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Microsoft semble être face à un véritable dilemme aujourd'hui sur le marché des systèmes d'exploitation. Le géant de Redmond a certes réussi à imposer son nouveau système d'exploitation, Windows Vista, notamment grâce aux ventes de nouvelles machines. En effet, la plupart des PC récents sont désormais fournis avec Windows Vista. Malgré cela, de nombreux utilisateurs restent attachés à Windows XP, pourquoi ?

Disponible depuis 2001, Windows XP offre encore bien des avantages par rapport au système fraichement sorti : stabilité accrue, pilotes plus nombreux et souvent mieux développés/gérés, exigences matérielles moins importantes...

Malgré cela, Microsoft qui avait déjà offert une extension de vie à Windows XP en prolongeant du 31 janvier au 30 juin 2008, semble décidé à tuer Windows XP qui profitera malgré tout d'un Service Pack 3 très prochainement. (Mal)heureusement, le succès remporté par un nouveau type de machines risque de donner du fil à retordre à Redmond. Il s'agit des nouveaux PC portables économiques et peu puissants, représentés principalement actuellement par l'Eee PC d'Asus.

Il y a encore quelques mois, l'Eee PC d'Asus n'était proposé qu'uniquement sous Linux avec une distribution basée sur Xandros. Suite au succès remporté par le petit objet technologique portatif, Asus et Microsoft ont décidé de s'associer pour proposer l'Eee PC 4G-X, un Eee PC doté de Windows XP qui sera proposé dès ce mois-ci aux Etats-Unis.

Pour le moment, étant donné la capacité de stockage (4 Go dont 1,8 Go occupés par Windows XP, mais possibilité de descendre sous la barre du Go avec une solution comme nLite) et les performances délivrées par ce nouveau type d'ordinateurs, il semble impossible de placer un très gourmand Windows Vista sur ces machines. Reste donc une grosse interrogation en suspens. Microsoft va-t-il prendre le risque de se couper d'un marché naissant, en plein essor, le 30 juin prochain en tuant Windows XP et laissant le champ libre à Linux ? Réponse dans quelques mois...
Après de longs mois de bataille et de polémiques, le format de fichier ouvert proposé par Microsoft pour une standardisation internationale vient d'être approuvé par les membres de l'ISO, l'organisme internationale chargé de la standardisation. Alors que le résultat n'a pas encore été annoncé de manière officielle, plusieurs fuites font état d'un large soutient du format OOXML. Si le comité ISO ne fait aucun commentaire pour l'heure, Microsoft vient de publier un communiqué de presse se félicitant de la nouvelle.

Ainsi, le format de Microsoft aurait reçu 86% des votes de tous les organismes nationaux de standardisation, largement au dessus des 75% requis pour une acceptation formelle d'un standard d'après les règles ISO. Sur les membres P, c'est à dire les organismes nationaux participants aux débats, le format Open XML de Microsoft reçoit 75% des votes, au-delà donc des 66,7% requis pour une standardisation.

Le format Open XML rejoint donc le HTML, le PDF et l'ODF comme un format de document standard reconnu par l'ISO.
Après le virus du SIDA, le séquençage des protéines ou les tentatives de communication avec les extra-terrestres, la puissance de calcul laissée vacante par nos ordinateurs pourra bientôt être utilisée pour constituer le premier réseau distribué consacré à l'étude et à la prévention des tremblements de terre. Lancé par Jesse Lawrence, un sismologue enseignant à l'université de Stanford, le projet Quake Catcher ambitionne de faire de chacun des ordinateurs intégré au projet une station sismique, au moyen des capteurs intégrés aux disques durs récents. Les milliers de machines ainsi connectées formeraient une entité capable de détecter les variations du mouvement de la Terre, puis d'effectuer le traitement informatique des données enregistrées.

La plupart des disques durs pour ordinateur portable sont aujourd'hui équipés d'un dispositif de prévention des chutes reposant sur un accéléromètre. Lorsque ce dernier détecte une variation soudaine d'altitude, les têtes de lecture du disque dur sont alors placées hors de portée des plateaux magnétiques du disque, de façon à ce qu'un éventuel choc ne les fasse pas entrer en contact. Lawrence estime que ces capteurs pourraient être utilisés pour enregistrer les ondes sismiques.

La précision d'un tel capteur n'égalera jamais celle d'un véritable sismographe, mais il suffirait de multiplier leur nombre pour augmenter l'efficacité du dispositif. "Si vous n'avez que deux capteurs sur une zone donnée, vous devez avoir un système d'une précision absolue. Si vous avez quinze capteurs, ils peuvent être moins précis. Avec cent, mille ou dix mille, le besoin de précision diminue", explique Jesse Lawrence.

Pour participer au projet, la seule contrainte est donc de disposer d'un ordinateur portable équipé d'un tel dispositif de mesure. Les Mac fabriqués après le 1er janvier 2005 l'intègreraient en standard, tout comme les portables HP et Acer produits à partir de 2007. Un utilitaire open source permettant de déterminer si sa machine est équipée d'un tel capteur devrait prochainement être mis en ligne. Le client logiciel principal, bientôt disponible, se composera d'un module destiné à l'enregistrement des mesures, et d'un volet dédié à l'exploitation des mesures effectuées par le réseau.
Tous les moyens sont bons pour organiser sa défense. Objet d'une action collective de la part de consommateurs américains au sujet de l'appellation "Vista Capable", Microsoft n'a pas hésité à fournir à la cour les rapports d'erreurs générés par son système, dans le but de démontrer que les logiciels tiers sont bien souvent la cause des problèmes rencontrés. Parmi ceux-ci, on retrouve en première place les pilotes nVidia, qui seraient responsables de 28,8% des erreurs de fonctionnement causées par des pilotes en 2007.

Le programme Vista Capable consistait pour mémoire à désigner, par un autocollant, les nouvelles machines qui pourraient faire fonctionner Windows Vista lorsque celui-ci serait disponible. Certains des ordinateurs ainsi « certifiés » se sont pourtant révélés incapables de faire tourner l'interface graphique 3D Aero du système d'exploitation. Les consommateurs mécontents ont alors joint leurs forces pour lancer une action collective en justice contre Microsoft.

Un long document de quelque 158 pages signalé par ArsTechnica, met en lumière une partie de la correspondance interne à Microsoft relative à l'appellation Vista Capable. Y sont retranscrits des échanges qui soutiennent l'hypothèse selon laquelle Microsoft aurait volontairement minoré les exigences Vista Capable pour ne pas porter préjudice au chipset i915 d'Intel.

Ce même document comporte également la liste des plantages provoqués par des pilotes sur une période non définie de l'année 2007. Au classement des fabricants ainsi constitué, nVidia figure largement en tête avec environ 470.000 avaries recensées, soit 28,8% du total. Viennent ensuite Microsoft lui-même avec 17,9% des cas, AMD avec 9,3% puis Intel avec 8,8%.

Bien que les conditions exactes de la collecte de ces informations n'aient pas été précisées, ce rapport vient confirmer le démarrage très difficile de Windows Vista du fait d'un écosystème totalement inadapté lors du lancement en janvier 2007. Et si nVidia est montré du doigt, la firme au caméléon récolte ce qu'elle mérite, la planification du développement pilotes pour Vista ayant été tout simplement catastrophique. Ajoutons d'ailleurs qu'à ce jour et contrairement à la promesse faites il y a un an, nVidia ne publie toujours pas de pilote mensuel préférant sortir des pilotes quand cela l'arrange.
L'après Windows Vista n'est pas que chimère et si nous connaissons déjà le nom de code de ce futur système d'exploitation, à savoir Windows 7, de nouvelles indications nous parviennent quant à sa nature. Ainsi, selon plusieurs analystes, Windows 7 devrait se présenter comme un système d'exploitation modulaire. Comprenez par là que Microsoft pourrait reprendre ce qu'il a déjà fait avec Windows Server 2008 où l'installation propose à l'utilisateur le choix des composants qu'il souhaite déployer. Ainsi Microsoft n'aurait pas à commercialiser diverses versions du même système et il pourrait choisir une approche orientée S+S c'est à dire Software + Services.

L'idée serait ici de dépouiller Windows de certaines fonctions avancées comme le mail, la photographie ou les outils vidéo pour proposer ces outils comme des services téléchargeables en ligne. Bien sûr, pour l'heure Microsoft ne confirme pas cette stratégie mais elle aurait l'avantage de permettre au groupe de Bill Gates de réduire la surface de son système d'exploitation afin d'éviter les attaques de concurrents sur les questions de pratiques anti-concurentielles.

Qui plus est, il est bon de se rappeler les efforts entrepris par Microsoft depuis quelques années déjà pour réduire les interdépendances de Windows et de ses sous-systèmes. On pense bien sûr à Internet Explorer qui est dorénavant séparé du reste du système ce qui n'était pas le cas à l'époque de Windows 98 par exemple. Outre les problèmes légaux, Microsoft tente par ce biais de réduire la complexité de son système, pour le rendre plus simple à tester et à optimiser. Et n'oublions pas que le géant des logiciels a toujours dans ses tiroirs le fameux projet de noyau MiniWin qui consisterait en une version allégée du noyau Windows...
Il y a quelques jours, à l'occasion de la sortie publique du Service Pack 1 de Windows Vista, Nicolas Mirail, chef de produit Windows pour Microsoft France nous indiquait que le Service Pack 3 de Windows XP étant en bonne voie. On apprenait en effet que le Service Pack 3 devrait atteindre le statut RTM à la fin du mois de mars pour une disponibilité en téléchargement à la mi-avril.

Aujourd'hui, Microsoft signale la mise en ligne, pour ses testeurs, d'une nouvelle version de la Release Candidate 2 du Service Pack 3 de Windows XP. Microsoft cherche apparemment avec cette version rafraîchie de la Release Candidate 2 du SP3 de Windows XP à récolter un peu plus de retours d'expérience de la part de ses testeurs. Portant le numéro de version 5508, cette version corrige quelques problèmes avec Windows Update et intègre la prise en charge de la norme HD Audio. Rappelons que Microsoft publiait la première mouture de la RC2 du Service Pack 2 de Windows XP au début du mois de février.

Puisqu'il est question du Service Pack 3 de Windows XP, rappelons pour finir que Microsoft compte le diffuser exclusivement sous forme de mise à jour téléchargeable. La firme de Redmond ne prévoit pas de nouvelles versions boîtes de Windows XP avec Service Pack 3 intégré.
Le géant de Redmond, Microsoft, a beau être avant tout connu pour ses logiciels, il dispose tout de même d'équipes de recherche et développement en matière de technologies matérielles. Celles-ci viennent de déposer un brevet sur une technologie permettant l'installation automatique de périphériques. Aujourd'hui lorsque vous branchez un périphérique USB à votre PC, Windows installe automatiquement le pilote s'il le trouve dans sa base ou dans son catalogue de pilotes en ligne. Toutefois, si le périphérique n'est pas reconnu nativement par Windows, ce qui reste le cas de nombreux périphériques (on pense aux tuners TV ou aux périphériques de saisie), c'est à l'utilisateur qu'incombe la tâche d'installer le pilote logiciel et ce manuellement.

L'idée de Microsoft est d'ajouter à chaque périphérique USB une puce de mémoire flash sur laquelle le constructeur stockera son pilote. Dès que le périphérique est relié au système le pilote s'installe automatiquement et ce sans intervention de l'utilisateur ou consultation de la base Windows. Naturellement, la mémoire flash étant réinscriptible, le pilote peut être mis à jour directement sur le périphérique ce qui facilitera son utilisation sur d'autres machines.

En attendant de voir cette technologie se répandre, rappelons que certains périphériques en profitent déjà comme le tuner TNT de Pinnacle, le PCTV Flash Stick.
Microsoft a publié le 21 mars dernier un bulletin de sécurité relatif à la découverte d'une faille de sécurité relative au Jet Database Engine, le moteur de base de données utilisé dans Windows et bon nombre des logiciels édités par la firme de Redmond. Quelques attaques, "limitées et très ciblées" auraient été rapporté, ce qui a conduit Microsoft à la publication de cet avertissement. La faille, qui pourrait faire l'objet d'un correctif anticipé, mis en ligne avant la prochaine livraison mensuelle de patchs de sécurité, semble susceptible d'être exploitée au moyen du logiciel de traitement de texte Word.

Au travers de cette vulnérabilité, un attaquant pourrait parvenir à provoquer un dépassement de mémoire tampon, facilitant l'exécution de code arbitraire à distance. Sont concernés les utilisateurs de Word 2000, 2002, 2003, 2007 et 2007 SP1, sous Windows 2000, XP et Server 2003 SP1, indique Microsoft, qui précise que le composant incriminé a été mis à jour dans Server 2003 SP2, Vista et Vista SP1. Localisée au niveau de la bibliothèque Msjet40.dll, cette faille ne peut être exploitée que si la version de ce fichier est antérieure à la référence 4.0.9505.0. Les utilisateurs concernés sont invités à traiter avec prudence les fichiers Word dont ils ne connaissent pas l'origine.
Alors que Microsoft lançait il y a quelques semaines la mouture définitive de son système d'exploitation professionnel, j'ai nommé Windows Server 2008, la firme de Redmond proposait séparément, sous forme de version Beta, l'une des technologies phares de ce nouvel OS à savoir Hyper-V. Aujourd'hui, Microsoft met à jour Hyper-V en publiant la première Release Candidate. Attendu pour le mois d'août 2008 en version finale, Hyper-V est la couche logicielle de virtualisation de Windows Server 2008.

Dans cette version RC0, Microsoft propose toutes les fonctionnalités d'Hyper-V à commencer par la qualification officielle de la prise en charge des systèmes suivants : Windows Server 2003 SP2, Novell SUSE Linux Enterprise Server 10 SP1, Windows Vista SP1 et Windows XP SP3. La prise en charge internationale est également améliorée du côté serveur hôte avec l'intégration des versions 64 bits de Windows Server 2008 Standard, Entreprise et Data Center en anglais, et dans des versions partielles en allemand et japonais. Microsoft indique par ailleurs avoir amélioré les performances et la fiabilité d'Hyper-V.

Les utilisateurs de Windows Server 2008 peuvent retrouver la RC0 d'Hyper-V en suivant ce lien.
Comme annoncé hier, Microsoft vient de mettre en ligne, pour tout un chacune, le Service Pack 1 de Windows Vista. Accessible depuis l'application Windows Update de Windows Vista, sous forme de mise à jour facultative, le Service Pack 1 de Windows Vista revient sur nombre de problèmes découverts après la sortie de Windows Vista. Corrigeant moult bugs, et ajoutant la prise en charge de nouvelles technologies, le Service Pack 1 est également censé rendre votre système plus réactif, Microsoft annonçant avoir remédié aux lenteurs lors des copies de fichiers et des transferts de réseau.

Rappelons aussi que le Service Pack 1 de Windows Vista désactive les deux méthodes les plus connues de contournement de l'activation du système alors que la procédure WGA, Windows Genuine Advantage, a elle aussi été revue. Rendez-vous sur Windows Update pour le téléchargement de cette mise à jour. Rappelons que l'installation du Service Pack 1 se fait en plusieurs étapes avec plusieurs redémarrages successifs, patience donc ! Vous pouvez également télécharger le Service Pack 1 sur notre logithèque, en version 32 ou 64 bits.

En ce qui concerne l'autre système de la firme de Redmond, Microsoft indique que le Service Pack 3 de Windows XP devrait atteindre le statut de RTM à la fin du mois de mars alors qu'il sera disponible au téléchargement courant avril.

- Télécharger le Service Pack 1 de Windows Vista
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