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Journée faste pour Microsoft qui, après avoir finalement mis en ligne la version finale et française de DreamScene, en profite pour démarrer la distribution du Service Pack 1 de Windows Vista. Pas d'affolement toutefois, le Service Pack 1 est bien entendu encore à l'état de version Beta alors qu'il n'est distribué qu'aux seuls beta-testeurs accrédités par Microsoft. Pesant dans les 650 Mo, dans son édition avec pack de cinq langues, le Service Pack 1 de Windows Vista revient sur un certain nombre de problèmes identifiés depuis le lancement du système d'exploitation. Il ne devrait toutefois pas introduire de nouvelles fonctionnalités majeures, hormis la possibilité de personnaliser le moteur de recherche de fichiers à utiliser par défaut.

Dans sa version actuelle, le Service Pack 1 nécessite trois redémarrages consécutifs pour s'installer. Quelques problèmes sont déjà connus comme l'incompatibilité du Service Pack 1 avec les logiciels accompagnant les imprimantes Hewlett Packard. Rappelons par ailleurs que, selon Microsoft, le Service Pack 1 de Windows Vista ne sera pas disponible en version finale avec le premier trimestre 2008.
Depuis son lancement, en janvier dernier, Windows Vista n'a que moyennement séduit les entreprises, peu enclines à abandonner un Windows XP fonctionnel et ayant fait ses preuves au profit d'un système d'exploitation encore jeune, susceptible de poser des problèmes de sécurité ou de compatibilité avec les logiciels actuels. Elles seraient même si peu enclines que Microsoft a dû lancer discrètement dans le courant de l'été un programme de downgrade, permettant aux acquéreurs de Windows Vista de repasser vers Windows XP.

Depuis le mois de juin, l'éditeur de Redmond permet aux fabricants qui le souhaitent d'adjoindre un CD de Windows XP à une machine équipée de Windows Vista, seules les versions Professionnelle et Intégrale de Vista étant concernées. Divers fabricants, parmi lesquels Lenovo, HP ou Fujitsu Siemens auraient choisi de profiter de cette offre, de façon à ne pas se fermer le marché des entreprises souhaitant renouveler leurs machines sans abandonner XP. Certains d'entre eux continuent par ailleurs à proposer des machines exclusivement équipées de Windows XP, comme le fait Dell depuis le mois d'avril.

Microsoft autorise donc désormais les fabricants qui commercialisent des machines équipées de versions préinstallées de Windows Vista à joindre à leurs colis des disques de Windows XP, qui ne nécessiteront aucune activation particulière. Notons que les conditions d'utilisation de Vista prévoyaient déjà - pour les versions Pro et Intégrale - que l'utilisateur ait la possibilité de repasser vers Windows XP, même si la procédure sera désormais considérablement simplifiée.

Libre donc à chaque fabricant de choisir de profiter de cette option pour leurs machines à destination du marché professionnel. Cette possibilité pourrait toutefois prendre fin au 31 janvier 2008, date à laquelle Microsoft est censé mettre un terme à la commercialisation de Windows XP auprès des OEM.
Le Tribunal de première instance des communautés européennes (TPI) a confirmé lundi 17 septembre 2007 la condamnation pour abus de position dominante prononcée à l'encontre de Microsoft en mars 2004. A l'époque, la Commission européenne avait imposé au numéro un mondial du logiciel des mesures correctives visant à garantir l'interopérabilité entre PC/Serveurs sous Windows et logiciels concurrents, et l'avait condamné à 497 millions d'euros d'amende. Le seul point rejeté par le TPI est la désignation par l'exécutif européen d'un mandataire indépendant chargé de contrôler l'application par Microsoft de la décision de mars 2004.

La décision du TPI impose à Microsoft de repenser sa stratégie en Europe. Il est probable, néanmoins, que l'éditeur fasse appel de la décision du TPI, seconde plus haute juridiction européenne installée à Luxembourg, devant la Cour européenne de Justice. Microsoft défend aux yeux du monde sa stratégie commerciale, d'autres marchés pourraient être inspirés par l'initiative européenne ce qui n'arrangerait pas ses affaires. De son côté, l'exécutif européen joue sa crédibilité. Rappelons qu'en juillet 2006, l'éditeur américain de logiciels s'est vu infliger une nouvelle amende européenne de 280,5 millions d'euros. Microsoft a également fait appel de cette décision.

[MàJ : Brad Smith, directeur juridique de Microsoft, a déclaré lors d'une conférence de presse organisée lundi après-midi à Bruxelles : "Il est très important pour nous, en tant que société, de nous conformer à nos obligations en vertu de la législation européenne. Nous allons étudier cette décision soigneusement, et si nous devons prendre des mesures supplémentaires pour nous y conformer, nous le ferons".]
Certains d'entre vous l'ont peut-être déjà expérimenté : Microsoft entreprend actuellement de déployer la version 8.1 de son logiciel de messagerie instantanée Windows Live Messenger. Alors que les correctifs sont habituellement distribués sous forme de téléchargements facultatifs, cette nouvelle version est ainsi imposée par l'éditeur qui interdit l'accès au service tant qu'elle n'a pas été installée aux utilisateurs de systèmes Windows Xp et Windows Vista. Annoncé le 12 septembre dernier, ce déploiement a aujourd'hui commencé puisque nous l'avons nous-même expérimenté.

Comme on pouvait s'y attendre, c'est en raison d'une faille de sécurité, référencée comme le bulletin de sécurité MS07-054, que Microsoft a décidé d'imposer cette mise à jour. Cette vulnérabilité permettrait l'exécution de code à distance par l'intermédiaire d'une simple conversation vidéo.

"Nous configuerons bientôt le service de façon à ce que chaque utilisateur muni de Windows XP ou d'un système ultérieur soit obligé d'utiliser Windows Live Messenger 8.1", explique le blog inside Windows Live Messenger. "Quand un utilisateur muni d'une ancienne version de Messenger essaiera de se connecter, le client lui indiquera comment procéder à cette mise à jour obligatoire vers Messenger 8.1".

De nombreux internautes n'apprécieront sans doute pas que l'on leur impose cette mise à jour. Certains privilégient en effet les versions de Messenger antérieures à la 8.0, notamment parce qu'elles se révèlent plus légères, tant en termes de poids lors du téléchargement que de ressources système consommées. "Certains d'entre vous risquent de ne pas trouver cela pratique, mais c'est dans le but de vous protéger, vous ainsi que la santé du réseau, que nous avons décidé de procéder ainsi", se justifie l'éditeur.
Fin juin, Microsoft annonçait son intention de modifier le fonctionnement du moteur de recherche intégré à son système d'exploitation, Windows Vista, en réponse aux griefs formulés par Google. Cette semaine, l'éditeur de Redmond communique quelques informations relatives à ces changements qui devraient intervenir avec la publication du Service Pack 1 de Vista, prévu pour le premier trimestre 2008.

Rappelons que Google s'était plaint auprès du département de la justice américain de la fonctionnalité d'indexation et de recherche intégrée à Vista, sous prétexte que celle-ci faisait une concurrence déloyale à son logiciel Google Desktop qui, lui aussi, propose la recherche dans les fichiers et documents stockés sur un ordinateur.

Microsoft a finalement confirmé cette semaine que le SP1 de Vista permettrait de remplacer le moteur de recherche inclus dans le système par une application tierce, avec un niveau d'intégration similaire puisque l'éditeur précise que les utilisateurs pourront effectuer des recherches au moyen du logiciel de leur choix directement depuis le menu Démarrer ou l'explorateur Windows. Pour que leurs solutions puissent être intégrées à Vista, les éditeurs tiers devront toutefois enregistrer leurs applications auprès de Microsoft et respecter un certain nombre de contraintes techniques.
Hier, nos confrères de ComputerWorld faisaient l'actualité en révélant que le système de validation de l'authenticité d'une copie Windows, le Windows Genuine Advantage, laissait une heure à un pirate éventuel pour régulariser la licence de son système d'exploitation, avec pour seuls éléments visibles à l'écran : un fond noir et une fenêtre d'activation. En vérité, et après discussion avec Nicolas Mirail, chef de produit WGA chez Microsoft France, nos confrères de ComputerWorld viennent tout simplement de découvrir le mode de fonctionnement de la validation Windows sous Vista. Quelques explications s'imposent :

A l'installation de Windows Vista, il est possible de saisir son numéro de série (ou pas). Au bout de trente jours d'utilisation, si aucun numéro de série n'a été entré, le système vous force à en saisir un et procède à son activation. Dans ce cas de figure, l'utilisateur qui rentre un numéro de série connu pour être contrefait et qui a recours à une méthode de détournement du processus d'activation ne pourra pas passer la validation Windows Genuine Advantage nécessaire et obligatoire pour certains téléchargements. Lorsque la copie de Windows Vista ne remplis pas les critères de qualification WGA, le système passe en mode dégradé avec la désactivation de l'interface graphique Aero ou encore la désactivation de fonctions comme ReadyBoost. Ce mode de fonctionnement est valable pour une période de trente jours. Au bout du 31ème jour, le système démarre sur un écran noir avec pour seul possibilité l'activation de la copie ou le lancement d'une session Internet. Ce mode est limité à une durée d'utilisation d'une heure, période au bout de laquelle le système devient inutilisable.

Ce mode de fonctionnement de la protection Windows Genuine Advantage n'a rien de neuf, et nos confrères ont tout simplement découverts son mode opérationnel.
Frères ennemis d'hier, Microsoft, leader du logiciel, et Sun, troisième fabricant mondial de serveurs pour entreprises, renforcent leur alliance initiée en 2004. Un accord OEM (original equipment manufacturer) portant sur Windows Server a été signé par Sun. Ainsi, les deux groupes américains vont collaborer afin d'accélérer le déploiement de Windows Server sur les plates-fomes Sun x64.

Par ailleurs, les partenaires déclarent dans un communiqué commun travailler à la compatibilité de leurs systèmes d'exploitation, Windows et Solaris, avec leurs technologies respectives de virtualisation. De plus, les deux groupes vont renforcer leur collaboration dans le domaine de la télévision sur IP (IPTV), et plus particulièrement le deploiement de la plate-forme Microsoft Mediaroom sur les systèmes et serveurs Sun. Enfin, les deux partenaires vont investir dans la création d'un centre d'interopérabilité à Redmond, Etat de Washington, sur les terres de Microsoft.

"La plate-forme matérielle de Sun est une excellente fondation pour les solutions d'entreprise basées sur Windows, comme Microsoft Virtual Server, SQL Server, Exchange Server et Microsoft IPTV. Nos clients vont avoir un choix supplémentaire avec Sun comme partenaire OEM de Windows Server", a souligné Bob Muglia, VP en charge du département serveurs de Microsoft. L'éditeur voit grand et loin. Cette alliance stratégique avec Sun, ex-rival, fait suite au renforcement d'un autre partenariat d'envergure entre Microsoft et l'équipementier Cisco autour des communications unifiées.
Les dirigeants de Microsoft France tenaient aujourd'hui leur traditionnelle conférence de rentrée, histoire de faire le point sur l'orientation du groupe pour l'année 2008. Alors que 2007 fut une année de croissance tout en étant une année majeure pour Microsoft, avec le lancement de plus de quarante nouveaux produits dont bien sûr les nouvelles versions de Windows et d'Office, 2008 s'annonce comme une année placée sous le signe de l'entreprise. En attendant d'éventuelles annonces grand public avec l'arrivée du Zune sur le marché européen, Microsoft clarifie ses intentions pour le marché professionnel.

L'année 2008 sera belle et bien b2b chez Microsoft avec le lancement tout début 2008 de trois logiciels professionnels majeurs : Windows Server 2008, SQL Server 2008 et Visual Studio 2008. Laurent Delaporte, Directeur général de Microsoft France a rappelé l'importance de la stratégie Software + Services qui consiste notamment à proposer des solutions pour les communications unifiées ou encore des solutions pour la mobilité de l'entreprise ou le développement de la relation client. La firme de Bill Gates reste ici fidèle à son modèle de prédilection qu'elle oppose au modèle Software as a service prôné notamment par Google. Pour Microsoft, un monde sans logiciel hors ligne, sans logiciel client avec des applications exclusivement en ligne n'est en effet pas concevable. Du côté des technologies développeur, Microsoft évoque la sortie de sa plate-forme .NET 3.5 début 2008 alors que Silverlight 1.1, le flash killer de Microsoft, verra le jour dans ces eaux là.

La feuille de route de Microsoft fait naturellement état de l'arrivée du Service Pack 1 de Windows Vista ou encore du Service Pack 3 de Windows XP pour le premier semestre 2008. En matière de solutions de sécurité, sujet majeur chez Microsoft à propos duquel Bernard Ourghanlian rappelle qu'il (NDLR : la sécurité) ne s'agit pas d'une destination mais d'un voyage, Windows Live OneCare 2.0 devrait voir le jour en fin d'année. Il faudra attendre le début octobre pour connaître plus en détails les intentions de Microsoft en matière de logiciels et services grands publics. On pense naturellement à l'évolution des services Windows Live, mais également à la stratégie média de Microsoft ou encore à sa stratégie de contenu avec MSN. Et n'oublions pas le gros chantier Windows Live Search 2.0, la nouvelle version du moteur de recherche en ligne de Microsoft.
Microsoft n'en finit plus d'imaginer de nouvelles parades pour contrer le piratage. Ainsi, la firme de Redmond devrait mettre en route très prochainement une nouvelle mesure "anti-piratage" au travers de son programme WGA (Windows Genuine Advantage).

Celle-ci viendra se greffer à la "Reduced Functionality" ou "fonctionnalités en mode dégradé". Rappelons que les copies de Windows Vista qui n'auront pas pu être validées avec succès par le programme de validation WGA intégré (dans le cas où l'utilisateur utiliserait une clé connue pour avoir été piratée ou dans le cas où l'utilisateur n'aurait pas activé avec succès Windows Vista dans les 30 jours suivants sont installation) passent dans ce mode qui restera valide une heure seulement en cas de défaut de validation, mais il autorisera l'accès à Internet.

En d'autres termes, Microsoft laisse une heure (par session / démarrage) pour le potentiel pirate de régulariser sa copie, dans le cas contraire et passée cette heure, son écran deviendra... complètement noir ! Ce qui explique pourquoi la mesure a été baptisée "Pirated Vista - A darkness descends !" (Windows Vista piraté : une descente dans les ténèbres), mais cela sera-t-il suffisant pour faire trembler les pirates ? Pas sûr... Microsoft est cependant loin d'avoir dit son dernier mot et d'autres "surprises" liées à WGA pourraient voir le jour dans les mois à venir pour mettre davantage de bâtons dans les roues des pirates.
Présenté comme le rival incontournable de la technologie Flash ou du Flex d'Adobe, le plug-in Silverlight édité par Microsoft vient de passer en version finale, estampillée 1.0. Au passage, l'éditeur de Redmond annonce son intention de le porter sous Linux de façon à assurer une compatibilité maximale et met l'accent sur le fait que ce portage sera réalisé en association avec Novell. Une version Linux de Silverlight, baptisée Moonlight, est en cours de développement depuis plusieurs mois à l'initiative du projet Mono, encadré par Novell.

Silverlight se présente comme une technologie multi plateformes (Windows, Mac OS et maintenant Linux) dérivée de .NET et prend la forme d'un plug-in pour navigateur Internet permettant d'exploiter de nouvelles interfaces : animations 2D, 3D mais également vidéos haute définition, de façon à concevoir ce qu'il convient d'appeler aujourd'hui des RIA, applications Internet enrichies, ou des RDA, applications pour le bureau enrichies.

La version 1.0 de Silverlight s'accompagne du logiciel Expression Encoder 1.0, dédié à la création de contenus pour Silverlight et intégré à la suite Expression. Il permet notamment l'importation de fichiers vidéo, que l'on enrichira à loisirs de menus, de logos ou de crédits avant de les lancer sur le Web. Silverlight prend aujourd'hui en charge les formats vidéo VC-1 et WMV, ainsi que les formats audio MP3 et WMA. Microsoft insiste sur l'importance de la gestion du VC-1 qui autorise l'utilisation de vidéos haute définition pouvant être lues sur un PC comme sur une console de salon, via Internet.

La version 1.1 de Silverlight, qui devrait voir le jour courant 2008, intègrera des fonctionnalités de programmation plus avancée, permettant le développement d'applications Silverlight à l'aide de tous les langages gérés par le framework .NET comme VB, C#, JavaScript, Python ou Ruby. Unanimement saluée comme une preuve d'ouverture, l'annonce selon laquelle Microsoft portera Silverlight sous Linux avec Novell est aussi et surtout un bon moyen de mieux concurrencer Flash, aujourd'hui disponible sur les principales plateformes logicielles.
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