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Les utilisateurs de Mac OS X sont invités à procéder à deux mises à jour logicielles. La première concerne directement le système d'exploitation et ses composants, et se destine aux utilisateurs de Leopard, Tiger et leurs déclinaisons serveur. La seconde vient corriger certaines vulnérabilités du composant Java.

Du côté de Mac OS X, cette mise à jour vient notamment corriger une vulnérabilité dans le serveur AFP, susceptible de permettre des attaques par déni de service, ainsi qu'une faille liée à Safari, dont le composant dédié à la lecture de flux RSS permettait l'exécution de code à distance au moyen d'une URL frauduleuse. Apple Pixlet Video, ClamAV, CoreText, Python, SMB, et X11 sont également corrigés, indique Apple dans son billet de sécurité. La firme a par ailleurs mis à jour la version Windows de son navigateur, Safari, qui passe en 3.2.2.
C'est la petite dernière, la cadette des rumeurs qui agitent régulièrement le landerneau Apple : la firme de Cupertino s'apprêterait à greffer à l'iTunes Store, son kiosque de téléchargement de contenus, un service de diffusion de vidéo en streaming, au sein duquel un contenu acheté resterait disponible sans limitation de temps.

Le service, accessible au travers du logiciel iTunes, serait baptisé iTunes Replay et verrait le jour pour que les utilisateurs puissent se constituer une large collection de médias sans avoir besoin de se soucier de les stocker. Autrement dit, on achèterait sur iTunes un film ou une série que l'on pourrait ensuite consulter à loisir depuis les serveurs d'Apple.

Si les mesures techniques de gestion des droits numériques fixent bien souvent un téléchargement sur une machine donnée ou imposent de le visionner sur un laps de temps donné, la solution évoquée sous le nom iTunes Replay permet de s'affranchir de ce genre de contraintes sans pour autant compromettre les droits associés aux fichiers. Via streaming, on pourrait donc regarder l'une de ses acquisitions chez un ami, comme on le ferait avec un DVD standard, ou reprendre sur son iPhone un film commencé depuis son ordinateur.

A l'heure du cloud computing, Apple tenterait-elle de mettre au point le media center dématérialisé ? De la même façon qu'un navigateur Web suffit maintenant pour créer des documents bureautiques, connexion haut débit et compte iTunes pourraient devenir les seuls prérequis à la constitution et la consultation d'une bibliothèque de médias numériques accessible en permanence.

Toujours prompte lorsqu'il s'agit de lier contenus, logiciel et matériel, Apple pourrait décider d'associer ce nouveau modèle de distribution à une nouvelle « Apple TV », qui n'aurait plus besoin que d'une solide connexion et d'une puce capable de correctement décompresser la vidéo, comme la GeForce 9400M qu'utilise maintenant Apple dans ses MacBook.

En France, Apple n'a encore jamais mis l'accent sur la vidéo mais la firme pourrait profiter de cet iTunes Replay pour aller concurrencer plus efficacement des services comme Netflix, bien implanté aux Etats-Unis dans le domaine de la vidéo à la demande. Reste le problème de l'accès à Internet : outre-Atlantique, le haut débit est très inégal.
Alors que le build 10A261 du prochain système d'exploitation Mac OS X 10.6 a été distribué aux développeurs mercredi dernier, nous apprenons aujourd'hui qu'il embarque une technologie de triangulation géographique ainsi que de nouvelles fonctionnalités pour le trackpad multipoint.

Initialement développée au sein de l'iPhone, la technologie de triangulation se base sur le système de ShyHook et est gérée par l'environnement CoreLocation qui est capable d'identifier les équipements WiFi et, par conséquent, de dessiner un périmètre géographique au sein duquel se trouve le téléphone. Moins précise que le GPS, cette technologie ne nécessite cependant aucun composant particulier.

Certains développeurs ont identifié l'environnement CoreLocation au sein de Snow Leopard, lequel communique avec la carte réseau de la machine. L'on peut donc supposer qu'à l'avenir certaines applications tireront profit de cette technologie.

Par ailleurs, AppleInsider confirme que la société de Cupertino travaille sur une bibliothèque de développement à destination des éditeurs afin d'associer les fonctionnalités d'une application à des actions gestuelles, similaires à celle de iPhoto ou Safari.
Une bonne méthode de dissuasion pour lutter contre le piratage ? La firme en sécurité Intego, qui avertissait le 22 janvier dernier de la présence d'un cheval de Troie au sein des versions d'iWork 09 circulant sur les réseaux P2P, a récemment lancé une nouvelle alerte, relative cette fois à une variante de cette menace, associée cette fois au logiciel Photoshop CS4 pour Mac OS X.

Aux côtés d'OSX.Trojan.iServices.A, qui allait se loger au coeur du système d'exploitation lors de l'installation d'iWork, on trouverait donc maintenant sur BitTorrent OSX.Trojan.iServices.B, localisé selon Intego au sein du crack accompagnant la version pirate du logiciel d'Adobe.

Après avoir téléchargé l'application, les utilisateurs seraient logiquement enclins à actionner le crack leur permettant de l'utiliser. Sous couvert d'activer le logiciel, celui-ci demanderait alors le mot de passe administrateur de la machine, ce qui lui permettrait d'aller installer une porte dérobée à l'intérieur du système. De là, il serait capable de se connecter à un serveur distant, de façon à alerter son émetteur qu'il a touché de nouveaux ordinateurs, puis de procéder au téléchargement d'autres logiciels malveillants.

La présence de virus et de malwares au sein des "keygen.exe" et autres "crack.exe" qui circulent par milliers sur les réseaux P2P n'a rien d'une nouveauté. Les utilisateurs de Mac semblaient pourtant jusqu'ici relativement épargnés par le phénomène.
En septembre 2005, Apple dévoila la première génération des iPod Nano, un baladeur audio qui laissa plusieurs utilisateurs quelque peu déconcertés. En effet, l'écran de l'appareil semblait attirer les rayures comme des petits pains.

Plusieurs millions d'utilisateurs se sont donc regroupés afin de trainer la firme de Cupertino en justice et devraient prochainement recevoir une compensation financière. Trois ans et demi après l'ouverture de cette affaire, Apple décida de commercialiser ses iPod Nano avec une protection adaptée pour l'écran en précisant que ce dernier pourrait être rayé s'il venait à être glissé dans une poche contenant un trousseau de clés ou des pièces de monnaie.

Aujourd'hui nous apprenons que la firme de Cupertino devrait rembourser 25 dollars pour les premiers clients de l'iPod Nano et 15 dollars pour ceux qui ont bénéficié d'une protection. En tout, l'on estime qu'Apple devrait débourser 22,5 millions de dollars.

La décision finale de la cour de Los Angeles devrait être rendue le 28 avril prochain.
Lors d'une conférence téléphonique sur les résultats trimestriels de la société d'Apple, Tim Cook, le chef des opérations techniques qui prend les rênes de la firme de Cupertino pendant la convalescence de Steve Jobs, s'est exprimé sur certaines rumeurs circulant depuis quelques temps sur Internet.

Les fans l'attendaient lors de la dernière MacWorld Expo, et pourtant Phil Schiller n'en a pas soufflé un mot. L'iPhone Nano, ce concept de téléphone d'entrée de gamme restera-t-il véritablement une légende? En tout cas, d'après MacRumors et à en croire Tim Cook, il ne fait clairement pas partie de la stratégie de la société.

"Nous n'allons pas rentrer sur le marché des téléphones bas de gamme", explique-t-il, puis ajoute : "Ce n'est pas notre style, ce n'est pas pour cela que nous sommes ici. Notre but n'est pas d'être au top des ventes mais de fabriquer le meilleur téléphone du monde"

Certains espèrent aussi voir Apple rentrer sur le marché du netbook, un secteur en pleine croissance et pourtant délaissé par la firme de Cupertino. A ce sujet Tim Cook affirme :

"Nous gardons un oeil sur ce marché, mais de notre point de vue, ces produits utilisent des composants bien moins puissants, une technologie logicielle qui n'est pas bonne avec un affichage contraignant. Nous ne pensons pas qu'à long terme les gens seront satisfaits avec ces produits. C'est une catégorie que nous observons et pour laquelle nous avons quelques idées mais nous estimons que les produits actuels sont clairement inférieurs et n'offrent pas l'expérience recherchée par les utilisateurs".

Au mois d'octobre, Steve Jobs avait déjà pointé du doigt les faibles performances des netbooks en indiquant que la firme se penchait sur le sujet avec des idées assez intéressantes.

A défaut d'un iPhone Nano d'entrée de gamme, peut-être alors qu'Apple nous présenterait un netbook de luxe.
Dès sa sortie, la suite logicielle iWork 09 s'est rapidement retrouvée proposée en téléchargement sur les réseaux d'échange de fichiers P2P, le piratage étant notamment facilité par la décision d'Apple d'abandonner le recours aux numéros de série permettant à un utilisateur de valider l'acquisition du logiciel.

D'après la firme en sécurité Intego, certaines des copies actuellement en circulation sur les réseaux P2P contiendraient toutefois une surprise à laquelle ne s'attendent certainement pas les pirates : un cheval de Troie, baptisé OSX.Trojan.iServices.A.

Ce cheval de Troie profiterait de la saisie du mot de passe administrateur requise lors de l'installation d'un nouveau logiciel pour aller se nicher au coeur du système. De là, il serait capable de se connecter à un serveur distant, de façon à alerter son émetteur qu'il a touché de nouveaux ordinateurs, puis d'éventuellement procéder au téléchargement d'autres logiciels malveillants. Il apparaitrait dans le dossier démarrage du système, sous la référence iWorkServices.

D'après Intego, les fichiers d'installation corrompus d'iWork 09 auraient été téléchargés plus de 20.000 fois. Les machines infectées pourraient d'ores et déjà avoir été utilisées, à l'insu de leur propriétaire, pour mener des attaques de type déni de service, visant à saturer certains sites Web. Une morale à cette histoire ?
Dans un contexte que tous s'accordent à qualifier de morose pour l'électronique grand public, Apple estime cette semaine avoir réalisé un trimestre "record". La firme indique avoir réalisé sur les trois derniers mois de l'année 2008 un chiffre d'affaires de 10,17 milliards de dollars, à comparer aux 9,6 milliards enregistrés un an plus tôt, qui se double d'un bénéfice net de 1,61 milliard de dollars, soit 1,78 dollar par action. La marge brute s'établit quant à elle à 34,7%.

Sur le trimestre, Apple indique avoir vendu 2,524 millions d'ordinateurs Mac, 22,7 millions de baladeurs iPod et 4,363 millions d'iPhone 3G. Depuis son lancement, en juillet dernier, il se serait vendu 11,26 millions d'exemplaires de son dernier téléphone, indique Apple, et environ 13,7 millions sur l'année, un bilan nettement supérieur aux objectifs publiquement affichés par la firme, qui disait viser dix millions d'unités sur l'année 2008.

Pour les trois premiers mois de l'année, second trimestre de son exercice 2009, Apple indique, par la voix de son directeur financier, Peter Oppenheimer, miser sur un chiffre d'affaires compris entre 7,6 et 8 milliards de dollars, ainsi que sur un bénéfice par action de l'ordre de 0,9 à 1 dollar.
Pour beaucoup de professionnels, la technologie Microsoft Exchange reste l'un des critères principaux pour équiper son entreprise de machines fonctionnant sous le système Windows. Cependant, à l'avenir les choses pourraient peut-être changer. En effet, le magazine Neowin rapporte que Microsoft est en train de travailler sur une mise à jour majeure du client Entourage, l'équivalent de Outlook sous Mac OS X.

Cette nouvelle mouture, actuellement en phase bêta, est désormais compatible avec les services web de Exchange afin de synchroniser et retrouver sur Internet l'intégralité de ses emails, son calendrier, son carnet d'adresses, ses notes ou encore ses tâches.

Le protocole de synchronisation WebDav a donc été abandonné au profit d'une solution propriétaire censée être largement optimisée. Ainsi, alors que le protocole WebDav envoit six instructions différentes, ces dernières sont réecrites et compilées pour ne former qu'une seule instruction.

Parmi les nouvelles fonctionnalités de cette mise à jour, l'équipe de développement des solutions Mac OS X de Microsoft annonce entre autre une amélioration de la mise à jour automatique des configurations du compte utilisateur et une synchronisation entre les serveurs Exchange et les notes ou les tâches créées au travers du logiciel. Il est désormais possible d'ajouter ou de recevoir un fichier joint au calendrier. Notons aussi une meilleure gestion du carnet d'adresses et une prise en charge améliorée du client email et du calendrier.

La version finale devrait voir le jour dans le courant de cette année et sera disponible gratuitement. Il est d'ores et déjà possible de s'inscrire à la bêta publique.
Psystar a plus d'une corde à son arc ! Après avoir vainement tenté de retourner la situation en poursuivant Apple, le cloneur de Mac prétend désormais qu'il est en droit de revendre des licences de Mac OS X avec ses machines puisqu'il en a fait l'acquisition légalement directement auprès d'Apple.

Basée à Miami aux États-Unis, la société Psystar commercialise depuis le mois d'avril 2008 des ordinateurs de bureaux livrés sous Mac OS X Leopard. Or le contrat de licence du système d'exploitation d'Apple stipule qu'il ne peut être installé que sur un véritable Mac. Une clause abusive causant une concurrence déloyale aux yeux du cloneur.Dans un document déposé récemment au tribunal de San Francisco, Psystar indique distribuer des ordinateurs avec des copies de Mac OS légitimes. "Pour chaque ordinateur livré par Psystar avec Mac OS installé, Psystar fournit une copie achetée légalement de Mac OS". Psystar s'étonne également qu'Apple tente d'imposer comment ou par qui ses logiciels sont distribués ou utilisés, pointant une doctrine américaine dite de la première vente, qui autorise un acheteur à revendre un produit de n'importe quelle manière.

Les deux sociétés s'affronteront au tribunal en février et en mars. Le dénouement de la série approche doucement mais sûrement, quel suspense !
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