement de ce dernier sur des machines dont le processeur ne dispose pas d'instructions matérielles de virtualisation.
Si Microsoft publie traditionnellement ses correctifs de sécurité par lots, chaque deuxième mardi du mois, il arrive qu'il déroge à cette règle implicite pour combler une faille particulièrement problématique. C'est ce que s'apprête à faire l'éditeur, qui vient d'annoncer la publication imminente d'une mise à jour destinée à son navigateur, Internet Explorer.

Elle vient corriger une faille de type O day, déjà utilisée dans des attaques, qui épargnait IE8 mais concernait les versions 6 et 7 du logiciel. L'existence de cette faille avait été rendue publique le 9 mars dernier, quelques heures seulement après que Microsoft eut livré sa fournée mensuelle de mises à jour.

Dans la foulée de ce correctif exceptionnel, Microsoft proposera d'autres rustine dont la mise en ligne était initialement prévue pour le 13 avril prochain. L'éditeur indique ainsi corriger neuf autres failles de sécurité de moindre importance. Ici, les versions 6, 7 et 8 d'Internet Explorer sont concernées.
Si le premier Service Pack (SP1) destiné à Windows Vista avait été l'occasion pour Microsoft d'apporter des changements en profondeur à son système d'exploitation, il ne devrait pas en aller de même avec son successeur. Sur le blog de l'équipe Windows, un représentant de l'éditeur a en effet laissé entendre que Windows 7 profiterait bien d'un Service Pack, mais que celui-ci ne serait que l'occasion de mises à jour "mineures", sans réels bouleversements.

« Pour Windows 7, le SP1 n'intègrera que des mises à jour mineures, dont certaines ont déjà été distribuées par l'intermédiaire de Windows Update », indique Brandon LeBlanc, chargé de communication, sur le blog de l'équipe Windows. Seule nouveauté attendue, pour l'instant : une mise à jour du client Remote Desktop (accès à distance), destinée à assurer la compatibilité avec RemoteFX, un outil qui fera son apparition au sein de Windows Server 2008 R2.

Le système d'exploitation serveur de Microsoft, qui partage un socle commun avec Windows 7, profitera en effet lui aussi d'un Service Pack. Ce dernier inaugurera deux nouvelles fonctionnalités liées à la virtualisation. En premier lieu, RemoteFX, un outil qui devrait faciliter la virtualisation des postes clients, en assurant le bon fonctionnement de ces derniers indépendamment des ressources graphiques de la machine hôte. Ces derniers seront elles aussi virtualisées, de façon à garantir un affichage sans faille, indépendamment du matériel utilisé, y compris pour des contenus enrichis faisant appel à des technologies telles que Flash ou Silverlight.

Enfin, le SP1 de Windows Server 2008 R2 signera l'entrée en vigueur de Dynamic memory, un composant dédié à l'hyperviseur Hyper-V, qui permettra à l'administrateur d'allouer dynamiquement la mémoire vive de sa machine hôte à ses différentes machines virtuelles, avec une évolution en temps réel en fonction des besoins et sans interruption de service.

La date d'arrivée de ce SP1 dédié aux dernières versions de Windows n'a pas encore été précisée, même si différentes rumeurs font état d'une mise en ligne prévue pour le quatrième trimestre de l'année. Révéler, si tôt, qu'il ne sera que l'occasion de mises à jour mineures est principalement l'occasion pour Microsoft de réaffirmer que Windows 7 et Windows Server 2008 R2 sont prêts pour un déploiement en entreprise, avec ou sans Service Pack.
Le "mode XP", qui permet de lancer une machine virtuelle Windows XP au sein des éditions Professionnelle et Intégrale de Windows 7, pourra désormais fonctionner sur tous les processeurs. Il était initialement réservé aux machines équipées d'un processeur, Intel ou AMD, doté d'un jeu d'instructions dédiées à la virtualisation. Cette limitation vient de disparaitre. Il faudra toutefois procéder à la mise à jour du composant Virtual PC, accessible gratuitement par l'intermédiaire du site de Microsoft dans la journée.

Pour assurer aux entreprises le fonctionnement de leurs applicatifs avec Windows 7, Microsoft propose depuis le lancement une option permettant de virtualiser une version complète de Windows XP au sein du système. Cette option, qui s'ajoute aux différents modes de compatibilité intégrés à Windows 7, vise à encourager le déploiement de ce nouveau système, en offrant comme dernier recours la possibilité de lancer une instance de Windows XP de façon à exécuter un logiciel qui ne fonctionnerait pas nativement sous Windows 7.

Depuis plusieurs années, la majorité des processeurs Intel et AMD intègrent des instructions destinées à permettre la prise en charge matérielle de la virtualisation. En ouvrant son mode XP aux machines qui en sont dépourvues, Microsoft offre une raison supplémentaire de migrer vers Windows 7, y compris au sein de parcs informatiques un peu anciens ou équipés de processeurs premier prix.
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