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Finalisé depuis quelque temps déjà, le Service Pack 1 de Windows Vista n'est toujours pas diffusé publiquement par Microsoft. En effet, seuls les grands comptes, OEM et abonnés aux services Technet ou MSDN ont pour l'heure accès à la première mise à jour d'envergure de Windows Vista. Selon plusieurs sources, Microsoft s'apprête à commercialiser dès demain, mardi 18 mars, les versions boîte de Windows Vista avec Service Pack 1 intégré.

En revanche, la disponibilité de la mise à jour Service Pack 1 sur le service Windows Update reste encore incertaine même s'il se pourrait que Microsoft choisisse de déployer cette mise à jour d'envergure dès demain. Interrogé à ce sujet, un porte-parole de Microsoft se borne à déclarer : "Nous publierons sur Windows Update le Service Pack 1 de Windows Vista à la mi-mars". Wait & see donc !
Bien décidé à ne pas répéter les erreurs du passé et à ne pas laisser cinq années s'écouler entre deux versions majeures de son système d'exploitation, Microsoft vient de confirmer que Windows 7, le nom de code du successeur de Windows Vista, était prévu pour une sortie dans le courant de l'année 2010. D'après des informations confidentielles, Windows 7 devra être finalisé pour la fin de l'année 2009 avant sa commercialisation en 2010.

Officiellement, Microsoft indiquait que le développement de Windows 7 devrait durer trois ans, mais jusqu'alors la compagnie avait toujours refusé de préciser quand cette période démarrait. On apprend aujourd'hui que Microsoft entend bel et bien commercialiser Windows 7 trois ans après la disponibilité mondiale de Windows Vista, soit en 2010. Dans un email envoyé à notre confrère Softpedia, un porte-parole de Microsoft déclare que la compagnie est en train de planifier son projet Windows 7 alors que la date de sortie exacte n'a bien évidemment pas encore été déterminée.

Après une première version M1 publiée en janvier, Windows 7 vient tout juste d'être soumis aux autorités américaines de la régulation de la concurrence pour une étude de sa conformité avec les régles américaines en matière d'antitrust.
Une faille très similaire à celle qui avait été découverte il y a plusieurs années au niveau du module FTP d'Internet Explorer 6 et 5 fait aujourd'hui parler d'elle. La faille en question pourrait permettre à certains hackers de voler des données. Pour être exploitée, la faille requiert tout de même de connaitre le nom d'utilisateur employé sur le FTP, il faut que l'utilisateur soit déjà identifié sur le FTP via Internet Explorer.

Internet Explorer 7 n'est pas concerné par cette nouvelle faille. Microsoft a indiqué qu'aucune opération malveillante connue n'avait encore exploitée cette vulnérabilité qui pourrait bien être corrigée prochainement par la publication d'un nouveau correctif pour Internet Explorer 6 seulement.
Comme chaque second mardi du mois, Microsoft vient de mettre en ligne sa fournée mensuelle de correctifs de sécurité. Ce mois-ci les correctifs sont essentiellement centrés sur la suite bureautique Office dont la version PC profite de diverses mises à jour qualifiées de critiques par Microsoft. Ainsi, des vulnérabilités dans Excel, Outlook ou encore dans les composants Web de la suite Office sont dorénavant corrigées afin d'éviter tout risque d'exécution de code à distance. Parallèlement, Microsoft a mis à jour son filtre de courrier indésirable tout comme la firme propose une nouvelle version de son module de nettoyage des logiciels malveillants. Rendez-vous sur Windows Update pour télécharger ces mises à jour.

Les utilisateurs d'Office 2008 pour Mac profiteront quant à eux de la version 12.0.1, une mise à jour qui revient sur les plantages les plus fréquents rencontrés avec la suite bureautique. Téléchargeable ici, la mise à jour 12.0.1 améliore également les performances de certaines applications et corrige divers bugs de fiabilité.
Disponible depuis plusieurs mois déjà, le système d'exploitation Windows Home Server de Microsoft est victime d'un bug pour le moins ennuyeux. Déjà évoqué dans nos colonnes, le bug en question est plus que critique puisqu'il entraîne des pertes ou des corruptions de données lorsque le serveur est équipé d'un second disque dur et que des programmes écrivent directement des données sur le serveur. D'après Microsoft, seuls certains programmes comme Outlook 2007, Money 2007, uTorrent, etc seraient à l'origine du problème mais lorsque l'on consulte la liste (voir ce lien), une liste qui s'est du reste allongée au fil des semaines, on imagine que tout programme est en fait susceptible de générer ce bug. Voilà qui, pour un serveur, est pour le moins ennuyeux.

Rendu public en décembre dernier, le bug n'est à ce jour toujours pas corrigé. Les équipes de développement de Microsoft sont à pied d'œuvre mais l'ampleur du bug semble les avoir quelque peu dépassées. Après un silence radio de plusieurs mois, les équipes de Microsoft indiquent qu'elles sont en bonne voie pour réaliser un correctif. Celui-ci serait du reste déjà en test, Microsoft voulant s'assurer que son correctif soit efficace à 100%. Dans les mois à venir, Microsoft publiera une version Beta de son correctif avant de proposer une version finale pour le mois de juin ! Mais attention, les développeurs indiquent que la date est sujette à changement ! En attendant, de nombreuses voix s'élèvent pour conseiller d'attendre la sortie de Windows Home Server 2.0 avant d'utiliser ce logiciel pour stocker des données critiques.
Un chercheur néo-zélandais, spécialisé dans les problématiques de sécurité, vient de publier un logiciel permettant à un pirate de rapidement prendre le contrôle d'un système Windows par le biais de la seule interface Firewire. Naturellement, cet utilitaire nécessite un accès physique à la machine et son concept avait déjà fait l'objet d'une démonstration en 2006 lors d'une conférence sur la sécurité. A l'époque, Adam Boileau, chercheur chez Immunity avait décidé de ne pas publier son logiciel. Toutefois, deux ans après cette démonstration, rien n'a été fait pour corriger le problème. C'est précisément pour cette raison que l'intéressé a décidé de publier son programme.

Pour prendre le contrôle d'une machine avec ce programme, il faut se connecter à un port Firewire depuis un système tournant sous Linux. Baptisé Winlockpwn, le programme permet de contourner l'identification Windows. Mais avant de jeter la pierre à Microsoft, il faut savoir que la faille utilisée par le chercheur fait partie des spécifications OHCI-1394 du bus Firewire. Si les concepteurs de la norme Firewire sont parfaitement au courant de la vulnérabilité, les utilisateurs ne le sont pas. De fait, Windows n'est pas la seule cible et en 2005 des démonstrations d'accès à des machines tournant sous Linux ou MacOS X, via le port Firewire, avaient déjà été effectuées. Microsoft n'a pour l'heure fait aucun commentaire sur le sujet.
Annoncée dans un premier temps aux Etats-Unis, la baisse de prix appliquée à Windows Vista va également concerner l'Europe et la France. Microsoft a effectivement fait une annonce dans ce sens aujourd'hui.

La firme de Redmond précise qu'elle porte uniquement sur les produits vendus en boite à l'unité et sera effective en France dans quelques semaines avec l'arrivée de Windows Vista intégrant le Service Pack 1. La baisse de 30 % (en moyenne) du prix de vente sera effective sur le prix de cession de Microsoft aux grossistes.
Microsoft, qui est poursuivi suite à la mise en place de son programme "Windows Vista Capable" aux Etats-Unis va devoir justifier devant la justice des échanges d'emails qui prouvent que la firme de Redmond a une conception étrange de ce programme, initialement conçu pour aider les utilisateurs à s'y retrouver...

Pour rappel, le programme "Windows Vista Capable" est principalement représenté par un autocollant afin de désigner les machines capables de faire fonctionner Windows Vista. Problème pour Microsoft, les utilisateurs n'ont guère apprécié de voir certaines machines vendues sous l'appellation Vista Capable alors qu'elle ne peuvent pas faire tourner l'interface graphique 3D Aero du système d'exploitation.

Pour appuyer leurs dires, les plaignants vont utiliser une série d'emails internes liés à Microsoft comme pièce à conviction. Ces derniers prouvent que Microsoft n'est pas toujours resté fidèle à ses prérequis. Ainsi, sous la pression d'Intel, Microsoft aurait dû procéder à quelques modifications pour rendre le chipset i915 (avec solution graphique intégrée) entièrement fonctionnel sous Windows Vista, alors que l'i915 ne dispose pas de pilotes Windows Display Driver Mode (WDDM), chose qui est normalement obligatoire pour pouvoir tirer complètement profit de l'interface Aero de Vista.

A l'origine, cette puce ne pouvait pas faire fonctionner les fonctions 3D avancées de Windows Vista. La pression exercée par Intel et par certains responsables de Microsoft auraient toutefois eu raison de cette limitation. Un email révèle notamment l'information suivante : "pour terminer, nous avons décidé de revoir à la baisse certains pré requis afin d'aider Intel à peaufiner leurs résultats financiers trimestriels, ils vont ainsi pouvoir continuer à vendre des cartes mères équipées de chipsets i915".

Un autre responsable y va même de son expérience personnelle : "je me suis fait avoir personnellement par le problème du i915 via le PC portable que j'ai acheté à titre perso. J'ai choisi ce PC (un Sony TX770P) car il dispose du logo Vista et j'ai été déçu de ne pas pouvoir faire fonctionner Glass ou encore Movie Maker... Je dispose maintenant d'une machine à email qui vaut 2100$". Certains ont toutefois protesté : "je pense que cette décision est une erreur. Nous avons travaillé dur ces 18 mois pour piloter au mieux cette interface et nous allons maintenant céder. Les OEM nous soutiennent, nous avons le support nécessaire [...] Mais nous allons laisser Intel piloter "notre" expérience utilisateur ...".

Malgré cela, Microsoft a procédé au changement escompté par Intel. Bien mal lui en prit car il va devoir maintenant justifier cette décision devant la justice, pour une certification qui semble tourner au vinaigre marketing...

Mise à jour : Dans sa réponse Microsoft se contente de préciser que la prise en charge complète du i915 a été ajoutée dans les versions beta de Windows Vista et qu'elle est également liée à l'omniprésence du chipset sur le marché.
Le géant des logiciels Microsoft annonçait hier une baisse officielle du tarif des diverses versions boîtes de Windows Vista. Cette décision, assez rare voire exceptionnelle concernant Microsoft, concerne exclusivement les versions mise à jour et haut de gamme de Windows Vista vendues outre-Atlantique. Ainsi le tarif américain de Windows Vista Edition Intégrale, version mise à jour, passe-t-il de 299 dollars à 219 dollars alors que le tarif de Windows Vista Edition Familiale Premium, toujours en version mise à jour, passe de 159 dollars à 129 dollars.

Microsoft signale qu'il répercutera la baisse de prix sur les marchés développés comme l'Europe, alors que les marchés émergents n'auront plus droit qu'à une seule version des éditions Familiale et Familiale Premium de Windows Vista, afin de convaincre toujours plus d'utilisateurs de rentrer dans la légalité.

Du côté des analystes, on s'étonne de la décision de Microsoft, une décision assez inattendue par son ampleur. Dans une interview, Brad Brooks, vice président du marketing Windows pour le grand public indiquait que la perte de revenu engendrée par cette baisse de prix était compensée par des ventes plus massives du logiciel : c'est du moins ce qu'aurait constaté Microsoft sur les marchés français et anglais entre décembre 2007 et janvier 2008. Cependant certains restent dubitatifs puisque cette baisse de prix ne concerne que les versions mise à jour vendues en versions boîtes, un segment traditionnellement très faible en termes de volume.
Microsoft poursuit le développement de la prochaine version de son navigateur phare qui devrait logiquement être baptisé Internet Explorer 8. Preuve en est, la firme de Redmond devrait convier un certain nombre de beta testeur à télécharger et à installer la première version beta d'Internet Explorer 8 dans les jours à venir.

Si tout va bien, cette phase de test privée devrait ensuite conduire à un beta test public où tous les utilisateurs de Windows seront libres de télécharger et d'installer Internet Explorer 8 beta. D'après l'email envoyé par Microsoft, cette première beta devrait toutefois s'adresser principalement aux développeurs Web.

Microsoft devrait par ailleurs profiter du Mix'08 début mars pour faire une première présentation d'Internet Explorer 8 tout en dévoilant certaines nouveautés / fonctionnalités qui seront introduites par cette nouvelle mouture. D'après les premières informations qui ont commencé à filtrer, Internet Explorer 8 pourrait proposer aux développeurs un mode "super-standards" qui permettrait au navigateur de respecter davantage les standards du Web. Chose qui est réclamée depuis des années maintenant.

A l'heure actuelle, aucune date n'a été spécifiée par Microsoft quant à la sortie d'Internet Explorer 8 en version finale.
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