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Depuis hier, la Toile s'embrase autour d'un entretien recueilli par PRC. Le magazine interroge Simon Aldous, responsable du département Partner Group chez Microsoft qui a tenu des propos relativement élogieux à l'égard d'Apple et plus particulièrement du système d'exploitation Mac OS X.

M. Aldous expliquait ainsi : "l'un des points que les gens soulèvent énormément au sujet des Mac, c'est l'OS qui est fantastique, ce dernier est très graphique et très simple d'utilisation". Cependant, le responsable de Microsoft ne s'arrête pas là et ajoutera même : "ce que nous avons tenté de faire avec Windows 7 - pour son format classique ou multipoint - c'est de recréer l'aspect et l'ergonomie du Mac au niveau du graphisme".

Bien entendu, cette citation n'a pas manqué d'être reprise au sein de différentes communautés spécialisées dans les produits d'Apple mais également sur divers sites Internet généralistes. La société Microsoft laissera-t-elle son image se ternir de cette façon ? Certainement pas. Quelques heures plus tard, la firme contacte le magazine PCR afin de réfuter en bloc les propos tenus par son employé et explique : "la description de Windows 7 par M. Simon est erronée" en ajoutant que l'interface de Windows 7 est le fruit des retours d'opinion des millions d'utilisateurs du système Windows. "L'interface de Windows 7 a été pensée pour faciliter la prise en main des ordinateurs et pour tirer parti des technologies innovantes que Microsoft déploie sur le marché. Par exemple, contrairement à Mac OS, Windows 7 prend en charge le multipoint".

Beaucoup ont noté les similarités entre Windows 7 et Mac OS X, à commencer par Walt Mossberg, journaliste au Wall Street Journal. C'est ainsi que la nouvelle barre des tâches de Windows est souvent comparée au dock de Mac OS X. Peut-on cependant affirmer que le premier s'est inspiré du second ? Et si c'était le cas, devrait-on blâmer Microsoft pour reprendre une idée relativement simple et fonctionnelle ? Si tous s'accordent à penser que Windows 7 est un bon système en comparaison à son prédécesseur la guerre des OS semble décidément interminable.
Après avoir eu droit à son baptême du « patch Tuesday » le mois dernier, Windows 7 a ce mois-ci été épargné par les habituelles mises à jours de sécurité du deuxième mardi du mois. Les six correctifs de cette fournée comblent quinze failles affectant Windows et Office qui permettent comme à l'accoutumée de prendre le contrôle ou de faire planter à distance un ordinateur. Trois des quatre correctifs pour Windows sont qualifiés de « critiques », le quatrième pour le système d'exploitation et les deux correctifs pour Office étant quant à eux qualifiés d'« importants ».

Si aucune des vulnérabilités corrigées mardi ne concerne le dernier né de Microsoft, Windows 7 n'est pas pour autant épargné par les failles. Un expert en sécurité a effectivement révélé le lendemain du patch Tuesday l'existence d'une faille dans le serveur de partage de fichiers permettant de faire planter un ordinateur sous Windows 7. Laurent Gaffié, a qui l'on doit cette découverte, dévoile sur son site internet comment tirer parti de cette vulnérabilité et s'étonne qu'elle n'ait pas été découverte plus tôt puisqu'elle repose sur une simple boucle sans fin.
L'idée court depuis l'avènement des smartphones et des netbooks, ces machines ultraportables à bas prix : Microsoft ne pourrait-il pas un jour déroger à la règle qui veut que les versions desktop de Windows ne tournent que sur des processeurs x86 pour s'adapter à la montée en puissance des puces basées sur l'architecture ARM ? Interrogé de nombreuses fois, le numéro un mondial des éditeurs a toujours répondu que non, telle n'était pas son intention, et vient de le confirmer une nouvelle fois par l'intermédiaire de Mike Nash, vice président en charge de la stratégie de la plateforme Windows chez Microsoft, interrogé par le magazine taïwanais Digitimes.

Pour l'instant, les puces ARM sont essentiellement utilisées au sein des baladeurs et téléphones mobiles de type smartphones mais demain, elles pourraient faire leur entrée dans l'univers du PC, implémentées au sein de machines de type netbook ou smartbook. Ces dernières adopteraient par exemple SnapDragon, la plateforme de Qualcomm (photo), ou Tegra, la puce tout-en-un mobile de NVIDIA. Aujourd'hui, les fabricants qui souhaitent faire appel à des processeurs ARM n'ont d'autres choix que de se tourner vers des systèmes comme Linux, Android, ou Windows CE, dans la mesure où il est impossible de faire fonctionner Windows XP ou Windows 7 sur de telles plateformes.

Pour l'instant, il n'est pas prévu que la donne change, a assuré Mike Nash. Pourquoi ? Aujourd'hui, il estime qu'il est important que des appareils aussi différents sur le plan technique qu'un netbook équipé en Atom et un smartbook reposant sur ARM offre des fonctionnalités et des possibilités techniques différentes. Reste à voir combien de temps l'équation restera équilibrée et si Microsoft ne fait pas ainsi le lit de solutions concurrentes, au premier rang desquelles l'Android de Google.
Contrairement à Windows Vista, Windows 7 fait le plein des ventes deux semaines après sa sortie grand public.

Aux Etats-Unis, les ventes à l'unité de la version 'boite' du système d'exploitation la semaine de son lancement, auraient été de 234% supérieures à celles de Vista, prédécesseur de 7. Soit Vista a été un échec dès sa sortie, soit 7 réconcilie le plus grand nombre avec l'OS.

L'estimation de NPD ne prend pas en compte les ventes entreprises (monde des affaires, universités et secteur public). Elle ne tient pas compte non plus du programme de mise à niveau vers 7 et, moins encore, des ventes du système aux équipementiers (OEM), essentielles à la bonne santé de Microsoft, au maintien de sa domination du marché des OS pour PC.

Enfin, il est encore trop tôt pour dire si l'engouement des consommateurs pour cette nouvelle version du système d'exploitation propriétaire conçu par Microsoft va influencer l'augmentation des ventes d'ordinateurs personnels. Ainsi, lors de la sortie de 7 en boite, les ventes de PC sous Windows était de 6% inférieures à celles enregistrées en 2007 lors de la sortie grand public de Vista.
Microsoft travaillerait déjà sur le Service Pack 1 de Windows 7, moins de deux semaines après son lancement. Bien qu'il ait reçu un accueil plutôt favorable, le nouveau système d'exploitation n'est effectivement pas exempté de quelques problèmes. Les premiers correctifs estampillés "critiques" à destination de Windows 7 ont ainsi été déployés avant même sa commercialisation, tandis que certains logiciels souffrent d'incompatibilités qui ne sont pas du ressort de leurs concepteurs.

Un blogueur russe à qui l'on doit de nombreuses rumeurs avérées aurait mis la main sur des informations concernant ce premier lot de mises à jour. Selon lui, une première bêta du Service Pack 1 serait publiée dès janvier 2010, suivie d'une seconde bêta puis de deux release candidate. La version finale (RTM) serait enfin mise à disposition des intégrateurs (OEM) au cours de l'été 2010 puis proposée au public au travers de Windows Update à l'automne 2010.
Microsoft vient de mettre à disposition son premier rapport de sécurité semestriel pour l'année 2009. Les données de ce rapport proviennent de plusieurs dispositifs de sécurité, du système anti-phishing de Bing à l'antivirus de Windows Live Hotmail en passant par Windows Defender, MSRT (Malicious Software Removal Tool), Windows Live OneCare, l'outil anti-phishing d'Internet Explorer 7 et 8 ou encore le client Microsoft ForeFront.

Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Italie et en France, les chevaux de Troie constituent la principale menace tandis que la Chine est plus touchée par les attaques exploitant une faille du navigateur. Au Brésil, Microsoft enregistre une hausse des attaques contre les infrastructures de paiement en ligne alors qu'en Espagne, ce sont les vers qui ciblent davantage les joueurs en ligne. La firme de Redmond rappelle également que Windows Vista SP1 est moins vulnérable que Windows XP SP3 avec un taux d'infection 61,6% plus bas en moyenne.

En France le taux d'infection, c'est-à-dire le nombre de machines nettoyées pour 1000 exécutions de MSRT, était de 7,9 entre janvier et juin, soit légèrement plus haut qu'au semestre précédent (7,8) mais en dessous de la moyenne mondiale (8,7). Les menaces principales infectant les machines de l'Hexagone sont les chevaux de Troie classiques qui représentent 34,4% des menaces et se seraient immiscés au sein de 738 913 ordinateurs. Parmi ces derniers nous retrouvons entre autres Win32/Wintrim ou Win32/Vundo. Microsoft auraient également analysé 386 517 vers (notamment Win32/Taterf) et plus de 300 000 chevaux de Troie spécifiquement développés pour télécharger et installer un malware (downloaders, droppers).

Retrouvez le rapport complet (anglais, 230 pages) ainsi qu'une version abrégée francisée ici (PDF).Panorama des menaces en France au premier semestre
Quelques jours après le lancement officiel de son système d'exploitation Windows 7 Microsoft a mis à disposition en téléchargement de nouveaux thèmes pour en personnaliser l'interface graphique.

Ces thèmes sont composés de plusieurs éléments à savoir une image d'arrière plan, des sons ou des icônes spécifiques avec une couleur dominante qui jouera sur les effets de transparence d'Aero. Parmi les téléchargements proposés, certains partenaires y ont apposé leur marque comme Coca-Cola et son éternel concurrent Pepsi-Cola mais également Ferrari, Porsche ou Ducati. Nous retrouvons également une édition de Call of Duty, d'Infiniti, du moteur de recherche Bing ou encore de Zune.

La gestion des thèmes fut initialement introduite au sein de Windows 95 avec le pack Microsoft Plus! Par la suite, plusieurs éditeurs, à l'image de Stardocks et TGTSoft avaient mis à disposition leurs logiciels WindowBlinds ou StyleXP pour modifier l'apparence de Windows XP. Si la personnalisation en quelques clics avait disparu de Windows Vista, la voici de retour en force pour Windows 7. Après avoir téléchargé et ouvert un thème, celui-ci s'appliquera automatiquement au système et viendra s'ajouter dans la section Personnalisation du panneau de configuration.
La tendance est à la dématérialisation et contre toute attente, Windows 7 n'échappe pas à la règle. À l'heure où les ordinateurs portables et de bureau miniatures, le plus souvent dépourvus de lecteur optique, se démocratisent, Microsoft propose une version téléchargeable de son nouveau système d'exploitation, à copier sur une clé USB de laquelle effectuer l'installation.

Windows 7 devient ainsi le premier système d'exploitation de Microsoft à être proposé en téléchargement auprès du grand public. Des images disque des versions précédentes étaient certes disponibles en téléchargement mais elles étaient réservées aux abonnés Microsoft Developer Network (MSDN) et TechNet par exemple, tandis qu'il fallait créer une clé USB d'installation par ses propres moyens.

On trouve donc des versions pour clé USB de Windows 7 Edition Familiale Premium, Windows 7 Edition Professionnelle et Windows 7 Edition Intégrale sur le Microsoft Store, pour l'heure exclusivement aux États-Unis. Seules les mises à jour sont en outre proposées, Microsoft ne concédant par ailleurs aucune ristourne sur le prix de vente par rapport aux versions boite. En France, il est d'ores et déjà possible d'acheter une image disque à télécharger mais la préparation de la clé USB reste à la charge de l'utilisateur, selon un procédé qui n'est pas à la portée du premier venu.

Microsoft n'a pas encore répondu à nos questions à l'heure où nous écrivons ces lignes, mais nous ne manquerons pas de mettre à jour cette actualité dès que nous aurons obtenu quelques éclaircissements, sur la disponibilité de cette offre en France, et d'éventuelles versions complètes.
Comme prévu, Microsoft a bel et bien réservé un tarif spécial aux étudiants pour la sortie de son nouveau système d'exploitation, Windows 7. Sous réserve d'être inscrits dans un établissement membre des programmes éducation de l'éditeur, ils peuvent désormais acquérir une version mise à jour de l'édition Familiale Premium ou Professionnel de Windows 7 pour 35 euros. La commande se déroule en ligne, l'offre étant accessible jusqu'au 3 janvier 2010.

Selon Microsoft, vous pouvez accéder à cette offre si vous « avez une adresse de messagerie .EDU valide OU une adresse de messagerie que vous avez obtenue auprès de l'un des établissements d'enseignement » inscrits dans cette liste, mais aussi si vous "suivez une formation", sous réserve d'être en mesure de fournir certaines pièces justificatives. Dans la mesure où il s'agit d'une version mise à jour, les bénéficiaires de cette offre sont censés déjà disposer d'une licence XP ou Vista.
Trois ans après le lancement en grandes pompes d'un Windows Vista longtemps décrié par les utilisateurs, Microsoft a compris la leçon. Pour Windows 7, son nouveau système d'exploitation, qui fait aujourd'hui 22 octobre ses débuts officiels sur le marché, il n'y a pas eu de feu d'artifice. Cette année, Microsoft a joué la carte de l'humilité, et de la proximité avec les utilisateurs, qu'est censé incarner le nouveau slogan : « Windows 7, c'était mon idée ».

Les événements associés à ce lancement donnent le ton. Oubliés le grand raout organisé sur le toit de la Défense, à Paris, et l'ambitieux dispositif de communication TV qui avait impliqué l'une des présentatrices de TF1. Windows 7 sera bien sûr promu à l'aide d'un plan média d'envergure, mais l'heure n'est plus au faste.

En témoigne la journée du 21 octobre, lors de laquelle Microsoft présentait officiellement son nouvel OS à la presse. Habitués aux événements se déroulant dans les hauts lieux de la capitale, les journalistes ont cette fois été conviés boulevard Sébastopol, au nouvellement ouvert "Windows Café" : un espace de démonstration, ouvert au public, dans lequel des employés de Microsoft proposeront jusqu'à fin décembre aux visiteurs de passage de prendre en main Windows 7 et d'en découvrir les possibilités, sur des machines et des installations fournies par les partenaires de l'éditeur.

"Nous souhaitons que les gens qui passent devant le Café, ou qui ont entendu parler de Windows 7, puissent venir prendre en main l'OS, le tester, découvrir le tactile et les fonctionnalités multimédia, dans un cadre décontracté, sans subir de pressions commerciales", explique Grégory Olivier, directeur du marketing et de la communication chez Microsoft France. « Pour cela, nous allons organiser toute une série d'ateliers et de mini-événements. Sinon, on peut aussi simplement venir y boire un café ».

Organisée dans ce "Windows Café", la soirée de lancement était à l'avenant : ambiance décontractée, quelques cadeaux à gagner par tirage au sort, avec un public d'internautes, de blogueurs et de journalistes. Ni cols blancs, ni grands discours, Microsoft souhaite se rapprocher de son public, faire oublier certaines erreurs du passé. Et diffuser un message, plus implicite cette fois : notre nouveau Windows est réussi, et le plus simple pour s'en convaincre est encore de l'essayer.
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