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Les anniversaires se succèdent chez Apple. Ainsi, après les 5 ans d'iTunes, la firme à la pomme souffle aujourd'hui les 10 bougies de l'iMac ! C'est effectivement au mois de mai 1998 qu'un certain Steve Jobs lève le voile sur un concept de nouvelles machines : les iMac, des ordinateurs simples, design, où l'unité centrale est intégrée dans l'écran et qui doit offrir d'excellentes prestations en bureautique et pour le surf sur Internet. A l'époque le premier iMac était basé sur un écran à tube cathodique orné d'un plastique translucide de couleur. Il était également doté d'un modem 56Kbps pour le surf sur Internet.

10 ans plus tard, l'iMac a sérieusement évolué. Mis à jour pas plus tard que la semaine dernière, l'ordinateur de bureau grand public d'Apple est désormais extrêmement fin, offre une diagonale d'écran allant jusqu'à 24 pouces et peut accueillir un processeur cadencé jusqu'à 3,06 GHz... Que de chemin parcouru en dix ans !
Solide deuxième trimestre fiscal pour Apple, qui a annoncé hier soir avoir réalisé sur les trois premiers mois de 2008 un chiffre d'affaires de 7,51 milliards de dollars, en hausse de 42,7% sur un an. Le bénéfice net progresse quant à lui de 36% pour s'établir à 1,054 milliard de dollars, soit environ 1,16 dollar par action. La firme de Cupertino a toutefois révisé à la baisse ses prévisions pour le trimestre à venir, avec un bénéfice par action d'environ 1 dollar, alors que les analystes attendaient 1,10 dollar.

"Nous sommes ravis de dévoiler une croissance de 43% des revenus et le plus solide trimestre de mars de l'histoire d'Apple sur le plan des revenus et des bénéfices", a déclaré Steve Jobs mercredi soir.

Apple indique avoir vendu 1,7 million d'iPhone sur le trimestre dans le monde, et affirme rester en ligne avec son objectif initial, qui était d'écouler 10 millions d'appareils avant la fin de l'année. L'arrivée du firmware 2.0 et les nouvelles fonctionnalités qu'il apportera devraient donner un nouveau souffle aux ventes, estime Apple, qui a par ailleurs précisé que les opérateurs internationaux étaient désormais libres de fixer librement le prix de vente du terminal. Toujours vendu 399 euros en France par Orange, l'iPhone a connu des baisses de prix conséquentes en Allemagne et en Angleterre.

Du côté des ordinateurs Mac, Apple revendique 2,29 millions de vente sur le trimestre, une progression de 51% en volume et de 54% en valeur. En Europe, 627.000 Mac auraient été vendus sur ces trois mois. Croissance plus modérée pour les baladeurs iPod, qui se sont tout de même écoulés à 10,6 millions d'exemplaires dans le monde sur le trimestre, soit une hausse de 1% en volume. 44% des ventes globales ont été effectuées à l'international.

"Avec un chiffre d'affaires au premier semestre de notre exercice de plus de 17 milliards de dollars, nous avons une dynamique forte pour lancer de superbes nouveaux produits dans les trimestres à venir", a encore affirmé Steve Jobs. Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple, a précisé que la firme disposait aujourd'hui d'une trésorerie s'élevant à 19,4 milliards de dollars.
A la surprise générale, Apple a annoncé aujourd'hui le rachat officiel d'un fabricant de processeurs nommé PA Semi. L'entreprise "fabless" (sans usine) produit notamment des processeurs faible consommation à destination des appareils mobiles. Les prochains processeurs PA Semi pourraient notamment se retrouver dans les prochains iPhone et iPod.

Fondée en 2003, PA Semi emploie 150 personnes. Cette firme a été créée par Dobberpuhl, l'un des principaux concepteurs des puces Alpha et StrongARM. "Apple rachète de temps en temps des petites firmes. Nous avons pour habitude de ne pas commenter ces rachats", précise de son côté Apple. D'après les informations qui ont filtré, le rachat se serait fait pour 278 millions de dollars US versés en liquidité.

Ce choix n'est sûrement pas anodin et Apple pourrait profiter de ce rachat pour baser ses futurs produits mobiles sur ces nouveaux processeurs afin de proposer des produits encore plus originaux et uniques. L'annonce reste toutefois un coup dur pour Intel qui espérait certainement voir Apple adopter son processeur miniature, l'Intel Atom.
Apple a mis en ligne une série de mises à jour pour ses ordinateurs et périphériques. Les premiers correctifs mettent à jour l'EFI (Extensible Firmware Interface) pour les derniers modèles d'iMac, MacBook et MacBook Pro ainsi que pour le MacBook Air. Comme à son habitude, la firme de Cupertino se contente du minimum syndical sur le détail des améliorations apportées : ces mises à jour corrigent "quelques problèmes afin d'améliorer la stabilité" des ordinateurs concernés.

- Mise à jour EFI 1.3 pour iMac
- Mise à jour EFI 1.2 pour MacBook
- Mise à jour EFI 1.5 pour MacBook Pro
- Mise à jour EFI 1.0 pour MacBook Air

Le MacBook Air bénéficie également d'une mise à jour de son gestionnaire Bluetooth. Aucune précision n'est apportée quant à ce correctif. Enfin, la dernière mise à jour concerne le firmware des derniers claviers (modèle "Aluminium"), en version filaire et Bluetooth. Cette mise à jour, qui nécessite Mac OS X 10.5.2, corrige un bug provoquant des répétitions de certaines touches, ainsi que "d'autres problèmes".

- Mise à jour Bluetooth 1.0 pour MacBook Air
- Mise à jour du firmware des claviers "Aluminium" 1.0
Cachez cette pomme que je ne saurais voir... Traditionnellement implacable dès qu'il s'agit de défendre son image et les droits qui lui sont associés, Apple souhaite faire opposition à un dépôt de marque organisé par la ville de New York, au prétexte que le logo utilisé par cette dernière présenterait de nombreuses similitudes avec son propre emblème.

Après avoir pacifié ses rues sous l'ère Giuliani, New York entend maintenant assainir ses murs, ses entreprises et son mode de vie dans le cadre d'une vaste campagne de communication en faveur de l'environnement. Baptisée GreeNYC, elle est illustrée par un logo en forme de pomme, un clin d'oeil évident au surnom de la ville de New-York : The Big Apple.

Cette pomme, stylisée, viendrait selon Apple parasiter l'image de sa propre marque. Dans un document déposé auprès du Bureau de la propriété intellectuelle américain (l'USPTO) et publié (PDF, en anglais) par le site du magazine Wired, la firme de Cupertino précise qu'elle utilise son logo en forme de pomme pour communiquer dans les rues de New York, notamment par l'intermédiaire de ses magasins, et qu'il lui serait donc préjudiciable à sa marque de voir des pommes concurrentes fleurir à côté des siennes dans les rues et les espaces publicitaires.
Apple semble être au top du top ! Classé premier des ventes de musiques aux États-Unis et premier en terme d'image de marque par Brandchannel.com, le groupe californien, Apple, se félicite. En effet dans un communiqué daté du jeudi 3 avril, il annonce avoir dépassé la chaine de distribution Wal-Mart en termes de vente de musique aux États-Unis. Ce constat s'appuie sur une étude du NPD Group, s'étalant sur les mois de janvier et février 2008, sur la base de la quantité de disques vendus, en considérant qu'un CD (album) comporte 12 chansons.

Avec plus de 50 millions de consommateurs, iTunes a ainsi vendu plus de quatre milliards de musiques et fournit le plus grand catalogue du monde composé de plus de six millions de titres. "Nous avons lancé iTunes il y a moins de cinq ans, et c'est à présent le numéro un des ventes de musique dans le monde", souligne Eddy Cue, vice-président d'Apple iTunes. "Nous sommes enchantés et voudrions remercier tous nos clients pour nous avoir aidés à atteindre cet objectif".

D'ailleurs, Eddy Cue ne risque pas de changer d'état d'esprit, puisqu'Apple vient également d'être promu, par Brandchannel.com, au rang des marques ayant la plus grande influence sur le consommateur. L'étude, effectuée entre le 24 février et le 9 mars 2008, porte sur près de 2000 lecteurs de brandchannel.com, provenant de 107 pays différents et dont 74% sont issues du monde du marketing.

Parmi les personnes interrogées 15,5% répondent qu'Apple serait la marque qui aurait le plus marqué l'histoire du XXIe siècle. Pour 21,1% de ces mêmes sondés, elle serait celle qui les inspire le plus. Précisons également que d'après 9,8% de la base questionnée, Apple serait la marque à laquelle ils s'assimilent le plus, d'ailleurs 15,2% des sondés estiment qu'ils ne pourraient vivre sans et 22% pensent que ce sera Apple qui aura tendance à révolutionner la technologie grand public dans les 5 ans à venir. En comparaison, ils sont 6,1% à classer Microsoft en premier lorsqu'il s'agit de se révolter contre une marque. Une mauvaise posture pour la firme de Redmond ?
La conférence CanSecWest, qui se tenait en fin de semaine dernière à Vancouver, propose à ses participants un concours sur le mode du "le premier qui hacke cette machine la remporte", le tout étant agrémenté de quelques récompenses en numéraire, histoire de motiver hackers et spécialistes en tout genre. Cette année, l'objectif de la compétition était de forcer la sécurité de trois machines portables : l'une fonctionnant sous Windows Vista Ultimate SP1, la deuxième équipée d'une distribution Ubuntu 7.10 et la troisième embarquant Mac OS, le système d'exploitation d'Apple, dans sa version 10.5.2. C'est finalement le MacBook Air utilisé qui a le premier rendu les armes sous les assauts des pirates dès lors que ces derniers ont eu l'autorisation de directement manipuler la machine.

Sponsorisée par un fournisseur de services en sécurité, cette compétition qui se déroule sur trois jours vise à découvrir de nouvelles failles, communiquées par la suite aux éditeurs concernés afin qu'ils puissent les corriger. Au passage, le fait de confronter Windows Vista, Mac OS et Linux permet d'exacerber les passions, et d'obtenir une large couverture médiatique.

Objectif : forcer les barrages de sécurité de la machine cible, et parvenir à afficher le contenu d'un document texte abrité dans un répertoire protégé. Le premier jour, seules les attaques à distance, par l'intermédiaire du réseau, sont autorisées. Les règles sont ensuite assouplies et au deuxième jour, les attaquants peuvent manipuler les machines, et les faire par exemple naviguer sur un site Web piégé par leurs soins. C'est là que les défenses du MacBook Air ont cédé, un hacker nommé Charlie Miller ayant réussi à exploiter, en quelques minutes seulement, une faille encore inconnue du navigateur Safari. L'exploit de cette dernière avait cependant été préparé de longue date, explique Miller au site SecurityFocus. Le nom de ce pirate n'est pas tout à fait inconnu des initiés puisqu'il figure au nombre des premiers à avoir cassé les protections logicielles de l'iPhone.

Enfin, au troisième jour, les attaquants disposent de la possibilité d'installer des composants logiciels tiers, comme le lecteur Flash d'Adobe grâce auquel Shane Macaulay, consultant en sécurité, a pu mettre à mal Windows Vista équipé de son Service Pack 1. Il aurait pour cela exploité une faille de type "0 day", dont les modalités d'exploitation ne seront pas rendues publiques tant qu'Adobe ne l'aura pas comblée, et remporte, en plus de la machine piratée, la somme de 5.000 dollars. Après trois jours, le portable Sony équipé d'Ubuntu est pour sa part resté inviolé. Avant de crier à la supériorité d'un système sur un autre, on observera toutefois que dans un cas, l'intrusion est rendue possible par un mauvais comportement de l'utilisateur (visite d'un site infecté) et dans l'autre par l'installation d'un composant logiciel indépendant.
Alors que le navigateur Internet Safari d'Apple vient tout juste de sortir en version 3.1, les utilisateurs Windows des logiciels iTunes et QuickTime ont eu la surprise de se voir proposer l'installation de Safari par le module de mise à jour des logiciels Apple, alors même que Safari n'était pas installé sur leur PC.

Les mauvaises langues ne manqueront pas de dire qu'Apple se sert de sa base de clients iPod pour tenter d'imposer ou du moins de promouvoir son navigateur maison. Toutefois si cette pratique est contestable, puisqu'elle pousse, si l'on suit les étapes par défaut, à l'installation de logiciels non désirés sur un poste de travail, Apple n'en est pas à son coup d'essai en la matière (on pense bien sûr au duo iTunes + QuickTime). Ce n'est du reste sûrement pas le seul acteur à se comporter de la sorte mais certains attendaient assurément mieux de la part de la firme à la pomme.

Mise à jour : Visiblement, la démarche d'Apple n'est pas du goût de tous, puisque le CEO de Mozilla, John Lilly, est monté au créneau sur son propre blog. Ce dernier déclare notamment : "Ce que fait Apple avec son module de mise à jour logicielle sous Windows est mal. Cela détruit la relation de confiance que les grandes compagnies ont avec leurs clients et c'est mauvais non seulement pour Apple, mais également pour la sécurité du Web dans son intégralité".
Apple a mis en ligne un nouveau pack de correctifs qui vient corriger pas moins de 90 vulnérabilités dans ses systèmes Mac OS X Tiger (10.4) et Mac OS X Leopard (10.5). Baptisée "Security Update 2008-002", cette mise à niveau bouche 87 trous de sécurité au niveau du système (client et serveur) de Mac OS X 10.4 et de Mac OS X 10.5.

Dans Leopard, les modules suivants sont concernés : AFP Client, Apache, Application Firewall, ClamAV, CUPS, Emacs, Help Viewer, Image Raw, Kerberos, mDNSResponder, OpenSSH, pax archive, PHP, Podcast Producer, Preview, Printing, System Configuration, UDF, Wiki Server et X11.

Du côté de Tiger, on peut citer : AFP Client, AFP Server, Apache, AppKit, CFNetwork, ClamAV, CoreFoundation, CoreServices, CUPS, curl, Emacs, file, Foundation, Help Viewer, Kerberos, libc, notifyd, OpenSSH, PHP, System Configuration et X11.

La mise à jour pèse entre 50 et 108 Mo et peut être obtenue directement depuis le module de mise à niveau de Mac OS X ou depuis le site d'Apple via cette page. Cette information intervient alors qu'Apple a publié hier Safari 3.1 qui comble lui aussi certaines failles de sécurité.
le 19/03/2008 à 21:09
Bientôt de l'illimité sur iTunes ?
Steve Jobs, co-fondateur et mentor d'Apple, aurait engagé des pourparlers avec les maisons de disque afin de proposer de la musique en illimité sur iTunes. D'après le Financial Times, Jobs serait prêt à modifier le modèle actuel du kiosque, la vente au titre ou à l'album téléchargé.

En contrepartie d'un accès illimité au catalogue, la somme versée aux majors sur la vente de terminaux/baladeurs Apple, iPod et iPhone, serait révisée à la hausse. Ainsi, Apple assurerait la croissance de sa plate-forme, leader du téléchargement légal et payant de musique, et les ventes de ses terminaux.

Ce modèle dit du "buffet à volonté" (all you can eat) est inspiré de l'initiative Nokia. En décembre dernier, le fabricant finlandais de terminaux mobiles a scellé une alliance d'envergure avec Universal Music. Une telle opération pourrait redonner un coup de fouet à une industrie de la musique enregistrée qui tente de surmonter la mort lente du cd audio. Apple, la marque à la pomme, envisagerait également une formule par abonnement sur iTunes.

Apple n'a pas commenté l'article publié le 18 mars 2008 par le quotidien britannique. Néanmoins, "d'après des dirigeants proches du dossier", les négociations entre les majors et le groupe américain viseraient à régler un différend concernant le prix que serait prête à payer la firme informatique pour faire évoluer son modèle.
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